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Commandos marine

30 janvier 2021

Accueil

 

 

Communication importante:

Amis commandos qui ont effectué leurs stages dès la fin 1962 à 2012 à Lorient, je vous invite à vous manifester auprès de moi (tel: 02 43 81 18 22 ou balisson.jc@wanadoo.fr. ou BALISSON Jean-Claude 5 rue des vanneaux 72 000 Le Mans. Je continue l'enregistrement sur mon blog concernant ces années et vous demande de participer en me faisant parvenir une photo quand vous étiez jeunes et beaux (avec le béret vert si possible), votre N° brevet Para le lieu et la date, votre affectation dans les Cdos et les dates, votre N° de badge, vos campagnes, vos décorations et photos de groupe (soit au stage, soit au Cdo) en me citant les noms de gauche à droite - En vous remerciant et bien amicalement - IMPORTANT: Ce site n'étant pas figé, il vous est possible de corriger, ou d'annuler tout ou partie des données enregistrées en me contactant.

Balisson JC - Mle 8137 T 54 - Badge 163 - Cdo Jaubert (1956/57).

01 12 2023 - Chers amis Cdos, voici la teneur du texte reçu hier, émanant du Chef d'état-major de la Force maritime des fusiliers marins et Cdos, BCLM Lorient.

Bonjour Monsieur,

Pour faire suite à nos échanges, et après avoir recherché le vert de mes autorités, je vous confirme que la solution que nous avions identifiée ensemble "anonymisation du personnel commando à partir des matricules 1980) est validée.

Je vous demande donc, pour le personnel commando à partir du matricule 0580... de:

- Masquer le nom de famille par son initial et 3 astérisques, sous la forme "Raphaël C***

- Supprimer les photos

- Réduire les matricules au 6 premiers chifres (0589839)

- Supprimer l'historique des affectations

Ainsi cela permettra de concilier votre démarche de mémoire et d'histoire, louable, avec les textes de loi encadrant l'anonymat du personnel d'active et de réserve de la FORFUSCO.

Notamment à l'heure où l'évolution des méthodes de recherche et de ciblage usitées par nos adversaires/ennemis nous oblige à d'avantage de discrétion.

J'ai obtenu que le contrôle par la justice soit réalisé sur votre site uniquement à partir de Janvier 2024 afin de vous laisser le temps nécessaire pour prendre ces dispositions.

Comme je vous l'ai dit, si ce contrôle révèle que tout est OK, alors vous n'entendrez plus parler de nous.

Il ne me reste plus qu'à obtempérer (dura lex sed lex).

Commentaire: Environ 15 000 personnes sont concernées en France par cette loi sur "l'anonymisation" dont font partie les Cdos de la marine, je n'ai rien contre, mais sachez que sur 68 millions d'habitants en France, 67,735 millions aimeraient être un peu plus protégés.

J'ai répertorié un vingtaine de sites en France qui diffusent le même genre d'infos, seront - ils un jour dans le collimateur de la D G S I ???. Par exemple:

Site de l'école navale (traditions) - Vous y découvrirez: non, prénoms, date de naissance, nom du père, situation familiale, nombre d'enfants, le CV complet, les affectations, la photo, tout ce que l'on m'interdit, il a donc deux poids, deux mesures... Certes, il faut admettre qu'il y a une différence énorme entre l'école navale et le Q/M2 Balisson Jean-Claude...

Pire: étudions le site "copains d'avant" (duquel je m'inspire) c'est un site basé sur le volontariat, qui peut vous empêcher en France de poster une photo, votre CV ou quelconque information vous concernant même si vous êtes concernés par cette loi, la D G S I bien entendu, c'est donc une atteinte à la liberté individuelle - Méditez mes amis - Vous, les anciens Cdos qui ont fait 5, 10, 15 ans, voire + dans les Cdos, qui ont un matricule égal ou supérieur à 580, si vous désirez figurer sur mon site, manifestez-vous auprès de moi, je ferai suivre: balisson.jc@wanadoo.fr

Suite au meurtre d'un allemand à Paris par un fiché "S", une députée demande au ministre de concentrer les forces de renseignements (D G S I) contre le terrorisme islamique; je me permets d'ajouter: plutôt que de vérifier sur mon site si je n'ai pas oublié une virgule, de supprimer une photo, de masquer un nom de famille etc... 

Balisson Jean-Claude

 Monsieur, Bonjour Monsieur,

 

 

Sur ce blog, les commandos de la Marine de 1946 à 1962 qui ont participé aux campagnes de Madagascar: (cdo "François") - Indochine: (Cdos "François", "de Montfort", "Jaubert", "Tempête", "Ouragan" - Suez: ("Jaubert", de Montfort", de Penfentenyo", "Hubert" - Algérie: "Jaubert", "de Montfort" ",de Penfentenyo", "Trépel", "Tempête", "Yatagan", ainsi que le commando de l'aéronavale "Ponchardier", en Indochine: (1945/46)  - Et tout récemment les Cdos badgés à Lorient de 1962 à 2012 -

 

Vous vous êtes certainement aperçu, depuis peu de temps de l'appartion importante de ce symbole:D C D  qui indique le décès naturel d'un commando:

- D'une part, c'est grâce à une base de données: (deces-en-france.fr) que j'ai pu recueillir les renseignements suivants: dates et lieux de décès et N° d'actes de décès.

- D'autre part, j'ai pris la décision d'afficher ce symbole à tous les matricules égaux ou inférieurs à 45 (95 ans et +). Si je me suis trompé sur certains, qu'ils se manifestent, je serai ravi de les ressusciter.

Le 10 04 2020, (ne faites aucun lien avec le COVID 19) -

Balisson JC

 

Quelques statistiques:

De 1946 à 1962 (y compris les "Ponchardiers", 1945/46), certifiés Cdos ou non certifiés affectés dans un commando = 4199 - M P F ou morts en sercice commandé = 223 - Décès naturels = 1773, soit 44,59% - Encore de ce monde = 2203 -

 

"Commandos mes frères", chant des commandos marine

 

 

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Sortis du ventre de la nuit, ils sont porteurs des foudres de Neptune. » C’est un de leurs adages préférés, une phrase fétiche qui résume bien leurs modes d’action. Les 7 unités de commandos marine regroupent environ 650 hommes. Chaque commando porte le nom d’un grand « ancien » : Trépel, de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, Jaubert, Kieffer et Ponchardier.

Créées lors de la Seconde Guerre mondiale puis lors du conflit en Indochine et plus récemment, ces unités n’ont cessé de s’illustrer sur de multiples théâtres d’opérations. En 2017, ils restent à la pointe des combats menés par la France partout dans le monde : sur et sous la mer, bien sûr, mais aussi sur terre.

 

Comment devient-on commando marine ?

Chaque année, des centaines de candidats tentent d’intégrer ces unités d’élite. À l’issue d’une sélection rigoureuse en plusieurs étapes, seul un petit nombre de postulants a le privilège de se voir remettre le fameux béret vert serti du bagde commando marine. Symbole de vaillance et d’excellence, il est porté « couché à droite », le badge à gauche « à l’anglo-saxonne », un souvenir de la constitution de ces commandos français en Écosse en 1942. Cette façon de porter le béret est une originalité au sein des armées françaises.

Pour rejoindre les commandos marine, il est nécessaire, bien sûr, d’être volontaire. Après une préparation et une présélection, il est surtout indispensable de réussir le Stac ou stage commando. Quelque 170 postulants le tentent chaque année, mais seulement une trentaine le réussit. 

Le stage est ouvert à toutes les spécialités de la Marine, même si beaucoup de candidats sont issus des fusiliers marins. On y accède soit après l’École de maistrance, en tant qu’officier marinier, soit en tant que quartier-maître ou matelot, après une formation initiale élémentaire (FIE). Les femmes peuvent candidater au Stac mais jusqu’ici, aucune ne l’a réussi. Cela n’empêche pas les unités de commandos marine de compter des femmes dans leurs rangs. Elles occupent certains postes (comptable-logisticien, armurier) mais elles ne sont pas brevetées commando. Avec la création récente des deux nouveaux commandos (Kieffer en 2008 et Ponchardier en 2015), le recrutement de spécialistes s’est élargi. Le commando Kieffer (72 marins) intègre ainsi jusqu’à une quinzaine de « non-commandos » par an : pilote d’aviation navale (PILAE), contrôleur des opérations aériennes (COA), spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications (SITEL)…

 

Le Stac : évaluation et formation

  Le stage commando se déroule à Lorient, au sein du département commandos de l’École des fusiliers marins. Les épreuves visent à évaluer les aptitudes physiques et psychologiques des candidats. Elles constituent la première étape de la formation qui permettra aux futurs commandos de réussir leurs missions.

Le Stac débute par une période d’évaluation de 4 semaines pendant laquelle les candidats sont soumis à des efforts physiques et à une pression psychologique intenses. Pour ceux qui sont retenus commence ensuite une période de formation élémentaire de 8 semaines. Les épreuves sont multiples : exercices physiques, parcours, tir, maniement d’explosifs, combat au corps à corps, exercices de franchissement, technique de descente en rappel, nage, apnée, navigation, topographie. À l’issue du stage, 2 semaines sont consacrées à l’obtention du brevet de parachutisme.

Au bout de 12 semaines (soit 3 mois), les candidats qui réussissent l’ensemble des épreuves obtiennent leur brevet élémentaire commando, avec remise du béret vert. Ils deviennent alors opérateur commando et rejoignent l’une des 6 unités lorientaises, d’un effectif d’environ 90 marins chacune. Jaubert et Trépel accueillent des spécialistes en contre-terrorisme et libération d’otages (CTLO) ; de Penfentenyo et de Montfort disposent d’équipes spéciales de neutralisation et d’observation (ESNO). Le commando Kieffer utilise des technologies de pointe (informatique, drones), s’entraîne à la maîtrise des risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques) et intègre des maîtres-chiens. Ponchardier a pour vocation l’appui aux opérations spéciales. Basé à Toulon, le commando Hubert est expert en action sous-marine et en CTLO. Il recrute uniquement parmi les commandos déjà brevetés et n’accueille que les titulaires du certificat de nageur de combat, délivré à l’issue d’une formation très sélective de 9 mois à l’école de plongée située à Saint-Mandrier. Moins de 5 commandos la réussissent chaque année.

 

Les cycles d’engagements opérationnels  

Une fois le certificat commando obtenu, une autre règle s’applique : celle du perfectionnement permanent. Le STAC n’est que le début de la formation qui dure tout au long de la carrière. Le jeune commando doit avoir comme objectifs d’acquérir des aptitudes nouvelles tout en améliorant sans cesse ses performances et ses connaissances. Il peut ainsi choisir de se spécialiser en intégrant les groupes de CTLO, les ESNO (tireur d’élite) ou passer les sélections pour devenir nageur de combat en intégrant le commando Hubert. Au-delà des spécialisations, les commandos sont encouragés à se qualifier dans différents domaines qui leur permettent d’élargir le panel de leurs compétences (chuteur opérationnel, palmeur). Durant leur carrière opérationnelle, qui peut durer jusqu’à 20 ans, les commandos marine remettent leur béret en jeu à échéance régulière à chaque niveau de formation : chef d’équipe (équivalent du brevet d’aptitude technique ou BAT), chef de groupe (équivalent du brevet supérieur ou BS) et chef de mission (équivalent du brevet de maîtrise ou BM).

Chaque unité commando fonctionne selon un cycle opérationnel bien précis : tous les 2 ans, l’ensemble du groupe effectue un maintien en condition opérationnelle (MECO) qui dure 10 semaines. Dans un premier temps, elle consiste en un travail individuel puis, elle s’étend au collectif. À la suite de ce MECO, le commando est apte à être déployé en mission.

 

Difficulté des missions  

 Cette exigence permanente est à la hauteur de la difficulté et de la diversité des missions aéromaritimes menées. Elles vont des opérations spéciales (assaut à la mer, appui et destruction à distance, reconnaissance, action sous-marine, opérations amphibies, guidage et appui feu, renfort des équipes de visite) en passant par les actions de l’État en mer (lutte contre le terrorisme maritime, la piraterie ou les trafics illicites).

Capables de combiner furtivité, fulgurance, capacités d’offensives, reconnaissance, renseignement, appui et mobilité, les commandos marine interviennent aussi au profit du commandement des opérations spéciales (COS) dans le cadre d’opérations aéroterrestres. Ce fut le cas ces dernières années notamment au Kosovo, au Tchad, au Liban, en Afghanistan, au Cameroun et plus largement dans l’océan Indien, en Afrique et au Moyen-Orient. Cette exceptionnelle capacité d’adaptation est inscrite dans l’histoire même de ces commandos, nés outre-Manche, héritiers des seuls soldats français présents lors du Débarquement de juin 1944 (voir Cols Bleus n°3029, mai 2014), et qui depuis n’ont cessé de s’illustrer – discrètement – sous toutes les latitudes. 

Rubans Cdos

 

 

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25 janvier 2021

Présentation

 

 Je porte à votre connaissance que le site à atteint aujourd'hui, le 08 03 2023: 1 628 288 pages visitées - (Pour refaire, à la patrie, sa splendeur, sa gloire et son renom)

 

Visiteurs éclairés de ce blog, si vous avez connaissance de commandos décédés (de leur belle mort) pour lesquels le sigle: D_C_D ne paraît pas, bien vouloir m'en informer: contact: balisson.jc@wanadoo.fr      MERCI

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Mes autres blogs: www.commandokieffer.canalblog.com    www.djebelzakri.canalblog.com

www.fautrigoler.canalblog.com    www.dourdy.canalblog.com

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Quelques statistiques - Merci excel -

Nombre total de marins : certifiés Cdos, non certifiés Cdos (fusiliers simples, amphibies, autres spécialités: canonniers, radios, cuistots, infirmiers, mécanos, etc...) de 1946 à 1962, campagnes de Madagascar, Indochine, A F N, Suez et ayant été affectés dans les divers commandos, soit en campagnes, soit en France = 4154.

Nombre total de certifiés commandos à l'issue d'un stage commando à Siroco = 2376, soit 59% de l'effectif global.

Toujours de 1946 à 1962, Trépel: 947 affectations - de Montfort: 979 - Jaubert: 1064 -  François: 406 - Tempête Indo: 42 (liste incomplète, manque des supplétifs) - Tempête A F N: 26 (liste incomplète, manque des supplétifs) - PC Grouco: 128 - de Penfentenyo: 946 - Yatagan: 39 (liste incomplète, manque des supplétifs) - Ouragan: 281 - Hubert: 452 - Autres commandos en Indochine: 41 - Certifiés Cdos, non affectés dans un commando: 298. Cdo Ponchardier: 142

Sur les 4154 marins qui ont été affectés dans les divers commandos, seuls, 1631 ont été brevetés parachutistes.

 

Rubans_Cdo_marine

Commandos, mes frères, ces pages vous sont dédiées. Sans haine, ces noms resteront à jamais gravés dans notre mémoire en lettres de feu, en lettres de sang


Cat-bâ, Ninh-Binh, My-Doc, Haï-Duong, Cogat, Phu Dong Duong, Boa, Son Van Nion, Dong Chi Seng, Phu Quoc, Van Chan, Tam Tam Tan, Lo Son, Cao Lan, Tassagan, Cong Dong Xa, Tinh Gia, My Son, Cho Chan, Kho An Bo, An Thoï, Dong Binh, Caï Lay, Da, Vinh Long, Hoa Than, Ho Thuong, Ha Lao, Takhek, Phu Lé, Rach Ba Lang, Cap Batagan, Suez, Zakri, Tadjéra, Rass Asfour, Djebel Rokéné, Bal El Assa, Boualam, Bou Lerhfad, Djebel M'Zi, Oued Boukiou, Djebel Goursifane, Oued Mizah, Djebel Kriar, Béni Smir, Djebel Tenissanne,  Djebel Asfer, Dar Magdad.......


                               Balisson      

 

En Indochine, de 1946 à 1954, en 8 années de guerre, les commandos marine ( François,de Montfort, Jaubert, Tempête, Ouragan) ont eu environ 104 tués sur un effectif de 1200 hommes, soit une perte de 8,66%

En Algérie, de 1955 à 1962, en 7 années de maintien de l'ordre puis de guerre, les commandos marine (de Montfort, de Penfentenyo, Jaubert, Trépel, Tempête, Yatagan, DBFM)  ont perdu environ 72 hommes sur un effectif d'également 1200, soit 6% de tués.

Pour mémoire, la légion en Indochine = 12% de pertes, et en Algérie = 10%

 

Ce site n'est pas une rubrique nécrologique, mais il me semble important de ne pas oublier tous ceux qui, soit par l'âge, soit par la maladie, nous ont quittés, nous quittent, et nous quitterons - Dernier hommage rendu à ces fiers guerriers - Une symbolique sera ajoutée à côté des photos ou à défaut au-dessus du nom - Cette symbolique est de manière anecdotique une légende "urbaine" qui spécifie que si les quatre membres de la monture touchent terre, le héros est mort naturellement - L'image représentée est celle d'un fusilier marin cavalier de la D B F M 

D_C_D 

Une autre symbolique est ajoutée pour ceux qui sont morts pour la France, "le drapeau français avec les mentions: "Mort pour la France en Indochine", Mort pour la France en A F N", "Mort pour la France en Corée" ou "Mort  en service commandé"

 

Il me manque très certainement beaucoup de données, vous pouvez me joindre par Tel au: 02 43 81 18 22 ou sur: balisson.jc@wanadoo.fr     Merci                                                                                                                                   


J'ai le devoir et l'honneur de vous signaler que ce blog a le mérite d'exister grâce à un Trépélien. S'il n'est pas la cheville ouvrière ( ce que je revendique), il en est le créateur ,et également et surtout, de temps à autre, le conseiller, car je suis en la matière un grand béotien obligé d'avoir recours périodiquement à ses services, en l'occurrence, par exemple, la page de présentation qu'il s'est empressé, derechef de corriger,et de reconstituer d'une manière plus élégante. J'ai eu le privilège de faire sa connaissance le 06 08 2008 pour fêter le millième visiteur de ce blog, aujourd'hui, le 08 11 2008 nous en sommes à 3117 pour 12048 pages visitées et le 14 12 2008:  5372 visiteurs pour 19859 pages visitées, le 13 01 2009: 7237 visiteurs pour 25441 pages visitées, le 15 02 2009 à 13H50: 10 000 visiteurs pour 32639 pages visitées, le 31 03 2009: 12773 visiteurs pour 41332 pages visitées, le 17 09 2009: 22257 visiteurs pour 71743 pages visitées et 4560 photos insérées, le 28 12 2009: 29833 visiteurs pour 93866 pages visitées, le 29 01 2010: 32280 visiteurs pour 100279 pages visitées, le 09 10 2010: 53803 visiteurs pour 155542 pages visitées - le 25 02 2011: 71358 visiteurs pour 198831 pages visitées. Au 09 08 2011: 90619 visiteurs, 246379 pages visitées, 7500 photos enregistrées - Le 29 10 2011, 100 002 visiteurs, 267595 pages visitées, à 9H - Au 13 04 2012: 124929 visiteurs, 328690 pages visitées - Au 14 06 2013: 173742 visiteurs, 453535 pages visitées - Au 14 11 2013: 191065 visiteurs, 500474 pages visitées - Au 20 10 2016: 398335 visiteurs, 1 000 443 pages visitées - Au 11 09 2019: 539308 visiteurs, 1 328 413 pages visitées -  Mais encore une fois, c'est grâce à vous tous, et je vous en félicite, que ce site en arrive à sa forme actuelle. Moi je tape seulement sur un clavier.......

Une mention spéciale également aux "NC" (nageurs de combat du commando Hubert) qui m'ont envoyé une soixantaine de photos, complétant ainsi, en quasi totalité, le trombinoscope d'Hubert. Merci les "NC".

Et pour ceux qui peuvent avoir des doutes sur une éventuelle rémunération par le biais de mon site, qu'ils se rassurent, malgré plusieurs propositions du Canada et des États - Unis (rémunération au "clic"), je n'ai pas donné suite, non point que ces propositions étaient insuffisantes ( je n'en connais pas le contenu), mais il fallait que j'accepte de la publicité qu'il m'était impossible de contrôler. Or, en matière de publicité, il faut admettre certains "dérapages", comme par exemple: des femmes cout-vêtues, ce qui peut s'avérer néfaste pour votre santé....... (je reste donc droit dans mes rangers)


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De la part de Monsieur GOARIN Patrick. fils de GOARIN Charles (stage Cdo Duquesne - 1948 - Trépel et Jaubert - décédé).

"Nous nous souvenons"

 

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Rapport de 1946 qui a déterminé la constitution de la spécialité de FUSCO à la fin de la seconde guerre mondiale. Il a vraiment structuré notre spécialité pendant plus de 50 ans.

 

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Les fourragères dans la marine nationale

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Fourragère fusilier                             Fourragère commando

Les fourragères dans la Marine nationale

1. Retour sur le droit au port de la fourragère

Au cours des conflits qui se sont déroulés au XXème siècle, cent trois unités de la marine nationale ont été distinguées par l'attribution d'une fourragère. A quelques exceptions près ces unités ont toutes rapidement disparu des listes de la flotte.

C'est pour perpétuer le souvenir de ces unités et de leurs glorieuses actions que la circulaire du 21 juillet 1936 dispose que « le droit à la fourragère appartiendra désormais à tout bâtiment de combat qui portera le nom d'un bâtiment ayant, à l'origine, bénéficié de cette distinction ».

Ultérieurement ce droit va être étendu à des unités ne portant pas le même nom mais qui, en vertu d'une décision du département, seront faites héritières « par filiation directe » de l'unité (ou des unités) ayant été initialement attributaires d'une fourragère. Il en est ainsi de l'école des fusiliers marins ou du commandement de l'aviation navale.

2. Un cas particulier : l'école des fusiliers marins

A l'issue de la seconde guerre mondiale, l'école des fusiliers marins conserve l'héritage de la brigade des fusiliers marins de 1914-1918 (6 citations). Au titre du conflit qui vient de prendre fin une décision du 25 février 1949 lui accorde celui :

    * du 1er régiment de fusiliers marins (5 citations) ;
    * du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (B.F.M.C., 4 citations) ;
    * du régiment blindé de fusiliers marins (2 citations) ;
    * du commando parachutiste de l'aéronautique navale (2 citations).

Cet héritage représente un total de 13 citations et autorise alors les personnels de l'école à porter une fourragère à la couleur du ruban de la légion d'honneur avec deux olives

      la première à la couleur du ruban de la légion d'honneur (moitié supérieure) et aux couleurs du ruban de la croix de guerre de 1914-1918 (moitié inférieure) ;
    *
      la seconde à la couleur du ruban de la légion d'honneur (tiers supérieur), aux couleurs du ruban de la médaille militaire (tiers milieu) et aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 (tiers inférieur).

Ainsi sans avoir jamais figuré dans la liste des unités combattantes, l'école des fusiliers marins devenait titulaire d'une distinction sans équivalent dans l'Armée française. Aucune unité ne pouvait en effet prétendre à porter une telle olive de fourragère puisque aucune unité n'avait obtenu plus de huit citations durant la seconde guerre mondiale.

Une telle anomalie n'était pas admissible, et fut rapidement relevée par les autres armées. Cependant, ce n'est qu'en 1986 qu'une décision n° 9021 DEF du 21 février vint apporter les corrections nécessaires. Selon cette décision, l'école des fusiliers marins est désormais constituée héritière par filiation directe :
      de la brigade des fusiliers marins (6 citations 1914-1918) ;
      du 1er régiment de fusiliers marins (5 citations 1939-1945).

A ce titre les personnels de cette école portent une fourragère à la couleur du ruban de légion d'honneur avec deux olives :

      la première à la couleur du ruban de la légion d'honneur (moitié supérieure) et aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 (moitié inférieure) ;

      la seconde aux couleurs du ruban de la médaille militaire (moitié supérieure) et aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 (moitié inférieure).

La même décision institue l'école dépositaire du patrimoine du régiment blindé de fusiliers marins et du commando parachutiste de l'aéronautique navale sans que cette disposition ouvre droit au port d'une quelconque fourragère ou olive.
Depuis cette date les choses n'ont pas évolué à l'exception de l'attribution en 1996 (arrêté du 22 février, journal officiel page 4740) de la fourragère de l'ordre de la Libération.

3. Les commandos marine

Lors de leur création les commandos marine ne sont attributaires d'aucune distinction particulière puisque l'héritage de leurs anciens du 1er B.F.M.C. est dévolu à l'école des fusiliers marins.
Trois de ces commandos vont combattre en Indochine et y gagner la fourragère spéciale aux théâtres d'opérations extérieurs. Il s'agit :

Du commando Jaubert (fourragère à la couleur du ruban de la légion d'honneur avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs),

      des commandos de Montfort et François (fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire avec olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs).
La création du groupement des fusiliers marins commandos en 1963 est suivie le 10 juillet 1964 d'une décision (n° 029 809 MA/CM) lui confiant l'héritage du commando Jaubert. Le personnel du groupement est alors « autorisé à porter, à titre collectif, la fourragère à la couleur du ruban de la légion d'honneur et comportant au dessus du ferret, une olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs ».

Les modifications relatives à l'héritage de l'école des fusiliers marins vont avoir une incidence sur la filiation du groupement des fusiliers marins commandos.

La décision n° 9021 DEF du 27 février 1986 institue le groupement, héritier du 1er B.F.M.C. et du commando Jaubert. Cette décision entraîne l'attribution de la fourragère à la couleur du ruban de la légion d'honneur avec deux olives, la première aux couleurs du ruban de la médaille militaire (moitié supérieure) et de la croix de guerre 1939-1945 (moitié inférieure), la seconde aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs.

Normalement, pour s'en tenir aux dispositions règlementaires, les personnels des commandos auraient dû être autorisés à porter les deux fourragères aux couleurs du ruban de la légion d'honneur et de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs.

Cette particularité, que l'on trouve également à la 13ème demi brigade de légion étrangère, est unique dans la marine.

Les personnels des formations de l'aéronautique navale titulaires de deux fourragères (flottilles 4 F, 11 F et 12 F) les portent effectivement. L'officier "Traditions" de la base des fusiliers marins et commandos interrogé sur ce point particulier n'a malheureusement pas daigné répondre à la question posée.

A la suite de la dissolution du groupement des fusiliers marins commandos, la décision n° 13523 DEF/CAB/SDBC/K du 31 mars 1994 accorde le bénéfice des dispositions existantes aux cinq commandos qui deviennent héritiers, par filiation directe, du groupement. Une nouvelle décision sera sans doute prise pour étendre ce droit au port de la fourragère au personnel du nouveau commando Kieffer récemment créé.

La liste des unités actuellement attributaires d'une ou plusieurs fourragères figure dans l'annexe 1 ci-dessous. L'annexe 2 donne la liste des unités ayant été attributaires d'une fourragère mais dont l'héritage n'a fait l'objet d'aucune transmission.

    COMMANDOS MARINE /
   Héritiers collectivement :
- du 1er bataillon de fusiliers marins commandos (1941-1945)
- du commando Jaubert (Indochine)

Médaille Militaire : Avec olive - moitié supérieure aux couleurs de la médaille militaire,- moitié inférieure aux couleurs de la croix de guerre 1939-1945

Légion d’honneur :  Avec olive aux couleurs de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs

Note : Ayant été présent au Commando JAUBERT quand cette unité fut citée deux fois, j’ai le privilège avec d’autres bien entendu  - de porter à titre personnel la fourragère aux couleurs de la croix de guerre avec agrafe « Commando Jaubert » - (Édité par LE COUSTOUR, transmis par PICCOZ)

Fusiliers_M

(Lefranc Claudine)


RUBANS_COMMANDOS

Le ruban légendé "COMMANDO MARINE" sans "S" est apparu le 18 06 1947 et le texte qui le met en place prévoit même un tiret entre le mot "COMMANDO" et le mot "MARINE". Manifestement cette variante n'a jamais été fabriquée et le premier modèle sans "S" n'a fait l'objet que d'une seule commande. Dès le troisième trimestre 1947, une mise à jour du texte du 18 Juin fait état d'un ruban portant le mot "COMMANDOS" avec un "S". Pour la petite histoire, la démarche a été la même pour l'insigne du certificat de commando. Initialement prévu être orthographié sans "S" il a été ensuite été écrit au pluriel. Regardez les deux rubans "COMMANDOS MARINE", vous constaterez que le graphisme du "C"  n'est pas identique ( brodeurs différents) ( Le Coustour).

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Jaubert_1

Cdo_Tr_pel_Num_risation_02

Il y a deux exemplaires du ruban "COMMANDO TRÉPEL", cela tient au fait que ce ruban a fait l'objet de plusieurs commandes, et ces commandes ont été réalisées par deux fabricants distincts. Conséquence: outre le fait qu'une légende est légèrement plus longue que l'autre, l'accentuation du "É" est également différente. - (Le Coustour, Lefranc)

 

Tous ces rubans légendés ont été les seuls règlementaires jusqu'au 14 12 1973, date à laquelle ont été prévus, en plus du ruban générique destiné au personnel de la base, des rubans légendés au nom particulier de chacun des commandos ( y compris le commando "François" - (Le Coustour)

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affiche_fusilier

Le_fusilier_HST_de_Drax

Fusilier marin - Huile sur toile de DRAX

 


Dans la paix, rien de tel pour devenir un homme, que réserve tranquille et humilité. Mais si tu entends le souffle de la guerre, durcis tes muscles, excite ton sang, cache ta loyauté sous une rage froide, enfin donne à ton regard un éclat terrifiant - Shakespeare

Comment définir les fusiliers marins ?

Y a t-il un type de fusilier marin ? C'est-à-dire ça et pas autre chose ? Les légionnaires, par exemple, ce sont des amis, des copains de baroud, mais ils ont leurs habitudes, leurs traditions à eux. Les fusiliers marins aussi. Ils sont eux et personne d'autre. En fait de traditions, ils en ont bien dans la tête, mais assez chaotiques et pas routinières pour un sou. Le courage, évidemment, depuis toujours. Mais pour le reste, on a été tellement malaxés, mélangés, tiraillés de tous les côtés qu'on a fini par être pétris d'une pâte pas ordinaire. Marins, bien sûr, mais toujours prêts à débarquer et à faire du boulot de fantassin. Alors disons ceci: un fusilier marin, c'est un fusilier marin et pas autre chose. Un fusilier marin, c'est un Monsieur. Il s'arrange toujours pour coucher dans des draps et il a toujours un pyjama dans son sac. Et de l'eau claire et du confort. Un coup de parfum n'est pas de trop, rasé comme un anglais, et il faudrait voir que le foulard, autour du cou, ne fût pas en soie. C'est la mode. Des raffinés, en somme, qui ont beaucoup voyagé, qui ont été reçus, fêtés, adulés par toutes sortes de pays et de peuples et de femmes, ce qui vous réchauffe les yeux et vous donne une certaine aisance. (Les forbans magnifiques" de Jean Bernard DEROSNE)  

 

En 1960, toutes les unités commandos deviennent unités parachutistes, donc tous les certifiés suivent le stage du brevet para.

En 1960, les commandos sont numérotés de 1 à 6, dans l'ordre: Jaubert, Trépel, François réserve, de Penfentenyo,de Montfort, Hubert.

En 1964, le CS disparaît au profit du cours de Q/M à l'issue duquel est délivré le B E  FUSCO, LE B E FUSIL n'est plus suivi du stage commando.

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HISTORIQUE DU BADGE Cdo marine1

HISTORIQUE DU BADGE Cdo marine 2

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HISTORIQUE DU BADGE Cdo marine 11

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Langage tenu par le pacha (l'O/E LOFI) du stage commando "Suffren 2" en 1947 aux récipiendaires du béret vert:

A partir de cet instant, vous allez vivre les plus belles années de votre vie. Les plus belles parce que les plus dures, les plus amicales, les plus orgueilleuses, les plus solitaires. Les plus amicales, parce que vous allez être à la vie, à la mort, entre camarades. Les plus orgueilleuses parce que, jamais autant vous aurez la fierté de votre uniforme. Les plus solitaires, enfin parce que vous allez mener, souvent en des terres lointaines, un combat d'idéal. Vous les commandos solitaires, vous êtes portés par un destin, un esprit, une certaine idée de vous-même qui vous permettra de vous manifester dans toutes vos actions. Je vous envie, j'aimerais être avec vous, ô combien!

(Tiré de l'allocution de Pierre BRICE (LE BRIS) du 20 03 2009 prononcée à l'occasion de la cérémonie de tradition du cours "Enseigne de vaisseau RAMBOZ)

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Plaque Cdos

Insigne-Beret-Instructeur-Fusiliers-Marins-et-Commandos-INDO-AFN-_1

Insigne  commando actuel des instructeurs

Insigne-Béret-Instructeur-Fusiliers-Marins-et-Commandos-INDO-AFN

Insigne commando des instructeurs: fin Indo/Algérie

Insigne-Instructeur-Centre-de-Formation-Marine

Insigne commando des instructeurs: Le plus ancien.

Les sept commandos de la Marine en 2019

 

         Nous, les vieux soldats, nous voulons le respect...

 

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 Ce que pensent et qu'écrivent nos camarades d'active

 

 


 

Tribune de nos Camarades d'Active :
 
Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,
 
On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit "couplet des enfants". Il est pourtant riche d'enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :
 
"Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre"
 
Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu'on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l'honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d'une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait. 
Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d'aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance. 
 
Dans ces conditions, c'est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d'entrer dans l'arène pour avoir simplement l'honneur d'y dire la vérité.
 
Nous sommes de ce que les journaux ont nommé "la génération du feu". Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.
 
Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d'entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l'islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.
 
Presque tous, nous avons connu l'opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d'instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu'un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.
 
Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l'émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre. 
 
Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s'installer dans l'espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.
 
Ce n'est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c'est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l'avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l'effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d'un "pronunciamento militaire" mais d'une insurrection civile.
 
Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l'évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l'armée à prendre position et à s'exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu'ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.
 
 Lâcheté, fourberie, perversion : telle n'est pas notre vision de la hiérarchie.
L'armée est au contraire, par excellence, le lieu où l'on se parle vrai parce que l'on engage sa vie. C'est cette confiance en l'institution militaire que nous appelons de nos vœux. 
 
Oui, si une guerre civile éclate, l'armée maintiendra l'ordre sur son propre sol, parce qu'on le lui demandera. C'est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement. 
 
Le cri d'alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service. 
 
Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu'il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l'avertir ? 
 
Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s'agit pas, cette fois,  d'émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s'agit pas de prolonger vos mandats ou d'en conquérir d'autres. Il s'agit de la survie de notre pays, de votre pays.
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Toi qui portes le béret vert , remenber des 177 français bannis par un gouvernement aux bottes de l'ennemi qui, loin de chez eux, un jour, se sont battus sur le sol de la patrie pour lui rendre sa splendeur, sa gloire et son renom.
Chez nous les aînés, loin de chez vous la relève, nous réagissons, c'est fait, si nous devons agir demain, ne nous trompons pas de cible.
Le matricule 8137 T 54 vous reçoit 5/5
United We Conquer
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Historique de l’attribution du numéro de badge commando

Un peu d’histoire :

Au centre Siroco, en Algérie, avec la réorganisation de la spécialité de fusilier marin introduisant

officiellement les certificats « commando » et « amphibie » à partir de 1947, et les besoins nouveaux

induits par la guerre d’Indochine à partir de 1946, sont développés des stages et des formations

spécifiques. Les premiers stages « commandos », d’une durée de deux mois (« Suffren », « Jean-Bart »,

Duguay-Trouin » ...) portent les noms des cours du Brevet Elémentaire (BE) dont les élèves sont issus.

Un certificat est délivré sanctionnant la réussite au stage et autorisant le port du titre d’épaule

« commando ». Le béret vert est porté sans badge (avec parfois l’insigne du commando...). Grâce à

l’action d’anciens instructeurs du stage « commando » (LV Collet, LV Artru, EV Senée), puis celle

déterminante du LV Vedel (CDT du commando « François » en Indochine), le badge spécifique des

« commandos marine » est réintroduit au cours du 1er trimestre 1950 (une première série de 1000

badges (2 X 500), numérotés, sera réalisée par la maison Arthus-Bertrand à Paris). Suite à l’intervention

de Maurice Chauvet (créateur du badge original du 1er BFMC), mention de son nom, avec la date 1943,

sera portée au dos des badges des séries suivantes à partir de juillet 1950. Ainsi près de 2000 badges,

numérotés, auront été réalisés pour l’Indochine et les premiers stages commandos. Il faut noter qu’à

cette époque les numéros de badge ne sont pas « attribués nominativement » ; seul le principe de

délivrer les 50 premiers numéros aux officiers, et les 50 suivants aux officiers-mariniers a été retenu,

avec les aléas dus au sous-encadrement des commandos, cette règle sera peu appliquée... Ces

numérotations précoces expliquent en également les doublons connus sur l’attribution de badges

numérotés. A noter que pour ces badges numérotés dits « d’Indochine », il est très difficile, sans en

connaitre l’origine et le détenteur, de les attribuer à postériori, sachant qu’il n’existe pas (ou plus...) de

listes nominatives d’attribution.

Il faudra attendre le stage commando « Yves Nonen », débutant à Siroco le 01/11/1954 et se terminant

le 01/02/1955, pour que l’attribution nominative du badge « commando » soit effective avec le numéro

001 qui revint au matelot Tonetti André ; matricule 1718 T54, affecté au commando « de Montfort »,

puis au commando « Hubert », NC n° 137 en 1958, CS 49 en 1958.

A l’issue de la guerre d’Algérie, au retour de l’Ecole des Fusiliers Marins en métropole, le premier stage

commando fut le stage « Nozières », terminé le 31/11/1962, numéros de badges attribués de 1296 à

1310. Le BE Fusilier se déroulait à Lorient et le stage commando suivait avec la réinstallation des

parcours dans la zone des cuves de Priatec. A partir du 01/03/1964, les BE « fusiliers » aptes, vont

suivre le stage commando au GROUFUMACO (créé en octobre 1963). Le stage va alors se dérouler au

Fort de Saint-Elme à la Seyne-sur-Mer, où se trouvait également le PC du GROUCO lorsque les

commandos sont rentrés d’Algérie. Les commandos resteront en garnison à Toulon et dans les forts

environnants jusqu’en 1969 ; à l’exception du commando « de Penfentenyo » qui sera déployé

temporairement sur Brest.

En 1964, la Marine décida de ne plus attribuer le numéro de badge à l’issue du stage commando

élémentaire mais à l’issue du stage commando qui suivait le cours du Cadre Spécial devenu CFOM et

actuellement BAT. Le

Le cours du BE « Houlot » (stage commando « Houlot ») 29/02/1964 fut le dernier cours à recevoir le

numéro à l’issue du stage élémentaire ; dernier numéro attribué n° 1452 Mlot Betremieux. Numéros

1453 à 1457, 05 officiers élèves (Pichon, Delbrel, Fouilland, Landivinec, Roignant) et de 1458 à 1536, le

BS 34 et le premier cours de rattrapage (Personnels fusiliers marins en Indochine (DINASSAUTS) et AFN

(DBFM), autres…)Le 16 aout de cette année 1964 étaient attribués les premiers numéros de badges à l’issue du cours de

CS n° 72. Numéro 1537 Qm CS Podeur, suivi d’un cours de rattrapage. Disparaissait également le nom

de baptême, réservé au seul BE. Pour le stage commando élémentaire, le numéro de badge fut

remplacé par un « Certificat d’aptitude commando » sous forme de diplôme et une mention dans le

livret militaire (PJ).

En 1969, à l’occasion du déménagement des commandos à Lorient (Sauf Hubert), le stage commando

élémentaire continua de se faire au sein du GROUFUMACO, sous l’appellation « STAC », toujours sans

attribution de numéros mais également sans attribution de certificat commando ni de mention au livret

militaire (double peine).

Les numéros continuaient d’être attribués à l’issue du Stage Cdo du CS mais un malheur n’arrivant

jamais seul, ces attributions cessèrent le 1er juillet 1973 au CS 99, QM CS Laforèt n° 2282.

En 1974, le CFOM 103 fut le dernier cours à porter les galons « de CS », galon de SM de 2ème classe,

grade récemment disparu, zébré de rouge (le plus beau de la Marine). Remplacé par l’ex-galon de SM

de première classe, orné de deux liserés rouges.

En 1975, il fut décidé que le stage commando se ferait de nouveau à l’Ecole des Fusiliers dans le cadre

d’un cours encadré par des instructeurs de l’école renforcés de subsistants venus du GROUFUMACO

(origine de la solde à l’air à l’école et début des discussions pour faire passer l’attribution des points

supplémentaires du brevet para au stage Cdo). De nouveau, les badges furent numérotés à l’issue de

ce stage élémentaire. 31/05/1975, STAC n° 1 – QM Lourdin, badge n° 5000.

Ainsi, de 1973 à 1975, un certain nombre de commandos ayant effectué deux stages commando

portaient un badge non numéroté. En 1975, après l’intervention de gradés du commando « Jaubert »,

chefs de groupes sans numéro de badge, encadrant des jeunes commandos numérotés, une action

initiée par le LV Boudios Cdt du Cdo « Jaubert » fut menée auprès du Cdt de l’école. L’Ecole des Fusiliers

(EV1 Cadudal chef du STAC) attribua rétroactivement des numéros aux gradés ayant effectué avec

succès le stage Cdo des CS puis CFOM à compter du CS 100 du 31/10/1973, QM CS Boullé mais

curieusement en reprenant au numéro 3001 ?? Cependant, ces numéros furent attribués par ordre

alphabétique et non au rang de sortie.

Le 31/12/1976, sortait le CBAT 113 avec malheureusement pour la spécialité, la suppression du statut

d’officier-marinier pour les QM admissibles Fusiliers et la sortie du cours en tenue équipage.

Ce fut Également l’embarquement au GROUCO du premier QM1 admissible, équipage mais toujours

chef de groupe au plan d’armement……

Ce rattrapage dura jusqu’en 1979, cours du BAT n° 122, QM1 admissible Hontebeyrie, N° de badge

3443. Les numéros 3444 à 3450 furent attribués lors de régularisations au « coup par coup » sur

décision des commandants de l’école.

(Au bilan, 5000 -3450 = 1550 numéros disponibles non attribués).

Fort de cet historique pas très simple, la chancellerie a entrepris un travail de recherche visant à faire

attribuer un numéro de badge aux personnels ayant effectué le stage commando (STAC) de 1964 à

1969 et détenteurs du certificat d’aptitude commando, n’ayant pas suivi le cours d’officier-marinier

ainsi que le personnel hors-spécialité « fusilier » affecté aux commandos et titulaires de ce certificat.

Dans un deuxième temps, l’exercice se répètera pour le personnel de même profil ayant effectué le

stage commando au GROUFUMACO de 1969 à 1975 mais non-détenteur du certificat commando.L’ANFMC (chancellerie) émettra un message à ce sujet avec ce texte en PJ et la conduite à tenir si vous

êtes dans un de ces cas. Pour toutes questions, prendre contact avec le Chancelier Francis Fauchart

06 28 93 17 37 ou le Vice-chancelier Jean- Pierre Monmasson 07 81 61 79 26.

20 janvier 2021

Stages:Suffren: (1946) à Bréhinier: (1955)

 

Salut les commandos, de Penfen, Montfort,Trépel, Hubert ou Jaubert, et peut-être encore de François, de Tempête, Ouragan et Yatagan, vous qui allez parcourir ce site, je vous fais une prière:

Donnez-moi, mon dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce que l'on ne vous demande jamais
.... vous connaissez la suite ..... Je vous demande de me donner des noms, ceux qui manquent, et des photos , celles que je n'ai pas.

Voici mon adresse: balisson.jc@wanadoo.fr   à+ et MERCI , JCB

Ce travail de mémoire et de recherches est loin d'être terminé, mais d'ores et déjà il me faut remercier ceux qui ont participé à l'élaboration de ce blog jusqu'à présent et continueront à l'avenir,bien évidemment. Je ne peux malheureusement vous citer, vous êtes trop nombreux.. bravo les commandos...

Je cite néanmoins la source de mes renseignements puisés dans les recherches sur les divers stages commandos, recherches effectuées par MM Mispelaere André et Corlobé Michel. Je remercie tout particulièrement M.Mispelaere André qui a bien voulu que j'emprunte, à partir de son étude consignée dans "Le livre d'or des commandos de la Marine", des données qui illustrent et complètent la présentation de certaines photos vierges de textes.

Qualification commando:

Avant la mise en place des stages de commandos proprement dits et des stages de perfectionnement pour les gradés, des non certifiés étaient envoyés aux commandos. En outre, pendant la mise en place des commandos comme unités, et pour tenir compte de ceux qui avaient combattu et qui combattaient en Indochine, l'attribution exceptionnelle du certificat a été autorisée par le département, d'où la difficulté de cerner, pendant cette époque, tous ceux qui ont bénéficié de ce certificat. Les documents ci-dessous éclaireront votre lanterne.

Qualif_Cdo_1

Qualif_Cdo_2

Qualif_Cdo_3

Qualif_Cdo_4

Qualif_Cdo_5

Qualif_Cdo_6

Qualif_Cdo_7

Qualif_Cdo_8

Qualif_Cdo_9

 

LES COMMANDOS MARINE :

Liste des brevetés et certifiés commandos de 1946 à 1962 qui ont "alimenté" les différents commandos de la marine: Jaubert, de Montfort, de Penfentenyo, Trépel, Hubert, Tempête, Ouragan, François, Yatagan.

R N V = Renouvellement - Ce renouvellement a été supprimé par deux notes, en Avril et Mai 1955.

- Stage commando du 01 07 1946 au 01 10 1946: SUFFREN 1:

SUFFREN

un cuirassé (1899-1916)
Mis sur cale en janvier 1899 et lancé à Brest la même année, le cuirassé de 12800 tonnes Suffren est entré en service en 1904 et incorporé en escadre essentiellement en Méditerranée. Il avait pour armement principal deux tourelles doubles de 305mm et comme armement secondaire dix 164 en trois tourelles simples.
Il se distingua au cours de la Première Guerre mondiale. Portant la marque de l'amiral Guépratte, il participa aux combats des Dardanelles et reçut sa première citation à l'ordre de l'Armée. En 1916, torpillé par le sous-marin allemand U52 et perdu corps et biens, il fût cité une deuxième fois.


S/M: CONQ Auguste (RNV BS 6) - LIESS André ( RNV CS 13) - RÉMUS Émile (BS 1) - Q/M : CASANOVA Antoine - JEFFROY Robert - Matelots : AUGUSTE Michel - BARRE Maurice - BÉCAM Jean (RNV CS 16) - BELLEC Yves (RNV CS 16) - BOHEC Aimé (RNV CS 25) - BRIAND Michel - CONSTANTY Maurice - CRÉACH Jean - DE GEETER André - DERRIEN François - DOUGUET Jacques (RNV CS 17) - FERRELEC Louis ( mort noyé en Indochine) - GAL Charles - GIRBAL Pierre - HABASQUE Albert ( RNV CS 22) - KÉRAMPRUN Albert (RNV CS 16) - LE BORGNE Albert (RNV CS 16) - LE GOFF Marcel - LIOT Maurice ( RNV CS 18) - LONGEART Philippe (RNV CS 16) - MISSAIRE Françis - MORVAN Emile ( mort noyé en Indochine) - NOCLIN Robert - PITON Marceau - POTIN François - POURE Adolphe - POYARD Michel - PROVOST Joseph - QUEUDRAY Bernard - REDON Charles - POPARS Michel - RUSCHER Paul - SENGER Raymond - VILLERS Edouard. (Remember commando du stage SUFFREN).

- Stage commando du 01 10 1946 au 01 11 1946:  JEAN-BART:

jean_bart

Mis en chantier le 27 mai 1936 aux chantiers de Saint-Nazaire. C'est un bâtiment de ligne de 36.000 tonnes construit pour répliquer au Vittorio Veneto italien. Il s'échappe de Saint-Nazaire au nez et à la barbe des allemands le 19 juin 1940 et rallie Casablanca où il est coulé le 10 novembre 1942. Renfloué à la fin de la guerre, il appareille le 25 août 1945 pour rejoindre la France. Il a été retiré du service actif en janvier 1970.

P/M AUZANNEAU Henri - S/M NAVARRE Pierre ( BS 1) - Q/M FAGNOUX Robert (RNV CS 13) - Jaubert Juin 1948 à Novembre 1949, affecté PFN à la sortie du CS) - Matelots : ARZ Henri (RNV CS 15) - CALAS Hubert - DUFOUR Jean - BERGER Gérard (RNV CS 18) - BERTHEVAS François ( Cdo Jaubert, tué le 19 12 1948 par une mine à Ninh Binh, Indochine) - DROUTMAN Raymond (RNV CS 21) - FAUQUEMBERGUE Maurice (RNV CS 14) - FRANCO Antoine (Cdo au CS 19) - GARET Michel - GIRAUDOT Gaston ( RNV CS 20) - HUCK Jacques (RNV CS 19) - LANNOY Marcel - LAROUBINE Maurice - LE NABOUR Jean - LE ROUX Paul - L'HOSTIS Yves - MALCOSTE Maurice - MASSÉ René - MAURY André - MESTRE Gaston (RNV CS 14) - RIZETTO René (RNV CS 19) - RONDEPIERRE Georges - ROUARD Guy - VENDITELLI Raymond - VOISIN Maurice. (Remember commandos du stage JEAN BART).

- Stage commando du 01 12 1946 au 01 02 1947 : DUGUAY-TROUIN

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René DUGUAY-TROUIN es né le 10 06 1673 à Saint-Malo dans une famille de marins. Il est mort à Paris en 1736. C'est un corsaire français du règne de France. Grâce à ses victoires, il est très important pour Louis XIV dans sa lutte contre l'Angleterre, l'Espagne et la Hollande pour la maîtrise des mers et des routes commerciales pendant la guerre de succession d'Espagne. Il embarque à 16 ans sur un navire. Il devient capitaine corsaire deux ans plus tard et capitaine d'une frégate royale à 24 ans, il est capturé et emprisonné par les anglais, mais réussi à s'échapper de la prison de Plymouth. En 1696 il gagne une bataille et fait prisonnier l'amiral hollandais WASSENAER. En 1704, il prend sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante quatre canons ainsi que 12 bateaux marchands. En 1706, il attaque une flotte venant du Brésil avec 3 vaisseaux qui étaient chargés de vivres et de munitions et qu'escortaient 10 vaisseaux de guerre, le combat dura 2 jours. En 1707, il s'empare d'un convoi de 200 voiliers escortés par 6 gros vaisseaux de guerre. En 1709, il capture 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre. En 1711,  il s'empare de Rio de Janeiro. Pour le récompenser de ses services, Louis XIX décide de l'anoblir. En 1731, Louis XIV lui donne le commandement d'une escadre destinée à protéger les intérêts du commerce menacés par les corsaires barbaresques. Il réprime les corsaires de Tunis.


MT : LAFONT Jean. S/M : GAYRAUD André (Cdo François,tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - LÉOST Joseph.Matelots: ANDRIEUX Jacques - BARGERO Primo - BLANCHET Jean - BOUTON Jacques - CARRIER Maurice - COCU Roger - DEFAY Jean (RNV CS 13) - DOMINE Jean (RNV CS 30) - DURY Pierre - FEUVRY Roger - FIÉVÉE Eugène ( RNV CS 19) - GALL Henri - GÉLÉOC Yves - GUERMEUR Jean (RNV CS 28) - HENRY Louis - HOFFMANN Charles ( RNV CS 19) - LE GUEN Henri - LE MERER Yves ( RNV CS 24) - MACAHDO-DUARTÉ Jacques -  MOREL Bernard - NABUCET Guy - NÉVO Paul (RNV CS 33) tué le 06 08 1959 à la DBFM  frontière Algérie-Maroc - NORIS Gino - PAUGAM Jean (RNV CS 16)  - PERON Raymond (RNV CS 20) - tué à la DBFM le 15 06 1958 à Tarnana, région de Nemours Algérie - RABOTIN Georges (RNV CS 9) -  ROSSI Isilio (RNV CS 25) - SELO Fortuné (probablement attribution directe ou au cours de ce stage ( RNV au stage "Garigliano" en 1949 puis RNV CS 28) - SEVELLEC certifié au stage gradés 1 (RNV CS 16) - TALLEC Roger (RNV CS 19) - THUBERT Jacques tué le 21 02 1950 à Vinh Long, Indochine - TOULLIOU ( certificat à ce stage ou attribution directe par la suite (CS 49) - VADET Roland - VAILLANT Lionel. (Remember commandos du stage DUGUAY-TROUIN)

- Stage commando du 01 06 1947 au 01 07 1947 : SUFFREN II

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Né au château de Saint-Cannat, le 17 078 1729, fils du marquis de Saint-Tropez, Pierre André de SUFFREN fut admis dès l'âge de 8 ans comme chevalier de minorité de l'ordre de Mailte dont il devint plus tard bailli. Après avoir combattu sous les ordres de l'Amiral d'ESTAING pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, il se voit confier le commandement d'une division de 5 vaisseaux destinés aux mers de l'Inde. Dès son arrivée, il combat avec fougue et acharnement les troupes anglaises et leur livre les batailles de Sadras, Provedien, Négapatam, Trincomalé, Gondelour. Revenu à Paris en 1784, SUFFREN est nommé lieutenant général des armées navales. Chevalier du Saint Esprit, il se voit attribuer la charge de Vice-Amiral. Comblé d'honneurs, SUFFREN meurt à Paris en 1788 alors que le Roi venait de lui confier le commandement d'une flotte en armement à Brest.Tacticien remarquable et combattant intrépide, SUFFREN reste l'une des plus belles figures de l'histoire maritime, à l'égal de NELSON et de RUYTER.

 

S/M MORVAN (rajouté, mais aucune note) - Matelots: ANDRIEUX Francis (RNV CS 22 et CS 34) - BLANCHO Armand (RNV CS 21) - BOSCHER Gilbert (RNV CS 29) - BOUREL Georges (RNV CS 22) - BRIAND Joseph - CALONNEC Louis (RNV CS 24) - CASTEL Eugène (mort de maladie en Indochine) Mle: 7870 B 45, Penfen en 1947- CLÉMENT André - DRUNAUD René non certifié, certificat direct en Indochine (RNV CS 22) - ESQUERRE Jean - GAILHARD André - GOURDON Fernand - GRÉE René - INAUD Gaëtan - KERMARREC Paul (RNV CS 19) - LAFONTA Jean - LE BRIS Pierre - LEON Emile, Mle 613 B 46 (RNV CS 19) -  LÉOST Jean - MALLÉJAC Pierre, maistrancier RNV CS 18 - MARZIN Roger (en RNV déclaré inapte au Cdos au CS 28) - MINIER Joseph (attribution directe ou au STAC, RNV CS 21) -  NOURY Louis - PAGANI Jean (RNV CS 19) - PENET Pierre (RNV CS 24) - RIGOLOT Bernard, Penfen en 1947 - ROSE Roland (RNV CS 25) - ROUDOT René (RNV CS 24) - SALAUN François (RNV CS 19) - STÉPHAN Louis RNV CS 24, échec au CS - TARDIEU Robert - TROUVERO Émile - VOLANT Jean (RNV CS 19). (Remember commandos du stage SUFFREN II).

- Stage commando du 18 06 1947 au 30 07 1947: Groupe de renfort de MONTFORT
S/M LE GOFF Louis, Mle: 1466 L 37 - Q/M : BARRAS Roland (RNV CS18) - BODINIER Max - BONGIRAUD Jean - COURONNE Jacques (mention de ce certificat dans une lettre, dans la chemise du stage "Cavalaire") - DUCHENE Bernard - FOINANT Serge - GOIZET Pierre - KURTZ René (RNV CS 17) - LE GOFF Louis - MORVAN Roger (RNV CS 17)  ( Cdo de Montfort, tué en Algérie) - POURCHASSE Roger - RIOS François (électrocuté par les barbelés du poste à la DBFM) - TASSET André - Matelots: BODÉRÉ Armand - DANGER Jean - DUMITRESCU Marc ( RNV CS 23) - FACHUS Pierre - FROGEIN Robert - GUÉGAN Louis, Mle 490 L 29 (certifié Cdo à Penfen sur le Richelieu en Août 1947) - KOVALSKI Joseph - LE DOZE André (mention du certificat Cdo pendant ce stage dans une lettre, dans la chemise du STAC "Cavalaire") - MARIN Christian (Cdo de Montfort, tué à Hoa Than, le 11 07 1953, Indochine) - PICARD Jean - ROUSSET Jean - WAECHTER Edouard ( RNV CS 17) - KERMAGORET Jean (RNV CS 19) - LE BRIGANT Raymond, certifié au stage "Paris" (RNV CS 25), mentionné matelot non certifié à Montfort en 1947 - LEMONNIER Louis (RNV CS 40) - TOUSSAERT Bernard (certifié au stage "Paris", mentionné matelot non certifié à Montfort en 1947, mentionné certifié Cdo au CS 31 non renouvelant -

- Stage commando du 08 09 1947 au 01 11 1947, dit stage de perfectionnement pour Q/M : LEGAGNEUX 1 - Le Gagneux Jean Louis Joseph 1er R F M (S/M Fusilier), tué le 25 01 1946 à Tan-Uyen  (Indochine)

Q/M : ARZ Joseph (RNV CS 14 et stage Para) - AUBONNET Armand (Q/M1 Avril 1949, BE Juin 1946, Jaubert Novembre 1947/Décembre 1948, inapte Cdo au CS 16) - AUBRY Émile (RNV CS 14) - BRANCHE René (mentionné déjà Cdo au CS 11 - CALVEZ Bertrand (RNV CS 18) - COCHU Charles - CUEFF Jean (RNV CS 16) - GAUDIN Antoine (déjà Cdo au CS 9) - HOUGUET Louis (déjà Cdo au CS 9) - LE BOYER François (déjà Cdo au CS 9) - LE BOZEC Yves (RNV CS 18) - LE NORMAND Amédée (déjà Cdo au CS 9) - MALBEAUX René (RNV CS 19) - TOCHON-FERDOLLET Roger (RNV CS 16) - VERGÉ François - VILLETTE Adolphe (RNV CS 13) . (Remember commandos du stage LEGAGNEUX 1)

- Stage commando du 01 10 1947 au 01 11 1947 : JEAN BART II

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JEAN BART, né à Dunkerque  le 21 10 1650, mourut le 27 04  1702. Fils d'un simple pêcheur, il devint l'un de nos plus illustres marins. Un capitaine anglais l'invita un jour à dîner, il se rendit sans défiance sur son navire : mais c'était une trahison : à la fin du dîner les matelots anglais se jetèrent sur Jean Bart pour le faire prisonnier. Celui-ci, avec un sang froid admirable, se dégageant brusquement, courut vers un tonneau de poudre, en approcha une mèche allumée qu'il avait saisie et cria aux Anglais d'une voix tonnante : « Si vous faites un pas vers moi, je fais sauter le navire et nous avec. » Les Anglais interdits s'écartent, les marins de Jean Bart ont le temps d'arriver, s'emparent du navire, et Jean Bart triomphant ramène à Dunkerque les Anglais prisonniers sur leur propre vaisseau. Célèbre corsaire qui effectuait des missions pour le compte du roi Louis XIV. Il participa à 6 batailles durant lesquelles il capture 81 navires. En activité depuis 1673 en mer du Nord Jean BART (prononcer Yan) à la manière flamande était un gredin chaleureux qui, même en présence du roi, fumait la pipe, qu'il appelait la "bouffarde". Il était partout recherché pour le pillage de navires anglais et hollandais dont il livrait le butin au peuple de Paris affamé.

Matelots : ALLARD Guy ( RNV CS 16) - BLEUNVEN Jean ( RNV CS 18) - CHEMITTE Guy ( RNV CS 18) - CLAIS Gabriel (RNV CS 18) - CLÉMENT Alexis (RNV CS 18) - GRIFFON Pierre (RNV CS 16) -  KÉRISOLET André - LALAGUE Jacques (RNV CS 20) - LE BRUN Francis Mle: 1513 L 46 ( attribution directe en Indochine,RNV CS 22) - LE PENNEC Marcel - MANACH Joseph (RNV CS 23) - MICHELY Roland - OLLIVIER Jean ( RNV CS 18). (Remember commandos du stage JEAN-BART II).

- Stage commando du 01 10 1947 au 01 11 1947 : TOURVILLE

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Anne-Hilarion de Cotentin, comte de TOURVILLE naît à Paris en 1642. A 17 ans, il fait ses premières armes sur une frégate de l'ordre de Malte, dont il est chevalier. Entré à 25 ans dans ma marine royale, TOURVILLE est de toutes les grandes affaires maritimes de l'époque: la campagne de 1673 où il embarque sur le "Sans Pareil", la prise d'agosta où il commande la "Syrene" sur le "Sceptre". Il est matelot de DUQUESNE au cours des victoires de 1676. Pour la première fois TOURVILLE commande en chef pendant la fameuse campagne de 1690. Son pavillon flotte sur le "Soleil Royal" et, jusqu'à la fin de sa carrière il arbore sa marque sur un vaisseau de ce nom. Le 10 07 1690 il remporte sur les flottes combinées d'Angleterre et de Hollande la brillante victoire de Béveziers. 15 vaissaux ennemis sont détruits ou capturés, et le pavillon anglais disparaît de la mer. Le 29 05 1692, il remporte la victoire de Barfleur après avoir livré bataille avec 45 vaisseaux contre 99. L'année suivante TOURVILLE, récemment élevé à la dignité de maréchal de France reprend la mer et les anglais ne peuvent l'empêcher de capturer et détruire le riche convoi de Smyrne dans la baie de Lagos. La paix de Ryswick, en 1697, donne à TOURVILLE le repos que réclamait sa santé altérée. Couvert de gloire et d'honneurs, il meurt à Paris le 23 05 1701.

S/M FLOCH Louis, Mle 2503 B 36 - Matelots: BOUTEAU Richard (Cdo en arrivant au CS 34, inapte au RNV) - CHARPENTIER Roland ( RNV CS 18) - COQUET Pierre, Mle 141 R 47 - bonnes notes au STAC gradés 6 et certifié Cdo pour le CS18) - DUQUESNOY Claude (Cdo en arrivant au CS 25, reclassé car inaptitude médicale pour Cdo) - ENEAU Alain (attribution directe en Indochine, RNV CS 24) - GRALL Jean (RNV CS 16) - GRENIER Raymond (RNV CS 16) - GUEGOU Louis (RNV CS 16) - LAURENT Pierre (RNV CS 32) - LE LOC'H Jean (CS 25) - LE NOUY Louis (Cdo en arrivant au CS 39) - L'HOSTIS Hervé (RNV CS 17) - PONT Eugène (RNV CS 29) - SANCHEZ André (RNV CS 16). (Remember commandos du stage TOURVILLE)

- Stage commando du 01 12 1947 au 01 02 1948 : DUGUAY-TROUIN II

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Croiseur léger Duguay-Trouin : dégâts subis au cours de l’engagement nocturne au large de la baie de Kuching dans la nuit du 31 décembre, et plus tard dans la journée du fait des attaques aériennes.
Le Duguay-Trouin a engagé avec le Lamotte-Picquet (voir ci-dessous), à 01h14, un groupe de bâtiments ennemis, qui se révéla composé de trois cuirassés de classe Fuso/Hyuga et deux destroyers. La distance n’a jamais dépassé 6,000 mètres jusqu’à ce que le croiseur se retire.
Un obus de 6 pouces a touché la plate-forme du compas à 01h15, entraînant des pertes importantes, mais aucun dégât structurel, puis trente secondes plus tard, deux obus sans doute de 6 ou 5,5 pouces ont touché la tourelle B, détruisant cette dernière. Deux autres obus de 6 ou 5,5 pouces ont été encaissés sur la superstructure avant, avec des pertes, un début d’incendie et des dégâts sur le poste de contrôle de tir avant. Aucun coup ne fut reçu jusqu’à 01h18, lorsque deux obus de 5 pouces ont touché le navire au niveau de la cheminée arrière, détruisant les canons anti-aériens bâbord de 3 pouces. Un obus de 6 ou 5,5 pouces a explosé au niveau de la grue trente secondes plus tard ; il aurait mis le feu à l’hydravion, si ce dernier n’avait pas été débarqué à Saïgon en novembre. Un obus de 6 ou 5,5 pouces a frappé la tourelle A vers 01h19, détruisant l’affût et faisant exploser quelques obus de 6,1 pouces. La tourelle a été entièrement détruite, avec de lourdes pertes en vues humaines. Le magasin avant a dû être noyé. Juste après, un obus de 6 ou 5,5 pouces a touché la tourelle Y de face, l’obus n’a pas explosé, mais le choc a mis hors d’usage l’élévateur. Deux obus de 5 pouces ont touché la poupe vers 01h20, détruisant quelques compartiments de stockage et endommageant le gouvernail principal. Le navire dut utiliser le gouvernail de secours jusqu’à 04h30, lorsque les dégâts furent réparés.
Vers 13h04, alors qu’il essayait de protéger le cuirassé endommagé Prince of Wales, le croiseur a été percuté par un gros bombardier bimoteur ennemi, que les canons de 3 pouces et les Bofors de 40 mm avaient semble-t-il désemparé. L’avion s’est écrasé sur tribord, entre les cheminées. L’essence d’aviation hautement inflammable a entraîné un important incendie au milieu du navire, qui brûla jusqu’à 13h48 et força l’ingénieur de bord à éteindre trois chaudières jusqu’à 14h02. Les canons anti-aériens tribord de 3 pouces ont été détruits et les pertes parmi les servants anti-aériens sont importantes. Pertes parmi l’équipage : 93 tués, 172 blessés

Q/M : CASTEL Jean - COLLET Joseph - DOLLE Paul - LOUIS Joseph - RIBEAUCOURT François - Matelots: CARADEC Hubert - CHEVALIER René - COURCOULT Louis - DUGUÉ René - DURAND Roger tué le 06 11 1956 à Béni Ménir sur une mine, DBFM (Algérie) - DURAND Claude - FRANEL Henri - JOUENNE Marcel - LE FLOCH Pierre - MALLÉGOL Louis - MERLIN Claude - MOLINAS Jules ( tué en Corée) - MONAVON Clément - OLLIVIER Yves - RÉVIS René - TANGUY François - THOMINE Georges. (Remember commandos du stage DUGUAY-TROUIN  II) .

- Stage commando du 01 02 1948 au 01 04 1948: DUQUESNE

DUQUESNE Abraham

Abraham DUQUESNE, puis du QUESNE après son anoblissement, baron d'Indret dès 1650, puis marquis du QUESNE en 1682, né à Dieppe en 1610 et mort le 02 02 1688 à Paris, est l'un des grands officiers de la marine de guerre française du XVII siècle. Né dans une famille huguenote au début qu XVII siècle, il embarque pour la première fois sous les ordres de son père, capitaine de vaisseau. Il sert sous Louis XIII pendant la guerre de trente ans et se distingue en plusieurs occasions, notamment aux combats de Tarragone et du cap de Gata, mais doit quitter la marine en 1644 après avoir perdu un navire. Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, il obtient de MAZARIN l'autorisation de servir dans la marine royale suédoise, en compagnie de son frère. Il prend part à la guerre de Torstenson qui oppose le royaume de Suède au Danemark et se distingue au combat de Fehmarn en prenant le navire amiral du commandant de la flotte danois Pros MUND. Rentré en France, il réintègre la marine royale et est envoyé en 1669 au secours de Candie, assiégé par les turcs. Il prend part à la bataille de Hollande (1672/1678) et combat à la bataille se Solebay (1672) et à Alicudi (janvier 1676). Mais c'est à la bataille d'Agosta (avril 1676)  et à cette de Palerme qu'il se distingue tout particulièrement. Il termine sa carrière avec le grade de lieutenant général des armées navales, freiné dans son avancement par sa religion qu'il refusera d'abjurer malgré l'instance de Louis XIV et de ses conseillers (COLBERT et BOSSUET).

Q/M GOARIN Charles - Matelots : BELLAIR Pierre - BOULIC Joseph ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - BOURGOGNE Fénelon - DELOLME Maurice - GILLET Jean - HÉRELLE Robert - JEUNEHOMME Daniel ( Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949 ,Indochine) - LE DU Robert ( Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949 à Han Thoï , Indochine) - MAY Gérard, MÉNARD Pierre - ROBERT Jean François tué le 25 02 1953 à Ho Tuong Indochine - VINCENT Jacques - WOLFF Ernest ( Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949, Indochine).(Remember commandos du stage DUQUESNE).

- Stage commando du 01 04 1948 au 01 06 1948: PRIMAUGUET

PRIMAUGUET 

PRIMAUGUET (PORTZMOGUER), un corsaire au service d'Anne de Bretagne.En cette fin de XVème siècle, la Bretagne doit faire face à la volonté de la France d'annexer le riche duché. Ce sont les dernières années de l'indépendance. Originaire du Léon, le jeune et turbulent Hervé de PORTZMOGUER est éduqué comme page au service de la duchesse Anne (qui a le même âge que lui) au château des ducs de Nantes. Il commandait La "cordelière", navire armé de 200 canons, dont 16 de gros calibres et 14 bombardes avec 1000 hommes d'équipage. La "Cordelière évolue en méditerranée de 1501 à 1504, elle participe notamment à la campagne de Mytilène. En cette période la flotte anglaise effectuait régulièrement des descentes meurtrières sur les côtes bretonnes. Le 10 08 1512, lors de la fête de Saint Laurent, une réception est organisée sur la "Marie Cordelière" alors que les anglais commandés par l'amiral Sir Edward HOWARD s'apprêtent à débarquer à la pointe Saint Mathieu à la sortie de la rade de Brest, après avoir ravagé la presqu'île de Crozon. Hervé de PORTZMOGUER (connu sous le nom francisé de PRIMAUGUET) capitaine de la "Marie Cordelière" en est averti et à la demande d'Anne de Bretagne lève l'ancre vers l'ennemi amenant à son bord les invités de la réception. A la sortie du goulet de Brest, la "Cordelière" se retrouve seule, les autres bateaux bretons ayant rebroussé chemin, face à l'escadre anglaise dont font partie le "Regent" commandé par Thomas KNYVETT le "Sovereign" et la "Mary James". PORTZMOGUER parvient à démâter le "Sovereign" et la "Mary James" est mise hors d'état de nuire. L'engagement est d'une grande violence, la "Cordelière" est accrochée par les grappins du vaisseau anglais "Regent" et l'abordage est féroce, avec un corps à corps particulièrement meurtrier. Lors de l'abordage, les deux navires sont cruellement abîmés et sombrent au large du Conquet. PORTZMOGUER prépare son équipage et ses invités à mourir par cette phrase " Nous allons fêter Saint Laurent qui périt par le feu". Les deux navirent coulèrent emportant avec eux plus de deux mille âmes, dont celles de PORTZMOGUER et de KNYVETT.

Matelots: ARBELET  Gérard (Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949, Indochine) - BERNARD Gilbert - BESSON Francis - BILDGEN Jean - BOURGUIGNON Marcel - Q/M1 BRANQUET Marcel Mle 169 B 38 ( mentionné reçu au CS 10) -  CADIOU Pierre - CHARTIER Claude - COPPIER Michel - DUPUY Claude - GODEC Yvan - GUEGUEN Jean Mle 81 B 45, (Penfen Mai 1948, 31 12 1949 arrivé certifié au cours gradés 17) - HOCQ Marcel - HOUDRICHON Roland - LECLERC Robert - LÉON Michel Mle 21 B 45 ( confirmé Cdo au CS 13 et BS 10) - LUCHE Théophile, -  MANDRAY Camille - MARÉCHAL Pierre - MARZIN René - MONGIN Raymond - NÉA Alexandre - Q/M OGOR Yves Mle 456 B 45, ( confirmé Cdo au CS 27) -  PARDON Bernard - PERCHOC Félix Mle 80 B 45 (confirmé Cdo au CS 27) -  STIMEC Joseph - THOMAS Michel - VOILLEMIN Michel. (Remember commandos du stage PRIMAUGUET)

- Stage commando du 01 08 1948 au 01 10 1948: DIXMUDE - Brigade F M ( 14/18)

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Le 11 01 1915,  remise du drapeau par le président de la République:  Raymond POINCARÉ

"Le drapeau que nos fusiliers marins n'ont pas encore" ( Pierre Loti). De Paris où ils avaient pour mission de  rétablir l'ordre, on les envoya en hâte à Gand pour protéger la retraite de l'armée belge, mais en route on les arrêta à DIXMUDE où "les barbares à couenne rosé" étaient en nombre dix fois plus fort qu'eux. Ils ont tenu 26 jours mortels,( Octobre 1914) sur 6 000 il n'y eut que 3 000 survivants.

Q/M : ABGRALL François - CONSTANTIN Jacques tué au Cdo Tempête le 20 01 1954 à Takhek, Laos - LAURENT Ernest - Matelots: COMPAGNON Jean - DECLERCQ Georges - DURAISIN Roland - LE GALL Henri - MEYER Jacques -  STEIN Jean - TORTAY Robert - BRUYNEEL Jacques - COEUR-JOLY Gérard - KADDARI Bouderbalah - GONIN Michel - RAY Antoine - RITTON Jean - SERVENTI Jean - NOCACK Romain - POCHON Julien - POSTY Pierre - PRETRE Maurice - TACHEN Yves - MEYER  Jean-Marie. (Remember commandos du stage DIXMUDE).

- Stage commando du 01 10 1948 au 01 12 1948: BIR-HAKEIM - 1er Bataillon F M (39/45)

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Du 27 05  au 27 06 1942, le 1er BFM (DCA, canons de 40 m/m automatiques Bofors) participe et se distingue à la bataille de Bir-Hakeim, il est cité à l'ordre de l'armée, Hubert Amyot d'Inville et l'EV Lehlé reçoivent la croix de la libération.

Matelots : ABGRALL Jacques - BAIGNEZ Louis - BÉTOURNE Jacques, - COCUT Jean ( mort noyé en Indochine), COLLOT Robert - COUDERC Fernand - DUBY Jacques - FOUCHAUX Rémy - GENEVOIS Maurice - GIGI Jean-Pierre - GRAS Pierre - GUILLON André (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - KONSTANTINOFF Jim -  MARCHAL Pierre - MARTIN René - MASSEBOEUF Raymond - MONTARNIER Michel - PILET Henri - PLACAIS Louis - SEVEN Charles Joseph ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951, Indochine) - SIMON Camille - SOUBRAT Eugène - VAL André - YVERGNIAUX Jean - ZIMMERLI André. (Remember commandos du stage BIR-HAKEIM).

- Stage commando du 01 12 1948 au 01 02 1949: DOMPAIRE R B F M (39/45)

DOMPAIRE: Vosges, la 2ème DB de Leclerc va occasionner une des plus sévères défaite allemande sur le front Ouest, 90 chars Panthers de 40 tonnes de la 112 ème Panzer Brigade seront détruits les 12 et 13 09 1944.Le L/V DURVILLE, le Q/M LE CALONNEC, le Q/M SABADIE, le Matelot JACQUOT étaient présents. 7 chars Tank Destroyer du 4 ème escadron, 3 ème peloton, du RBFM détruiront 13 chars ( dont 11 Panthers) en quelques heures. Les chars " Simoun", "Mistral" et " Siroco" ( le char aux 9 victoires) ont participé.

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                    L/V Durville

Matelots: BIETTE Max ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - CARAÈS René - COUDERT René - DONNEN Camille - DOUZET Georges - FENDLER Robert - FRANCOIS Paul - GOUYSSE Bernard - JOMARD Guy - LAGET Jean - LÉGER Pierre - LE POCHER Henri - LERESTEUX Henri - LETELLIER René - MULLER André - PAPINAUD Bernard (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - PENNEC Guillaume - PERRAUD Jean - PICOT André - POULICHET Marcel - RAVAUX Roger - REMACK Jackie - SAILLANT Moïse - SALAUN Yves - VADELLE Daniel - VINIKOFF Jean - WLEKLY Bronislaw. (Remember commandos du stage DOMPAIRE)

- Stage commando du 01 02 1949 au 01 04 1949 : DIEPPE 1er B F M C (39/45)

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S/M Baloche

4963 canadiens, 50 rangers américains, 1020 britaniques du N° 4 commando, dont 15 français débarquent à Dieppe le 19 08 1942. C'est un massacre: 1380 tués alliés dont 913 canadiens, 1600 blessés, 2000 prisonniers, 107 avions de la RAF abattus, 34 bâtiments coulés, 345 allemands tués ou disparus, 268 blessés. Le sacrifice de tant de soldats, la perte énorme en matériel justifient-ils les renseignements tirés pour le futur débarquement allié?  Le S/M BALOCHE reçoit la 1ère "Military Médal" décernée à un commando français après l'attaque de la batterie allemande de Varengeville où à l'aide de son rasoir qui ne le quittait jamais il trancha la gorge à un allemand.

Q/M : BRUNIE André Mle: 2314 R 45 (certifié au CS 14) - CARNELOS Daniel - HÉNAFF Lucien - LE GOUIL Julien - Matelots : BAVENT Maurice - BÉNARD Georges (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, décédé en camp Viet) - BÉYER Jean (Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949, Indochine) - CARNELOS Daniel Mle 2504 T 48 -  EISENBART Joseph - FEREZ Michel - GASTALDIN René - GAY René - GÉRARD André - GRIGNON Michel - HICHER Jean - KINTZ Marcel - PONCIN Jean. (Remember les commandos du stage DIEPPE).

- Stage commando du 01 04 1949 au 01 06 1949: LAFFAUX - Bataillon F M (14/18)

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LAFFAUX ( 02) . En Novembre 1915, la brigade de Fusiliers marins en voie d'extinction est dissoute, elle a perdu l'équivalent de son effectif de départ, soit plus de 6 000 marins. 850 hommes formeront un bataillon qui reprendra le 14 09 1918 le Moulin de Laffaux perdu à maintes reprises par l'armée. 18 officiers et 430 hommes y seront tués.

Q/M : BAILLY Gilbert, Mle: 7802 C 45  - ESNAULT Albert - HENRY Jean ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - SIMON René, maistrancier - Matelots: BRAN Claude - CALICHON André - CANNEVET Armand - CANUT René - CHAMFLY Michel - COUTURIER André - DEL CASTILLO dit CASTEL Norbert - DELMOTTE René - DENIS Maurice - DIAZ Bénito - DINAHET André - FACQUEUR Jack - GAUDEY Marcel - GONDELLE François - GOURIFF René - GUG Gérard - GUILLAUMOT Raoul maistrancier - GUILLEVIC Jean  Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - HENAFF Lucien (Cdo Hubert, certifié Cdo si sait nager à Hubert dans les deux mois, RNV CS 25) - LABROUSSE André - LENOIR Claude - LETROUIT Jean - MACHIN Roger - MAHÉ Jean - NICOLAS Roger - OLSZEWSKI Miespo - PELLERIN Yves - PENNOBER Joseph - PÉRINO Louis - PETRYSZYN Pierre - PIHAN Pierre - QUILICHINI François - ROGER  Raymond ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - SARRAZIN Georges - SCHMITT Eugène - SCHWARTZ Frédéric -  SEGUIN René Victor né le 26 07 1929 ( Cdo Trépel, tué à l'oued M'Zi, Algérie le 07 05 1960) - SIFFER Joseph - VAN HILLE Dominique né le 16 11 1930 (Cdo de Montfort, tué dans l'oued Bou-Kiou, Algérie le 17 04 1957) - WAGNER Robert.  (Remember commandos du stage LAFFAUX)

- Stage commando du 01 06 1949 au 01 08 1949 : GARIGLIANO - 1er R F M (39/45)

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GUAFFI Marcel

En septembre 1943, à l’issue des opérations d’Afrique du Nord, le Bataillon devient le 1er Régiment de Fusiliers marins (1er RFM). Avec le 1er RFM, devenu régiment de reconnaissance de la 1ère Division française libre, Marcel Guaffi débarque en Italie en avril 1944. Pendant l'attaque du 12 mai 1944 sur le Garigliano, son char ayant été touché par un coup de canon, il est contraint de l'évacuer et se bat alors contre l'infanterie ennemie jusqu'à la dernière cartouche. Blessé par balle et fait prisonnier, il s'échappe dès le lendemain en ramenant deux prisonniers allemands.

Q/M : COMTE Jean - HAMEL Yves -  VARLOT Claude - Matelots: ACKER Charles - BERTRAND Jean - CHARLOTTE Gilbert - DAVID Maurice - DELLA-NOCE Emile - DESGUERRE Henri - DUPUY Roger - DURIN Pierre - FAY Bernard - FÉBURIER Armand, tué le 25 01 1951 à Haï Dong, Tonkin - FRANCK Charles - HIRTH Fernand - KUROWSKI Michel - LE JUNTER André -  LOUIS dit BOGMONT - MACCARINELLI Bortolo - MERCIER Jean - Q/M2 PÉRON André - PETIT Roger - PIERRET Jean - PIVIN Maxime - SALLE  Jean, Mle: 47 R 48 - SCHIER Albert - SCHWARTZ Robert - SELO Fortuné (en RNV stage Cdo "Duquesne" et RNV CS 28) -  STUDER André - THOLE Guy. (Remember commandos du stage GARIGLIANO).

- Stage commando du 01 08 1949 au 01 10 1949: BACCARAT - R B F M (39/45)

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Le char Jean-Bart à Baccarat

Le "Menuet de Baccarat", objectif: anéantissement de la 21 ème Panzerdivision du Général Manteufel. Le "spectacle", écrit MARTEL André a été préparé dans les moindres détails, sur une scène reconnue, exécuté par une troupe rôdée et bien encadrée, conduit par un train d'enfer par des commandants de sous-groupements résolus et imprégnés du triple principe d'emploi de l'arme blindée:"surprise, rapidité, puissance". Il plongera dans l'admiration les observateurs américains présents. Une de mes plus belles réussite confiera Leclerc. C'était le 31 Octobre 1944. Une fois encore les fusiliers marins étaient là.

S/M FLOCH Joseph, Mle 1139 B 45 - Q/M LELEU Rély  - Matelots : ABAUTRET Jean- ARZUL Jean - BEAUDOUARD Lucien - BOUCHET Christian ( Cdo François, tué le 25 01 1951à Dong Binh- CAPRON Justin - COSTEDOAT Michel - Q/M DUFRECHE Joseph - DUPOND André - DUSSIER Marcel - EROUT Lionel -  GATEAU Gilbert - GRANDJEAN Robert - GUILLERM Henri - HERMELIN Gérard,(tué au Cdo Tempête le 20 11 1953 Indochine) - HÉZARD Robert - LAWNICZAK François - LAUNAY Roger - LE BOZEC Roger - MICHEL Marcel - MORVAN Joseph - OPTEL Robert - PÉDRONI André - PILLARD Gérard tué le 13 08 1952 au Cap Batagan centre Vietnam - RIGAUX René - ROUDIER Guy - ZIMMERMANN Marcel. (Remember commandos du stage BACCARAT)

- Stage commando du 01 10 1949 au 01 12 1949: OUISTREHAM - 1er B F M C (39/45)

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Monument de la flamme qui symbolise le sacrifice des français libres ce 6 Juin 1944

Session du 1.4 au 1 12 1949 - Cours "Ouistreham" - Texte de la décision N° 93 du 21 10 1944 du Président du Gouvernement Provisoire ( 1 ère citation à l'ordre de l'armée de Mer du 1er Bataillon de Fusiliers - Marins Commandos). Le premier Bataillon de Fusiliers-Marins Commandos sous les ordres du LV KIEFFER a débarqué le premier à Ouistreham le 6 Juin 1944 sur une côte  puissamment défendue et sous un feu violent a neutralisé les défenses ennemies et atteint tous les objectifs qui lui étaient assignés au prix de pertes très lourdes. A fait preuve d'un allant magnifique et du plus bel esprit de sacrifice.

Siroco le 30 Avril 1949, PCC le CC RICHARD commandant le centre Siroco.

Kieffer et 176 de ses hommes seront ainsi parmi les premières troupes alliées à prendre contact avec la terre française, à l'aube du 6 juin 1944. "Vous allez nous montrer ce que vous savez faire", leur avait dit le brigadier général lord Lovat, commandant la 1ère brigade SAS, quelques jours plus tôt. Il ne devait pas être déçu. Après un débarquement mouvementé et meurtrier, l'assaut contre les positions ennemies commença peu après 8 heures. Les combats durèrent jusqu'à la fin de la matinée. Le "4 Commando" s'empara de Riva-Bella et Ouistreham avant de faire sa jonction avec la 6e division aéroportée, qui tenait Bénouville. Dans la soirée, Kieffer et ses hommes entrèrent dans le Plain-Amfreville, d'où ils continuèrent à tirer sur les positions ennemies.
Le bilan de cette première journée était lourd pour les Français: 21 tués, 93 blessés - dont le commandant Kieffer, qui avait reçu un éclat à la cuisse, mais ne sera évacué que le 10 juin. Le lendemain, les Français en état de combattre se trouvaient à 14 kilomètres à l'intérieur des terres, après avoir atteint tous leurs objectifs.


Matelots : AUCHE Jacques - BASSANI Gilbert - BURNICHON Jacques - CHEMERY Roger - COLLETER Maurice - DESHOGUES Roger - DOUVIER René - FICOT Robert - FRANCOIS François - HÉRITIER Georges ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - HOFFMANN Armand - JANSSEN Gaston - KÉRUZORET Jean ( mort noyé en Indochine) - LE BRAS Robert - LE GALL Auguste - LE JEUNE Henri ( tué le 07 10 1960 à Aïn Séfra Algérie, à la DBFM) - LELAURAIN Bernard - MARIE Noël - MASSON Raymond - MULLER René (Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - MUSIOLIK René - PICCOZ Guy - PY Robert (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, décédé le 06 12 1951 au camp viet 5 D) - QUEMERAIS Pierre - TRANCHAND Jean - WECK Lucien - YNG Guy. (Remember commandos du stage OUISTREHAM).

- Stage commando du 01 12 1949 au 01 02 1950: YSER - Brigade F M (14/18)

Yser

Les héros de l'YSER à Paris en décembre 1915. C'est une dette de reconnaissance que la France payait aux fusiliers marins qui traversaient Paris. Un émouvante revue eut lieu à 9 heures du matin à la caserne de la Pépinière en présence de l'amiral LACAZE. A 10 heures une messe est dite par l'abbé TOUCHARD aumônier du bataillon des fusiliers marins. Les fusiliers marins se répandirent ensuite dans Paris où la foule les fêta et les acclama, le lendemain matin ils repartaient et se rendaient aux gares, le sac au dos et la longue miche de pain sur le sac.

École des  fusiliers-marins, cours du brevet élémentaire, session du 1.6 au 01 12 1949 - Cours YSER - Texte de l'ordre N° 45 du 19 Novembre 1915. GQG, ( 2 ème citation de la Brigade de Fusiliers Marins). Avant que la Brigade de Fusiliers Marins ne quitte la zone des armées, le Général commandant en chef tient à lui exprimer sa profonde satisfaction pour tous les brillants services qu'elle n'a cessé de rendre au cours de la campagne, sous le commandement de son chef: l'Amiral RONARC'H. La vaillante conduite de cette Brigade dans les plaines de l'Yser, à Nieuport et à Dixmude restera aux armées comme un exemple d'ardeurs guerrières d'esprit de sacrifice et de dévouement à la patrie. Les fusiliers marins et leur chef peuvent être fiers des nouvelles pages glorieuses qu'ils ont écrites au livre d'or de leur corps.

Siroco, le 11 Juin 1949, PCC le CC RICHARD, commandant le centre Siroco.

Matelots : AULLEN Jean - BELPAUME René - BESSIERES Pierre - CAMUS Jean ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh et décédé dans les camps viets) - CAROFF Michel - CARRER Jean - COZIEN Maurice - CZARNECKI Léon ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - DARS Gilbert - GARRIC Élie ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - GUGLIELMI Georges - HERBULOT Armand - HINSCHBERGER Jean-Claude - LE CORRE Jean - LE ROUX Robert - LEWANDOWSKI Louis - MAHÉ Claude (DBFM) tué le 25 07 1957 par une mine ( Algérie) à Sidna Youcha - MARTIN Lucien - QUELENNEC Yves ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - QUENTEL Joseph ( Cdo de Montfort, tué en Algérie) - ROUGEMONT Marius ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - SEILLER Jean-Paul - TANGUY  Joël ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh puis fusillé par les viets le 29 05 1951). (Remember commandos du stage YSER)

- Stage commando 01 02 1950 au 01 04 1950: CAVALAIRE - 1er R F M (39/45)

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Les allemands ont abattu les arbres pour aménager un champ de tir, c'était sans compter sur les pointeurs du 1er R F M considérés comme les meilleurs

École des fusiliers marins, cours élémentaire, session du 01 08 1949 au 01 02 1950, cours "CAVALAIRE" -  Extrait de la décision du 15 01 1947 du Président du Gouvernement Provisoire. A l'ordre de l'armée de Mer: Le premier Régiment de fusiliers marins: glorieuse unité formée le 1 er Juillet 1940 à Londres, qui n'a cessé de s'illustrer sur les champs de bataille de l'Empire au cours des années les plus sombres de la guerre. Débarquée le 16 08 1944 à Cavalaire sous le commandement du CC De MORSIER déploie ses escadrons de reconnaissance et de chars qui atteignent les premiers Hyères, de nombreux villages et pénètrent de vive force au prix de nombreux morts et blessés, le 23 Août, dans les faubourgs Est du camp retranché de Toulon, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi et lui faisant des centaines de prisonniers. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme au CC De MORSIER.

Siroco le 20 08 1949 - PCC, le CC RICHARD, commandant le centre Siroco

Le 16 08 1944, sous le commandement du Capitaine de Corvette de MORSIER, le 1er RFM ( unité blindée de reconnaissance de la 1ère DFL) débarque en Provence à Cavalaire. Une fois de plus les Fusiliers Marins vont s'illustrer.

Matelots : ABJEAN Christian - ABRAM Edouard - AUGÉ Christian Mle 4314 T 49 ( sur la liste du BE, notes bonnes, prévu pour le stac mais non mentionné dans la chemise du stage, ni comme reçu, ni comme échec, donc probablement reporté ou simple oubli, rajouté dans le stage Cdo "Paris") - BALICHARD Julien ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951 (Indochine) - BARLOY Marcel ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951 ( Indochine) - BEAUMENIER Lucien BECHLITCH Antoine - BOUSSAC Émile - DOUCET James - Q/M DUFEIL Pierre - DUMAS Michel - LANGLET Jean - LAVARTE Jean - LE BIHAIN Clément -  LE HUÉDÉ Pierre - LOZANO Lucien - Q/M RABILLARD André - RACLET Michel - VIOLINO Mario. (Remember commandos du stage CAVALAIRE)

- Stage commando du 01 04 1950 au 01 06 1950: PARIS - R B F M (39/45)

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                        1940                                                              1944

Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France toute entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1949 au 01 04 1950 - Cours "PARIS" - texte de la décision 171 du 21 11 1944. Citation à l'ordre de l'armée de Mer: Le régiment blindé de fusiliers marins qui, du 10 08 au 28 09 1944, en Normandie, à Paris et en Lorraine a donné la preuve de sa valeur militaire et de la bravoure de ses équipages en détruisant ou capturant 48 chars, 11 pièces de canons, 22 véhicules blindés, 78 camions et véhicules légers, faisant à l'ennemi plus de 1200 prisonniers.

Siroco, le 29 10 1949, PCC, le LV LESTY, commandant p.i. le centre Siroco.

Q/M : BOTHOREL Hervé (RNV CS 32) - CLÉMENT Alfred - LE BRIGANT Raymond - MÉVEL Félix (maistrancier RNV CS 32) - TOUSSAERT Bernard - Matelots :  AUGÉ Christian ( Cdo François, tué en Indochine) - BASSANI Julien - BERGAMO Pierre (Cdo François,  fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - BEYSSELANCE Hubert (RNV CS 33) - BICKELMANN Prosper RNV CS 36) - BIGNARD Jean (RNV CS 36) - BOITEAU Maurice - BROSSEL Jacques -  BRUN André - CAGLIERO Émile ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - CAZEAU André (certifié Cdo à l'arrivée au CS 37) - DRÉANO Hubert (certifié à l'arrivée au CS 47) - GAUDIN Gabriel (certifié à l'arrivée au CS 41) - GIBOUIN Jacques (certifié à l'arrivée au CS 49) - GUÉGAN Pierre (RNV CS 33) - GUYON Robert ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh et décédé le 08 12 1952 au camp viet D) - HEURTAULT Roger (certifié à l'arrivée au CS 38) - JOURGETOUX Jean -  MASSON Julien (RNV CS 34) - MILLERET Michel -  MOISAN Fernand (certifié à l'arrivée au CS 38) - MOUGNE Georges -  PETTON René - PRIGENT Jean Maurice François ( RNV CS 32) ( Tué à la DBFM, le 15 05 1956 djebel Fillaoussene, région de Nédromah) - ROBERT Roger ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, blessé dans un camp viet) - SCANVIC Eugène - SOUMAN Alphonse - YONGER Gabriel (certifié à l'arrivée au CS 34). (Remember commandos du stage PARIS).

- Stage commando du 01 06 1950 au 01 08 1950: FLESSINGUE - 1 er B F M C (39/45)

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Le N° 4 commando défile dans Flessingue libérée

Après un retour en Angleterre, pour mise au repos et reconditionnement, le 4ème commando, unité de 500 hommes, est intégré à la 1ère armée canadienne en Belgique. Un mission difficile se présente: prise de l'ile de Walcheren afin d'ouvrir le canal d'accès au port d'Anvers. La ville de Flessingue est le premier objectif. En deux jours la ville est prise. L'ennemi a 500 tués ou blessés et plus de 1000 prisonnniers. Le commandant suprême des forces alliées devait déclarer qu'il considérait cette opération comme la plus brave et la plus audacieuse de cette guerre. Suivent ensuite 3 raids sur l'ile de Schouwen et deux dernières batailles à Wessel et Minden avant la signature de l'armistice. Les commandos rentrent alors en Angleterre. Durant cette guerre, le bataillon de Fusiliers Marins aura été cinq fois cité à l'ordre de l'Armée et aura reçu les fourragères de la croix de guerre et de la médaille militaire.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1949 au 01 06 1950 - Cours "FLESSINGUE" - Texte de la décision 454 du 01 03 1945 ( citation à l'ordre de l'armée de Mer) - Le 1 er bataillon de fusiliers marins commandos, magnifique unité détachée  4 ème commando Britannique, sous les ordres du CC P. KIEFFER, a participé le 01 11 1944, après un débarquement par surprise à l'assaut du port de Flessingue ( île de Walcheren) qui a été conquis de haute lutte en sept heures, en dépit d'une résistance acharnée de l'ennemi fortement retranché et trois fois supérieur en nombre. A ensuite participé à l'attaque générale de l'île, mettant fin, le septième jour à toute résistance ennemie et obtenant la reddition du colonel allemand, des 35 officiers et 1500 hommes qui la défendaient. Ce brillant fait d'armes a été relaté par le commandement suprême des armées alliées comme un des plus braves et des plus audacieux de la guerre.

Siroco le 17 12 1949, PCC le CC RICHARD, commandant le centre Siroco.


QM BALCON Marcel (certifié à l'arrivée au CS 23) - Matelots : BEAUP Pierre - BRUNEAUX Louis - CHEVALLIER Léon ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - COSQUER Guillaume (Cdo François, mort accidentelle) - DAMPIERRE Yves - DELAITRE André - DELCLAUD Guy - FAOU Michel (RNV CS 32) tué le 20 07 1961 par une mine à la frontière marocaine, DBFM à Alazetta - GUÉHO André (certifié à l'arrivée au CS 41) - GUIET Pierre - HAUVILLER Gilbert - KERGOAT Louis - LE LOUER Jean (certifié au CS 36, ne renouvelant pas) - LE POGAM Yves,prisonnier à Ninh Binh et fusillé par les viets le 29 05 1951 -  MOISIARD François (certifié à l'arrivée au CS 37) - MONTJAUX Maurice (RNV CS 32) ( Cdo Jaubert, Mort accidentelle) - MOZE Doris - MULLER Roland (RNV CS 33) - PHILIPON Julien - VALLET Bernard (certifié à l'arrivée au CS 38) - VOISIN Marcel. (Remember commandos du stage FLESSINGUE.

- Stage commando du 01 08 1950 au 01 10 1950: NIEUPORT Brigade F M (14/18)

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Nieuport, le Redan, la passerelle Mantel: blessés revenant du combat de Lombartzijde: voiture d'ambulance, la grue du quai, vue de l'estuaire;

Le 24 Octobre 1914 à 21 heures, ordre de l'Amiral Ronarc'h: "le rôle que vous avez à remplir est de sauver notre aile gauche jusqu'à l'arrivée des renforts, sacrifiez-vous, tenez au moins quatre jours". Ils s'étaient engagés à tenir la ville pendant 4 jours, mais ils ont tenu trois semaines face à 50 000 allemands qui ont laissé 10 000 morts et 4 000 blessés. Les marins ont plus de 3 000 morts et hors de combats, 23 officiers, 37 officiers mariniers, 450 QM et matelots ont été tués, 52 officiers, 108 officiers mariniers, 1774 QM et matelots sont blessés, 698 ont été faits prisonniers ou disparus. On remarqua que cette unité n'avait pas de drapeau, le 11 Janvier 1915, Raymond POINCARÉ, remet solennellement à l'Amiral Ronarc'h le drapeau des fusiliers marins dont la garde est confiée au 2 ème régiment.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02  au 01 08 1950 - Cours "NIEUPORT" -Extrait du décret en date du 05 07 1919, décoration du drapeau des fusiliers marins ( croix de chevalier de la légion d'honneur) - Le Bataillon de Fusiliers-Marins, troupe splendide, d'un esprit magnifique, qui n'a cessé au cours de la campagne de donner les preuves les plus éclatantes de son esprit de sacrifice, de son dévouement à la patrie, et de son enthousiasme guerrier, s'est particulièrement illustrée: en 1914 et 1915, à l'effectif d'une Brigade sous les ordres du contre-amiral RONARC'H, dans les plaines de Nieuport et à Dixmude.Puis réduite à l'effectif d'un bataillon au cours de la bataille des Flandres en 1917.

Siroco le 18 02 1950, PCC, le CC RICHARD, commandant le centre Siroco.

Matelots: BOUTY Maurice (RNV CS 34) - CHASSAIGNE Serge - COEFFEUR Jacques - COSSON François - DACHE Gilbert - DALBO Valère (certifié au CS 36, ne renouvelant pas) - DOCREMONT Jean - GHERSI Pierre - LE SONN Raymond - NICHOLSON Gabriel - SAINTE-MARIE Roger - SASSI François - TURCAS Robert (Cdo François, disparu à Ninh Binh le 29 05 1951). (Remember commandos dustage NIEUPORT)

- Stage commando du 01 10 1950 au 01 12 1950 : TOULON  - 1er R F M (39/45)

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Libération de Toulon, Août 1944, la ville a été détruite à 45%

Le 22 août la progression continue. Vers midi le BM11 s'empare des Cotes 79,2 et 75,3 en y perdant son troisième commandant de compagnie en deux jours. Elles sont furieusement contre-attaquées mais conservées grâce à l'appui de chars légers du RFM.
La 2e Brigade s'empare de la Valette ; puis Toulon est atteint.
La dernière ligne de défense ennemie est enfoncée.
Le 24 au soir, en avance de plusieurs jours sur les prévisions, la 1ère DFL a rempli sa mission

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1950 au 01 10 1950 - Cours "TOULON" - Texte de la décision du 15 01 1947, citation à l'ordre de l'armée de Mer. Le premier Régiment de Fusiliers-Marins, glorieuse unité formée le 01 07 1940 à Londres, qui n'a cessé de s'illustrer sur tous les champs de bataille de l'Empire au cours des années les plus sombres de la guerre. Débarquée le 16 08 1944 sous le commandement du CC De MORSIER, déploie ses escadrons de reconnaissance et de chars qui pénètrent de vives force, au prix de nombreux morts et blessés, le 23 08 dans les faubourgs Est de Toulon, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi et lui faisant des centaines de prisonniers.

Siroco le 22 04 1950, PCC le CC  GRINCOURT, commandant le centre Siroco

Matelots: AMANN Roger (certifié à l'arrivée au CS 39) - AUDOIN Amédée - DEVOGE Maurice - FISAC Jacques (certifié à l'arrivée au CS 57) - FROMENTIN Claude - GUÉRIN Michel (certifié à l'arrivée au CS 39) - GUILLOU Jacques (certifié à l'arrivée au CS 37) - HOCHARD Roland ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - IANNA Sylvain - ISNARD André ( Cdo François, prisonnier à Ninh Binh, décédé le 01 02 1952 au camp 5 E) - LEBEL DE PENGUILLY Charles - MÉAR Roger (certifié à l'arrivée au CS 37) - PAUCHET Jacques (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - PAVON Joseph - PEYRAT Jean (certifié à l'arrivée au CS 37) - PRUD'HOMME René (certifié à l'arrivée au CS 42) - ROBE Roger - STEINBACH Hubert - THIÉBAULT Raymond. (Remember commandos du stage TOULON).

- Stage commando du 01 12 1950 au 01 02 1951: STRASBOURG  - R B F M (39/45)

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Le RBFM à Strasbourg           Le char "Strasbourg du S/M Leroux

" Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotteront sur la cathédrales de Strasbourg." Le 23 11 1944, le serment de Koufra est tenu, le RBFM du 1er régiment de chasseurs de chars y était.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1950 au01 12 1950 - Cours "STRASBOURG" - Extraits du texte de la décision 649 du 19 04 1945, citation à l'ordre de l'armée de Mer: Le Régiment Blindé de Fusiliers-Marins, magnifique régiment de chasseurs de chars, digne héritier des fusiliers-marins, héros de la guerre 14-18..... qui a jalonné de ses succès la route glorieuse de la 2ème division blindée ......Ses escadrons, toujours en tête, ont contribué à ouvrir à la Division les portes des Vosges en détruisant les canons qui verrouillaient les défilés. Pénétrant dans Strasbourg, ils ont atteint le pont de Kehl dans les premiers....Emportés dans le même souffle de patriotisme ardent, les marins, apportant à terre les qualités techniques et militaires de leur métier, la rude discipline acquise à la mer, l'esprit de sacrifice conforme aux plus anciennes traditions de la marine, se sont égalés par leur courage aux meilleurs défenseurs de la patrie.

Siroco le 24 06 1950, PCC le CC GRINCOURT commandant le centre Siroco

QM LE FRIEC Yves (certifié à l'arrivée au CS 42) - Matelots : ARZEL Joseph - AUBIN Bernard (certifié à l'arrivée au CS 35, inapte définitif au RNV) - AVRY André (RNV CS 29) - BERNARD Pierre - BIZET Jean ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - BLATTMANN François ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh puis fusillé par les Viets le 29 05 1951) - CLAVET Michel - COUTELET Pierre - DAOUDAL Yves - FOUCAUD Jacques ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - GRANDCLÈRE Gilbert, tué à la DBFM le 30 10 1956 à Alnabra, Algérie - LORHO Maurice - LOUIS Roger - MADEC Yves (certifié à l'arrivée au CS 45) - MARIE Claude (RNV CS 28) - MERLE Fernand ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) -  NETZELARD Jean - OGER Lionel - PESLERBE Joseph (certifié à l'arrivée au CS 43) - TISSERAND Daniel - WARIN Christian. (Remember commandos du stage STRASBOURG).

 

- Stage commando du 01 12 1951 au 01 04 1951 : GRAVELINES  - 1 er B F M C (39/45)

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Maître Walleyrand

Nuit de Noël 1943, six commandos opèrent à travers les défenses allemandes derrière Gravelines. Wallerand, Caron, Meunier, Navrault, Pourcelot, Madec à la recherche de renseignements. Devant l'impossibilité de rejoindre la vedette de recueil ( doris coulé), Wallerand tente de rejoindre celle-ci à la nage, mais échoue et se noie. Les cinq autres commandos se dispersent dans la France occupée et après de maintes péripéties rejoignent l'Angleterre et reprennent leur place au bataillon.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1950 au 01 02 1951 - Cours "GRAVELINES" - Extrait du texte de la décision 1116 du 10 09 1945. Citation à l'ordre de l'armée de Mer: Le premier bataillon de fusiliers marins commandos, sous le commandement du CC Philippe KIEFFER, a fait preuve d'un magnifique esprit de sacrifice dans la conduite de raids secrets et de sondage des défenses ennemies sur les côtes de France, destinés à préparer le débarquement final. Au prix de pertes sérieuses, a participé et joué un rôle de premier plan dans l'exécution des raids glorieux de Dieppe, Isigny, Gravelines qui ont permis de recueillir des renseignements de la plus haute importance. Signé: De GAULLE.

Siroco le 12 08 1950, PCC le CC  GRINCOURT commandant le centre Siroco.

Matelots : BAYER Roland - BERTHO Michel - BLANC François (certifié à l'arrivée au CS 42) - BONNET Marcel - BOUDEAU Georges - CAROU Henri (certifié à l'arrivée au CS 44) - CARRIÈRE Gabriel (certifié à l'arrivée au CS 36  ne renouvelant pas) - CHARDONNET Auguste (certifié à l'arrivée au CS 43) - DJEDAINI Georges - DUVAL Léon - GARGAM Jean (RNV CS 31) - JESTIN Claude - MOREAU André - ROUÉ Guillaume (certifié à l'arrivée au CS 45) - TOURNEUR Raoul - VÉSINE Michel - YVON André (certifié à l'arrivée au CS 36). (Remember commandos du stage GRAVELINES)

- Stage commando du 01 04 1951 au 01 06 1951: FLANDRES  - Bataillon F M (14/18)

Flandres

Les fusiliers marins sur le canal de l'Yser dans les Flandres

Du 31 Juillet au10 10 1917

La 162e division atteint d'un seul bond son premier objectif, puis son deuxième sans coup férir.
Seul, le 127e régiment rencontre une certaine résistance devant deux points qui nécessitent une nouvelle préparation d'artillerie. L'un d'eux cède dans la matinée mais l'autre, résistera jusqu'au lendemain.
Cependant les fusiliers marins enlèvent successivement leurs objectifs dans la presqu'île de Poësele et poussent jusqu'à Drie Gratchen, faisant de nombreux prisonniers.
Une contre attaque ennemie, qui tente de déboucher de Merckhem, est rejetée dans les marais. Nos marins s'organisent sur les positions conquises, après avoir coupé les passerelles qui enjambent le Martjewaert.

École des fusiliers-marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1950 au 01 04 1951 - Cours "FLANDRES" - Extrait du décret en date du 05 07 1919, décoration du drapeau des fusiliers marins ( croix de chevalier de la légion d'honneur). Le bataillon de fusiliers marins, troupe splendide, d'un esprit magnifique qui n'a cessé au cours de la campagne de donner les preuves les plus éclatantes de son esprit de sacrifice, de son dévouement à la patrie, et de son enthousiasme guerrier. S'est particulièrement illustrée......Réduite à l'effectif d'un bataillon sous les ordres du CF MAUPÉOU, au cours de la bataille des Flandres en 1917.

Siroco le 14 10 1950, PCC  le CC PARFOND commandant p.i. le centre Siroco.

QM : BORTOLETTO Charles ( devenu pilote) - FOUILLET Yves - ROISSAT André ( devenu pilote, a été abattu à  Dien Bien Phu) - Matelots : BERTHEAU Michel - BRÉHINIER Léon tué le 21 04 1953 à Thong Cau province de Kien An - CAILLER Jacques - CANAULT Claude - GOUNET André - LAU Jacques - LE MAO Yves - LE PENN Jean - MÉHOUAS Christian - RENAUDAT René - RIBOULET Claude. (Remember commandos du stage FLANDRES).

- Stage commando du 01 06 1951 au 01 08 1951: VOSGES -  1 er R F M (39/45)

BFM_Vosges

Dans les Vosges


Le RFM poursuit son avance en direction des Vosges. Le 27 septembre, l'escadron de chars mène l'attaque sur Clairegoutte avant de prendre Ronchamp le 8 octobre, puis Vescemont, Rougegoutte, Romagny et Rougemont-le Château le mois suivant. Se distinguent particulièrement dans ces opérations : l'enseigne de vaisseau Bokanowski, l'aspirant Vasseur et, aux côtés des marins, les hommes du 11e Cuir-Vercors qui ont été mis sous les ordres du 1er RFM.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1950 au 01 06 1951 - Cours "VOSGES" - Extrait de la citation à l'ordre de l'armée de  Mer en date du 22 01 1947. Le premier régiment de fusiliers marins, unité à la fougue légendaire qui n'a cessé de faire flotter son étendard sur les théâtres d'opérations du Moyen-Orient, de Tunisie, d'Italie et de Provence, poursuivant l'ennemi en retraite, lui infligeant des pertes considérables par des raids audacieux, attaquant partout avec mordant et opiniâtreté, éclaire la marche de la première DFL jusqu'aux contreforts des Vosges, unité titulaire de la croix de la libération.

Siroco le 09 12 1950 PCC le CF Grincourt

Matelots: BELBÉOCH Auguste (RNV CS 35) - BOUCHER Christian - BOUDIER Pierre (certifié à l'arrivée au CS 38) - BRÉHIER Louis (certifié à l'arrivée au CS 41) - COUTURIER Claude - DERCOURT Marcel - FAIVRE Paul - FARCY Hugues - GATEBOIS Yves (RNV CS 29) - HOUVION Jean-Pierre (certifié à l'arrivée au CS 44) - HURIER Bernard (RNV CS 30) - LE CALVEZ Marcel - LE GOFF Marcel (certifié à l'arrivée au CS 49) - LE LAGADEC Jean-Paul (RNV CS 33) - LE ROHELLEC Paul (certifié à l'arrivée au CS 37) - LIMOGE André - MULLER Charles - NADZEYKA Francis (certifié à l'arrivée au CS 39) - NOURDIN René - SYSSAU Pierre - TABURET Christian (RNV CS 35). (Remember commandos du stage VOSGES).

- Stage commando du 01 08 1951 au 01 10 1951: ALSACE  - 1 er R F M (39/45)

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La 2° D.B se dirige vers la Moselle combat durement à Dompaire contre la 112° Pz.brigaden qu'elle détruit presque en totalité, la division est à Baccarat le 01/11, le 23/11 elle entre dans Strasbourg (le serment de Kouffra est tenu), elle combat à Gross-Rederching en janvier 1945 et réduit la poche de Colmar, certains de ses éléments partent nettoyer la poche de Royan en avril 45, le reste combat en Allemagne et arrive à Berchtesgaden où une de ces unités arrive la première au Nid d'aigle complètement démoli par un bombardement aérien (et non dans un nid aigle intact par la 101° Airborne US comme le montre la série Band of brothers.... sans commentaire), la division se regroupe à Bad Reichenhall où elle apprends l'armistice.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1951 au 01 08 1951 - Cours "ALSACE" - Extrait du texte de la décision 649 du 19 04 1945. Citation à l'ordre de l'armée de Mer, le régiment blindé de fusiliers marins. Magnifique régiment de chasseurs de chars, digne héritier des fusiliers marins, héros de la guerre 14/18 ..... qui a jalonné de ses succès la route glorieuse de la 2ème division blindée, des plages de Normandie aux rives du Rhin... Ses escadrons ont combattu avec le même élan jusqu'à la libération totale de l' Alsace. Étroitement unis aux chars et aux fantassins du Tchad dans une cohésion qui a été la clef de tous les succès, emportés dans le même souffle de patriotisme ardent, les marins apportant au combat à terre les qualités techniques et militaires de leur métier, la rude discipline acquise à la mer, l'esprit de sacrifice conforme aux plus anciennes traditions de la marine, se sont égalés par leur courage aux meilleurs défenseurs de la patrie.

Siroco le 10 02 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant du centre Siroco



Matelots : BRIANT Yves - CARON Maurice - COULOMB François - DELAITRE Serge - KÉROUANTON Pierre - LE DRÉAN Paul - LE MARCHAND Jean - MACHEFAUX Claude - MAQUAIRE Germain - OTTIGER Walter - RIVOAL Robert - ROGER Jean - VEINHARD Marc. (Remember commandos du stage ALSACE).

- Stage commando du 01 10 1951 au 01 12 1951: MY THO  - Cdo Ponchardier

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La ville de My-Tho ( les quais) à l'époque coloniale

Ce furent les commandos marine qui arrivèrent les premiers à My Tho, le LCI ayant canonné et cassé tous les barrages constitués de fortes chaînes soutenues par des jonques armées installées en travers des arroyos. La ville fut rapidement occupée à l'aube du 25 Octobre 1945 en provoquant la surprise et la débandade des Viet -Minh et des japonais. Les blindés de Dronne retardés par les coupures de la route et par de nombreux accrochages n'arrivèrent à My Tho que deux jours plus tard et Ponchardier fit à Massu un accueil goguenard. Après ce premier succès le SASB enlève Vinh-Long le 29 Octobre et s'empare de Cantho le 30.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04  au 01 10 1951 - Cours "MY THO" - Extrait de l'ordre général 326 du 30 04 1946: est cité à l'ordre de l'armée: Le commando "PONCHARDIER".Remarquable unité de commandos parachutistes qui, sous les ordres de son brillant chef, le CC PONCHARDIER, s'est toujours distinguée par ses rares qualités de courage, d'audace et d'allant. Après avoir débarqué le 03 10 1945 en Cochinchine avec les premiers éléments du corps expéditionnaire, s'est aussitôt signalée en dégageant la région Nord de Saïgon. Puis en une campagne de 65 jours, dans le Sud cochinchinois, s'est emparée successivement de MY THO par un coup d'audace, de Vinh Long, Cantho et Travinh par des débarquements de vive force, ramenant la confiance et la vie normale dans plus de 50 localités, après 150 accrochages victorieux sur rebelles et délivrant de nombreux otages. Le 25 01, a bousculé à Tan Uyen une bande de rebelles nombreuse et fortement armée, enlevant à la baïonnette les derniers retranchements rebelles du village de Tan Phu; A décimé dès le début d'Avril les bandes de pillards de la région de Govap en leur infligeant des pertes sévères en moins d'une semaine. Restera pour la marine et les troupes coloniales un magnifique exemple des plus hautes qualités guerrières pratiquées dans l'union et l'enthousiasme les plus parfaits. Signé: JUIN

Siroco le 07 04 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.

QM POILANE Michel - Matelots: ALBERT Henri - BERNARD Pierre - BILLON Georges - CHARPENAY Guy - FERRÉ Robert, tué à Montfort en Algérie - HERBES Gérard - HOCHSTETTER Daniel - KIEFFER Roger - LEMONNIER Marcel - LEQUEN Georges - MADEC Jacques - MAGUET Albert - MENETRIER Alexandre - RENAUDAT Michel - ROBERT Marius. (Remember les commandos du stage My Tho)

- Stage commando du 01 12 1951 au 01 02 1952: LONGEWAEDE Brigade F M (14/18)

Longewaede

Sur les plis du drapeau: Longewaede 1917 .

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 06  au01 12 1951 - Cours "LONGEWAEDE- Extrait de la citation à l'ordre de l'armée en date du 05 10 1917 obtenue par la brigade de fusiliers marins à Longewaede. Troupe splendide animée du plus bel esprit offensif, sous l'impulsion vigoureuse de son chef le CF De MAUPÉOU et de ses excellents cadres, a enlevé d'un seul élan une organisation ennemie des plus solides, y a fait 150 prisonniers appartenant à 3 régiments différents et en a maintenu victorieusement la possession. Fait à Paris le 05 07 1919 par le Président de la République R. POINCARÉ, le Président du conseil, ministre de la guerre: G. CLÉMENCEAU.

Siroco le 09 05 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco

Matelots: ABALÉA Jean - ANCEL Jean - ABILY Germain - ALLAIN Michel - BERTHOU Yves - BRAS Roger - DERÉAC Marcel - DEVIGNE André - DERLON Claude - GAUBERT Raymond - JAN Maurice - LE DROGOU Émile ( Cdo Jaubert tué en Indochine : opération Pélican le 16 Octobre 1953 à Tinh Gia, Nord Vietnam) - LE GLATIN Louis - MARCHETTI Edouard - MOKHEFI Sid-Ahmed - MUNIER Marcel - PAUTRAT Michel - PATHIER Jacques - PLANTAROSE Roland - SIMON Armand - SOULIMAN Louis - VAVASSORI Robert. (Remember les commandos du stage LONGEWAEDE).

- Stage commando du 01 02 1952 au 01 04 1952: TAN UYEN  - Cdo Ponchardier 

COLMAY Constant 3

COLMAY Constant se distingue le 26 01 1946 à Tan-Uyen lors d'un combat qui dure 11 heures -

Le 25 01 1946, Tan Uyen, cette opération fut l'une des plus dures, il a fallu 10 heures de combats de rues acharnés pour déloger l'adversaire d'une ville transformée en position retranchée et dont il ne resta malheureusement que des ruines. Le général Leclerc déclara au général Juin: " Voyez mon général, je ne vous avais pas menti, Ponchardier est vraiment imbattable.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1951 au 01 02 1952 - Cours " TAN UYEN"- Citation à l'ordre de l'armée du commando Ponchardier, le 30 04 1946. Remarquable unité de commandos parachutistes qui, sous les ordres de son brillant chef, le CC PONCHARDIER, s'est toujours distinguée par ses rares qualités de courage, d'audace et d' allant. Le 25 01 1946 à bousculé à Tan Uyen une bande de rebelles nombreuse et fortement armée, enlevant à la baïonnette les derniers retranchements du village de Tan Phu. Restera pour la marine et les troupes coloniales un magnifique exemple des plus belles qualités guerrières pratiquée dans l'union et l'enthousiasme les plus parfaits.

Siroco le 18 08 1951, PCC le CC  R. GEHIN, commandant p.i. le centre Siroco.

QM COLOMBAT Roger - Matelots : BELMIN Gilbert - BOURDIN Maurice - CAUBET Jacky - CHALIER André, Dinassaut, tué 12 07 1953 à Tienlang, Indochine - DELBECQ Claude - DENIS Marcel - DESPREZ Christian - DEPUYDT René - DETCHI Jackie - FÉDIT Georges - HAGEAUX Michel - LAPEYRE Albert - PEYROT Charles - PRUD'HOMME Robert - PULOC'H Yves - RUSCA Gaston - SURBIER Serge.  Remember les commandos du stage TAN UYEN).

- Stage commando du 01 03 1952 au 01 06 1952: HAILLES  - Brigade F M (14/18)

Hailles: Région Picardie, département de la sommes: 80440. La guerre de 14-18 allait exalter aux yeux de tous la renommée des fusiliers marins, mais leurs faits d'armes à Hailles ont marqué les esprits. Leur drapeau fut décoré de la légion d'honneur et ils se virent attribuer le droit au port de la fourragère rouge. Cette batailles est inscrite dans les plis du drapeau: Hailles 1918.

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MTr KILLING Raymond - QM maistranciers : ANDRÉ Jean - GODEFROY Marcel - GUITTON Jacques - SEBILLE Yves - TANGUY Albert - Matelots : BAILLY-MAITRE Jean - BOULANGER Henri - BRIMONT Jean - CAPITAINE Paul - CHARDONNET Claude - CLAVEL Hubert - COUANEAU Raymond - CRONIE Henri - DENISART Michel - FLORENTIN Fournier - GOURLAY Pierre - HADJAKLI Jean-Claude - LAURIE Max - LÉGER Bernard - LE MÉE Jean - MAILLET Pierre - PANASSIE Louis - PAUGAM Yvon - ROUFFIE André - TAURELLE Martial - VARLET Gilbert - VINET Marcel - UGUEN Jean - WENTZINGER Serge. (Remember les commandos du stage HAILLES).

- Stage commando du 01 05 1952 au 01 08 1952: AUTUN  - 1 er R F M (39/45)

Libération d'Autun

08 au 10 09 1944 - Libération d'Autun, place de l'hôtel de ville -

Le 2ème escadron de reconnaissance SAVARY, du 1er RFM, entre à Autun après un dur accrochage au cours duquel 5 hommes sont tués et 4 blessés.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1951 au 01 06 1952 - Cours"AUTUN"- Extrait de la citation à l'ordre de l'armée en date du 10 04 1945 obtenue par le deuxième escadron de reconnaissance du 1er R F M à Autun. Sous le commandement du LV SAVARY, s'est illustré en Italie. Prend brillamment part au siège de Toulon, entre à Toulon, continue à foncer vers le nord-est pour pénétrer seul à Autun, infligeant à l'ennemi de très lourdes pertes en tués et en prisonniers.

Siroco le 28 12 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.

QM :ABROSSIMOFF- MARBACH Michel - COURRIEU Jean - DRÉAN Jean - FRITSCH Marcel - GUÉRIN Clément - Matelots : ANSOVINI Richard - AUBOEUF Claude - AULOY Michel - AUSSARESSE Armand - AVANCINI Adrien - BARON Pierre - BAZART Christian - BOSA Ernest - COTTON Michel - CUYNET Fernand - DUPHIL Jean - GABREL Jean-Pierre - GRAVELLE Claude - GHYSELINCK Albert - GROSPIRON Louis - GUILLEMOT Joseph - JANOD Michel - KAEDER Jacques - KAIBER Robert - KERSAUDY Michel tué le 08 06 1953 à Cong Duong Xa centre Vietnam - LAIK Georges - LATAPIE Gérard - LAURENT Pierre - LE GALL Jean - LE GUENNIC Louis - LE MAOUT Joseph - LENAERS Henri - LEQUEUX Raymond - MINET Maurice - MOUNIER Roland - MROROWSKI Jean - PAGEAUD Claude - PAIN Georges - PLATINI Jean - PICHON Jean - ROULLE Paul - SCHAUFELBERGER Willy - SCHWEIZER Gabriel - STROH André - TIREAU Jacques - WERESZCZYNSKI Jean. (Remember commandos du stage AUTUN).

- Stage commando du 01 07 1952 au 01 10 1952: MARCKOLSHEIM  - 1er R F M (39/45)

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Premier char entré à Marckolsheim: le "Hartmannwillerkopf"

Citation pour le 2ème escadron de reconnaissance du 1er RFM.

Sous le commandement de l'officier des équipages Colmay, pendant les plus durs combats défensifs de la campagne d'Alsace, soutient le choc à Sano et Martzerheim, la Division repassant à l'offensive, le deuxième Escadron enlève par un coup d'audace le pont de Marckolsheim sur le canal du Rhône au Rhin, ouvrant le passage à la division et aux blindés de la Division blindée. Du même élan, dépassant les objectifs et précédant les chars, il s'empare du village dArtzenheim, faisant de nombreux prisonniers, abrégeant ainsi de plusieurs jours, par son action décisive, la résistance allemande dans la poche de Colmar.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02  au 01 07 1952 - Cours "MARCKOLSHEIM" - Extrait de la citation du 2 ème escadron de reconnaissance du 1 er R F M, 10 04 1945. Sous le commandement de l'officier des équipages COLMAY, pendant les durs combats défensifs de la campagne d'Alsace, soutient le choc ennemi à Saus et à Martzerheim. La division passant à l'offensive, le 2ème escadron enlève par un coup d'audace le pont de Marckolsheim sur le canal du Rhône au Rhin ouvrant le passage à la division et aux blindés de la division blindée.

Siroco le 01 03 1952, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.

Matelots: BASSET Jacques - BERREST Claude - BOVAGNET-PASCAL René - BURIN Gérard - COLLOT André - FARESIN Bruno - Q/M FLORENTIN Joseph - GAVARD-BOITIER Marcel - GENOT Serge - GRAS Claude - GROTZ Georges - GUIRAO Jean - HUBERT Michel - INIAL Jean - LAMBOLLEY Serge, division navale d'assaut N° 12, tué le 16 02 1954 à Nam Din Giang - MATUSZAK Serge - PIVAIN René - QUERIAUX Gilbert - RUAULT Georges - SCHOENDORF Marcel - SOCHARD Yves, tué à Montfort en Algérie - VILLET Jackie. (Remember commandos du stage MARCKOLSHEIM).

- Stage commando du 01 09 1952 au 01 12 1952: NINH BINH  - Cdo François

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          Eglise de Ninh-Binh

Mai 1951. La guerre d'Indochine fait rage. Deux fois vaincu par de Lattre aux portes de Hanoi, Giap a décidé de conquérir coûte que coûte le delta tonkinois. Aux lisières de la jungle, il a posté ses trois meilleures divisions. Au soir du 28 mai, elles se ruent à l'assaut des rizières. Pour leur barrer la route, un fortin dérisoire, l'église de Ninh-Binh tenue par le "commando François", une poignée de marins aux ordres du lieutenant de vaisseau Labbens. Soixante-dix gamins, dix-neuf ans en moyenne, contre lesquels se brisent les vagues viêts. Grâce à leur courage, Giap, qui comptait sur l'effet de surprise pour gagner la bataille du Day, devra admettre son échec: l'héroïsme des commandos a permis à de Lattre d'organiser sa riposte. Les commandos-Marine de Ninh-Binh avaient de qui tenir: sept ans plus tôt, leurs anciens, les 177 volontaires de Kieffer, avaient, le 6 juin 1944, représenté la France sur les plages de Normandie.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04  au 01 09 1952 - Cours "NINH BINH" - Extrait de la citation à l'ordre de l'armée de mer du commando François, 12 12 1951. Le commando François dans la nuit du 28 au 29 Mai 1951, témérairement campé en avant de la ligne de nos postes de NINH BINH doit subir par surprise le choc de l'attaque V M contre la province de Nam Dinh. Encerclé dans la nuit par deux bataillon VM, soutient jusqu'à l'épuisement une lutte prodigieusement inégale et après avoir tenté et réussi une sortie en force, après s'être regroupé à mi-chemin du DAY, doit finalement succomber à bout de munitions ayant en un combat digne des meilleures traditions militaires tenu en échec presqu'un régiment entier et fait perdre à l'ennemi 24 heures de son attaque. Par sa témérité, par son ardeur au combat, le commando François restera comme un exemple des plus belles qualités militaires poussées jusqu'au sacrifice total.

Siroco le 30 04 1952 , PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.

Matelots: ALIZARD Jean - BLAIZE André - CHOLLET Robert - COLOMBIER Jean - COMBE Daniel - DENIZOT Pierre - GLOEKLER Christian - HÉNOU Christian -  JOUSSELIN Claude - LE FRANCOIS Guy - LE STRAT Joseph - LUIRETTE Élie - MARSAULT Bernard Charles ( S/M CS 2ème Bataillon DBFM, tué à Mazer, Tlemcen le 26 04 1961 Algérie) - NIGOUT Marc - PATRAS Armand - PÉTRAULT James - PEYRET Jackie - SOHNER Henri - SOREL Albert - TUR Denis - VERRIEST Robert - VITTOZ Jean. (Remember commandos du stage NINH-BINH).

- Stage commando du 11 01 1952 au 01 02 1953: RHIN  1 er R F M ( 39/45)

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Une des 16 sculptures du Mont Valérien : RHIN, sculpteur: Louis DIDERON

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire - Cours " RHIN " - Extrait de la citation accordant la croix de la libération au 1 er R F M ( 18 06 1945 ) - 1er régiment de fusiliers marins, après 4 ans de luttes glorieuses, après s'être illustré à Bir-Hackeim, en Italie et dans les Vosges a continué sans faiblir en Janvier 1945 débloquant les villages d'Herbsheim et Rosfeld, pour finalement, les 30 et 31 Janvier, dépassant les objectifs assignés atteindre: le RHIN au prix de pertes très élevées.

Siroco le 21 07 1952, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.

L'armée française repousse victorieusement l'offensive allemande sur Strasbourg et franchit le Rhin le 31 mars 1945. Ce relief symbolise Strasbourg, ville mutilée mais indomptée, brisant ses chaînes et libérant le fleuve.

Matelots : BECARRI Serge - BORÉ Bernard - DURUPT Gilles ( mort noyé à Siroco en exercice après le stage Cdo) - HOPIN Roland - kÉRAUDREN Marcel - LE BLOCH François - LERGENMULLER Jean - LE GUEN Adolphe - MARMIER Paul - MERRIEN Jean - RIO Pierre. (Remember commandos du stage RHIN).

- Stage commando du 01 01 1953 au 01 04 1953: SFAX  - 1er R F M (39/45)

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QM : DUPLENNE Yves - MAIREY Marcel - Matelots : AMESTOY Paul - BONNOT Jean - CORVEZ François ( DBFM) tué le 29 08 1956 au djebel Zakri, Algérie) - GUILLERM Yves - GUICARCH Jean - HUMEAU Georges - LETOURNEUR Paul - OGER Noël - SEYS Charles - SOULAS Bernard - TEULAT Denis. (Remember commandos du stage SFAX).

- Stage commando du 01 03 1953 au 07 06 1953: MONTEFIASCONE - 1er R F M (39/45)

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Hubert AMYOT D'INVILLE

Après la campagne de Tunisie en mai 1943, le Bataillon des Fusiliers Marins ne s'arrête pas là et se voit grossir de nouvelles recrues venues de tous les coins. Apès quelques mois d'entraînement et de manoeuvres, le 1er bataillon de Fusiliers Marins, devenu régiment, embarque le 13 avril 1944 pour l'Italie. Le 27, il débarque à Naples et le 4 mai, le Régiment de Fusiliers Marins doit éclairer l'avance de la 1ère Division Française, sous les ordres du général Brosset. Les missions qu'il entreprend sont nombreuses et difficiles. Jusqu'au 22 mai il est à l'extrême pointe de la conquête, Ponte Corvo, Cellano, Coleferro, Zagarollo près de Tivoli, tel fut l'itinéraire du 1er Régiment de Fusiliers Marins. Le 9 juin, il traverse Rome et arrive le soir près de Viterbo pour atteindre Montefiascone et le lac de Bolsena.
Le capitaine de frégate Amyot d'Inville fait une réconnaissance devant ses troupes avec sa jeep, celle-ci saute sur une mine, Hubert Amyot d'Inville meurt sur le coup, il avait 34 ans.

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 10  au 01 04 1953 - Cours "MONTEFIASCONE" - Citation à l'ordre de l'armée en date du 22 07 1944 du premier régiment de fusiliers marins. Magnifique unité de reconnaissance pleine de bravoure, d'ardeur et d'allant, vient d'en faire la preuve au cours de la campagne d'Italie de Mai à Juin 1944, pressant constamment l'ennemi en retraite, atteignant la première sous l'énergique impulsion de son chef, le CF AMYOT-D'INVILLE, tué dans l'action, 17 bourgs ou villages, jalonnant de pertes qui atteignent le quart de ses effectifs la route glorieusement ouverte de Girofano au seuil de la Toscane. Le nom de MONTEFIASCONE est inscrit sur le drapeau.

Siroco le 23 10 1952, PCC le CF LEGENDRE, commandant le centre Siroco.

QM  ROSSET Jean  - Matelots :ALLIENNE Claude - BESSIERE Robert - DAPARO Michel - FILIPPI Jacques - GADOIS Guy - GUILLERME Lucien - HÉRICOURT André - GESTIN André - KRASKA Pierre - LE TORREC Maurice - MASSON Gaston - MAZÉ Gabriel - MÉHAT Marcel - PELLON Yvan - PHILIPPE  Maurice - PHILIPPE Serge - RABOTEAU Charles - SAUZÉA Jacques - TERRADE Léon - TOULALAN Laurent - TRULLARD André - TRUY Bernard tué le 22 06 1958 à la DBFM, Oued Bélalam, Algérie - VAISSON Fernand - WULLEMAN Daniel. (Remember commandos du stage MONTEFIASCONE)

- Stage commando du 01 06 1953 au 01 08 1953: LE BORGNE - 1er B F L - Tué le 01 06 1942 à Rotunda Signali (Lybie), pointeur d'un canon de D C A Bofor, tué par bombardement de JU 87 - M P F - Inhumé à Bir Hakeim, tombe 153 - Mle: 729 B 36 - Q/M -

École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1952 au 01 05 1953 - Cours Quartier-maître fusilier LE BORGNE - Citation du Quartier-Maître fusilier LE BORGNE Charles Yves Emmanuel du  R F M, 1er B F L - Chef de pièce de D C A d'un courage calme et tranquille et d'une rare conscience professionnelle. Au cours d'une forte attaque de bombardiers en piqué "Stukas", le 01 06 1942, à Bir-Hacheim ( Lybie) n'a cessé malgré les bombes de gros calibre tombant à proximité immédiate de la pièce, de servir son arme, montrant à ses hommes l'exemple du sang-froid. Mort pour la France le 01 06 1942 à Bir-Hacheim.

Siroco le 24 01 1953, PCC le CF LE GENDRE , commandant le centre Siroco.

Matelots : ARMAND Gustave - AVRIL Jean - BARLET Jean - BERNARD Robert - BOURRET Gérard - BRILLAND Jean - BULTEAU Hervé (tué en Indochine en plongeant) - CAROFF Olivier - HAMON Pierre -  MARTIN Claude - PICARD Edouard. (Remember commandos du stage LE BORGNE)

 

- Stage commando du 01 07 1953 au 01 10 1953: DAVID DINASSAUT, mortellement blessé le 11 12 1951 à Bao-Yen (Indochine)

Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 au 01 08 1953 - Cours matelot fusilier "DAVID" -  Citation du matelot fusilier DAVID Guy de la division navale d'assaut N° 3. Exemple de courage et de valeur militaire. Au cours des engagements des 10 et 11 Décembre 1951 sur la rivière noire, a constamment fait preuve des plus belles qualités de marin. Devant Bao-Yen, sous le feu intense de l'artillerie ennemie, sa mitrailleuse étant mise hors d'usage, s'est spontanément porté au poste de chargeur au fusil mitrailleur où il a été mortellement blessé. Le matelot fusilier Guy DAVID faisait partie du cours Flessingue ( 01 12 49 - 01 06 1950 )    

Siroco le 11 02 1953, PCC le CF LE GENDRE, commandant le centre Siroco.


Matelots : CATHELINEAU Maurice - MARCHAND André - ANGÉLINI André - VARVENNE André - SEASSEAU Emile - BOUILLAC Daniel - DELESSARD Claude - HENRIOT Henri - DETREZ Florent - LE MAUST André - FAURIE Yves - TRINQUECOSTE Pierre - CHANAL Pierre. (Remember commandos du stage DAVID)

- Stage commando du 01 09 1953 au 01 12 1953: BERNIER  - 1 er R F M, tué le 02 10 1944 à Champagne (Doubs)

BERNIER Lucien 1

Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04  au 01 10 1953 - Cours Maître fusilier "BERNIER " Extrait de la citation à l'ordre de l'armée de Mer du Maître fusilier du 1 er R F M. Engagé aux F N F L en Juin 40, a participé à toutes les campagnes des fusiliers marins, fut cité à l'ordre de l'armée à Bir-Hacheim, se distingua en Tripolitaine et en Tunisie. Blessé et cité à l'ordre de l'armée en Italie a exécuté le 19 Août une liaison importante du Gapeau à Pierrefeu, assurant le déminage de la route sous un feu violent d'armes automatiques. Le 8 Septembre, s'est distingué par sa manoeuvre lors de l'investissement d'Autun. Mort pour la France au cours d'une patrouille dans la forêt de Chérimont le 02 10 1944. Le Maître fusilier BERNIER Lucien a reçu la légion d'honneur à titre posthume.

Siroco le 22 04 1953, PCC le CF LE GENDRE, commandant le centre Siroco.


S/M MAURY Francis - QM OMPHALIUS Martin - Matelots : CAUSEUR André - JÉGOU Alain - LEMONNIER Alain - BENACHOUR Jean (Cdo de Montfort, tué en Algérie) - VANDEN BROECK Jean-Paul - PESTRE Bernard - ABDOU Jacques - MAO François - LE BRIS Etienne - GUENNEUX Albert - RAGUIDEAU Gilbert - DUBERT Jacques - LUCCHESI Serge - CORDIER Georges - LIEVIN Pierre. (Remember commandos du stage BERNIER)

- Stage commando du 07 12 1953 au 01 02 1954: COSSO

COSSO Michel

Cdo François, tué le 29 05 1951 à Ninh-binh ( indochine)

COSSO Michel
La puissance de feu des Viets est telle, que le pacha estime impossible de passer les lignes en groupe et donne l’ordre de dislocation : « petits groupes et foncez ! » PIHAN (le Quintal) en tête, suivi de SEVEN, MULLER, BRIOT et de COSSO se dirigent vers un pagodon qui se dessine en contre-jour dans les lueurs des départs. Les Viets pensent que les commandos sont encore tous dans l’église et concentrent leurs tir sur le bâtiment. La petite équipe est en train de se diriger vers le rach et les doris camouflés, lorsqu'une volée d’obus de mortier et de grenades leur tombe dessus. Les Viets sont juste derrière le remblai à trois mètres des commandos qui plongent dans la vase. COSSO couché contre PIHAN devient inerte. Le géant se tourne vers SEVEN qui grimace et meurt aussi. Un choc, une douleur effroyable ; le Quintal vient d’être touché, il se relève et voit le corps de BRIOT.

Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 06  au 01 11 1953 - Cours Q/M " COSSO" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer du QM fusilier COSSO Michel au commando François, tué le 29 Mai 1951 à Ninh Binh. QM 1 promis au plus bel avenir, se distingue constamment dans les engagements, ce qui lui vaut au cours d'une première campagne, l'attribution de la médaille militaire. De retour en Indochine, se fait remarquer par son efficacité au combat, son esprit d'initiative et son sang froid sous le feu. Ces qualités le font désigner : chef de groupe Mortier. Le 29 Mai 1951, à Ninh-Binh ( Tonkin) son groupe sauve le commando d'une perte certaine en forçant l'encerclement des rebelles. Tué à son poste de combat après épuisement complet de ses munitions et une lutte au corps à corps, donnant à tous les meilleurs exemples de courage et d'héroïsme.

Siroco le 22 06 1953, PCC le CF LE GENDRE commandant le centre Siroco.

QM : DESBOIS Marcel - LAPORTE Jacques - Matelots : AUSSELLO Hervé - BERNARD Georges - BLARD Jacques - BORRE Serge - BOUCLY Roger - BOUTHORS Guy - CHOMETTE Pierre - CHRISMANN René - HINDELANG Maurice - LAMOUREUX Guy - PASCAUD Robert - PICHOU Louis - POUDOULEC Pierre - PREVOTAT Roger - SIMON Alain - UGUEN Louis, Flotille Amphibie Nord, mortellement blessé le 06 01 1947 dans le Nam Dinh Giang, Indochine).(Remember commandos du stage COSSO)

- Stage commando du 11 01 1954 au 01 04 1954: CLERC -  1 er Bataillon F M, blessé mortellement le 22 10 1942 à El-Hunum (Lybie)

Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1953 au 01 12 1954 - Cours " CLERC" - Extrait de l'ordre général 46 du 04 05 1943 du Gal C E C, les FFL MO . CLERC Amédée Albert QM fusilier du 1 er R F M. QM Fusilier d'une conscience professionnelle exemplaire. Se trouvant avec sa section de D C A dans une zone particulièrement repérée par l'aviation ennemie a été grièvement blessé le 22 10 1942 à Quaret El Huimur ( Egypte) par des éclats de bombes. A fait preuve jusqu'à ses derniers instants d'un calme et d'un courage admirables. Est mort quelques heures plus tard des suites de ses blessures. S'était déjà distingué au cours des opérations de Bir-Hacheim ( Lybie) de Février à Juin 1942 et pendant les campagnes antérieures.

Siroco le 21 08 1953, PCC le CF LE GENDRE commandant le centre Siroco.

PM KERHERVÉ Louis - SM DA SILVA Linart - QM : BRUNET Jean - DUROSE Gilbert -  GRITTI Jean - Matelots : CHANAL Gustave - VELTER Jean - MARCHAL René - BESSE Georges - RIVARD Michel - MICHARD Claude - CHAUCHOT René - BOUGON Gaëtan - BERTRAND Aimé - OSTERMANN Pierre - HUNI Bernard - BOUCHER Claude - MATHIS Jean - BOISSEAU Norbert - BOSC Guy - (Remember commandos du stage CLERC)

- Stage commando du 01 03 1954 au 31 05 1954: ROBLES - DINASSAUT, tué le 24 02 1952  sur le rach Giong-Mieng à Xam Lang Sen (Indochine, Sud Vietnam)

Cap Matifou, le 31 10 1953, Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1953 au 01 06 1954 - Cours "ROBLES" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer par décision du 09 10 1952 ; Le QM 2 fusilier ROBLES Robert Onofrio, Matricule 677 BIZ 49. Jeune QM fusilier, plein d'entrain et de courage, s'est distingué particulièrement le 26 06 1951 lors du bazookage de l'engin d'assaut 182 à Binh-Duc-Tay en aidant par l'efficacité de son tir à mettre en fuite un important détachement rebelle. Le 28 12 sur le Vaico a montré à nouveau les plus belles qualités militaires lors d'un violent accrochage par armes automatiques. Est mort pour la France le 24 02 1952 lors de la destruction de l'engin d'assaut 288 par mine sur le Rach-Giong-Rieng. Le QM ROBLES ayant suivi le cours du brevet élémentaire PARIS au centre Siroco du 01 10 1949 au 01 04 1950 et le stage amphibie au C I O A Arzew du 01 04 50 au 01 06 1950.

Le CF DEGOY, commandant le centre Siroco

Matelots : DUPONT Hilaire - DEBROWSKI André - COJEAN Guy - BLAYO Albert - MEICHELBECK Régis -  BRUGEL Michel - BERTRAND Pierre - GRENETIER Roland - PUIG Guy - WOJTASZEWSKI Roland - ROSSELLO Barthélémy - GASTADELLO Jean - HAMON Jean-Claude - MORO Bernard - CHEUTIN André - HENRY Alain - MATISSE Pierre - HOAREAU Jean - THOREL André - PALLIER Guy. (Remember commandos du stage ROBLES)

- Stage commando du 10 05 1954 au 01 08 1954: LEGAGNEUX II

LEGAGNEUX (héros de Marckolsheim), qui a accompagné COLMAY depuis Londres en Juillet 1940, en passant par Bir-Hacheim, l' Italie, l'Alsace est tué le 23 01 1946 à Tan Uyen d'une balle en plein coeur.

Cap Matifou le 09 01 1954, centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1953 au 01 08 1954- Cours "LEGAGNEUX" - Décret de nomination au grade de chevalier de la légion d'honneur à titre posthume en date du 27 04 1946 du Maître fusilier LEGAGNEUX Marius, matricule 5663 T 39. Officier marinier d'une valeur exceptionnelle, rallié au Général De GAULLE en Juin 1940 il participe à toutes les campagnes de la France Libre. Cité à Bir-Hacheim, blessé en Italie. Il confirme ses belles qualités militaires en faisant une splendide campagne de France qu'il couronne par un bel exploit en Alsace. Animé d'un amour profond de la patrie, il poussait l'esprit de sacrifice jusqu'au mépris absolu du danger. Il fut toujours pour ses hommes et ses camarades un véritable exemple de courage calme et résolu. A l'escadron de tradition participant aux opérations d'Indochine, LEGAGNEUX se dévoua avec la même ardeur. Le 25 01 1946, l'escadron durement accroché devant Tan-Uyen (Cochinchine) et son peloton étant pris à revers il bondit à la tête de ses hommes et est tué d'une balle en plein poitrine, alors que l'ennemi surpris par cette fougue commençait à reculer. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.

PCC, le CF DEGOY, commandant le centre Siroco.

QM : CHEVALIER Michel - ALÉGOT Joseph - LANDEAU Maurice - Matelots :BALLIN Claude - KALINOWSKI Yves - MOSNA Hubert - GRUNY Louis - HOUPERT Nicolas - ISSELE Hubert - DOUCET Martial - NAUD Michel -  FICHET André. (Remember commandos du stage LE GAGNEUX II)

- Stage commando du 17 07 1954 au 30 09 1954: LE GOFFIC  - 1er R F M, tué le 22 08 1944 à Toulon (Var)

LE GOFFIC Pierre 2LE_GOFFIC_Pierre

Fils d'agriculteur, Pierre LE GOFFIC est né le 02 01 1912 à Perros-Guirec dans les côtes du Nord. Engagé dans la Marine, il choisit la spécialité de fusilier et est formé à l'école des fusiliers marins de Lorient. Lorsque les allemands arrivent à Lorient en Juin 1940, Pierre LE GOFFIC sert comme second-maître instructeur à l'école des fusiliers marins. Resté seul gradé à l'école et refusant la défaite, il embarque sur un canot à la tête d'un groupe de jeunes élèves, tout en emportant avec lui la fourragère de la Légion d'Honneur du drapeau de l'école remise par le Maréchal FOCH au premier régiment de fusiliers marins après les combats de Dixmude et de l'Yser lors de la guerre de 14/18. Ayant rencontré un cargo au large, le groupe peut alors monter à bord et rejoindre l'Angleterre. Immédiatement rallié à la France libre, Pierre LE GOFFIC demande, en signant son engagement, à servir dans les fusiliers marins de la France libre. L'unité n'existe pas mais sa demande est entendue par le L/V DETROYAT et par l'E/V de 1 ère classe AMYOT D'INVILLE. Immédiatement, les trois hommes se rendent chez l'Amiral MUSELIER, nouvellement nommé commandant des forces navales françaises libres et lui propose la création d'un bataillon de fusiliers marins. L'idée est retenue et, quelques jours plus tard, le 1 er bataillon de fusiliers marins (1er B F M) est mis sur pied sur décision de l'amiral MUSELIER. Pierre LE GOFFIC est affecté à la 2 ème compagnie du 1 er B F M avec lequel il prendra part à toutes les campagnes. Sous les ordres du L/V DETROYAT, il embarque pour l'opération de ralliement de l'A O F. Après l'échec de l'expédition devant Dakar, il prend part à la campagne de ralliement du Gabon à la France libre en Novembre 1940. Avec le 1 er B F M, Pierre LE GOFFIC prend part ensuite aux combats de la difficile campagne de Syrie en Juin 1941. A l'issue des combats de Syrie, le bataillon est transformé par son nouveau commandant, Hubert AMYOT D'INVILLE en unité de D C A, chargée de la défense aérienne de la 1 ère Brigade française libre sous les ordres du général KOENIG. Chef de section de la 1 ère batterie du bataillon, le Maître fusilier LE GOFFIC se distingue lors des combats de Bir-Hakeim en Lybie, du 27 Mai au 11 06 1942. Le 01 06 1942, alors qu'il est en patrouille à Rotonda Signali il abat deux Messerchmitt 110 qui attaquent sa colonne. Malgré le harcèlement des avant-gardes ennemies, il arrive à ramener dans la position de Bir Hakeim ses deux pièces d'artillerie. Le 11 Juin, lors de la sortie en pleine nuit de Bir Hakeim il réussit à ramener une de ses pièces malgré le feu intense de l'ennemi. Promu premier maître fusilier, il combat de nouveau à El Alamein en Egypte en Octobre 1942 puis en Mai 1943, lors de la fin de la campagne de Tunisie à l'issue de laquelle le 1 er B F M devient le 1 er Régiment de fusiliers marins (1er R F M). Au sein de la 1 ère Division française libre, Pierre LE GOFFIC est engagé en Italie où il débarque en Avril 1944. Chef de groupe de chars légers pendant les opérations du Garigliano et du Liri, il se distingue le 17 Mai à San Giorgio en n'abandonnant que sur ordre ses véhicules immobilisés par des tirs d'armes automatiques et d'antichars. Le maître-principal LE GOFFIC est promu officier des équipages de 2 ème classe à l'issue de la campagne d'Italie. Il débarque en Provence le 16 08 1944 pour prendre part aux combats de la libération de Toulon. Le 22 08 1944, lors d'une attaque près du château Saint Michel sur la route d'Hyères, il descend de son char pour repérer les nids de mitrailleuses allemands. Remonté sur son char pour diriger le feu il est tué d'une balle en plein coeur. Il est inhumé dans sa ville natale de Perros-Guirec. Chevalier de la Légion d'Honneur - Compagnon de la libération, décret du 20 11 1944 - Médaille Militaire -  Croix de guerre 39/45, 4 citations -  Médaille de la résistance avec rosette -  Médaille coloniale - Médaille des Services Volontaires dans la France Libre -

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1954 au 01 10 1954 - Cours "LE GOFFIC" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à l'officier de 2 ème classe des équipages LE GOFFIC Pierre du 1 er R F M par décret du 23 03 1945. Officier des équipages de la plus haute valeur morale a toujours été depuis 1950, sans une seule défaillance, un exemple de probité, de volonté, de courage. Tué le 22 08 1944 en appuyant avec son peloton de chars une attaque d'infanterie au Sud de La Valette ( Var). Figure symbolique du régiment, sa mort est une perte non seulement pour ses compagnons d'armes, mais pour le pays. Déjà cité trois fois, croix de la libération, médaille militaire.

Siroco le 13 03 1954, PCC le CF DEGOY, commandant le centre Siroco.

QM TURMEAU Marcel  - Matelots : SALAUN Gérard - PICHON Jean - VERDIER Daniel - BORGNE Eugène - LORIOUX Guy - RENARD Jean - DESISLES Jacques - LAURENT Guy - BEAUFILS Raymond - MARTINEZ René - LUCAS Joseph - BURGER Raymond - ROTA Fernand - QUEREL René - KERLOEGAN Joseph - TANNE Jacques - BONNIER Robert - WITCZACK Jacques - TAILLEPIED Joël - HENDRICK Maurice - MONTHEIL Gilbert. (Remember commandos du stage LE GOFFIC)

- Stage commando du 01 09 1954 au 05 12 1954: CHEVALIER - Cdo François,  tué le 29 05 1951 à Ninh-Binh (Indochine)

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1954 au 01 12 1954 - Cours "CHEVALIER". Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée par décision du 18 02 1952 au Matelot fusilier CHEVALIER Léon, matricule 4352 T 49. Jeune matelot arrivé récemment volontaire pour l'Indochine fait preuve dès le début d'allant et d'enthousiasme. Pourvoyeur du groupe de mortiers, le 29 05 1951 à Ninh-Binh ( Tonkin), après avoir assuré la protection du commando  forçant l'encerclement des forces rebelles de beaucoup supérieures, a repris le combat en première ligne auprès de son chef de groupe sauvant d'une destruction certaine le commando pris dans un réseau d'embuscades. Tombé à son poste de combat au cours de cette action, s'est montré digne des plus belles traditions de ses ainés. Le matelot CHEVALIER avait suivi le cours du brevet élémentaire "PARIS" du 01 10 1949 au 01 04 1950 et le stage commando du 01 04  au 01 06 1950

Apprenti fusilier : GUINEPAIN Lucien

PCC le CF DEGOY, commandant le centre Siroco - Siroco le 10 05 1954

QM : DEBEUGNY Claude - REFLOCH Guillaume - Matelots : ALBERT André - ALIOTTI René - ANDRES François - ARHAN François - BOISLEVE Daniel - BRAILLON Jacques - CADO Maurice - COLLINET André Jean Henri né le 28 06 1935 ( Cdo de Montfort, tué dans l'oued Bou-Kiou le 21 06 1957, Algérie) - CONNAN Georges - DALLOZ Guy - DELEUZE Georges - FAVENNEC Jean - FLOCH René - GARROS Robert - GÉDÉON Gérard - HERLANT Hervé - JACOB Robert - JOURDAN René - MATHIEU Jean - MICHAUD Guy - PEIRETTI Claude - PERRAULT José - RENAUD Guy - STÉPHAN Jean - THEILLET Michel - YVERGNIAUX Jacques - ZÉADI Abdelhamid - ZORNINGER Maurice. (Remember commandos du stage CHEVALIER)

- Stage commando du 01 11 1954 01 02 1955: NONEN -  1er R F M, tué le 24 11 1944 à Sewen (Haut Rhin)

Nonen

Yves Nonen est né le 5 août 1916 à Lanmerin dans les Côtes du Nord.
Engagé volontaire dans la Marine comme mousse en avril 1933 à l'âge de 16 ans puis comme apprenti marin, il est breveté matelot fusilier en juillet 1934.
Rallié à la France libre dès le 18 juin 1940, le quartier maître de 1ère classe Yves Nonen est affecté au 1er Bataillon de fusiliers marins (1er BFM) mis sur pied en Angleterre par l'amiral Muselier en juillet 1940.
Avec son bataillon, il prend part à toutes les opérations : Dakar, Syrie et Libye de 1940 à 1942.
Il est promu second maître en février 1941 et décoré de la Croix de Guerre pour son action à Bir-Hakeim.
Le 1er BFM devenant en 1943 le 1er Régiment de fusiliers marins (1er RFM), Yves Nonen y reste affecté, comme maître fusilier, pour participer aux combats d'Italie. Il se distingue de nouveau le 15 juin 1944, au cours d'une patrouille devant Torre Alfina, près de Tivoli, en détruisant un important noyau de résistance ennemie.
Il participe ensuite à la campagne de France où il débarque le 16 août 1944 à Cavalaire, prenant une part active à la libération de Toulon. Le 23 août 1944, à la Garde, il se porte, avec son scout-car, au pied du château et y reste sous des feux meurtriers d'armes automatiques et de tireurs d'élite ennemis. Il ouvre le feu pour protéger l'infanterie amie et ne se replie que sur ordre formel.
Le même jour, au pont de chemin de fer de La Garde, son peloton ayant reçu l'ordre de se replier après l'infanterie, sous les feux d'artillerie et d’antichars ennemis, il ne quitte sa position qu'après le repli de son dernier blessé.
Pour faits de guerre, Yves Nonen est promu au grade de premier maître le 1er septembre 1944.
C'est en restant le dernier, une fois encore, lors des combats au Ballon d'Alsace qu'il trouve la mort à la tête de son peloton, le 24 novembre 1944, tué d’une balle dans la tête dans une action décisive pour l'entrée de sa Division en Alsace et l'encerclement des forces allemandes du Sundgau.
Inhumé dans un premier temps à Giromagny, le corps d'Yves Nonen a été transféré dans le cimetière de Louannec dans les Côtes d'Armor.
• Chevalier de la Légion d'honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 26 septembre 1945
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
• Médaille de la Résistance
• Médaille Coloniale
• Médaille Commémorative 39/45

Ecole des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1954 au 01 02 1955 - Cours " NONEN " - Décret de nomination au grade de chevalier de la légion d'honneur à titre posthume en date du 11 09 1947, du PM fusilier NONEN Yves Marie, matricule 685 B 35
Officier marinier d'une valeur exceptionnelle. L'un des héros du 1 er R F M , aux traits impassibles cachant une âme fière ardente et généreuse, voyant la France à son image et combattant pour le prouver depuis le 18 06 1940. Décoré de la croix de guerre à Bir-Hacheim, de la médaille militaire à Tivoli ( Italie), encore cité à Toulon. Arrivant toujours le premier sur le champ de bataille et y apportant avec lui la confiance et la discipline, il est resté le dernier au ballon d'Alsace en trouvant la mort la plus glorieuse à la tête de son peloton, le 24 11 1944, dans une action décisive pour l'entrée de sa division en Alsace et l'encerclement des forces allemandes du Sundgau.

PCC, le CF DEGOY, commandant le centre Siroco


Matelots : TONETTI André - PÉLISSIER Alain - GERARD Charles - FIOT Marcel - KORALEWSKI André - THOMAS Roland - GHAFAR Messaoud - MARCHAND Eugène - GERLA Claude - L'HUILLIER Georges - DUMONTET Paul - GAURIN Yves - BUHOT André. (Remember commandos du stage NONEN)

- Stage commando du 01 11 1954 au 15 02 1955: CAM ( Matelots équipage)

BERRIER Marc - BRUNET Joseph - CARTEAU Jacques - CAT Yvon - CHESNE Jean-Paul - COMMEAU Jean - COSSERON Edgard - DARCY Jean - DECOOP Alain - DELAIRE André - DENIS Alphonse - GOURAUD Emile - GROT François - GUAITELLA Eugène - HUREL Claude - JUNG Hubert - KLEIN Jean - LAULAN Bernard - MARIE Gérard - MAURIN Frédéric - MORTIER Emile - NOE Henri - ORRU Lucien - PAIMBLANC Bernard - PONS Alexandre - ROMANCER Armand - ROSSI Jean - SLASTAN Jean - STRULLU Pierre - THOMASSET Louis - VANDEVILLE Gilbert - WINDELS Pierre. (Remember commandos du stage CAM)

- Stage commando du 07 02 1955 au 02 04 1955: ARNOUX F A I S, tué le 09 12 1949 à Cauke, province de Can Tho sur le L C M 26 (Cochinchine)

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Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1954 au 01 04 1955 - Cours "ARNOUX" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 10 06 1950 au SM fusilier ARNOUX Frédéric Pierre, matricule 619 T 28. A la barre du L C M 26 au cours du violent engagement du 09 12 1949 sur le rach CAUKE, a fait preuve de calme et de courage, manoeuvrant avec le plus grand sang-froid et poursuivant sa route sous un feu nourri de bazookas et d'armes automatiques lourdes pour porter aide à la 24 ème section de L C V P . A remplacé son commandant grièvement blessé et a été tué après à son poste de combat.

Siroco le 04 09 1954, PCC le CF DEGOY commandant le centre Siroco.

SM CORBOLIOU Jean - Matelots : LEQUEN Jean - MÉDINA Guy - DUFOUR Bernard - LAGUET François - MAHÉ Henri - BARLET Gabriel - GENETAY Bernard - CHARLOT Jean - ROUAULT Daniel. (Remember commandos du stage ARNOUX)

- Stage commando du 10 03 1955 au 30 05 1955: HERMELIN - CDO Tempête, tué le 19 11 1953 à Ha-Lao ( indochine)

HERMELIN

 

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HERMELIN Gérard, sa tombe en Indo

Témoignages de Robe Roger et Lorho Maurice ( ensemble à Tempête) en rampant à l'approche du village, a sauté sur une mine.

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1954 au 01 06 1955 - Cours "HERMELIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 28 04 1954 au QM1 fusilier HERMELIN Gérard André, matricule 1884 L 48 du commando Tempête. Combattant depuis plus de 4 ans en Indochine, s'est maintes fois fait remarquer comme chef de section du commando Tempête par son courage et ses qualités de commandement. Déjà 3 fois cité, s'est à nouveau distingué le 9 11 1953 lors d'une rencontre de nuit à Van Lai dans le Nord Vietnam, qui a opposé le commando à deux compagnies régulières Vietminh; A trouvé une mort glorieuse le 20 11 1953 au cours d'une patrouille audacieuse effectuée de nuit à proximité d'un village rebelle pour protéger le L C T 9060 échoué et exposé aux attaques du Vietminh. Le QM HERMELIN avait suivi le cours du brevet élémentaire BACCARAT au centre Siroco du 01 02 1949 au 01 08 1949.

Siroco le 30 10 1954, PCC le CF TOURNYOL Du CLOS commandant le centre Siroco.


QM : CARRÉ Jean - GAIARSA François - BERNARD Hervé - MEIFFREN Aimé - FORICHER Jean-Louis (tué à la DBFM le 30 03 1958 , Oued Saftar, Algérie) - Matelots : LE GAL Pierre - PRIGENT Jacques - GIRAUDON Jean - FRÉCHARD Henri - NUNES-PINTO Jean - CARIOU Raymond - DI PASQUAL Roger né le 22 08 1936  Cdo de Montfort, tué en Algérie le 18 04 1957) - GUÉGOU François - DELANGE Marcel - MORIN Pierre - MELLANO Françis (Cdo de Montfort, tué dans l'oued Bou-Kiou, Algérie) - AULNER Maurice - LE BRIS Gilbert - THOMAS Claude - MACZIEJEWSKI Alex - LAGARDÈRE William - LOMET Yvon - THIOLON Claude - FISCHER Gérard - COURTET Gabriel. (Remember les commandos du stage HERMELIN).

- Stage commando du 01 06 1955 au 01 08 1955: GERLAUD  - DINASSAUT, tué le 28 09 1953, fleuve rouge (Indochine)

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1954 au 01 05 1955 - Cours "GERLAUD" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 15 04 1954 au matelot fusilier GERLAUD Michel Jean Marie, matricule: 1623 T 52 du L C I 9049. Jeune matelot fusilier embarqué depuis Mai 1953 à bord du L C I 9049, s'est toujours fait remarquer pare son entrain, son sang-froid et son courage. Comme tireur à une mitrailleuse de 12/7 a contribué par la précision de ses tirs à infliger des pertes aux rebelles au cours de nombreux accrochages, notamment pendant les opérations du mois d'Août 1953, dans la province de Bui-Chu ( Nord-Vietnam). Le 28 09 1953, alors que le L C I touché par une mine dans le bas fleuve rouge, coulait rapidement, est resté à son poste de combat sur la passerelle supérieure répondant avec un calme parfait au tir violent des mortiers et des armes automatiques des rebelles; a disparu glorieusement avec son bâtiment. Le matelot GERLAUD avait suivi le cours du brevet élémentaire "RHIN" au centre Siroco du 01 06 1952 au 01 11 1952.

Siroco le 08 01 1955, PCC le CF TOURNYOL Du CLOS commandant le centre Siroco.

QM: KLEIN Noël - THOMASSET Louis - VALDENAIRE Claude - RENAUX Laurent - LE DURAND Léon - Matelots : MER André - GAUTHIER Claude - PARENT Claude - MALHERBE Guy - LE GUEN François - TRAPE Jean - DELAIRIS Alain - DUCLAY Marcel - AUPOIX Jean - CHAVAL André - THIL Jean. (Remember commandos du stage GERLAUD)

- Stage commando du 01 07 1955 au 01 10 1955: BREHINIER - Cie Légère d'Acc N° 4, tué le 21 04 1953 à Thuong-Cau (Indochine)

BREHINIER Léon

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1955 au 01 07 1955 - Cours " BREHINIER" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 26 10 1953 au QM fusilier BREHINIER Léon, matricule 46 B 50. Excellent QM fusilier, volontaire pour les commandos de la marine au Nord Vietnam, a participé depuis Novembre 1952 à toutes les opérations de la compagnie légère d'accompagnement N° 4 dans le secteur du canal des bambous, au coeur desquelles il s'est toujours signalé par son courage et son sang-froid. S'est particulièrement distingué le 21 04 1953 au cours de l'attaque du village de Thong Cau ( Province de Kien An) solidement tenu par les rebelles. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son groupe et contribué par son sacrifice à la chute de la position Vietminh où furent retrouvés plus de cent tués et un matériel important. Le QM BREHINIER avait suivi le cours de brevet élémentaire "FLANDRES" au centre Siroco du 01 10 1950 au ,01 07 1951

Siroco le 05 03 1955, PCC le CF TOURNYOL Du CLOS, commandant le centre Siroco.

QM :  TANNE Alfred - RAULT Jean - BRECHENMACHER Charles - BOISSONNET Maximin - LE NOTRE Pierre - Matelots : DURAND Abel - NIEUCEL Gilles - BOUKEMIDJA Mohamed - ROMAGNE Jacques - DESMARAIS Richard - MIALHE Paul - MIDON Martial - PICHON Jean - GERARDIN Christian - FORTUI Henri - MATHIEU Claude - BOURHIS André. (Remember commandos du stage BREHINIER

15 janvier 2021

Stages:Robert: (1955) à Jauffret: (1959)

  

- Stage commando du 01 10 1955 au 01 12 1955: ROBERT - Cdo Tempête, tué le 25 02 1953 à Ho-Thuong (Indochine)

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   ROBERT Jean                   sa tombe au cimetière d'Haïphong

ROBERT Jean- Stage Duquesne: 1948 - matricule 03253 T 47, blessé mortellement en Indochine au commando Tempête au cours d'un assaut,le 26 02 1953 à 10h23 au Tonkin à Tan Hoa, c'est son ami : LORHO Maurice qui l'a ramené sur le bateau où il est mort quelques heures après.

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1955 au 01 09 1955 - Cours "ROBERT" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 26 10 1953 au QM 1 fusilier ROBERT Jean-François, matricule 3253 T 47 du commando Tempête. A participé comme sous-officier adjoint de la 2 ème section aux opérations menées par le commando Tempête de Décembre 1952 à Février 1953 en zone rebelle de Tan Hoa. S' est particulièrement distingué à Hao Thach le 10 01 1953 en dirigeant le nettoyage d'un village infesté de guerilleros, puis en se lançant à la poursuite de groupes rebelles cherchant à entamer notre dispositif. Le 25 02 1953, a fait l'admiration de tous par son ardeur et son mépris du danger, dégageant par d'incessantes patrouilles sa section perpétuellement harcelée dans le village de Ho Tuong. Au cours de ce combat est tombé mortellement blessé, alors que, pris à partie par des éléments rebelles embusqués, il faisait mettre ses hommes à couvert, donnant ainsi le suprême exemple d'abnégation. Deux fois cité. Le QM ROBERT avait le cours du brevet élémentaire DUQUESNE au centre Siroco du 01 08 1947 au 01 02 1948 et le stage commando du 01 02 1948 au 01 04 1948.

Siroco le 07 05 1955, PCC le CF  TOURNYOL Du CLOS commandant le centre Siroco.

 

QM : BEAUMONT Louis, WOIRAYE Bernard, DUVAL Pierre, WEYBANCK Joseph, MEIGNEN Jacques - Matelots : MAILLARD René, GAILLOT Claude, DUPUIS Robert, SIMON Jean-Marie, BODART Georges, FLECHER André, JANOT Yvon, NOC Jean, GRZANKA Jarzy, CALENDINI Gérard, LE PAIH Marcel Félix Jean né le 19 03 1937 ( Cdo Trépel, tué dans le djebel M'Zi le 22 09 1959, Algérie), FAUSTINI Henri, BARETT Marcel, JALLON Jean-Pierre, THORAL Marc, MERCIER Claude, BRUNET Ernest ( Cdo de Montrfort, tué en Algérie), LACHOQUE André, GOURLAY Georges. (Remember les commandos du stage ROBERT).

- Stage commando du 15 11 1955 au 30 01 1956: FEBVRE DINASSAUT, tué le 22 12 1952 à Van-Uc (indochine)

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1955 au 01 11 1955 - Cours "FEBVRE" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 03 11 1953 au matelot fusilier FEBVRE Roger André, matricule 1238 R 49 de la division navale d'assaut N° 4. Excellent matelot embarqué dans la division navale N° 4 depuis Août 1952 a participé à bord d'un engin d'assaut de cette formation à de nombreuses opérations au cours desquelles il a toujours fait preuve de courage et des plus belles qualités morales. Le 22 12 1952, au cours d'une opération de dragage dans la coupure 37, son engin ayant sauté sur une mine, est resté à son poste de combat et a disparu avec son bâtiment. Le matelot FEBVRE avait suivi le cours de brevet élémentaire PARIS au centre Siroco du 01 10 1949 au 01 04 1950.

Siroco le 02 07 1955, PCC le CF TOURNYOL Du CLOS, commandant le centre Siroco.

QM GOARANT Marcel - Matelots : BIGOURDAN Yves, BOCAZOU Armand, COUILLANDREAU Jean, ANCHER Yvan, EMILY Yves, FRANCOIS Roger, KERAMPRAN Jacques, GRANDJEAN Roger, mortellement blessé le 28 01 1959 à Sakamody, Algérie, LEFLOCH Albert, KERMORGAN Goulven, DENIS Jean, GENAY  Maurice Edouard  Achille né le 07 05 1937 (Cdo de Penfentenyo, mort électrocuté en Algérie le 04 07 1957), STARK Charles, SZLEZAK Jean, BONNET Jacques, KERVELLA Alain, CARROU Jean, SCHINDLER Daniel, ATTELANN Auguste,  ROUGEOT Robert, NORMANT Noël. (Remember commandos du stage FEBVRE)

- Stage commando du 01 01 1956 au 31 03 1956: LAMBOLEY - DINASSAUT 12, tué le 16 02 1954 à Nam-Ding-Giang, L C M 9190, (Indochine)

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1955 au 01 01 1956 - Cours "LAMBOLEY" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer (croix de guerre des TOE) décernée à titre posthume au matelot fusilier LAMBOLEY serge Daniel, matricule 13106 T 51 de la division navale d'assaut N° 12. Magnifique combattant, modèle de courage et de dévouement, animé du plus pur désir de servir. Blessé une première fois le 04 02 1954 par éclats de bazooka devant le bac des quatre colonnes (haut fleuve rouge) a été volontaire pour reprendre son service dès le 11 Février avant que ses blessures ne soient complètement cicatrisées. Blessé à nouveau le 16 Février par éclat de 20 m/m au menton sur le Nam Dinh Giang a continué à servir sa mitrailleuse sous le feu violent de l'ennemi avec un courage exemplaire et un parfait sang-froid. Tué quelques instants plus tard par une balle de 12/7 en pleine poitrine demeurera pour ses camarades de combat un exemple des plus hautes vertus militaires. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs avec palme. Le matelot LAMBOLEY avait suivi le cours du brevet élémentaire MARCKOLSHEIM au centre Siroco du 01 02 1952 au 01 07 1952, il était titulaire des certificats de commando et de clairon.

Siroco le 03 09 1955, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.

QM : SYGLOSKI Robert Victor né le 15 12 1934 ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie le 29 06 1957), PORHEL Joseph, BAOT Guy - Matelots : BLANC Pierre, Cdo Penfen, tué le 17 04 1957 oued Bou Kiou, GROBEL Paul, MILIN Charles (Cdo de Penfentenyo tué en embuscade en Algérie le 01 07 1956), FONDER Max, PASSAQUAY Jacques, BARBON Pierre, GELGON Paul, HUOT Jean, BLONDEL Pierre, SCHEIDECKER Francis, NICOT Pol, DELECROIX Henri, COSNARD Jean, DUBIEL Jacques, OSCHE Alfred, FRANCINEAU Jean, LEVELEUX Bernard, LAADJEL Abdellaoued, DEMMER André, RUPERTI Henri, MARTINEAU Joé, HERTZLER Léopold, WALGENWITZ Bernard, GUEGUENIAT René, CALENDINI Pierre, BIENVENU Victor, SOLER Daniel, DEBIERRE Pierre, SIBLOT Serge. (Remember commandos du stage LAMBOLEY).

- Stage commando du 01 03 1956 au 01 06 1956: MARIN -  Cdo De Montfort, tué le 16 07 1953 à Hoa-Tranh (Indochine)

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Q/M 1 MARIN Christian, stage: groupe de renfort du Cdo de Montfort (du 18 06 1947 au 30 07 1947)Siroco, Algérie, tué à Hoa Than au commando de Montfort le 11 07 1953

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1955 au 01 03 1956 - Cours "MARIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre des T O E avec palme décernée au QM 1 fusilier MARIN Christian, matricule 7302 T 45 tué en opération le 16 07 1953 à Hoa Thanh ( Nord Vietnam). QM commando courageux et dynamique dont l'ascendant sur ses camarades s'est révélé dès son arrivée au commando Montfort. Caporal voltigeur du groupe de choc s'est toujours porté volontaire pour toutes missions. Plusieurs fois cité pour sa brillante conduite au cours de 52 mois de campagne, s'est à nouveau affirmé comme un gradé d'élite au cours de plusieurs séries d'opérations sur les côtes du centre Vietnam au printemps 1953. Le 16 078 1953, à Hoa-Thanh ( centre Vietnam ) s'est élancé à la tête de son groupe contre un élément rebelle qui menaçait de contourner la section de tête de son commando, contraignant l'adversaire à battre en retraite, continuant sa poursuite, a été mortellement atteint au moment où il s'apprêtait à attaquer la position sur laquelle les rebelles s'étaient repliés. Le QM MARIN a déjà obtenu une citation à l'ordre de la brigade et une citation à l'ordre de la division. La médaille militaire lui a été décernée à titre posthume. Le QM MARIN avait suivi le cours du brevet élémentaire de fusilier du 01 11 1945 au 31 03 1946 et le stage commando du 01 05 1947 au 30 07 1947

Le 12 11 1955, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco

QM : BILLIARD Raymond, GODIER William (Mort accidentelle), BODENES François - Matelots : CHAUDRON Hubert, MARTIN Pierre, MARTIN Gaëtan, BALISSON Jean-Claude, FAVÉ André Jean Martie né le 23 08 1934 (Cdo Jaubert, tué en embuscade, poste Requin le 30 08 1957, Algérie), GLOAGUEN Marcel, BARBIER Gabriel, FOURNEL Lucien, NICOLAS Jean-Pierre, CASES Alain, LE QUELLEC Paul, PEGART Jean, CASTEL René, MATTÉONI Adrien, VERDURE Georges, BOUTIER Philibert, BIGAUD Claude, GUILBOT Calixe, DENIAUD-JAFFROT Yves, VEYSSEYRE Christian, ZÉGUÉNANI Abdallah, SCHLUTT Robert. (Remember commandos du stage MARIN).

- Stage commando du 01 05 1956 au 01 08 1956: KERSAUDY  - Cdo Jaubert, tué le 08 06 1953 à Cong-Dong-Xa (Indochine)

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1955 au 01 05 1956 - Cours"KERSAUDY" Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre TOE avec palme, décernée au matelot fusilier KERSAUDY Michel, matricule 6982 T 51, tué en opération le 08 06 1953 à Cong Duong Xa ( centre Vietnam). Jeune matelot d'élite, a participé à toutes les opérations du commando Jaubert depuis Octobre 1952 se distinguant par ses belles qualités de courage et d'énergie. A trouvé une mort glorieuse le 08 06 1953 au combat de Cong Duong Xa ( centre Vietnam) au cours du nettoyage d'un village fanatique défendu par 300 guerilleros, alors qu'il s'était posté avec son fusil mitrailleur en haut d'un toit pour surveiller un fort groupe rebelle qui donnait l'assaut. Le matelot fusilier KERSAUDY avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando du centre Siroco du  01 12 1951 au 01 08 1952.

Siroco le 07 01 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.

EAR : CARRÉ Jean, GARRON Robert, PEYTAVIN Serge, MOREL Jean, CHAMSKI Thadée - QM FLORÈS François  - Matelots : GIRARDIN Claude, BOUTHINON Robert, BLANC André, TROALEN André, DUTERTRE Roger, URSULET Christian, LEYDER Claude, SCHEFFER Michel, PFISTER Yves, CAUDAN Yves, MENGUY Paul, MILIN André, MONTARDY Jean, DOUBLECOURT Gérard, FORESTIER André, PAILLIER Christian, PIGNAULT Jean. (Remember commandos du stage KERSAUDY)

- Stage commando du  01 07 1956 au 01 10 1956: HANS  - Cdo jaubert, tué le 21 03 1951 à Lo-Son (Indochine)

HANS René

Le 23 02 1956, baptême de la promotion des nouveaux fusiliers. Le cours du BE reçoit le nom du S/M  HANS (NCC), élève du cours du cadre spécial du 01 08 1948 au 01 02 1949, tué à l'ennemi au Tonkin le 21 03 1951

Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02  au 01 07 1956 - Cours "HANS" -  Citation à l'ordre de l'armée de Mer, à titre posthume décernée au SM fusilier HANS René Joseph, matricule 11611 T 45 tué en opérations le 21 03 1951 à Van Chanh dans le Lo Son ( Tonkin). Chef de groupe magnifique qui a toujours montré au cours de 8 mois d'opérations au commando Jaubert les plus belles qualités de courage et d'initiative. Entraîneur d'hommes exceptionnel, s'est signalé  le 07 03 1951 au cours de l'opération "DÉSIRADE" ( île de la Cac Ba) en prenant d'assaut le camp rebelle de Hang Do avec ses trois voltigeurs profitant du tir de son FM posté à 500 mètres de là pour semer la panique dans les rangs ennemis et récupérer des documents extrêmement importants. Le 21 03 1951 au cours d'un coup de main sur le village de Vah Chanh dans le Lo-Son, Tonkin, a trouvé une mort glorieuse en lançant son groupe à la poursuite des fuyards, après avoir été l'élément décisif de la prise de ce village sous un feu violent de fusils-mitrailleurs et de VB. Reste pour les commandos le type parfait du SM  commando d'élite. Le S/M  HANS a déjà obtenu une citation à l'ordre de l'armée de Mer le 06 05 1951. La médaille militaire lui a été décernée à titre posthume. Le SM HANS avait suivi les cours du CS et le stage commando du 01 08 1948 au 15 02 1949

Siroco le 22 02 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.


QM  RUBY Eugène Nicolas né le 14 12 1933 ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie le 30 06 1957) - Matelots : BERNARD René, BOUILLON-PERRON Christian HANSER Ernest, ROUX Christian, VADAINE Raymond, DUPRÉ Lucien ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie), DE PETRIS Patrice, QUÉRÉ Fernand, PAROT Gabriel, TROCHU Serge, TANGUY Jean-Pierre, BINDER Guy, JAJOUX Claude, GOUX Daniel, RIGAUD Paul, SIMON Jean, SOUPLY Alain, CAUJAN Michel. (Remember commandos du stage HANS)

- Stage commando du 01 09 1956 au 01 12 1956 : PILLARD  - Cdo De Montfort, tué le 13 08 1952 à Cap Batagan ( Indochine)


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PILLARD Gérard- stage Baccarat (1949) tué à Cap Batagan LE 13 08 1952, Indochine.

Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1956 au 01 09 1956 - Cours "PILLARD" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre TOE avec palme décernée au QM PILLARD Gérard, matricule 2312 C     48  tué au cours d'un débarquement au cap Batagan, centre Vietnam, le 13 08 1952. QM Fusilier d'élite. A participé à toutes les opérations du commando De Montfort depuis Janvier 1951 faisant preuve des plus belles qualités de courage  et d'énergie. A trouvé une mort glorieuse le 13 08 1952 au cours d'un débarquement au cap Batagan, centre Vietnam,  en se portant à l'assaut d'un piton fortement défendu par les rebelles. Restera au commando un exemple de courage et d'abnégation. Le QM PILLARD a déjà obtenu une citation de l'ordre de la brigade. Le QM PILLARD avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando du centre Siroco du 01 02 1949 au 01 11 1949.

Siroco le 05 05 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.

QM : PORÉE Raymond, BOLCHAKOFF Basile- Matelots : BÉCHU Jean, DELAHAYE Gérard, HILLION Jean, JACQUEMIN Guy, THIÉBAUD Jacques, UFATOV Alphonse Félix né le 10 07 1938 ( Cdo de Montfort ,tué dans l'Oued Bou-Kiou le 17 04 1957, Algérie), BARE Daniel, HARIVEL Jean, GAUDIN Gilles (blessé par une mine, Algérie), MARIE Yves, PLANCHET Michel, JOSWIAK Pierre, SÉNARD Daniel. (Remember commandos du stage PILLARD)

- Stage commando du 01 11 1956 au 01 02 1957: ARBELET -  Cdo François, tue le 23 04 1949 à An-Thoï (Indochine)

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06  au 01 11 1956 - Cours "ARBELET" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre TOE avec palme décernée au QM fusilier ARBELET Gérard, matricule 42 T 47 tué au cours d'un combat dans la région d'An Thoi ( Cochinchine ) le 23 04 1949. Jeune QM intrépide et courageux. Le 23 04 1949, dans la région d'An Thoi s'est porté au secours d'un camarade blessé en dépit d'un feu violent d'armes automatiques. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat, après avoir résisté jusqu'à l'épuisement total de ses munitions. Le QM ARBELET avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando au centre Siroco du 01 10 1947 au 01 06 1948.

Siroco le 30 06 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.

QM TARICCO Roger - Matelots : CISEY Michel, GIRAL Louis, LE LANN Claude, LETELLIER Claude, SAUTRON Jean-Pierre, NÉDELEC Robert, KRONENBERGER Hervé, BRONEC Auguste, MANGIN Roger, DUCHENE Claude, FLEURY Marc, COUSSOT Maurice tué à la DBFM le 25 04 1961 à Tlemcen, Algérie, LARCHE José, ROUTELOUS Robert, CHANCE Marius, KERDONCUFF Jean, BILLIAR Roger. (Remenber commandos du stage Arbelet)

- Stage commando du 01 01 1957 au 01 04 1957: LE TROADEC  -

)D B F M, tué le 17 08 1956 à Nemours (Algérie

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1956 au 01 01 1957 - Cours " LE TROADEC" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille de la valeur militaire avec palme et promotion au grade de chevalier de la légion d'honneur décernée à l'EV 1 LE TROADEC Michel Yves, tué en opération près de Felfela, région des Béni-Ménir, département d'Oran le 18 08 1956. Jeune officier remarquable par son enthousiasme et son ascendant sur les hommes. D'un courage exemplaire, après avoir servi deux ans en Indochine à la sortie de l'école navale, a choisi la spécialité de fusilier pour venir combattre en Algérie. Volontaire pour la D B F M s'est tout de suite imposé comme capitaine de compagnie. A participé à toutes opérations menées depuis le 01 06 1956 par la DBFM dans la région des Béni-Ménir. Est tombé glorieusement à la tête de sa compagnie en poursuivant des rebelles qu'il avait réussi à déloger d'une mechta fortifiée au Felfella le 18 08 1956, donnant ainsi à ses hommes et à la brigade toute entière le plus bel exemple d'allant et d'héroïsme. L'EV LE TROADEC avait suivi le cours d'officier fusilier au centre Siroco du 01 01 1956 au 13 04 1956.

Siroco le 15 09 1956 , PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.

Matelots :  AUDIC Yves, BROCHER Michel, CANONE Jean, CAUT Christian, CHOLON Pierre, FRENOT Jean, GUEGUEN Michel, KERNINON Jean, KINDERVATER Henri, LANSON Paul, LE HERISSÉ René, MEURVILLE Robert, MOLIN Pierre, PELLE Jean, TANGUY Jean, FERRETTI Georges. (Remember commandos du stage LE TROADEC).

- Stage commando du 01 03 1957 au 01 06 1957: KRYSHINE  - D B F M, tué le 29 08 1956, Sud Nédroma (Algérie)

Kryshine_

Kryshine Wladimir (NCC), matricule 3417 T47, musicien des équipages de la flotte ( 1947 à 1955), deux ans en Indochine  (1952-1954), embarqué sur le Jean-Bart, les officiers lui font miroiter un avancement rapide chez les Fusiliers marins, effectue le CS N° 41 du 01 01 1956 au 01 06 1956 et est reçu 10ème de son groupe. Il est affecté à la DBFM, 3ème bataillon, 32 ème compagnie, marié, 3 enfants. Le 29 08 1956, vers 8 heures du matin, il est tué d'une balle dans la tête à l'opération du djébel Zakri.

Centre Siroco, CS 41, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1956 au 01 03 1957- Cours " KRYSHINE" - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, médaille de la valeur militaire avec palme décernée au QM CS KRYSHINE Wladimir, matricule 3417 T 47, tué en opération de maintien de l'ordre le 29 08 1956 dans la région de Nédroma ( Oran ). QM fusilier d'une remarquable valeur professionnelle a toujours fait preuve de magnifiques qualités de courage et de sang-froid. S'est particulièrement distingué lors de l'opération du 29 08 1956 dans la région de Nédroma; a été mortellement blessé alors qu'il emmenait son équipe à l'assaut d'un piton où se retranchaient de nombreux HLL fortement armés.Le QM CS avait suivi le stage préliminaire du cadre spécial et le CS N° 41 au centre Siroco du 01 11 1955 au 01 06 1956. Il a été affecté au 3 ème bataillon de la D B F M.

Siroco le 27 10 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.QM : LAROQUE Guy, BONNAL Gérard, LETE Clément, CANJOUAN Pierre, BRONZINO Sylvestre, CORLAY André, PLUCHON Jean-Marie, - Matelots: CONQ Jean-Claude, SEBERT Hugues, LOUCHARD Fernand, NÉGRI Guy, PETITJEAN Pierre ( Cdo de Montfort, tué en Algérie), VANDAMME Alain, MARTIN André, ROCHE Michel, MÉAR Hervé, LE BRIS Jean-François, GEORGES Jacques, GUILLEVIC Jean, BÉZU Henri, ANDRÉ Jacques, AQUATELLA Françis, MEROUR Roger. (Remember les commandos du stage KRYSHINE). 

- Stage commando du 01 05 1957 au 01 08 1957: MILIN Cdo De Penfentenyo, tué le 01 07 1956, Herbillon (Algérie)

MILIN Charles Joseph, né le 05 01 1938, stage Lamboley ( du 01 01 1956 au 01 04 1956) Siroco, Algérie, commando de Penfentenyo, tué le 07 07 1956 à mechta Sgaa, Algérie.

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1956 au 01 05 1957 - Cours "MILIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier MILIN Charles, matricule 2720 T 55 du commando De Penfentenyo, tué en opération sur la route d'Herbillon, département de Constantine, le 01 07 1956. Jeune matelot fusilier qui s'était déjà fait remarquer par son courage et son sang-froid au cours de nombreuses opérations. A été mortellement blessé le 01 07 1956 alors qu'il s'élançait à l'assaut des rebelles embusqués sur la route d'Herbillon. Le matelot fusilier MILIN avait le cours du brevet élémentaire de fusilier et le stage de commando au centre Siroco du 01 08 1955 au 31 03 1956 ( copurs Lamboley)

Siroco le 05 01 1957, le CF GARNIER commandant le centre Siroco.

QM : GUYOT Armand, JAN René - Matelots: RAMEAUX Pierre, LE RIDANT Bernard Charles Louis né le 01 03 1930 ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 03 01 1958), DIDIER Marcel, LABARRE Claude, SANTIA Jean Henri né le 17 06 1939 (Cdo de Montfort, tué par les obus français en Algérie le 16 08 1959), FAUVEAU Claude, VAILLIER Claude, EHRMANN Jean-Claude LE BEC René, LE MÉE François, THOMAS Xavier, SALAUN Guy, BONTE Michel, CASTAGNAS Albert,  MONTAYE Pierre, BOLLMANN François, POCHARD Jean, TOUBOIS Serge, PERNIN André,  PLESSIER Roland, FAYNOT Bernard, DELAHAYE Serge, PARIS Gérard, MUSART Daniel, PUCHEU-COURTEILLES Jean, PAPIN Jacques, LE DU Michel, MICHELS Hubert, VISSAC Raymond, BERTHIER Henri, GUYOT Georges, CHALINE Marc, TOULEMONT Jean-Paul. (Remember commandos du stage MILIN).

- Stage commando du 01 07 1957 au 01 10 1957: DARASSE - Cdo jAUBERT, tué le 07 09 1956 au djebel Zakri (Algérie)

DARASSE_Henri

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1957 au 01 07 1957 - Cours "DARASSE"- Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, la croix de chevalier de la légion d'honneur et la croix de la valeur militaire avec palme ont été décernées au PM fusilier commando: DARASSE Henry, matricule 1287 T 36, très gravement blessé au cours des combats du djebel Zakri ( Dpt d'Oran) le 29 Août et décédé le 07 09 1956 des suites de ses blessures. PM fusilier commando de valeur exceptionnelle, a servi pendant 5 ans dans les commandos comme chef de section. Réunissant toutes les qualités du chef, combattant hors pair, camarade admirable, a fait preuve lors des combats du Zakri le 29 08 1956 d'un courage et d'un sang-froid qui ont fait l'admiration de tous. Très gravement blessé au ventre, encourageait ses hommes à continuer le combat et à montrer à l'adversaire ce que valent les commandos. Le PM fusilier DARASSE avait suivi au centre Siroco le stage du CS et commando en 1949 et le BS N° 14 du 01 10 1953 au 01 04 1954

Siroco le 09 05 1957 PCC le CF GARNIER, commandant le centre Siroco.

QM  TELLIER Gabriel, AMOUROUX Paul, LE CANU Jean - Matelots: NEAUD Claude, MICALLEF Claude, FLEURY Georges, TAVERNIER Christian, PLANSON Gérard, MATKO Paul, DAUBIGNARD François, SYLVESTRE Casimir, ROLINGHER Lionel, NOBILET Jean, LE LANN Georges, BOISSON Jean, QUILGARS Jean-Claude, MARIE Gilbert, PAJOT Gérard, VIDAMENT Paul, GUISE Christian, ANTOINE Pierre, GUILLOUX Michel, LIEGEOIS Robert, BOUVIN Claude, LIEPPE Pierre, LE GUEN Alain, ALESSI Jean-Claude DETROYAT Raymond, ROBIN Eugène, CHAUBIN Claude, LAUNAY Jean-Claude, GAMANT Daniel, BOIT Michel, BLANCHE Alain, FISCHER Jacques, DIDOU Emile, BILLE Jacques, PASTINI Baptiste, TROADEC Jean.  (Remember commandos du stage DARASSE).

- Stage commando du 01 09 1957 au 01 12 1957: GRANDCLERE  - D B F M, tué le 30 10 1956 à Alnabra (Algérie)

GRANDCLERE_Gilbert

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1957 au 01 09 1957 - Cours "GRANDCLERE"-  Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 1  fusilier GRANDCLERE Gilbert Jean Léon, matricule 908 T 50 du 2 ème bataillon de la D B F M  tué en opérations dans le secteur côtier de Nemours, région d'El Anabra, Dpt d'Oran le 30 10 1956. Remplissait provisoirement les fonction de chef de demi-section avec un courage et un entrain exemplaires. Calme, froid, décidé et toujours prêt pour des missions périlleuses. Le 30 10 1956 dans le secteur côtier de Nemours, après une journée de poursuite épuisante en terrains difficiles, a enlevé avec un entrain splendide, ses équipes à l'assaut d'une grotte fortifiée tenue par une bande rebelle. Pénétrant le premier dans le repaire il abat un rebelle et s'empare de son arme, son PM s'enraye alors, mais il saisit le fusil récupéré par le canon et assomme deux autres rebelles dans un corps à corps furieux. Les rafales d'armes automatiques crépitent, les grenades explosent de tous les bords, mais il rallie ses hommes et les lance en avant avec un calme et un sang-froid inaltérables. Ses ordres sont précis, nets et compris par tous. À 16 H 15 il tombe frappé d'une balle en pleine tête alors que la rupture de la résistance adverse était presque consommée. Son courageux sacrifice a permis le plein succès de nos armes. Sa bravoure, son parfait mépris du danger et son abnégation font de lui un des dignes héritiers des plus belles gloires militaires e la France. Le QM 1 GRANDCLERE avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando au centre Siroco du 01 06 1950 au 01 02 1951, cours STRASBOURG.

Siroco le 27 04 1957, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.


QM BALESTRA Albert, PLONKA Maurice - Matelots : BOUTIER Joseph, BOUVIER Jean-Yves, BRIENT Gérard, BOURGEOIS André, BUENO Jean-Pierre, BOUDJEMIL Jacques, CRÉACH Paul, CUGNET Jacques, LE DELLIOU Paul, CHAMPOUGNY Claude, CAPIOMONT Pierre, DERVIEUX Guy Marcel né le 04 10 1939 ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 05 07 1959, djebel Medboua, secteur d'Aflou), ENA Bernard, FAESS Georges, GANDON Michel, LE HENAFF Bertrand, LEPOTTIER Bertrand tué au Cdo Jaubert, LEVAUFRE Michel, LEVAVASSEUR Daniel, MILOT Jean-Claude, MOUILLOT Bernard, NICOLAS Louis, PERRAUD Joël, POLJANEC Antoine, PHILIPPE Pierre, ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 05 07 1959, djebel Medboua, secteur d'Aflou), PENDINO Paul, PELÉ Charles, PRIGENT Joseph, PAUL Henry, QUINQUIS Pierre, QUERE Jacques, RAUCH André, ROMEZIN Georges, THOREZ Gérard, TOURAILLE André. (Remember commandos du stage GRANDCLERE).

- Stage commando du 01 11 1957 au 01 04 1958: LOHIER  - Cdo Jaubert, tué le 16 07 1953 à My-Son (Indochine)

LOHIER_ras_

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1957 au 01 11 1957 - Cours "LOHIER" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille militaire, croix de guerre des T O E avec palme décernée au SM fusilier LOHIER Pierre, matricule 3062 L 45 du commando Jaubert, tué en opération le 16 07 1953 à My Son, centre Vietnam. SM fusilier de très grande valeur effectuant sa troisième campagne en Indochine comme chef d'un groupe du commando Jaubert, a toujours montré dans les circonstances difficiles une bravoure exemplaire alliée aux plus belles qualités de chef. Depuis sa dernière citation, a brillamment participé au succès du commando lors de l'assaut de Cong Duong Xa , centre Vietnam, le 08 06 1953 où les rebelles laissèrent 90 tués sur lr terrain. Le 16 07 1953, à My Son après avoir mené son groupe à l'assaut d'une position rebelle tuant 4 vietminhs et s'emparant d'un fusil, a trouvé une mort glorieuse en se portant de nouveau en avant à la tête de ses hommes sous le feu nourri des armes automatiques adverses. Le SM LOHIER avait déjà obtenu 2 citations, une à l'ordre de l'armée de Mer et une autre à l'ordre du corps d'armée. Le SM LOHIER avait suivi le cours de brevet élémentaire et le stage commando en 1948 et le stage CS en 1950 au centre Siroco.

Cap Matifou le 29 06 1957, le CF MERCERON commandant le centre Siroco

QM  ENAULT Denis, SEAKA Jean-Baptiste - Matelots: BARRE Pierre, BLANCHE Jacques, DEGEROMINI Guy, DUCHEMIN Michel, DUCROQ Claude, FERRANDINI Claude, GEROT Jean-Pierre, LE BERRE Pierre, LE BRUN Raymond, LE BRUN Jean-Claude, LE COLLAIRE Jean-Marie, LE LAURAIN Philippe, LE YONDRE Yvon, KER Marcel, KERGOSIEN Léon, MARTIN Christian, MENGES-MILHOMIS Pierre, NORAIT Alain, NOUGUIER Yves, QUEMENER Roger, TILY Romain, VARLET Clotaire. (Remember commandos du stage LOHIER)

- Stage commando du 01 01 1958 au 01 04 1958: VINCENT - ECOFUSIL, tué le 23 07 1957 au djebel Taoudet (Algérie)

VINCENT_Jean

Du cours Darasse ( 01 07 1957 au 01 10 1957), le matelot VINCENT n'a pu terminé son stage, il a été tué le 23 07 1957 à l'engagement du djebel Taoudet

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1957 au 01 01 1958 - Cours " VINCENT" Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier VINCENT Jean-Pierre, matricule 5575 T 56 tué en opération le 23 07 1957 sur le djebel Taoudet en attaquant avec le plus grand courage une position fortement défendue. Le matelot fusilier VINCENT avait suivi le cours du brevet élémentaire " DARASSE" et venait d'être au stage commando.

Cap Matifou le 07 09 1957, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.

Matelots : BERTRAM Jacques, BEAUDOUX Christian, BONAFÉ Jean-Marie, BONCI André, CARON Maurice, CHAFFURIN Hubert, tué à la DBFM le 28 08 1958, Nemours, Algérie, CIBOULLE Robert, CASTANIER Yves, CASIMIR Jacques, CATILLON Jean, DAVID Jacky, DUBOIS Christian, DELBOSC Henri, DONNIO Jean, FUSCHS Raymond, FINOT Jacques, JACOB Marcel, JOLY Euphrasie, LE BON Jean ( Cdo de Montfort, tué à l'oued Goursifane, Algérie), LESAULNIER Roland, LE MEUR Yves, LE GRAND Alain, NÉLAUPE Max, PRZETOCKI Alexandre, SEPANSKI Guy, VOLLAT Michel, WEYRICH Hubert, et quatre stagiaires cambodgiens: Q/M BORITH Khieu, S/M CHHEM Tes, CHIM Duck, KIMSOCH Chhim. (Remember commando du stage VINCENT)

- Stage commando du 01 03 1958 au 01 06 1958: HAMONIAUX  - F A N, noyade accidentelle le 06 08 1950 à Gian-Khau (indochine), Mle: 3177 B 44 - M P F -

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1957 au 01 03 1958 - Cours "HAMONIAUX" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille militaire, croix de guerre TOE avec palme décernée au QM fusilier HAMONIAUX Roger, matricule 3177 B 44 tué au cours d'une mission le 06 08 1950 à Gian-Khan, Tonkin. QM fusilier volontaire pour toutes les missions dangereuses, a su montrer dans les plongées de combat les qualités les plus rares de calme et d'enthousiasme. Vivant exemple de courage et d'abnégation. A trouvé la mort au cours d'une de ces missions le 06 08 1950 à Gion-Khan, Tonkin. Le QM fusilier HAMONIAUX avait suivi le cours de BE et les stage commando au centre Siroco en 1945.

Cap Matifou le 26 10 1957, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.

Matelots : AUGUSTINE Bernard BERLUREAU Christian, BESANCENEZ Georges, BRISSAUD-DESMAILLET Gérard, COUSSI Roger, CRUPEAUX Maxime, COQUART Claude, DRAPIER Bernard, GIRARD Stéphane, GOTORBE Bernard, GOURDON Philippe, HESS Serge, JUTHY Christian, LAE Marcel, LE GOVIC Roger, MARTINEZ Christian, MAGNIER Louis, NICAISE Jean, PICARD Yvon, QUINTIN Noël, RICHARD Hubert, RUIZ Joseph, RIGENBACH André, tué le 28 02 1959 par une mine à la frontière marocaine, SCHMITT Raymond. ( Remember commandos du stage HAMONIAUX).

- Stage commando du 01 05 1958 au 01 08 1958: BLANC  - (Mention de 5 BE en provenance du C A M, 1 Maître fusilier en provenance de Siroco ( déjà instructeur à l'école des fusiliers-marins, placé en subsistance au stage Cdo)- Admis au stage Cdo = 20: (1Maître, LE LEUCH André, Mle 402 L 46, 16 du BE et 3 du C A M, certifiés = 17: 1 Maître, 13 BE matelots et les 3 matelots du C A M.

Q/M  BLANC Pierre Emile Lucien, né le 14 01 1935, stage commando "Lamboley" du 01 01 1956 au 01 04 1956 à Siroco (Algérie).Commando de Penfentenyo, tué le 17 04 19-57, oued Bou- kiou, Algérie. Inhumé à Le Monastère, commune de Rodez.

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 12 1957 au 01 05 1958 - Cours "BLANC" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 2 fusilier: BLANC Pierre, matricule 3895 T 55 du commando De Penfentenyo, tué en opération le 17 04 1957 dans la région de l'oued Bou Kiou, Nord-Est de Nédroma. QM fusilier d'élite, dynamique et courageux, volontaire pour toutes les missions, s'est toujours fait remarquer par sa valeur militaire lors de nombreuses opérations de maintien de l'ordre dans le Constantinois, l'Algérois et l'Oranais ainsi que pendant l'opération de l'Egypte. Est tombé glorieusement lors du violent engagement entre le commando et une bande rebelle fortement armée le 17 04 1957 dans la région de l'oued Bou Kiou alors qu'il se portait à l'assaut d'un adversaire fortement retranché. Le QM fusilier BLANC avait suivi le cours du BE et le stage commando LAMBOLEY au centre Siroco en 1955-56.

Le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.

Matelots: LE LEUCH André, AFANASSIEF Théodore, CALVARIN Marcel né le 22 04 1940 ( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 24 05 1960 ), CHEPPY Claude, COLLIOT Christian, DUCLAUX Alain, GAUTHIER Bernard, GUESNEAU Gérard, GILLET Edgard, LONGECHAMP Robert,  MORAND Jean Félix né le 31 10 1939 ( Cdo Trépel, tué au djebel M'Zi le 22 09 1959, Algérie), MORICE Jean, ODET Jean-Claude, PÉRON Albert PICHOT Roger, SERRA Jean, SPARAPAN Bernard Marie Auguste, 23 ème Cie de la DBFM, tué le 19 06 1959 djebel Aïssa. (Remember commandos du stage Blanc).

- Stage commando du 01 07 1958 au 01 10 1958: PASCALIDIS - Cdo De Montfort, tue le 18 12 1947, rach Balanc (Indochine)

Pascalidis

L'E/V Pascalidis qui vient des rangs de la résistance porte fièrement le drapeau du REBFM

Pascalidis Claude - E/V à bord du contre torpilleur Verdun qui se saborde à Toulon en 1942 - Sert à l'école des Mousses, est renvoyé en 1944 : incompatibilité d'humeur avec Vichy - Chef FFI section de Mousson - R B F M - Indochine, pacha du Cdo de Montfort, tué le 01 12 1947 sur le rach Ba Lang.

Bel hommage d'un fusco: "jusqu'ici, je n'avais connu de héros que par ce que j'en avais appris à l'école. Mais aujourd'hui je puis dire que j'en ai connu un, exactement comme dans les livres."

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 02 1958 au 01 07 1958 - Cours  "PASCALIDIS" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre des TOE avec palme décernée au LV PASCALIDIS ( C J S M ) décédé à la suite de ses blessures sur le Rach Ba Lang ( Indochine). Officier d'élite ayant pris part à la campagne de France au R B F M puis à la campagne d' Indochine à la tête du commando De Montfort. Déjà 4 fois cité, il a déployé au cours de sa carrière toutes les qualités qui font une grande et belle figure de chef. A la suite d'une opération de nuit sur le Rach Ba Lang le 18 12 1947, a été gravement blessé au moment où il obligeait l'adversaire à s'enfuir. Est décédé de la suite de ses blessures.

PCC le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.

QM : MESSAGER Hubert, RIVES  Roger Arnaud né le 20 09 1936 ( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 16 08 1959) - Matelots : BILLIET Christian, BURLOT André, FANTOU Claude, FOUEILLASSA Yves , JAYET Jean-Pierre, LECULIER André, LE GUERROUE Joseph, LIPIARSKI Jean, LOUVEAU Serge, LE MARCHAND Pierre, LUTON Jacky ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie), NENNO Louis, NENERT Raymond, NEZET Paul, ORVOEN Joseph, PIERRES Yves, PELLETIER Rémy, ROUME Roger, SZYMYSNIK Daniel( Cdo de Montfort, tué en Algérie), TOUBHANS Claude, TOUQUET Henri, VALEAUX Roland, VRIGNAUD Michel. (Remember commandos su stage PASCALIDIS)

- Stage commando du 01 09 1958 au 01 12 1958: MOUTTET - Bataillon F M en 1870, estafette en ballon au siège de Paris - Mle 1860 Rochefort

MOUTET Abel

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 04 1958 qu 01 09 1958 - cours "MOUTTET" Abel Henri - Matelot fusilier en 1870, en service dans un bataillon de fusiliers marins participant à la défense de Paris contre les assiégeants prussiens qui : chargé après un court entrainement de piloter un ballon libre, quitta Paris par ce moyen le 27 12 1870 pour porter les dépêches au gouvernement réfugié à Bordeaux. Réussit pleinement dans sa mission. Accomplit ensuite le remarquable exploit de revenir à Paris à pied à travers les lignes ennemies, en rapportant les dépêches du gouvernement aux assiégés.

Cap Matifou le 16 04 1958, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.

QM LE GALLIOT Fernand- Matelots: BAKALARA Norbert, BRAULT Henri, COTE Jacques, ESLANDER Yves, GILLON Marcel, GUILBAUD Yves, GURTNER François, MARTINEZ Françis, MOUSSET Guy, PETIT Olda, PIERRE Guy, QUEDEVILLE Bernard, TREMBLAY Bernard.


- Stage commando du 01 11 1958 au 01 02 1959:LE RIDANT  Cdo Trépel, tué le 03 01 1958 à Honaïne (Algérie) 

LE RIDANT Charles Louis ( Bernard)

Matelot LE RIDANT Bernard (STAC MILIN)  tué au Cdo Trépel, Algérie

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 09 1958 au 01 11 1958 - Cours "LE RIDANT" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 2 fusilier LE RIDANT Charles louis, matricule 7205 T 55, tué en opération le 03 01 1958 dans la région d'Honaïne ( Algérie). QM fusilier remarquable par son allant et par son courage. Le 03 01 1958, dans la région d'Honaïne ( Algérie) a été mortellement atteint par l'explosion d'une mine rebelle. A accepté la perspective d'une mort inévitable avec un calme et une simplicité qui ont fait l'admiration de ses camarades de combat. Déjà blessé le 23 07 1957 en portant secours à d'autres blessés, restera pour les fusiliers-commandos l'exemple du courage et de l'abnégation poussés jusqu'à l'ultime sacrifice. Déjà cité à l'ordre de la division. Le QM fusilier LE RIDANT avait suivi le cours du BE PILLARD du 01 04 1956 au 01 09 1956 et le stage commando du 01 05 au 01 08 1957 au centre Siroco

Cap Matifou le 28 06 1958, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.

Matelots: BOUSSANGE Jean Paul René Louis né le 26 05 1939 ( Cdo Trépel tué au djebel M'Zi, Algérie le 07 05 1960), CLÉMENCEAU Michel, COLIN Jean-Claude, DENOEU Jean, HOFFMANN Bernard, JEANDAINE Alain, JOFFRE Jean-Pierre, KRELIL Chali, L'HERME Christian, MAUGUEN René, ORHAND Alain, PETIT-JACQUES Pierre, ROURE Léandre, SIKORSKI Jean, SPÉRANDIO Georges Charles Louis né le 19 09 1940 ( Cdo Jaubert, tué dans le djebel M'Zi le 07 05 1960) SENE Jean. (Remember commandos du stage LE RIDANT).

- Stage commando du 01 01 1959 au 01 04 1959: BEYER  - Cdo François, tué le 23 04 1949 à An-Thoï (Indochine)

BEYER Marcel

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de DE, session du 01 08 1958 au 31 12 1958 - Cours "BEYER"- Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre des TOE avec palme décernée au matelot fusilier BEYER Marcel, matricule 1113 R 45, tué en opération le 23 04 1949 dans la région d'An Thoi ( Cochinchine). Jeune matelot intrépide et courageux. Le 23 04 1949 dans la région d'An Thoi, pris avec son groupe sous un feu violent d'armes automatiques, a opposé une résistance farouche à un ennemi supérieur en nombre. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat après avoir lutté jusqu'à l'épuisement total des ses munitions. Le matelot fusilier BEYER avait suivi le cours du BE et le stage commando au centre Siroco du 01 03 1946 au 01 02 1947

Cap Matifou le 30 08 1958, le CF ORTOLAN, commandant le centre Siroco.


Matelots: BOSCHERO Martial, MATHIEU Daniel, MARJAULT Jean-Claude, SUREL Guy, HOCQUARD Gabriel, GOYRAN Michel, VOISIN Didier, BISONE Jacques, GABRIEL André. (Remember commandos du stage BEYER)

- Stage commando du 01 03 1959 au 01 06 1959: FAVÉ  - Cdo Jaubert, tué le 30 08 1957 au djebel Tadjéra (Algérie)

FAVE_Andr_

FAVE André Jean-Marie, né le 23 08 1934, stage Marin ( du 01 06 1956 au 01 06 1956) Siroco, Algérie. Commando Jaubert, tué le 30 08 1957 en embuscade près du poste Requin ( Algérie) par un obus de mortier de 81 tiré du poste Requin.

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 10 1958 au 01 03 1959, Cours "FAVÉ" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée qu QM 2 fusilier FAVÉ André Jean-Marie, matricule 5537 T52, mortellement blessé le 29 08 1957 dans la région du Tadjéra ( Algérie). Excellent QM fusilier commando ayant un sens élevé du devoir, a participé à toutes les opérations du commando Jaubert depuis le 01 06 1956. Débordant d'activité, il s'est signalé dans tous les engagements par son calme et son courage  et dans la vie courante par ses qualités militaires. Au cours d'un engagement de nuit le 29 08 1957 dans la région du Tadjéra, mortellement blessé, conservant son sang-froid, il s'inquiétait du sort d'un de ses camarades blessé. Le QM fusilier FAVÉ avait suivi le cours du BE et le stage commando MARIN au centre Siroco du 01 10  au 01 06 1956.

Cap Matifou le 25 10 1958, le CF ORTOLAN, commandant le centre Siroco.

SM BAKANYI Louis - QM  QUENNEDEY Guy - Matelots : SALLEI François, MARTIN Jean, BOUTIER Henri, RIO Joseph, PARISIS Daniel, BERTHOMIER Georges, THOMAS Bernard, MARCHYLLIE Jean, HERBERT Philippe, SOUETRE Jean, BERVAS Jacques Germain Jean né le 26 01 1941 ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 03 03 1961), NOUAUD Philippe, LE MENEZ Noël, GLOUX Jean, COAT Jean, CLAVEYROLLES André, PERES Vincent, LIDY Robert, LAMOUREUX Bernard. (Remember commandos du stage FAVE).

- Stage commando du 01 05 1959 au 01 08 1959:  CABOT  - ECOFUSIL, tué le 23 07 1957 au djebel Taoudet (Algérie)

CABOT Pierre Lucien Auguste

E O R CABOT Pierre Lucien Auguste, né le 15 07 1933, tué le 23 07 1957 , opération du djebel Taoudet Algérie, à une quinzaine de kilomètres du barrage du Hamiz. Trois compagnies de fusiliers marins et le commando école de Siroco participent à cette opération, l' EOR Cabot, les matelots Vincent et Fournier ( élèves Cdos) sont tués, l'OE2 Nozières et le QM Bruant sont  blessés mortellement. 12 rebelles ont été mis hors de combat.

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 12 1958 au 01 05 1959 - Cours "CABOT" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée à l'élève aspirant de réserve"branche commando": CABOT Pierre Lucien Auguste, matricule 40023 T 57 tué en opération dans le djebel Taoudet (Algérie) le 23 07 1957. Jeune EOR élève commando possédant toutes les qualités du fusilier-marin français. A trouvé une mort glorieuse le 23 07 1957 au cours d'un engagement contre les rebelles sur le djebel Taoudet en tentant avec le plus magnifique mépris du danger de ramener dans la zone battue par le feu adverse des camarades blessés. L'EOR élève commando CABOT Pierre avait suivi le cours au centre Siroco du 01 05 au 23 07 1957.
Cap Matifou le 03 01 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.

QM DELORAINE Guy - Matelots: CURE Louis, SADOUX Yves, BAUER Pierre, MAHOUIN Joseph, HUON Joseph, SIRON Jean-Paul, GRANDMOUGIN François, TALARMAIN Yves, BUNEL Albert. (Remember commandos du stage CABOT).

- Stage commando du 01 07 1959 au 01 10 1959: CHAFFURIN  - D B F M, tué le 28 08 1958, Nemours (Algérie)

CHAFFURIN Hubert

CHAFFURIN Hubert dit la Chute, stage Vincent (du 01 07 59 au 01 10 1959 Siroco, Algérie) tué à la DBFM Algérie.

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 02 1959 au 01 07 1959- Cours "CHAFFURIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier CHAFFURIN Hubert Simon Etienne, matricule 4669 T 57, décédé des suites de ses blessures après avoir été blessé le 28 07 1958 en assurant l'escorte d'un convoi dans la région de Nemours. Jeune matelot calme et réfléchi, arrivé depuis un mois à la D B F M, s'était déjà fait remarquer par ses belles qualités de courage tranquille. Chef d'une pièce de FM, a participé à toutes les opérations effectuées par sa compagnie depuis son arrivée à la D B F M au cours desquelles il fit toujours preuve de calme et de sang-froid. Le 28 07 1958, assurant l'escorte d'un convoi de ravitaillement à bord d'un GMC, a sauté sur une mine avec son véhicule et est décédé des suites de ses blessures. Le matelot fusilier CHAFFURIN Hubert avait suivi le cours du BE et le stage commando (VINCENT) au centre Siroco du 01 08 1957 au 01 04 1958.

Cap Matifou le 28 02 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.

Matelots : AUDIBERT Guy, BUANNIC Jean, HUMBERT Paul, LE ROUX Philippe, PELLIER Louis, BEAUDOIN Daniel, ROEHRIG Yves, BONNAMITCH André, GINI Jean-Paul, LANDREAU Gérard,  PASCO Pierre, RAOUL Henri, BELLOUMEAU Roland, CRAPET Jean, KOERBER Gilbert, PAILLAT Serge, POIRIER Jean, CANTARA Antoine, JÉGOU Paul, MELOT Bernard, PETIT Jacques, ENJALRAN Louis, FRAVAL Gildas, LE QUELLEC Roger, L'HARIDON Martial, ORENGO Paul, PLATEAU Jean-Pierre, SCHOEN Jean. (Remember commandos du stage CHAFFURIN).

- Stage commando du 01 09 1959 au 01 12 1959: GRANDJEAN  - ECOFUSIL, tué le 28 01 1959 à Sakamody (Algérie)

GRANDJEAN_Roger

Opération du 28 01 1959 ( forêt de Si Amroune près de Sakamody) à laquelle participe le bataillon de la compagnie école du centre Siroco, le commando-école et 3 compagnies du C I R. Le QM CS Grandjean est blessé mortellement.

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 04  au 01 09 1959 - Cours "GRANDJEAN" -  Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme, et concession de la médaille militaire décernées au QM fusilier: GRANDJEAN Roger, matricule 4935 T 55 mortellement blessé au cours d'une opération dans la région de SAKAMODY (Algérie) le 28 01 1959. Gradé fusilier commando de grande valeur ayant participé aux opérations du Moyen-Orient en 1956 et celles du maintien de l'ordre dans les commandos à la D B F M depuis deux ans. Au cours d'une opération dans la région de Sakamody, dans l'après-midi du 28 01 1959 a attaqué avec un total mépris du danger un groupe rebelle embusqué et fortement armé. A été mortellement blessé en donnant l'assaut à l'ennemi. A donné aux élèves fusiliers engagés dans l'action l'exemple magnifique du courage tranquille et l'esprit offensif. Aété déjà deux fois cité. Le QM fusilier GRANDJEAN avait suivi le cours du BE et le stage commando au centre Siroco, ainsi qu'une partie du cours des gradés du CS.

Cap Matifou le 02 05 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.

Matelots : LEMAITRE François, FABRE Robert, POSTEC Yves, SZYMONIK Stanislas, ROBERT Christian, RIVOALLON Guy, CRÉMADES Alfred, DENIS Yves, MADEJESKI Jean-Claude, DOYHENART Jean-Michel, EDET Claude, KERDUAL Louis, HAAZEN Bernard, MUNCH Jean-Pierre, LEROY René, CHARLES Emmanuel, MERLE Christian, RÉMOND Jean-Pierre, PRISER Paul, MARGAGE Gérard, NODON Daniel, DEROY Alain, BUREL Serge, REUTIN Michel, GÉRIN Claude, MODE Gérard, BARTOLI David. (Remember commandos du stage GRANDJEAN)

- Stage commando du 01 11 1959 au 01 02 1960: JAUFFRET - D B F M, tué le 01 09 1958, Nemours (algérie)

JAUFFRET_Michel

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 06 1959 au 01 11 1959 - Cours "JAUFFRET" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, concession de la médaille militaire à titre posthume avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier: JAUFFRET Michel, matricule 5806 T 56 tué au cours d'une patrouille dans la région de Nemours dans la nuit du 31 08 1958. Jeune matelot fusilier volontaire et courageux, voltigeur à la section de protection du QG de la D B F M. A toujours été par son entrain et ses qualités de combattant un exemple pour ses camarades et un précieux auxiliaire pour ses chefs. Déjà cité pour sa belle conduite au feu, s'est à nouveau distingué le 28 08 1958 lors de l'opération de l'oued Saftar où 21 rebelles furent hors de combat. A trouvé la mort au cours d'une patrouille dans la nuit du 31 08 1958 alors que son équipe effectuait une reconnaissance dans les environs de Nemours. A déjà été cité une fois. Le matalot fusilier JAUFFRET avait suivi le BE et le stage amphibie "DARASSE" au centre Siroco du 01 02 1957 au 01 10 1957.

Cap Matifou le 01 07 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.

Matelots : POUGIS Jean-Claude, BOITEL Gérard, PERISSIN Marius Jean né le 06 06 1940 ( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 26 04 1961), DEBUIRE Raymond, FOURNIER Noël, MARLIER Bernard, VERMESSE Philippe, FERNANDEZ René, PRIEM Daniel, FRANCOIS Bernard, FRONSACQ Jacques, LECHEVALIER Philippe, PENNES Gérard, PANARIELLO Yves, BASTIDE Jean-Pierre, CHARBONNIER Michel, NAVEAU Louis, AIACH Rémy, ROLLAND Michel , POIROT Lucien CAZEAU Yves, TARFAYA Ladhar Maurice né le 30 04 1941( Cdo Trépel, tué en Algérie le 03 03 1961), EGRON Jean. (Remember commandos du stage JAUFFRET).

10 janvier 2021

Stages: Péron: (1960) à Chaudron: (1962)

- Stage commando du 01 01 1960 au 01 04 1960: PERON  - D B F M, tué le 15 06 1958, Nemours (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 08 1959 au 01 01 1960- Cours PERON - Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), croix de la valeur militaire avec palme décernée au S/M de 1ère classe fusilier PERON Raymond, Mle 10156 B 45, tué au cours d'une opération dans la région de Tarnana le 15 06 1958. Second-maître fusilier du cadre de maistrance, magnifique entraîneur d'hommes et combattant hors de pair. Adjoint de section à la 21 ème compagnie de la D B F M, a forcé l'admiration de ses chefs par son courage, sa compétence et la pratique constante des plus hautes verts militaires. Le 15 06 1958, dans la région de Tarnana, est tombé glorieusement à la tête de son groupe en traquant un élément rebelle embusqué dans un oued. Le S/M PERON avait suivi le cours du BE et le stage commando au centre Siroco du 01 03 1946 au 31 01 1947, ainsi que le cours de C S du 01 10 1950 au 01 03 1951.

Cap Matifou le 05 09 1959,  le C/F Ortolan commandant le centre Siroco.

Matelots: VACHER Jacques, LE MARCHAND Jacques, DANES Jean-Noël, DENEUVILLE Henri, MARTIN Gérard, LUC Gérard, LEPELLETIER Gérard, LEVROT André, GUILLIEN Claude, GIRONIE Serge, ARNAUD Nigel, FOURNIER Jacques, FRANCO Marcel, TRICHET Michel, GUINVARC'H Jacques, ALLAIRE José, CHARDIN Claude, NOLF Marius, HERVE Joseph, VEDRENNE Claude, ROUBERT Jean, LEROUX Noël, LOMBARDO Jean-Pierre, LE TORREC Yvon, GLEYOT Jean-Pierre, CAMELIO François, GUERIN Christian, RIVOALLAN René, YVARS Paul, GILLET Georges, LE LEU Guy, ALLANIC Georges MONTEZE Bernard, CHARLES Francis, PERRIER Jean-Noël. (Remember commandos du stage PERON).

- Stage commando du 01 03 1960 au 01 06 1960: PRUVOST  - D B F M, tué le 24 01 1959, Nemours (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE , session du 01 10 1959 au 01 03 1960. Cours PRUVOST- Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), concession de la médaille militaire avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Q/M fusilier du cadre spécial, PRUVOST Gilbert, Mle 5219 T 52, tué dans une embuscade de nuit dans la région de Tifférès le 24 01 1959. Q/M fusilier C S , chef de demi-section, type de l'entraîneur d'hommes, aimé de tous, retardant au maximum le déclenchement du feu pour assurer le succès de l'affaire, a trouvé une mort glorieuse à la tête de ses hommes dans la région de Tifférès lors d'une embuscade de nuit, au cours de laquelle un sergent-chef rebelle a été abattu, un fusil et des documents récupérés. Le Q/M fusilier C S PRUVOST avait suivi au centre Siroco le cours de C S N° 48 du 01 10 1957 au 01 03 1958.

Cap Matifou, le 31 10 1959, le C/F Ortolan commandant le centre Siroco.

QM : MIGUEL André, SAUBAN Joseph, GAUTHIER Adrien - Matelots: BREVET Henri, BRISSET René, CAZAUBON Roland, CENDRE Claude, CAILLAUX Pierre, DANCOINE Daniel, DOLLO Robert, GAUVILLE Dominique, LAMOUREUX Georges, LE GUILLOUX Jean, LE LAY André, LENOURY Gérard, LE RHUN Jean-Pierre, MAI Benjamin, MARROT Gilbert, PIAT Jacques, PIERRE Georges, RAISON Jean-Luc, ROLAND Georges ( Cdo de Penfentenyo tué à l'Oued Mélal, Algérie), ROBERT Jean, SILLY Guy, THÉODEC Raymond, ANDRÉ René, BORDIER Gérard, BRAINVILLE Bernard, DUMAS Alain, DUFOUR Daniel, LOPEZ Martial, MESBAUER André, GAUDE Hervé, CLUZEAU Jean-Claude, SCHEIBEL Norbert, GRASSET Norbert, BRAULT Claude, HOUZIAUX Serge, ROUX André Disparu à la DBFM), VIELLEDENT Louis, GOUPIL Marcel, MARTINEZ Richard. (Remember commandos du stage PRUVOST).

- Stage commando du 01 05 1960 au 01 08 1960: BIZIEN  - D B F M, tué le 29 08 1958, oued Saftar (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 12 1959 au 01 05 1960. Cours BIZIEN, citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), concession de la médaille militaire avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Q/M fusilier BIZIEN Joseph, Mle: 2339 T 54, à trouvé la mort lors des opérations des 28 et 29 08 1959 dans la région de l'oued Saftar ( département de Tlemcen). Q/M fougueux et dynamique, a rempli pendant 15 mois à la DBFM les fonctions de chef de pièce et de chef d'équipe avec une grande compétence, se faisant remarquer par son expérience, son sens tactique et son courage à toute épreuve. S'est particulièrement distingué le 07 03 1958 à Ouled Hamou au cours d'une patrouille de nuit sous le feu, puis à nouveau le 12 04 1958 où il manoeuvra rapidement et habilement son équipe et intercepta deux fuyards. A trouvé la mort lors des opérations des 28 et 29 08 1958 qui permirent d'abattre 21 rebelles dans l'oued Saftar. Le Q/M fusilier BIZIEN avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage amphibie (HERMELIN) du 01 10 1954 au 01 06 1955.

Cap Matifou le 09 01 1960, le C/ Ortolan commandant le centre Siroco.

SM HASSELWANDER Jean  - Matelots : KUSEK Pierre, DUBOURG Marc, BROUSTE Armand, REICHART Jacques, VIDAL Jean-Paul, COSTE Gaston, SÉNÉCHAL Gilbert Marcel Edmond  né le 19 01 1941( Cdo Jaubert, tué en Algérie le 26 10 1960), RABAT Henri, PAUL Gilbert, LE VOT Jean, MARKOVCIC Jean, LE MAGUERESSE Lucien, FOUQUET Roger, THIBAULT Jean-Jacques, ULSAMER François,  MALDINEY Jacques, JOUFFREY Alain, MARQUET Pierre, SARNIGUET André, BRUN Bernard, RIZOUL Yvan, GROLLEAU Jean-Pierre, CHARLOT Raymond, LE GUEN Jacques, COCHET Daniel, BRETON André, MALBERT Paul, MALATESTE Charles, LE GAL Jean-Louis, BOSA Roger, PLATEAU Christian, DEFFERRARD Georges, MONNET Roger ( Cdo Jaubert, tué en Algérie), COSTELLA Jean, ACCOSSANO Cyrille. (Remember commandos du stage BIZIEN).

- Stage commando du 01 07 1960 au 01 10 1960: CARNOT  - D B F M, tué le 23 03 1959 à Tlemcen (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 02 1960 au 01 07 1960. Cours CARNOT, citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), croix de la valeur militaire avec palme au Q/M 2 fusilier CARNOT Alain Jean-François, Mle 1048 T 56 tué en opération le 23 03 1959 dans la région de Tlemcen( Algérie). Jeune Q/M fusilier déjà cité, embarque à la DBFM, 16 ème compagnie du 1 er bataillon. S'est fait remarquer dès son arrivée par ses magnifiques qualités de courage, de sang froid et d'allant. Voltigeur d'élite, toujours volontaire pour les missions dangereuses, avait su acquérir d'emblée la confiance de ses chefs et l'estime de ses camarades. Le 23 03 1959, au cours de l'accrochage de sa section, dans un terrain particulièrement difficile et touffu, a trouvé une mort glorieuse en se portant à la tête de son groupe, à l'assaut d'un adversaire très supérieur en nombre et solidement retranché. Le Q/M fusilier CARNOT avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando Kryshine du 01 10 1956 au 01 06 1957: ( Contrairement à ce qui est indiqué, CARNOT n'a pas pas effectué le stage commando).

Cap Matifou, le 12 03 1960, le C/F Ortolan commandant le centre Siroco.

QM: VASSEUR Gérard, GIMENEZ Edouard - Matelots : CARLES Jean-Claude, KOEHLER Raymond, MANCHON Bernard, BROUTIN Maurice ANCEL Alain, GREFFIN Maurice, LEFFONDRE Jean-Claude, CHEVAL Louis, DONDELINGER Jean-Pierre, LEGIEC Jean, SALLAT Jean-Paul, QUERAN Daniel, STACCHETTI Werner, CHRISTOPHE Alain, LASSEE Pierre, ROBINOT Claude, TEYSSIER Jaki, CECCON Patrice, BELLOT Norbert, RAYBAUD Louis, ANGEVIN Guy, TREBAOL Yves, LEMARCHAND Philippe, LOVICONI Christian, BRETON Joseph, DUPONT Francis, COUTURE Lucien, CARTELET Daniel, MESNIL Jackie, CULERIER Jean-Claude, LECOUTRE Emile. (Remember commandos du stage CARNOT).

- Stage commando du 01 09 1960 au 01 12 1960: FERRE  - Cdo De Montfort, tué le 16 08 1959 à Aïn-Sefra (Algérie)

ferre

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 04  au 01 09 1960, cours FERRE. Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 1 fusilier FERRE Robert, Mle: 3072 T 51, mortellement blessé le 16 08 1959 dans le djebel Bou Lerhfad, secteur d'Aïn Sefra. Jeune Q/M fusilier chef d'équipe de voltigeurs, d'un courage et d'un allant exceptionnels, médaillé militaire, cinq fois cité pour sa conduite au combat. Le 16 08 1959, au cours d'un violent acrochage avec une bande de H L L retranchés dans le djebel Bou Lerhfad ( secteur d'Aïn Sefra) a été mortellement blessé alors qu'il partait à l'assaut des positions rebelles à la tête de son équipe. Le Q/M FERRE avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando ( MyTho) du 01 04 1951 au 01 12 1951 et le stage de CS 45 du 01 01  au 01 06 1957.

Cap Matifou le 07 05 1960, le C/F Hinden commandant le centre Siroco.

SM  LE SAINT René - Matelots : CORBEL Michel, DIEUDONNÉ Pierre, ROBELIN Jean-Claude né le 12 07 1941( Cdo Jaubert, tué en Algérie le 14 04 1962), KOHLER Pierre, BOURSIAC Christian, LEMONNIER Gilles, CARAZZAI Marcel, SAUNIER Paul, GUIBAUD Jean-Claude, KERSTEMONT Lionel, JEHL Pierre, JÉGOU Yvon, GAYRAUD Jean-Pierre, VANHELEPUTTE Charles, BULÉON Jean, MORNET Gérard, KERROS Robert, PETIT Jean, GREMERET Jean-Claude, AUBERT Aimé, LÉGER Daniel, LE CHARLES Jacques, BILORE Alain, BERTRAND Jacques, COUSIN Guy, LEFÈVRE Guy, KLEIN Charles, PLUMER Bernard, GRIMOUX Alain, LABAYE Christian, FISCHER Henri, HERRARD Marc, KERISIT Pierre, DASSONVILLE Gilbert, DUREAU Pierre, BRUNET-MANQUAT Gilbert, CHALTON Yves, BERNARD Christian, DESLANDES Claude, GALLOIS Jean-Marc, MOREL Jean-Pierre, ROCHETEAU Guy, MAURICE Jean. (Remember commandos du stage FERRE).

- Stage commando du 01 10 1960 au 01 01 1961: VALLEE  - ECOFUSIL, tué le 03 06 1960, Cap Matitou (Algérie)

VALLE_E_Pierre

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 06 au 01 11 1960. Cours VALLÉE, citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), concession de la médaille militaire avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Maître fusilier VALLÉE Pierre, Mle 75 T 47, mortellement blessé le 03 06 1960 dans le djebel Guerguour ( quartier de Fondouk). Maître fusilier de très grande valeur, instructeur et entraîneur d'hommes remarquable a été mortellement blessé à la tête de sa section alors qu'il tentait de réduire un groupe rebelle fortement armé dans le djebel Guerguour ( Quartier de Fondouk) le 03 06 1960; Déjà deux fois cité. Le Maître fusilier VALLÉE instructeur au centre d'instruction des relèves avait déjà suivi au centre Siroco, le BE, le CS ainsi que le BS.

Cap Matifou, le 09 07 1960, le C/F Hinden commandant le centre Siroco.

QM :  LE RIGOLEUR Michel, REYNAUD Jean-Louis - Matelots : SOCHA Léon, DIOT Henri, FUSS Nicolas, CADORET Daniel, GAROCHE Jean-Paul, FORTIN Daniel,  BATOT Daniel, BLIN Jacques, LAURENT Gérard, PENNES Jean-Claude, LASQUELLEC Jacques, SOWA Adolphe, GALLOU Jacques, MARTINON Serge, GILLES Daniel, LARCHER Claude, FÉTU Martial, GROUX Patrick, LEROUX Jean-Louis, DROUINEAU Jean, BEAUCHAMP Serge. (Remember commandos du stage Vallée)

- Stage commando du 01 12 1960 au 01 03 1961: MUNK  - D B F M, tué le 27 10 1959, poste de Tizza (Algérie)

MUNK_Carlos

               MUNK Carlos Robert

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 08 au 31 12 1960- Cours MUNK . Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume) avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au S/M 1 fusilier MUNK Carlos Robert, Mle: 1793 T 42, tué par l'explosion d'une mine le 27 10 1959 à la frontière Franco-Marocaine. S/M fusilier affecté à la 55 ème compagnie de la DBFM, poste de Tizza, chef de groupe remarquable d'énergie et d'enthousiasme, a été tué par l'explosion d'une mine le 27 10 1959 à la frontière Franco-Marocaine, alors qu'il commandait une patrouille dans une zone particulièrement dangereuse. Gradé d'élite a toujours fait preuve dans les situations difficiles d'un courage et d'un sang froid à toute épreuve. Médaille militaire par décret du 11 04 1959 à compter du 08 05 1959. Le S/M Munk avait suivi au centre Siroco le cours de BE en 1944 - 1945 et le cours CS 29 en 1953.

Le C/F Hinden commandant le centre Siroco.

QM : LE FORT Michel, PREAUDAT Christian, MIOSSEC Jean-Claude- Matelots: BALDO Daniel, HOREL Jacques, CHARUAU Hilaire, RECHER Yvon tué le 14 04 1962, Cdo Jaubert, djebel Rokene secteur de Géryville zone Sud Oranais, COUDRAY René, HERVÉ Jacques, BERNARDON Daniel, CHENU Louis, VAUZELLE André, SCHEERS Henri, REDON jean-François, HENDERYCKSEN Goel, LOAEC Henri, LEJEUNE Jean-Paul, LAMBERT Daniel, REYNES Jean, AUBIN Gilles, MISÈRE François, BELLAN Maurice, CIANFARINI Philippe, FAVRE James, MASSE Bernard, ROSSIGNOL Jean, NAHABEDIAN Alain, SOUFFRON Michel, LECART Jean. (Remember commandos du stage MUNK).

- Stage commando du  01 02 1961 au 01 05 1961: SOCHARD  - Cdo De Montfort, tué le 12 08 1960, Aïn-Sefra (Algérie)

SOCHARD

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE  session du 01 10 1960 au 01 03 1961, cours SOCHARD- Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume) avec concession de la médaille militaire et attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Maître fusilier SOCHARD Yves Alain, né le 31 07 1933, Mle : 10458 T 51, tué dans le djebel Béni Smir ( secteur d'Aïn Sefra) le 12 08 1960 au commando De Montfort. Maître fusilier commando remarquable de courage et de sang froid. Déjà cité pour sa brillante conduite au feu en extrème-Orient, puis à trois reprises dans les combats pour le maintien de l'ordre en Algérie. Le 12 08 1960 dans le djebel Béni Smir ( secteur d'Aïn Sefra) a trouvé une mort glorieuse à la tête de sa section au cours d'un engagement avec un élément rebelle tombé en embuscade, donne à tous un magnififique  exemple de sacrifice total et de l'acceptation du devoir militaire. Le Maître fusilier SOCHARD avait suivi au centre Siroco: le cours de BE, le stage commando ( Marckolsheim), le stage de CS et le BS.

Cap Matifou le 05 11 1960, le C/F Hinden commandant le centre Siroco. Signé Hinden.
QM : BÉLALIA Djilali - Matelots: AUGEROT Jean-Paul, BELLEC Michel, BEUF Gabriel, BORE de PONTBRILLANT Jean-Noël, CASSAT Claude, COULOMB Francis, DANO Alain, DAUNIS Jean, DIEBOLD Jacques, DUBUIS Jean, FOUTRIER Alain, GILABERT Jean-Pierre, GODON Christian, GRASSET Christian, KERMABON Yannick, MAES Henri, MERCIER du PATY de CLAM Amédée, MOREL Arnaud, NIVET Maurice, PHILIPPE Joël ( Cdo Trépel, tué en Algérie), RODRIGUEZ GARCIA Christian, DUCHESNE Gérard, SERRE Jean-Claude, SCHNEIDER René, BERRY Gabriel. (Remember commandos du stage SOCHARD).

- Stage commando du 01 04 1961 au 01 07 1961: MORAND  - Cdo Trépel, tué le 22 09 1959, Aïn-Sefra (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers,cours du BE, session du 01 12 1960 au 01 04 1961, cours MORAND- Citation à l'ordre de l'armée de mer  (à titre posthume) avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier MORAND Jean Félix né le 31 10 1939, Mle : 2450 T 57, tué en opération le 22 09 1959 dans le djebel Mzi, secteur d'Aïn Sefra. Jeune matelot fusilier du commando Trépel, s'est toujours distingué par son courage, son ardeur combative et son dynamisme au cours des 12 mois passés en Afrique du Nord. Le 22 09 1959 dans le djebel Mzi, secteur d'Aïn Sefra, sa section en nomadisation s'étant heurtée à la tombée de la nuit à un fort élément rebelle, a combattu avec une bravoure admirable sous un feu particulièrement violent et meurtrier, a lancé à bout portant toutes ses grenades à fusil sur les rebelles qui tentaient une manoeuvre d'encerclement. A trouvé une mort glorieuse en essayant par la suite de ramener à l'abri un de ses camarade tombé blessé en terrain découvert. Le matelot fusilier MORAND avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando ( BLANC ) du 01 12 1957 au 01 08 1958.

Le C/F Hinden commandant le centre Siroco.

SM DUBUIS Georges, VIDAL Maurice -  QM KLEIN Maurice -  Matelots : YONNET Jean, CHALEYSSIN Jean-Paul, GASSIAN Marcel, PINSAULT Gérard, CHARABOUSKA Michel, REYNAUD Henri, GUILMEAU Yves, LEVIS Lucien, KOPP Norbert, HAEHNEL Michel, FORRLER Bernard, BARRY Francis, MURAT Jean-Claude, FOHRER Pierre, LE BIHAN Pierre, APPEL Jean, COUDERT Jean-Claude, VIVET Georges, BASTARD Michel, HERLIN Patrick, AMAT Michel, LANNEAU Claude, LEMOINE Alain, LEJEUNE Lionel, DUCHEMIN Jacques, DESOCHE René, PAJOT André, LIBERT Richard, CHAUVEAU Claude, SABATER Eugène, DEBROAS Pierre. (Remember commandos du stage MORAND).

- Stage commando du 01 06 1961 au 01 09 1961:DIROU - D B F M, tué le 21 01 1961 à Nemours par une mine (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers,  cours du BE, session du 01 02 1961 au 01 06 1961, cours DIROU -  Citation à l'ordre de l'armée de mer (à titre posthume) avec concession de la médaille militaire et attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier DIROU Jean Louis, Mle: 1199 T 58, décédé le 21 01 1961 par suite explosion mine rebelle au cours d'une patrouille le long de la frontière Algéro-Marocaine, dans le secteur de Nemours. Jeuine matelot fusilier ardent et courageux, affecté à la 31 ème compagnie du 3 ème bataillon de la DBFM depuis le 21 04 1960, a conduit de très nombreuses patrouilles et interventions le long de la frontière Algéro-Marocaine contribuant très efficacement à interdire l'entrée en Algérie des rebelles stationnés au Maroc. Le matelot fusilier DIROU avait suivi au centre Siroco le cours de BE "GRANDJEAN" du 01 04  au 01 09 1959. Son corps repose au cimetière de Santec (29)

Cap Matifou le 11 03 1961,  le C/F Hinden commandant le centre Siroco

QM ZANNA Pierre- Matelots: DUVERGÉ François, MULLER Roland, LIVENEAU Régis, JACQUET Claude, JACQUET Gérard, MARCHI Pierre, BARREAU Jean-Claude, BRISTAUT André, CORRE Alain, BRADMETZ Jacques, RENAUD Jean-Pierre, BOMBACE Dominique, MAHAUT Eugène Auguste Albert né le 12 02 1941( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 21 01 1962), BOUISSET Jacques, AUDIBERT Gérard, MONDIERE Jean, VIALETTE Alain, GUENGARD Alain, GENRIES Jean-Claude, GUIVIER René, RALEMA Jean-Baptiste, GILET François, LHUILLIER Claude, BISBARD Didier, GUERIN Georges, TAHINDRO Fidèle, RIMASSON Loïc, POIRIER Jean-Pierre, VIGIER Daniel, LE GOUEFF François, ALBERT Jean-Pierre, NIGAGLIONI Armand, RICHE Jacques. (Remember commandos du stage DIROU).

- Stage commando du 01 08 1961 au 01 11 1961: RABAUD  - D B F M, tué le 30 09 1959 à Azazga (Algérie)

Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 04 1961 au 01 10 1961, cours RABAUD- Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume) avec concession de la médaille militaire et attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier: RABAUD René, Mle: 4749 T 57, tué en opération dans le secteur d'Azazga en Kabylie le 30 09 1959. Matelot fusilier d'élite embarqué le 25 03 1959 à la DBFM, puis au bataillon d'intervention, a participé à toutes les opérations de son unité et notamment " Étincelles" et " Jumelles". Pratiquant sa spécialité de fusilier marin avec la plus grande maîtrise, il se faisait sans cesse remarquer par son dynamisme et sa volonté de vaincre, il avait été cité pour s'être distingué le 15 Avril dans la région d'Aïn Sefra. Le 30 09 1959 il devait trouver une mort glorieuse au combat dans la région de Bouzeguen ( grande Kabylie) alors qu'il se portait au secours d'un de ses camarades mortellement frappé par un ennemi embusqué dans un maquis inextricable. A donné à tous le plus bel exemple du devoir et de la générosité. Le matelot fusilier RABAUD avait suivi au centre Siroco le cours de BE " HAMONIAUX" du 01 10 1957 au 01 03 1958.

Cap Matifou le 13 05 1961, le C/F Hinden commandant le centre Siroco.

SM  TAESCH Robert  - QM : JUBELIN Claude, LE BAIL Jean-Baptiste, SOUAL Paul, RAPETTO Henri  -  Matelots :THOMAS Claude, RIMETZ Guy,  BRIEDA René, DESBOIS Guy, CAUFAPE Daniel, RAILLE Pierre, ARBISA Pierre, ROIG Germain, LUCAS Jean-Paul, KERMOAL Michel, CHORLAY Yves, JANKOWSKI Jean, LESPRIT André, EQUIS Jean-Paul, BIEVLIET René, REIG Alain, N'KANDZA Gaston, BOULINGRE Gérard, LEFEUVRE Michel, BONOU Pierre, MEDEVIELLE Jean-Luc, MORITZ Daniel, REQUET Christian, SALLABERRY Jean-Baptiste. (Remember commandos du stage RABAUD).

- Stage commando du 01 10 1961 au 31 12 1961: SENECHAL  - Cdo Jaubert, tué le 26 10 1960, Aïn-Sefra (Algérie)

Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du BE, session du 01 06 1961 au 01 10 1961. Cours "SENECHAL". Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume avec attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme, décernée au matelot fusilier: SENECHAL Gilbert Marcel Edmond, né le 19 01 1941, Mle 3489 T 59, tué en opération dans le djebel Bou Lerhfad (secteur d'Aïn Sefra) le 26 10 1960.Matelot fusilier commando d'un dynamisme et d'un courage exceptionnels. Héliporté le 26 10 1960 dans le djebel Bou Lerhfad avec le commando Jaubert, il n'hésite pas à se porter à l'assaut d'une bande rebelle fortement retranchée. Bien qu'embarqué depuis peu de temps au commando Jaubert il manoeuvre avec précision au mépris du danger. Son commandant étant mortellement blessé à côté de lui, il le protège et repousse l'attaque des rebelles qui marchaient sur eux. A son tour, frappé d'une balle, il tombe face à l'adversaire donnant le plus bel exemple des qualités de combattant et de commando. Le matelot fusilier SENECHAL avait suivi au centre Siroco le cours de BE Bizien du 01 12 1959 au 01 04 1960 - Cap Matifou, le 10 07 1961, le CF SERVENT commandant le centre Siroco.

Maître GUILLARD Albert - S/M LE GALL Jean - Q/M CHENOUARD Henri - BERNARD Pierre - DZELLAT Hyacinthe - Matelots TRECHOT Claude - FEVER Gilbert - LARHANT Jean-Pierre - BONNET Guy - BAYON Alain - FONTROUGE Bernard - DEMORY Raymond - PRIGENT Daniel - HENRY Roger - POTOT Bernard - ROCHETEAU René - DUHARD Philippe - MACKERER Roland - COUTANT Michel - MEREL Jean-Marie - DAUVIAU Alain - DUJEAN Christian - GIBERT Claude - THEPHANY André - LEDRICH Eric - ANGER Jean-Claude - BOQUILLON Daniel - BIDART Serge - MULLER Jacques - DOUMENC Yves - PILCHEN Guy - TOURE Blamissi - BOUCABEILLE Jean - BURGER Jean-Paul - BOULAY Claude - MABILAIS Patrick - N'KOUNKOU Jonas - DAGUET Claude -  COLMERAUER Georges - SUZANNA Roger - GALLICE Guy - ROBLIN Jean-Paul - DUPONT Jean - PIERRESTEGUY Eugène - FERRARI Louis - JOUANNAIS José - THIRIET Frédéric - TREHARD Marc - (Remember, commandos du stage SENECHAL)

Stage commando du 01 12 1961 au 01 03 1962 - ROLAND - Cdo de Penfentenyo, tué le 04 07 1960, oued Mélal Saïda (Algérie)

ROLAND Georges

Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du BE, session du 01 08 1961 au 01 12 1962, cours ROLAND. Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume avec concession de la Médaille Militaire et attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme décernée au matelot fusilier commando  ROLAND Georges, Mle: 5128 T 59 tué dans l'oued Méllal le 04 07 1960. Jeune matelot fusilier commando affecté au commando de Penfentenyo le 21 06 1960 a fait preuve dès son arrivée d'un enthousiasme exceptionnel, a trouvé une mort glorieuse à son premier combat le 04 07 1960 en abordant le premier un nid de mitrailleuse rebelle caché dans une falaise. Le matelot fusilier commando ROLAND avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando "Jauffret" du 01 06 1959 au 01 02 1960. Cap Matifou le 16 09 1961, le C/F SERVENT commandant le centre Siroco.

S/M THOMAS Alain - Q/M MONNIER Paul - VAGNEUX Bernard - GARCIA Robert - LARREGAIN Pierre - Matelots THOMAS Yves - THEVENIN James -  SCHMIDT Jean-Pierre - VIENNOT Claude - LECONTE Jean-Pierre - MISPELAERE André - LE FLOCH Jean - BRAY Christian - BERNARD Roger - LHOMME Bernard - DURET François - PENSIER Serge - TRIBOUX Raymond - THOMAS Robert - MAURY Norbert -  DAYRE Jean-Louis - HEURTEBIZE Michel - BOUCHEZ Emile - ROY Pierre - CHARRAULT Jacques - HOLLET André - ESTINGOY Francis - KLEINCLAUS Alphonse - PIERRON Jean - FAURY Jean-Claude - LOMELET Michel - DEGUFFROY Kléber - BELMER Valère - DAGANAUD Jean-Pierre - BLUM Albert - PAGES Francis - BOOG Pierre - BELLEC Lucien - PESTEL Michel - HAMEL Jean-Claude - MEIGNE Alaibn - DEVERGNE Christian - PINSON Yves - (Remember, commandos du stage ROLAND)

Stage commando du 01 02 1962 au 01 05 1962 : SEGUIN - Cdo Trépel: tué le 07 05 1960, Aïn Sefra (Algérie)

SEGUIN René

Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du BE, session du 01 10 1961 au 01 02 1962: cours SEGUIN. Citation à l'ordre de l'armée de Mer, à titre posthume avec concession de la Médaille Militaire, attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme au S/M 1 fusilier commando SEGUIN René Victor né le 26 07 1929, Mle: 5116 T 48, tué en opération sur le djebel Mzi, secteur d'Aïn Sefra le 07 05 1960. S/M fusilier d'élite déjà plusieurs fois cité pour sa bravoure et son allant au cours de précédentes campagnes en extrême-Orient et en Algérie. Affecté au commando Trépel le 04 05 1960, a été héliporté le 7 sur le djebel Mzi au contact même d'une très forte bande rebelle. S'est élancé en tête de sa section contre les positions successives de l'adversaire avec une fougue et une audace faisant l'admiration de tous. A conduit ses voltigeurs de succès en succès pendant plus de deux heures au cours d'un combat meurtrier et implacable. A trouvé une mort glorieuse dans un furieux corps à corps livré à bout portant dans les falaises où s'étaient retranchés les derniers rebelles. Le S/M fusilier commando SEGUIN qui avait suivi au centre Siroco le cours de BE, de commando: stage Faffaux et de CS, avait en outre effectué une affectation comme instructeur. Le C/F SERVENT, commandant le centre Siroco

S/M GOAOC Robert - Q/M GENTILHOMME Louis - BOISNARD Jean - CHAIGNEAUD Georges - BERNARD Jacky - MAILLARD Claude - BRETON Robert - Matelots GALOUYE Claude - GOURITEN Jean - GIBOULOT Claude - JAMET Berbnard - LAVOIGNAT Jean-Louis - MENARD Louis - SAINT-Jean Roland - Kieffer Jean-Marie - JOSSIC Bernard - MELOT Yves - MARHOFFER Paul - VOINCHET Serge - MAUGUIN Christian - EDOUARD Marceau -  VOILLEQUIN Serge - BEOBIDE Michel - HARNOIS Claude - MELEARD Michel - MARTINY Alain - GERMONY Eddy - TISSOT Jean-Paul - LECA Lucien - BROCHARD Jack - (Remember, commandos du stage SEGUIN)

Stage commando du 01 04 1962 au 01 07 1962: CHAUDRON - Cdo Jaubert, tué le 28 08 1958 à Nemours (Algérie)

CHAUDRON Claude

Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours BE Session du 01 12 1961 au 01 04 1962, cours CHAUDRON. Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume avec concession de la Médaille Militaire et attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme décernée à l'Aspirant de marine de réserve: CHAUDRON Claude René, Mle: 40576 T 57 du commando Jaubert tué en opération le 28 08 1958. Jeune aspirant d'une conscience et d'un dynamisme exceptionnels, entraîneur d'hommes de classe supérieur. S'était déjà signalé au cours d'une opération à la frontière marocaine le 26 04 1958 en repoussant avec sa section un élément rebelle qui tentait de franchir le barbelé. S'était à nouveau distingué le 09 08 1958 où, à la tête de sa section il encercla une petite bande rebelle tuant son chef et son guide près du village de Dar-Freine. A été tué à la tête de sa section sur la piste Cuttoli Est par l'explosion d'une mine le 29 08 1958. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme. L'aspirant de marine de réserve CHAUDRON avait suivi au centre Siroco le cours d'EOR branche fusco et le stage commando "Vincent" en 1957. Le C/F SERVENT, commandant le centre Siroco.

S/M VILLENAVE Gérard - Q/M PUCCI Christian - BAILLES André - JEGOUZO Michel - SPERANZINI Bernard - CHAMBET James - DIEUDONNÉ Daniel - MASSON Albert - Matelots LECLERE Jean - GOUET Michel - LECOURRIARD Michel - BESSONNET Michel - RAMONDA Andréino - LE HOUX Christian - CHRISMANN Louis - DURAND Jean-Bernard  - MULLER Robert - CLERO Georges - GUICHARD Yannick - BOURGADE Christian - CASSAN Daniel - BRET Maurice - CYPRIEN Claude - TOUCHARD Daniel  - BENACHAUD Etienne - MASSIF Alain - QUINCONNEAU Joël - DIONIS Jean - TOUPET Roger - FOURNIER Roger - SCARTON Jackie - BECHARD Philippe - BOURCY Jean - DEROSNE René - LE DANOIS Jean - (Remember, commandos du stage CHAUDRON)


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3 - Cdos - STAC Robert à Chaudron

 

 

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30 décembre 2020

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En Indochine (1) 

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