Un nouveau livre vient de sortir édité par quatre élèves-officiers de l'école navale "Commandos marine en Indochine". La couverture figure dans ce blog "rubrique: livres sur les commandos" : IMG 19 - 136.
Mon nom parait dans l'introduction de ce livre comme généreux donateur concernant quelques photos, comme suite à leur sollicitation. Je veux partager cet honneur avec tous les anciens commandos d'Indochine qui ont participé à la création de ce site en me faisant parvenir leurs photos, commentaires et documents. Vous avez écrit une merveilleuse page d'histoire, on ne vous oublie pas.
Communication importante:
Amis commandos qui ont effectué leurs stages dès la fin 1962 à 2012 à Lorient, je vous invite à vous manifester auprès de moi (tel: 02 43 81 18 22 ou balisson.jc@wanadoo.fr. ou BALISSON Jean-Claude 5 rue des vanneaux 72 000 Le Mans. Je continue l'enregistrement sur mon blog concernant ces années et vous demande de participer en me faisant parvenir une photo quand vous étiez jeunes et beaux (avec le béret vert si possible), votre N° brevet Para le lieu et la date, votre affectation dans les Cdos et les dates, votre N° de badge, vos campagnes, vos décorations et photos de groupe (soit au stage, soit au Cdo) en me citant les noms de gauche à droite - En vous remerciant et bien amicalement - IMPORTANT: Ce site n'étant pas figé, il vous est possible de corriger, ou d'annuler tout ou partie des données enregistrées en me contactant.
01 12 2023 - Chers amis Cdos, voici la teneur du texte reçu hier, émanant du Chef d'état-major de la Force maritime des fusiliers marins et Cdos, BCLM Lorient.
Bonjour Monsieur,
Pour faire suite à nos échanges, et après avoir recherché le vert de mes autorités, je vous confirme que la solution que nous avions identifiée ensemble "anonymisation du personnel commando à partir des matricules 1980) est validée.
Je vous demande donc, pour le personnel commando à partir du matricule 0580... de:
- Masquer le nom de famille par son initial et 3 astérisques, sous la forme "Raphaël C***
- Supprimer les photos
- Réduire les matricules au 6 premiers chifres (0589839)
- Supprimer l'historique des affectations
Ainsi cela permettra de concilier votre démarche de mémoire et d'histoire, louable, avec les textes de loi encadrant l'anonymat du personnel d'active et de réserve de la FORFUSCO.
Notamment à l'heure où l'évolution des méthodes de recherche et de ciblage usitées par nos adversaires/ennemis nous oblige à d'avantage de discrétion.
J'ai obtenu que le contrôle par la justice soit réalisé sur votre site uniquement à partir de Janvier 2024 afin de vous laisser le temps nécessaire pour prendre ces dispositions.
Comme je vous l'ai dit, si ce contrôle révèle que tout est OK, alors vous n'entendrez plus parler de nous.
Il ne me reste plus qu'à obtempérer (dura lex sed lex).
Commentaire: Environ 15 000 personnes sont concernées en France par cette loi sur "l'anonymisation" dont font partie les Cdos de la marine, je n'ai rien contre, mais sachez que sur 68 millions d'habitants en France, 67,735 millions aimeraient être un peu plus protégés.
J'ai répertorié un vingtaine de sites en France qui diffusent le même genre d'infos, seront - ils un jour dans le collimateur de la D G S I ???. Par exemple:
Site de l'école navale (traditions) - Vous y découvrirez: non, prénoms, date de naissance, nom du père, situation familiale, nombre d'enfants, le CV complet, les affectations, la photo, tout ce que l'on m'interdit, il a donc deux poids, deux mesures... Certes, il faut admettre qu'il y a une différence énorme entre l'école navale et le Q/M2 Balisson Jean-Claude...
Pire: étudions le site "copains d'avant" (duquel je m'inspire) c'est un site basé sur le volontariat, qui peut vous empêcher en France de poster une photo, votre CV ou quelconque information vous concernant même si vous êtes concernés par cette loi, la D G S I bien entendu, c'est donc une atteinte à la liberté individuelle - Méditez mes amis - Vous, les anciens Cdos qui ont fait 5, 10, 15 ans, voire + dans les Cdos, qui ont un matricule égal ou supérieur à 580, si vous désirez figurer sur mon site, manifestez-vous auprès de moi, je ferai suivre: balisson.jc@wanadoo.fr
Suite au meurtre d'un allemand à Paris par un fiché "S", une députée demande au ministre de concentrer les forces de renseignements (D G S I) contre le terrorisme islamique; je me permets d'ajouter: plutôt que de vérifier sur mon site si je n'ai pas oublié une virgule, de supprimer une photo, de masquer un nom de famille etc...
Balisson Jean-Claude
Monsieur, Bonjour Monsieur,
Sur ce blog, les commandos de la Marine de 1946 à 1962 qui ont participé aux campagnes de Madagascar: (cdo "François") - Indochine: (Cdos "François", "de Montfort", "Jaubert", "Tempête", "Ouragan" - Suez: ("Jaubert", de Montfort", de Penfentenyo", "Hubert" - Algérie: "Jaubert", "de Montfort" ",de Penfentenyo", "Trépel", "Tempête", "Yatagan", ainsi que le commando de l'aéronavale "Ponchardier", en Indochine: (1945/46) - Et tout récemment les Cdos badgés à Lorient de 1962 à 2012 -
Vous vous êtes certainement aperçu, depuis peu de temps de l'apparition importante de ce symbole: qui indique le décès naturel d'un commando:
- D'une part, c'est grâce à une base de données: (deces-en-france.fr) que j'ai pu recueillir les renseignements suivants: dates et lieux de décès et N° d'actes de décès.
- D'autre part, j'ai pris la décision d'afficher ce symbole à tous les matricules égaux ou inférieurs à 45 (95 ans et +). Si je me suis trompé sur certains, qu'ils se manifestent, je serai ravi de les ressusciter.
Le 10 04 2020, (ne faites aucun lien avec le COVID 19) -
Balisson JC
Quelques statistiques:
De 1946 à 1962 (y compris les "Ponchardier", 1945/46), certifiés Cdos ou non certifiés affectés dans un commando = 4199 - M P F ou morts en service commandé = 223 - Décès naturels = 1773, soit 44,59% - Encore de ce monde = 2203 -
"Commandos mes frères", chant des commandos marine
Sortis du ventre de la nuit, ils sont porteurs des foudres de Neptune. » C’est un de leurs adages préférés, une phrase fétiche qui résume bien leurs modes d’action. Les 7 unités de commandos marine regroupent environ 650 hommes. Chaque commando porte le nom d’un grand « ancien » : Trépel, de Montfort, de Penfentenyo, Hubert, Jaubert, Kieffer et Ponchardier.
Créées lors de la Seconde Guerre mondiale puis lors du conflit en Indochine et plus récemment, ces unités n’ont cessé de s’illustrer sur de multiples théâtres d’opérations. En 2017, ils restent à la pointe des combats menés par la France partout dans le monde : sur et sous la mer, bien sûr, mais aussi sur terre.
Comment devient-on commando marine ?
Chaque année, des centaines de candidats tentent d’intégrer ces unités d’élite. À l’issue d’une sélection rigoureuse en plusieurs étapes, seul un petit nombre de postulants a le privilège de se voir remettre le fameux béret vert serti du badge commando marine. Symbole de vaillance et d’excellence, il est porté « couché à droite », le badge à gauche « à l’anglo-saxonne », un souvenir de la constitution de ces commandos français en Écosse en 1942. Cette façon de porter le béret est une originalité au sein des armées françaises.
Pour rejoindre les commandos marine, il est nécessaire, bien sûr, d’être volontaire. Après une préparation et une présélection, il est surtout indispensable de réussir le Stac ou stage commando. Quelque 170 postulants le tentent chaque année, mais seulement une trentaine le réussit.
Le stage est ouvert à toutes les spécialités de la Marine, même si beaucoup de candidats sont issus des fusiliers marins. On y accède soit après l’École de maistrance, en tant qu’officier marinier, soit en tant que quartier-maître ou matelot, après une formation initiale élémentaire (FIE). Les femmes peuvent candidater au Stac mais jusqu’ici, aucune ne l’a réussi. Cela n’empêche pas les unités de commandos marine de compter des femmes dans leurs rangs. Elles occupent certains postes (comptable-logisticien, armurier) mais elles ne sont pas brevetées commando. Avec la création récente des deux nouveaux commandos (Kieffer en 2008 et Ponchardier en 2015), le recrutement de spécialistes s’est élargi. Le commando Kieffer (72 marins) intègre ainsi jusqu’à une quinzaine de « non-commandos » par an : pilote d’aviation navale (PILAE), contrôleur des opérations aériennes (COA), spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications (SITEL)…
Le Stac : évaluation et formation
Le stage commando se déroule à Lorient, au sein du département commandos de l’École des fusiliers marins. Les épreuves visent à évaluer les aptitudes physiques et psychologiques des candidats. Elles constituent la première étape de la formation qui permettra aux futurs commandos de réussir leurs missions.
Le Stac débute par une période d’évaluation de 4 semaines pendant laquelle les candidats sont soumis à des efforts physiques et à une pression psychologique intenses. Pour ceux qui sont retenus commence ensuite une période de formation élémentaire de 8 semaines. Les épreuves sont multiples : exercices physiques, parcours, tir, maniement d’explosifs, combat au corps à corps, exercices de franchissement, technique de descente en rappel, nage, apnée, navigation, topographie. À l’issue du stage, 2 semaines sont consacrées à l’obtention du brevet de parachutisme.
Au bout de 12 semaines (soit 3 mois), les candidats qui réussissent l’ensemble des épreuves obtiennent leur brevet élémentaire commando, avec remise du béret vert. Ils deviennent alors opérateur commando et rejoignent l’une des 6 unités lorientaises, d’un effectif d’environ 90 marins chacune. Jaubert et Trépel accueillent des spécialistes en contre-terrorisme et libération d’otages (CTLO) ; de Penfentenyo et de Montfort disposent d’équipes spéciales de neutralisation et d’observation (ESNO). Le commando Kieffer utilise des technologies de pointe (informatique, drones), s’entraîne à la maîtrise des risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques) et intègre des maîtres-chiens. Ponchardier a pour vocation l’appui aux opérations spéciales. Basé à Toulon, le commando Hubert est expert en action sous-marine et en CTLO. Il recrute uniquement parmi les commandos déjà brevetés et n’accueille que les titulaires du certificat de nageur de combat, délivré à l’issue d’une formation très sélective de 9 mois à l’école de plongée située à Saint-Mandrier. Moins de 5 commandos la réussissent chaque année.
Les cycles d’engagements opérationnels
Une fois le certificat commando obtenu, une autre règle s’applique : celle du perfectionnement permanent. Le STAC n’est que le début de la formation qui dure tout au long de la carrière. Le jeune commando doit avoir comme objectifs d’acquérir des aptitudes nouvelles tout en améliorant sans cesse ses performances et ses connaissances. Il peut ainsi choisir de se spécialiser en intégrant les groupes de CTLO, les ESNO (tireur d’élite) ou passer les sélections pour devenir nageur de combat en intégrant le commando Hubert. Au-delà des spécialisations, les commandos sont encouragés à se qualifier dans différents domaines qui leur permettent d’élargir le panel de leurs compétences (chuteur opérationnel, palmeur). Durant leur carrière opérationnelle, qui peut durer jusqu’à 20 ans, les commandos marine remettent leur béret en jeu à échéance régulière à chaque niveau de formation : chef d’équipe (équivalent du brevet d’aptitude technique ou BAT), chef de groupe (équivalent du brevet supérieur ou BS) et chef de mission (équivalent du brevet de maîtrise ou BM).
Chaque unité commando fonctionne selon un cycle opérationnel bien précis : tous les 2 ans, l’ensemble du groupe effectue un maintien en condition opérationnelle (MECO) qui dure 10 semaines. Dans un premier temps, elle consiste en un travail individuel puis, elle s’étend au collectif. À la suite de ce MECO, le commando est apte à être déployé en mission.
Difficulté des missions
Cette exigence permanente est à la hauteur de la difficulté et de la diversité des missions aéro - maritimes menées. Elles vont des opérations spéciales (assaut à la mer, appui et destruction à distance, reconnaissance, action sous-marine, opérations amphibies, guidage et appui feu, renfort des équipes de visite) en passant par les actions de l’État en mer (lutte contre le terrorisme maritime, la piraterie ou les trafics illicites).
Capables de combiner furtivité, fulgurance, capacités d’offensives, reconnaissance, renseignement, appui et mobilité, les commandos marine interviennent aussi au profit du commandement des opérations spéciales (COS) dans le cadre d’opérations aéroterrestres. Ce fut le cas ces dernières années notamment au Kosovo, au Tchad, au Liban, en Afghanistan, au Cameroun et plus largement dans l’océan Indien, en Afrique et au Moyen-Orient. Cette exceptionnelle capacité d’adaptation est inscrite dans l’histoire même de ces commandos, nés outre-Manche, héritiers des seuls soldats français présents lors du Débarquement de juin 1944 (voir Cols Bleus n°3029, mai 2014), et qui depuis n’ont cessé de s’illustrer – discrètement – sous toutes les latitudes.
Je porte à votre connaissance que le site à atteint aujourd'hui, le 06 01 2024: 1 713 665 pages visitées - (Pour refaire, à la patrie, sa splendeur, sa gloire et son renom)
Visiteurs éclairés de ce blog, si vous avez connaissance de commandos décédés (de leur belle mort) pour lesquels le sigle: ne paraît pas, bien vouloir m'en informer: contact: balisson.jc@wanadoo.fr MERCI -
Nombre total de marins : certifiés Cdos, non certifiés Cdos (fusiliers simples, amphibies, autres spécialités: canonniers, radios, cuistots, infirmiers, mécanos, etc...) de 1946 à 1962, campagnes de Madagascar, Indochine, A F N, Suez et ayant été affectés dans les divers commandos, soit en campagnes, soit en France = 4154.
Nombre total de certifiés commandos à l'issue d'un stage commando à Siroco = 2376, soit 59% de l'effectif global.
Toujours de 1946 à 1962, Trépel: 947 affectations - de Montfort: 979 - Jaubert: 1064 - François: 406 - Tempête Indo: 42 (liste incomplète, manque des supplétifs) - Tempête A F N: 26 (liste incomplète, manque des supplétifs) - PC Grouco: 128 - de Penfentenyo: 946 - Yatagan: 39 (liste incomplète, manque des supplétifs) - Ouragan: 281 - Hubert: 452 - Autres commandos en Indochine: 41 - Certifiés Cdos, non affectés dans un commando: 298. Cdo Ponchardier: 142 -
Sur les 4154 marins qui ont été affectés dans les divers commandos, seuls, 1631 ont été brevetés parachutistes.
Commandos, mes frères, ces pages vous sont dédiées. Sans haine, ces noms resteront à jamais gravés dans notre mémoire en lettres de feu, en lettres de sang -
Cat-bâ, Ninh-Binh, My-Doc, Haï-Duong, Cogat, Phu Dong Duong, Boa, Son Van Nion, Dong Chi Seng, Phu Quoc, Van Chan, Tam Tam Tan, Lo Son, Cao Lan, Tassagan, Cong Dong Xa, Tinh Gia, My Son, Cho Chan, Kho An Bo, An Thoï, Dong Binh, Caï Lay, Da, Vinh Long, Hoa Than, Ho Thuong, Ha Lao, Takhek, Phu Lé, Rach Ba Lang, Cap Batagan, Suez, Zakri, Tadjéra, Rass Asfour, Djebel Rokéné, Bal El Assa, Boualam, Bou Lerhfad, Djebel M'Zi, Oued Boukiou, Djebel Goursifane, Oued Mizah, Djebel Kriar, Béni Smir, Djebel Tenissanne, Djebel Asfer, Dar Magdad.......
En Indochine, de 1946 à 1954, en 8 années de guerre, les commandos marine ( François,de Montfort, Jaubert, Tempête, Ouragan) ont eu environ 104 tués sur un effectif de 1200 hommes, soit une perte de 8,66% -
En Algérie, de 1955 à 1962, en 7 années de maintien de l'ordre puis de guerre, les commandos marine (de Montfort, de Penfentenyo, Jaubert, Trépel, Tempête, Yatagan, DBFM) ont perdu environ 72 hommes sur un effectif d'également 1200, soit 6% de tués.
Pour mémoire, la légion en Indochine = 12% de pertes, et en Algérie = 10% -
Ce site n'est pas une rubrique nécrologique, mais il me semble important de ne pas oublier tous ceux qui, soit par l'âge, soit par la maladie, nous ont quittés, nous quittent, et nous quitterons - Dernier hommage rendu à ces fiers guerriers - Une symbolique sera ajoutée à côté des photos ou à défaut au-dessus du nom - Cette symbolique est de manière anecdotique une légende "urbaine" qui spécifie que si les quatre membres de la monture touchent terre, le héros est mort naturellement - L'image représentée est celle d'un fusilier marin cavalier de la D B F M -
Une autre symbolique est ajoutée pour ceux qui sont morts pour la France, "le drapeau français avec les mentions: "Mort pour la France en Indochine", Mort pour la France en A F N", "Mort pour la France en Corée" ou "Mort en service commandé" -
Il me manque très certainement beaucoup de données, vous pouvez me joindre par Tel au: 02 43 81 18 22 ou sur: balisson.jc@wanadoo.fr Merci -
J'ai le devoir et l'honneur de vous signaler que ce blog a le mérite d'exister grâce à un Trépélien. S'il n'est pas la cheville ouvrière ( ce que je revendique), il en est le créateur ,et également et surtout, de temps à autre, le conseiller, car je suis en la matière un grand béotien obligé d'avoir recours périodiquement à ses services, en l'occurrence, par exemple, la page de présentation qu'il s'est empressé, derechef de corriger, et de reconstituer d'une manière plus élégante. J'ai eu le privilège de faire sa connaissance le 06 08 2008 pour fêter le millième visiteur de ce blog, aujourd'hui, le 08 11 2008 nous en sommes à 3117 pour 12048 pages visitées et le 14 12 2008: 5372 visiteurs pour 19859 pages visitées, le 13 01 2009: 7237 visiteurs pour 25441 pages visitées, le 15 02 2009 à 13H50: 10 000 visiteurs pour 32639 pages visitées, le 31 03 2009: 12773 visiteurs pour 41332 pages visitées, le 17 09 2009: 22257 visiteurs pour 71743 pages visitées et 4560 photos insérées, le 28 12 2009: 29833 visiteurs pour 93866 pages visitées, le 29 01 2010: 32280 visiteurs pour 100279 pages visitées, le 09 10 2010: 53803 visiteurs pour 155542 pages visitées - le 25 02 2011: 71358 visiteurs pour 198831 pages visitées.Au 09 08 2011: 90619 visiteurs, 246379 pages visitées, 7500 photos enregistrées - Le 29 10 2011, 100 002 visiteurs, 267595 pages visitées, à 9H - Au 13 04 2012: 124929 visiteurs, 328690 pages visitées - Au 14 06 2013: 173742 visiteurs, 453535 pages visitées - Au 14 11 2013: 191065 visiteurs, 500474 pages visitées - Au 20 10 2016: 398335 visiteurs, 1 000 443 pages visitées - Au 11 09 2019: 539308 visiteurs, 1 328 413 pages visitées - Au 06 01 2024: 726 650 visiteurs, 1 713 665 pages visitées - Mais encore une fois, c'est grâce à vous tous, et je vous en félicite, que ce site en arrive à sa forme actuelle. Moi je tape seulement sur un clavier.......
Une mention spéciale également aux "NC" (nageurs de combat du commando Hubert) qui m'ont envoyé une soixantaine de photos, complétant ainsi, en quasi totalité, le trombinoscope d'Hubert. Merci les "NC".
Et pour ceux qui peuvent avoir des doutes sur une éventuelle rémunération par le biais de mon site, qu'ils se rassurent, malgré plusieurs propositions du Canada et des États - Unis (rémunération au "clic"), je n'ai pas donné suite, non point que ces propositions étaient insuffisantes ( je n'en connais pas le contenu), mais il fallait que j'accepte de la publicité qu'il m'était impossible de contrôler. Or, en matière de publicité, il faut admettre certains "dérapages", comme par exemple: des femmes cout-vêtues, ce qui peut s'avérer néfaste pour votre santé....... (je reste donc droit dans mes rangers) -
De la part de Monsieur GOARIN Patrick. fils de GOARIN Charles (stage Cdo Duquesne - 1948 - Trépel et Jaubert - décédé).
Rapport de 1946 qui a déterminé la constitution de la spécialité de FUSCO à la fin de la seconde guerre mondiale. Il a vraiment structuré notre spécialité pendant plus de 50 ans.
Le ruban légendé "COMMANDO MARINE" sans "S" est apparu le 18 06 1947 et le texte qui le met en place prévoit même un tiret entre le mot "COMMANDO" et le mot "MARINE". Manifestement cette variante n'a jamais été fabriquée et le premier modèle sans "S" n'a fait l'objet que d'une seule commande. Dès le troisième trimestre 1947, une mise à jour du texte du 18 Juin fait état d'un ruban portant le mot "COMMANDOS" avec un "S". Pour la petite histoire, la démarche a été la même pour l'insigne du certificat de commando. Initialement prévu être orthographié sans "S" il a été ensuite été écrit au pluriel. Regardez les deux rubans "COMMANDOS MARINE", vous constaterez que le graphisme du "C" n'est pas identique ( brodeurs différents) ( Le Coustour).
Dans la paix, rien de tel pour devenir un homme, que réserve tranquille et humilité. Mais si tu entends le souffle de la guerre, durcis tes muscles, excite ton sang, cache ta loyauté sous une rage froide, enfin donne à ton regard un éclat terrifiant - Shakespeare
Comment définir les fusiliers marins ?
Y a t-il un type de fusilier marin ? C'est-à-dire ça et pas autre chose ? Les légionnaires, par exemple, ce sont des amis, des copains de baroud, mais ils ont leurs habitudes, leurs traditions à eux. Les fusiliers marins aussi. Ils sont eux et personne d'autre. En fait de traditions, ils en ont bien dans la tête, mais assez chaotiques et pas routinières pour un sou. Le courage, évidemment, depuis toujours. Mais pour le reste, on a été tellement malaxés, mélangés, tiraillés de tous les côtés qu'on a fini par être pétris d'une pâte pas ordinaire. Marins, bien sûr, mais toujours prêts à débarquer et à faire du boulot de fantassin. Alors disons ceci: un fusilier marin, c'est un fusilier marin et pas autre chose. Un fusilier marin, c'est un Monsieur. Il s'arrange toujours pour coucher dans des draps et il a toujours un pyjama dans son sac. Et de l'eau claire et du confort. Un coup de parfum n'est pas de trop, rasé comme un anglais, et il faudrait voir que le foulard, autour du cou, ne fût pas en soie. C'est la mode. Des raffinés, en somme, qui ont beaucoup voyagé, qui ont été reçus, fêtés, adulés par toutes sortes de pays et de peuples et de femmes, ce qui vous réchauffe les yeux et vous donne une certaine aisance. (Les forbans magnifiques" de Jean Bernard DEROSNE)
En 1960, toutes les unités commandos deviennent unités parachutistes, donc tous les certifiés suivent le stage du brevet para.
En 1960, les commandos sont numérotés de 1 à 6, dans l'ordre: Jaubert, Trépel, François réserve, de Penfentenyo,de Montfort, Hubert.
En 1964, le CS disparaît au profit du cours de Q/M à l'issue duquel est délivré le B E FUSCO, LE B E FUSIL n'est plus suivi du stage commando.
Langage tenu par le pacha (l'O/E LOFI) du stage commando "Suffren 2" en 1947 aux récipiendaires du béret vert:
A partir de cet instant, vous allez vivre les plus belles années de votre vie. Les plus belles parce que les plus dures, les plus amicales, les plus orgueilleuses, les plus solitaires. Les plus amicales, parce que vous allez être à la vie, à la mort, entre camarades. Les plus orgueilleuses parce que, jamais autant vous aurez la fierté de votre uniforme. Les plus solitaires, enfin parce que vous allez mener, souvent en des terres lointaines, un combat d'idéal. Vous les commandos solitaires, vous êtes portés par un destin, un esprit, une certaine idée de vous-même qui vous permettra de vous manifester dans toutes vos actions. Je vous envie, j'aimerais être avec vous, ô combien! -
(Tiré de l'allocution de Pierre BRICE (LE BRIS) du 20 03 2009 prononcée à l'occasion de la cérémonie de tradition du cours "Enseigne de vaisseau RAMBOZ) -
Ce que pensent et qu'écrivent nos camarades d'active
Tribune de nos Camarades d'Active :
Monsieur le Président de la République,
Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,
On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit "couplet des enfants". Il est pourtant riche d'enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer :
"Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre"
Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu'on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l'honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d'une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.
Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d'aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.
Dans ces conditions, c'est à nous, qui sommes récemment entrés dans la carrière, d'entrer dans l'arène pour avoir simplement l'honneur d'y dire la vérité.
Nous sommes de ce que les journaux ont nommé "la génération du feu". Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.
Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d'entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l'islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.
Presque tous, nous avons connu l'opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d'instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu'un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.
Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l'émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.
Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s'installer dans l'espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.
Ce n'est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c'est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l'avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l'effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d'un "pronunciamento militaire" mais d'une insurrection civile.
Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l'évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l'armée à prendre position et à s'exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu'ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.
Lâcheté, fourberie, perversion : telle n'est pas notre vision de la hiérarchie.
L'armée est au contraire, par excellence, le lieu où l'on se parle vrai parce que l'on engage sa vie. C'est cette confiance en l'institution militaire que nous appelons de nos vœux.
Oui, si une guerre civile éclate, l'armée maintiendra l'ordre sur son propre sol, parce qu'on le lui demandera. C'est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.
Le cri d'alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.
Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu'il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l'avertir ?
Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s'agit pas, cette fois, d'émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s'agit pas de prolonger vos mandats ou d'en conquérir d'autres. Il s'agit de la survie de notre pays, de votre pays.
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Toi qui portes le béret vert , souviens-toi des 177 français bannis par un gouvernement aux bottes de l'ennemi qui, loin de chez eux, un jour, se sont battus sur le sol de la patrie pour lui rendre sa splendeur, sa gloire et son renom.
Chez nous les aînés, loin de chez vous la relève, nous réagissons, c'est fait, si nous devons agir demain, ne nous trompons pas de cible.
Le matricule 8137 T 54 vous reçoit 5/5
United We Conquer
Historique de l’attribution du numéro de badge commando
Un peu d’histoire :
Au centre Siroco, en Algérie, avec la réorganisation de la spécialité de fusilier marin introduisant
officiellement les certificats « commando » et « amphibie » à partir de 1947, et les besoins nouveaux
induits par la guerre d’Indochine à partir de 1946, sont développés des stages et des formations
spécifiques. Les premiers stages « commandos », d’une durée de deux mois (« Suffren », « Jean-Bart »,
Duguay-Trouin » ...) portent les noms des cours du Brevet Elémentaire (BE) dont les élèves sont issus.
Un certificat est délivré sanctionnant la réussite au stage et autorisant le port du titre d’épaule
« commando ». Le béret vert est porté sans badge (avec parfois l’insigne du commando...). Grâce à
l’action d’anciens instructeurs du stage « commando » (LV Collet, LV Artru, EV Senée), puis celle
déterminante du LV Vedel (CDT du commando « François » en Indochine), le badge spécifique des
« commandos marine » est réintroduit au cours du 1er trimestre 1950 (une première série de 1000
badges (2 X 500), numérotés, sera réalisée par la maison Arthus-Bertrand à Paris). Suite à l’intervention
de Maurice Chauvet (créateur du badge original du 1er BFMC), mention de son nom, avec la date 1943,
sera portée au dos des badges des séries suivantes à partir de juillet 1950. Ainsi près de 2000 badges,
numérotés, auront été réalisés pour l’Indochine et les premiers stages commandos. Il faut noter qu’à
cette époque les numéros de badge ne sont pas « attribués nominativement » ; seul le principe de
délivrer les 50 premiers numéros aux officiers, et les 50 suivants aux officiers-mariniers a été retenu,
avec les aléas dus au sous-encadrement des commandos, cette règle sera peu appliquée... Ces
numérotations précoces expliquent en également les doublons connus sur l’attribution de badges
numérotés. A noter que pour ces badges numérotés dits « d’Indochine », il est très difficile, sans en
connaitre l’origine et le détenteur, de les attribuer à postériori, sachant qu’il n’existe pas (ou plus...) de
listes nominatives d’attribution.
Il faudra attendre le stage commando « Yves Nonen », débutant à Siroco le 01/11/1954 et se terminant
le 01/02/1955, pour que l’attribution nominative du badge « commando » soit effective avec le numéro
001 qui revint au matelot Tonetti André ; matricule 1718 T54, affecté au commando « de Montfort »,
puis au commando « Hubert », NC n° 137 en 1958, CS 49 en 1958.
A l’issue de la guerre d’Algérie, au retour de l’Ecole des Fusiliers Marins en métropole, le premier stage
commando fut le stage « Nozières », terminé le 31/11/1962, numéros de badges attribués de 1296 à
1310. Le BE Fusilier se déroulait à Lorient et le stage commando suivait avec la réinstallation des
parcours dans la zone des cuves de Priatec. A partir du 01/03/1964, les BE « fusiliers » aptes, vont
suivre le stage commando au GROUFUMACO (créé en octobre 1963). Le stage va alors se dérouler au
Fort de Saint-Elme à la Seyne-sur-Mer, où se trouvait également le PC du GROUCO lorsque les
commandos sont rentrés d’Algérie. Les commandos resteront en garnison à Toulon et dans les forts
environnants jusqu’en 1969 ; à l’exception du commando « de Penfentenyo » qui sera déployé
temporairement sur Brest.
En 1964, la Marine décida de ne plus attribuer le numéro de badge à l’issue du stage commando
élémentaire mais à l’issue du stage commando qui suivait le cours du Cadre Spécial devenu CFOM et
actuellement BAT. Le
Le cours du BE « Houlot » (stage commando « Houlot ») 29/02/1964 fut le dernier cours à recevoir le
numéro à l’issue du stage élémentaire ; dernier numéro attribué n° 1452 Mlot Betremieux. Numéros
1453 à 1457, 05 officiers élèves (Pichon, Delbrel, Fouilland, Landivinec, Roignant) et de 1458 à 1536, le
BS 34 et le premier cours de rattrapage (Personnels fusiliers marins en Indochine (DINASSAUTS) et AFN
(DBFM), autres…)Le 16 aout de cette année 1964 étaient attribués les premiers numéros de badges à l’issue du cours de
CS n° 72. Numéro 1537 Qm CS Podeur, suivi d’un cours de rattrapage. Disparaissait également le nom
de baptême, réservé au seul BE. Pour le stage commando élémentaire, le numéro de badge fut
remplacé par un « Certificat d’aptitude commando » sous forme de diplôme et une mention dans le
livret militaire (PJ).
En 1969, à l’occasion du déménagement des commandos à Lorient (Sauf Hubert), le stage commando
élémentaire continua de se faire au sein du GROUFUMACO, sous l’appellation « STAC », toujours sans
attribution de numéros mais également sans attribution de certificat commando ni de mention au livret
militaire (double peine).
Les numéros continuaient d’être attribués à l’issue du Stage Cdo du CS mais un malheur n’arrivant
jamais seul, ces attributions cessèrent le 1er juillet 1973 au CS 99, QM CS Laforèt n° 2282.
En 1974, le CFOM 103 fut le dernier cours à porter les galons « de CS », galon de SM de 2ème classe,
grade récemment disparu, zébré de rouge (le plus beau de la Marine). Remplacé par l’ex-galon de SM
de première classe, orné de deux liserés rouges.
En 1975, il fut décidé que le stage commando se ferait de nouveau à l’Ecole des Fusiliers dans le cadre
d’un cours encadré par des instructeurs de l’école renforcés de subsistants venus du GROUFUMACO
(origine de la solde à l’air à l’école et début des discussions pour faire passer l’attribution des points
supplémentaires du brevet para au stage Cdo). De nouveau, les badges furent numérotés à l’issue de
Ainsi, de 1973 à 1975, un certain nombre de commandos ayant effectué deux stages commando
portaient un badge non numéroté. En 1975, après l’intervention de gradés du commando « Jaubert »,
chefs de groupes sans numéro de badge, encadrant des jeunes commandos numérotés, une action
initiée par le LV Boudios Cdt du Cdo « Jaubert » fut menée auprès du Cdt de l’école. L’Ecole des Fusiliers
(EV1 Cadudal chef du STAC) attribua rétroactivement des numéros aux gradés ayant effectué avec
succès le stage Cdo des CS puis CFOM à compter du CS 100 du 31/10/1973, QM CS Boullé mais
curieusement en reprenant au numéro 3001 ?? Cependant, ces numéros furent attribués par ordre
alphabétique et non au rang de sortie.
Le 31/12/1976, sortait le CBAT 113 avec malheureusement pour la spécialité, la suppression du statut
d’officier-marinier pour les QM admissibles Fusiliers et la sortie du cours en tenue équipage.
Ce fut Également l’embarquement au GROUCO du premier QM1 admissible, équipage mais toujours
chef de groupe au plan d’armement……
Ce rattrapage dura jusqu’en 1979, cours du BAT n° 122, QM1 admissible Hontebeyrie, N° de badge
3443. Les numéros 3444 à 3450 furent attribués lors de régularisations au « coup par coup » sur
décision des commandants de l’école.
(Au bilan, 5000 -3450 = 1550 numéros disponibles non attribués).
Fort de cet historique pas très simple, la chancellerie a entrepris un travail de recherche visant à faire
attribuer un numéro de badge aux personnels ayant effectué le stage commando (STAC) de 1964 à
1969 et détenteurs du certificat d’aptitude commando, n’ayant pas suivi le cours d’officier-marinier
ainsi que le personnel hors-spécialité « fusilier » affecté aux commandos et titulaires de ce certificat.
Dans un deuxième temps, l’exercice se répètera pour le personnel de même profil ayant effectué le
stage commando au GROUFUMACO de 1969 à 1975 mais non-détenteur du certificat commando.L’ANFMC (chancellerie) émettra un message à ce sujet avec ce texte en PJ et la conduite à tenir si vous
êtes dans un de ces cas. Pour toutes questions, prendre contact avec le Chancelier Francis Fauchart
06 28 93 17 37 ou le Vice-chancelier Jean- Pierre Monmasson 07 81 61 79 26.
Salut les commandos, de Penfen, Montfort,Trépel, Hubert ou Jaubert, et peut-être encore de François, de Tempête, Ouragan et Yatagan, vous qui allez parcourir ce site, je vous fais une prière:
Donnez-moi, mon dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce que l'on ne vous demande jamais.... vous connaissez la suite ..... Je vous demande de me donner des noms, ceux qui manquent, et des photos , celles que je n'ai pas.
Voici mon adresse: balisson.jc@wanadoo.fr à+ et MERCI , JCB
Ce travail de mémoire et de recherches est loin d'être terminé, mais d'ores et déjà il me faut remercier ceux qui ont participé à l'élaboration de ce blog jusqu'à présent et continueront à l'avenir,bien évidemment. Je ne peux malheureusement vous citer, vous êtes trop nombreux.. bravo les commandos...
Je cite néanmoins la source de mes renseignements puisés dans les recherches sur les divers stages commandos, recherches effectuées par MM Mispelaere André et Corlobé Michel. Je remercie tout particulièrement M.Mispelaere André qui a bien voulu que j'emprunte, à partir de son étude consignée dans "Le livre d'or des commandos de la Marine", des données qui illustrent et complètent la présentation de certaines photos vierges de textes.
Qualification commando:
Avant la mise en place des stages de commandos proprement dits et des stages de perfectionnement pour les gradés, des non certifiés étaient envoyés aux commandos. En outre, pendant la mise en place des commandos comme unités, et pour tenir compte de ceux qui avaient combattu et qui combattaient en Indochine, l'attribution exceptionnelle du certificat a été autorisée par le département, d'où la difficulté de cerner, pendant cette époque, tous ceux qui ont bénéficié de ce certificat. Les documents ci-dessous éclaireront votre lanterne.
LES COMMANDOS MARINE :
Liste des brevetés et certifiés commandos de 1946 à 1962 qui ont "alimenté" les différents commandos de la marine: Jaubert, de Montfort, de Penfentenyo, Trépel, Hubert, Tempête, Ouragan, François, Yatagan.
R N V = Renouvellement - Ce renouvellement a été supprimé par deux notes, en Avril et Mai 1955.
un cuirassé (1899-1916)
Mis sur cale en janvier 1899 et lancé à Brest la même année, le cuirassé de 12800 tonnes Suffren est entré en service en 1904 et incorporé en escadre essentiellement en Méditerranée. Il avait pour armement principal deux tourelles doubles de 305mm et comme armement secondaire dix 164 en trois tourelles simples.
Il se distingua au cours de la Première Guerre mondiale. Portant la marque de l'amiral Guépratte, il participa aux combats des Dardanelles et reçut sa première citation à l'ordre de l'Armée. En 1916, torpillé par le sous-marin allemand U52 et perdu corps et biens, il fût cité une deuxième fois.
S/M: CONQ Auguste (RNV BS 6) - LIESS André ( RNV CS 13) - RÉMUS Émile (BS 1) - Q/M : CASANOVA Antoine - JEFFROY Robert - Matelots : AUGUSTE Michel - BARRE Maurice - BÉCAM Jean (RNV CS 16) - BELLEC Yves (RNV CS 16) - BOHEC Aimé (RNV CS 25) - BRIAND Michel - CONSTANTY Maurice - CRÉACH Jean - DE GEETER André - DERRIEN François - DOUGUET Jacques (RNV CS 17) - FERRELEC Louis ( mort noyéen Indochine) - GAL Charles - GIRBAL Pierre - HABASQUE Albert ( RNV CS 22) - KÉRAMPRUN Albert (RNV CS 16) - LE BORGNE Albert (RNV CS16) - LE GOFF Marcel - LIOT Maurice ( RNV CS 18) - LONGEART Philippe (RNV CS 16) - MISSAIRE Françis - MORVAN Emile ( mort noyé en Indochine) - NOCLIN Robert - PITON Marceau - POTIN François - POURE Adolphe - POYARD Michel - PROVOST Joseph - QUEUDRAY Bernard - REDON Charles - POPARS Michel - RUSCHER Paul - SENGER Raymond - VILLERS Edouard. (Remember commando du stage SUFFREN).
Mis en chantier le 27 mai 1936 aux chantiers de Saint-Nazaire. C'est un bâtiment de ligne de 36.000 tonnes construit pour répliquer au Vittorio Veneto italien. Il s'échappe de Saint-Nazaire au nez et à la barbe des allemands le 19 juin 1940 et rallie Casablanca où il est coulé le 10 novembre 1942. Renfloué à la fin de la guerre, il appareille le 25 août 1945 pour rejoindre la France. Il a été retiré du service actif en janvier 1970.
P/M AUZANNEAU Henri - S/M NAVARRE Pierre ( BS 1) - Q/M FAGNOUX Robert (RNV CS 13) - Jaubert Juin 1948 à Novembre 1949, affecté PFN à la sortie du CS) - Matelots : ARZ Henri (RNV CS 15) - CALAS Hubert - DUFOUR Jean - BERGER Gérard (RNV CS 18) - BERTHEVAS François ( CdoJaubert, tué le 19 12 1948 par une mine à Ninh Binh, Indochine) - DROUTMAN Raymond (RNV CS 21) - FAUQUEMBERGUE Maurice (RNV CS 14) - FRANCO Antoine (Cdoau CS 19) - GARET Michel - GIRAUDOT Gaston ( RNV CS 20) - HUCK Jacques (RNV CS 19) - LANNOY Marcel - LAROUBINE Maurice - LE NABOUR Jean - LE ROUX Paul - L'HOSTIS Yves - MALCOSTE Maurice - MASSÉ René - MAURY André - MESTRE Gaston (RNV CS 14) - RIZETTO René (RNV CS 19) - RONDEPIERRE Georges - ROUARD Guy - VENDITELLI Raymond - VOISIN Maurice. (Remember commandos du stage JEAN BART).
René DUGUAY-TROUIN es né le 10 06 1673 à Saint-Malo dans une famille de marins. Il est mort à Paris en 1736. C'est un corsaire français du règne de France. Grâce à ses victoires, il est très important pour Louis XIV dans sa lutte contre l'Angleterre, l'Espagne et la Hollande pour la maîtrise des mers et des routes commerciales pendant la guerre de succession d'Espagne. Il embarque à 16 ans sur un navire. Il devient capitaine corsaire deux ans plus tard et capitaine d'une frégate royale à 24 ans, il est capturé et emprisonné par les anglais, mais réussi à s'échapper de la prison de Plymouth. En 1696 il gagne une bataille et fait prisonnier l'amiral hollandais WASSENAER. En 1704, il prend sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante quatre canons ainsi que 12 bateaux marchands. En 1706, il attaque une flotte venant du Brésil avec 3 vaisseaux qui étaient chargés de vivres et de munitions et qu'escortaient 10 vaisseaux de guerre, le combat dura 2 jours. En 1707, il s'empare d'un convoi de 200 voiliers escortés par 6 gros vaisseaux de guerre. En 1709, il capture 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre. En 1711, il s'empare de Rio de Janeiro. Pour le récompenser de ses services, Louis XIX décide de l'anoblir. En 1731, Louis XIV lui donne le commandement d'une escadre destinée à protéger les intérêts du commerce menacés par les corsaires barbaresques. Il réprime les corsaires de Tunis.
MT : LAFONT Jean. S/M : GAYRAUD André (Cdo François,tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - LÉOST Joseph.Matelots: ANDRIEUX Jacques - BARGERO Primo - BLANCHET Jean - BOUTON Jacques - CARRIER Maurice - COCU Roger - DEFAY Jean (RNV CS 13) - DOMINE Jean (RNV CS 30) - DURY Pierre - FEUVRY Roger - FIÉVÉE Eugène ( RNV CS 19) - GALL Henri - GÉLÉOC Yves - GUERMEUR Jean (RNV CS 28) - HENRY Louis - HOFFMANN Charles ( RNV CS 19) - LE GUEN Henri - LE MERER Yves ( RNV CS 24) - MACAHDO-DUARTÉ Jacques - MOREL Bernard - NABUCET Guy - NÉVO Paul (RNV CS 33) tué le 06 08 1959 à la DBFM frontière Algérie-Maroc - NORIS Gino - PAUGAM Jean (RNV CS 16) - PERON Raymond (RNVCS 20) - tué à la DBFM le 15 06 1958 à Tarnana, région de Nemours Algérie - RABOTIN Georges (RNV CS 9) - ROSSI Isilio (RNV CS 25) - SELO Fortuné (probablement attribution directe ou au cours de ce stage ( RNV au stage "Garigliano" en 1949 puis RNV CS 28) - SEVELLEC certifié au stage gradés 1 (RNV CS 16) - TALLEC Roger (RNV CS 19) -THUBERTJacques tué le 21 02 1950 à Vinh Long, Indochine - TOULLIOU ( certificat à ce stage ou attribution directe par la suite (CS 49) - VADET Roland - VAILLANT Lionel.(Remember commandos du stage DUGUAY-TROUIN) -
Né au château de Saint-Cannat, le 17 078 1729, fils du marquis de Saint-Tropez, Pierre André de SUFFREN fut admis dès l'âge de 8 ans comme chevalier de minorité de l'ordre de Mailte dont il devint plus tard bailli. Après avoir combattu sous les ordres de l'Amiral d'ESTAING pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, il se voit confier le commandement d'une division de 5 vaisseaux destinés aux mers de l'Inde. Dès son arrivée, il combat avec fougue et acharnement les troupes anglaises et leur livre les batailles de Sadras, Provedien, Négapatam, Trincomalé, Gondelour. Revenu à Paris en 1784, SUFFREN est nommé lieutenant général des armées navales. Chevalier du Saint Esprit, il se voit attribuer la charge de Vice-Amiral. Comblé d'honneurs, SUFFREN meurt à Paris en 1788 alors que le Roi venait de lui confier le commandement d'une flotte en armement à Brest.Tacticien remarquable et combattant intrépide, SUFFREN reste l'une des plus belles figures de l'histoire maritime, à l'égal de NELSON et de RUYTER.
S/M MORVAN (rajouté, mais aucune note) - Matelots: ANDRIEUX Francis (RNV CS 22 et CS 34) - BLANCHO Armand (RNV CS 21) - BOSCHER Gilbert (RNV CS 29) - BOUREL Georges (RNV CS 22) - BRIAND Joseph - CALONNEC Louis (RNV CS 24) - CASTEL Eugène (mort de maladie en Indochine) Mle: 7870 B 45, Penfen en 1947- CLÉMENT André - DRUNAUD René non certifié, certificat direct en Indochine (RNV CS 22) - ESQUERRE Jean - GAILHARD André - GOURDON Fernand - GRÉE René - INAUD Gaëtan - KERMARREC Paul (RNV CS 19) - LAFONTA Jean - LE BRIS Pierre - LEON Emile, Mle 613 B 46 (RNV CS 19) - LÉOST Jean - MALLÉJAC Pierre, maistrancier RNV CS 18 - MARZIN Roger (en RNV déclaré inapte au Cdos auCS 28) - MINIER Joseph (attribution directe ou au STAC, RNV CS 21) - NOURY Louis - PAGANI Jean (RNV CS 19) - PENET Pierre (RNV CS 24) - RIGOLOT Bernard, Penfen en 1947 - ROSE Roland (RNV CS 25) - ROUDOT René (RNV CS 24) - SALAUN François (RNV CS 19) - STÉPHAN Louis RNV CS 24, échec au CS - TARDIEU Robert - TROUVERO Émile - VOLANT Jean (RNV CS 19). (Remember commandos du stage SUFFREN II).
S/M LE GOFF Louis, Mle: 1466 L 37 - Q/M : BARRAS Roland (RNV CS18) - BODINIER Max - BONGIRAUD Jean - COURONNE Jacques (mention de ce certificat dans une lettre, dans la chemise du stage "Cavalaire") - DUCHENE Bernard - FOINANT Serge - GOIZET Pierre - KURTZ René (RNV CS 17) - LE GOFF Louis - MORVAN Roger (RNV CS 17) ( Cdo deMontfort, tué en Algérie) - POURCHASSE Roger - RIOS François (électrocuté par les barbelés du poste à la DBFM) - TASSET André - Matelots: BODÉRÉ Armand - DANGER Jean - DUMITRESCU Marc ( RNV CS 23) - FACHUS Pierre - FROGEIN Robert - GUÉGAN Louis, Mle 490 L 29 (certifié Cdo à Penfen sur le Richelieu en Août 1947) - KOVALSKI Joseph - LE DOZE André (mention du certificat Cdo pendant ce stage dans une lettre, dans la chemise du STAC "Cavalaire") - MARIN Christian (Cdo de Montfort, tué à Hoa Than, le 11 07 1953, Indochine) - PICARD Jean - ROUSSET Jean - WAECHTER Edouard ( RNV CS 17) - KERMAGORET Jean (RNV CS 19) - LE BRIGANT Raymond, certifié au stage "Paris" (RNV CS 25), mentionné matelot non certifié à Montfort en 1947 - LEMONNIER Louis (RNV CS 40) - TOUSSAERT Bernard (certifié au stage "Paris", mentionné matelot non certifié à Montfort en 1947, mentionné certifié Cdo au CS 31 non renouvelant -
- Stage commando du 08 09 1947 au 01 11 1947, dit stage de perfectionnement pour Q/M : LEGAGNEUX 1 - Le Gagneux Jean Louis Joseph 1er R F M (S/M Fusilier), tué le 25 01 1946 à Tan-Uyen (Indochine) -
Q/M : ARZ Joseph (RNV CS 14 et stage Para) - AUBONNET Armand (Q/M1 Avril 1949, BE Juin 1946, Jaubert Novembre 1947/Décembre 1948, inapte Cdo au CS 16) - AUBRY Émile (RNV CS 14) - BRANCHE René (mentionnédéjà Cdo au CS 11 - CALVEZ Bertrand (RNV CS 18) - COCHU Charles - CUEFF Jean (RNV CS 16) - GAUDIN Antoine (déjà Cdo au CS 9) - HOUGUET Louis (déjà Cdo au CS 9) - LE BOYER François (déjà Cdo au CS 9) - LE BOZEC Yves (RNV CS 18) - LE NORMAND Amédée (déjà Cdo au CS 9) - MALBEAUX René (RNV CS 19) - TOCHON-FERDOLLET Roger (RNV CS 16) - VERGÉ François - VILLETTE Adolphe (RNV CS 13) . (Remember commandos du stage LEGAGNEUX 1) -
JEAN BART, né à Dunkerque le 21 10 1650, mourut le 27 04 1702. Fils d'un simple pêcheur, il devint l'un de nos plus illustres marins. Un capitaine anglais l'invita un jour à dîner, il se rendit sans défiance sur son navire : mais c'était une trahison : à la fin du dîner les matelots anglais se jetèrent sur Jean Bart pour le faire prisonnier. Celui-ci, avec un sang froid admirable, se dégageant brusquement, courut vers un tonneau de poudre, en approcha une mèche allumée qu'il avait saisie et cria aux Anglais d'une voix tonnante : « Si vous faites un pas vers moi, je fais sauter le navire et nous avec. » Les Anglais interdits s'écartent, les marins de Jean Bart ont le temps d'arriver, s'emparent du navire, et Jean Bart triomphant ramène à Dunkerque les Anglais prisonniers sur leur propre vaisseau. Célèbre corsaire qui effectuait des missions pour le compte du roi Louis XIV. Il participa à 6 batailles durant lesquelles il capture 81 navires. En activité depuis 1673 en mer du Nord Jean BART (prononcer Yan) à la manière flamande était un gredin chaleureux qui, même en présence du roi, fumait la pipe, qu'il appelait la "bouffarde". Il était partout recherché pour le pillage de navires anglais et hollandais dont il livrait le butin au peuple de Paris affamé.
Matelots : ALLARD Guy ( RNV CS 16) - BLEUNVEN Jean ( RNV CS 18) - CHEMITTE Guy ( RNV CS 18) - CLAIS Gabriel (RNV CS 18) - CLÉMENT Alexis (RNV CS 18) - GRIFFON Pierre (RNV CS 16) - KÉRISOLET André - LALAGUE Jacques (RNV CS 20) - LE BRUN Francis Mle: 1513 L 46 ( attribution directe en Indochine,RNV CS 22) - LE PENNEC Marcel - MANACH Joseph (RNV CS 23) - MICHELY Roland - OLLIVIER Jean ( RNV CS 18). (Remember commandos du stage JEAN-BART II).
Anne-Hilarion de Cotentin, comte de TOURVILLE naît à Paris en 1642. A 17 ans, il fait ses premières armes sur une frégate de l'ordre de Malte, dont il est chevalier. Entré à 25 ans dans ma marine royale, TOURVILLE est de toutes les grandes affaires maritimes de l'époque: la campagne de 1673 où il embarque sur le "Sans Pareil", la prise d'Agosta où il commande la "Syrene" sur le "Sceptre". Il est matelot de DUQUESNE au cours des victoires de 1676. Pour la première fois TOURVILLE commande en chef pendant la fameuse campagne de 1690. Son pavillon flotte sur le "Soleil Royal" et, jusqu'à la fin de sa carrière il arbore sa marque sur un vaisseau de ce nom. Le 10 07 1690 il remporte sur les flottes combinées d'Angleterre et de Hollande la brillante victoire de Béveziers. 15 vaissaux ennemis sont détruits ou capturés, et le pavillon anglais disparaît de la mer. Le 29 05 1692, il remporte la victoire de Barfleur après avoir livré bataille avec 45 vaisseaux contre 99. L'année suivante TOURVILLE, récemment élevé à la dignité de maréchal de France reprend la mer et les anglais ne peuvent l'empêcher de capturer et détruire le riche convoi de Smyrne dans la baie de Lagos. La paix de Ryswick, en 1697, donne à TOURVILLE le repos que réclamait sa santé altérée. Couvert de gloire et d'honneurs, il meurt à Paris le 23 05 1701.
S/M FLOCH Louis, Mle 2503 B 36 - Matelots: BOUTEAU Richard (Cdo en arrivant au CS 34, inapte au RNV) - CHARPENTIER Roland ( RNV CS 18) - COQUET Pierre, Mle 141 R 47 - bonnes notes au STAC gradés 6 et certifié Cdopour le CS18) - DUQUESNOY Claude (Cdo en arrivant au CS 25, reclassé car inaptitude médicale pour Cdo) - ENEAU Alain (attribution directe en Indochine, RNV CS 24) - GRALL Jean (RNV CS 16) - GRENIER Raymond (RNVCS 16) - GUEGOU Louis (RNV CS 16) - LAURENT Pierre (RNV CS 32) - LE LOC'H Jean (CS 25) - LE NOUY Louis (Cdo en arrivant au CS 39) - L'HOSTIS Hervé (RNV CS 17) - PONT Eugène (RNV CS 29) - SANCHEZ André (RNV CS16). (Remember commandos du stage TOURVILLE) -
Croiseur léger Duguay-Trouin : dégâts subis au cours de l’engagement nocturne au large de la baie de Kuching dans la nuit du 31 décembre, et plus tard dans la journée du fait des attaques aériennes.
Le Duguay-Trouin a engagé avec le Lamotte-Picquet (voir ci-dessous), à 01h14, un groupe de bâtiments ennemis, qui se révéla composé de trois cuirassés de classe Fuso/Hyuga et deux destroyers. La distance n’a jamais dépassé 6,000 mètres jusqu’à ce que le croiseur se retire.
Un obus de 6 pouces a touché la plate-forme du compas à 01h15, entraînant des pertes importantes, mais aucun dégât structurel, puis trente secondes plus tard, deux obus sans doute de 6 ou 5,5 pouces ont touché la tourelle B, détruisant cette dernière. Deux autres obus de 6 ou 5,5 pouces ont été encaissés sur la superstructure avant, avec des pertes, un début d’incendie et des dégâts sur le poste de contrôle de tir avant. Aucun coup ne fut reçu jusqu’à 01h18, lorsque deux obus de 5 pouces ont touché le navire au niveau de la cheminée arrière, détruisant les canons anti-aériens bâbord de 3 pouces. Un obus de 6 ou 5,5 pouces a explosé au niveau de la grue trente secondes plus tard ; il aurait mis le feu à l’hydravion, si ce dernier n’avait pas été débarqué à Saïgon en novembre. Un obus de 6 ou 5,5 pouces a frappé la tourelle A vers 01h19, détruisant l’affût et faisant exploser quelques obus de 6,1 pouces. La tourelle a été entièrement détruite, avec de lourdes pertes en vues humaines. Le magasin avant a dû être noyé. Juste après, un obus de 6 ou 5,5 pouces a touché la tourelle Y de face, l’obus n’a pas explosé, mais le choc a mis hors d’usage l’élévateur. Deux obus de 5 pouces ont touché la poupe vers 01h20, détruisant quelques compartiments de stockage et endommageant le gouvernail principal. Le navire dut utiliser le gouvernail de secours jusqu’à 04h30, lorsque les dégâts furent réparés.
Vers 13h04, alors qu’il essayait de protéger le cuirassé endommagé Prince of Wales, le croiseur a été percuté par un gros bombardier bimoteur ennemi, que les canons de 3 pouces et les Bofors de 40 mm avaient semble-t-il désemparé. L’avion s’est écrasé sur tribord, entre les cheminées. L’essence d’aviation hautement inflammable a entraîné un important incendie au milieu du navire, qui brûla jusqu’à 13h48 et força l’ingénieur de bord à éteindre trois chaudières jusqu’à 14h02. Les canons anti-aériens tribord de 3 pouces ont été détruits et les pertes parmi les servants anti-aériens sont importantes. Pertes parmi l’équipage : 93 tués, 172 blessés -
Q/M : CASTEL Jean - COLLET Joseph - DOLLE Paul - LOUIS Joseph - RIBEAUCOURT François - Matelots: CARADEC Hubert - CHEVALIER René - COURCOULT Louis - DUGUÉ René - DURAND Roger tué le 06 11 1956 àBéni Ménir sur une mine, DBFM (Algérie) - DURAND Claude - FRANEL Henri - JOUENNE Marcel - LE FLOCH Pierre - MALLÉGOL Louis - MERLIN Claude - MOLINAS Jules ( tué en Corée) - MONAVON Clément - OLLIVIER Yves - RÉVIS René - TANGUY François - THOMINE Georges. (Remember commandos du stage DUGUAY-TROUIN II) .
Abraham DUQUESNE, puis du QUESNE après son anoblissement, baron d'Indret dès 1650, puis marquis du QUESNE en 1682, né à Dieppe en 1610 et mort le 02 02 1688 à Paris, est l'un des grands officiers de la marine de guerre française du XVII siècle. Né dans une famille huguenote au début qu XVII siècle, il embarque pour la première fois sous les ordres de son père, capitaine de vaisseau. Il sert sous Louis XIII pendant la guerre de trente ans et se distingue en plusieurs occasions, notamment aux combats de Tarragone et du cap de Gata, mais doit quitter la marine en 1644 après avoir perdu un navire. Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, il obtient de MAZARIN l'autorisation de servir dans la marine royale suédoise, en compagnie de son frère. Il prend part à la guerre de Torstenson qui oppose le royaume de Suède au Danemark et se distingue au combat de Fehmarn en prenant le navire amiral du commandant de la flotte danois Pros MUND. Rentré en France, il réintègre la marine royale et est envoyé en 1669 au secours de Candie, assiégé par les turcs. Il prend part à la bataille de Hollande (1672/1678) et combat à la bataille se Solebay (1672) et à Alicudi (janvier 1676). Mais c'est à la bataille d'Agosta (avril 1676) et à cette de Palerme qu'il se distingue tout particulièrement. Il termine sa carrière avec le grade de lieutenant général des armées navales, freiné dans son avancement par sa religion qu'il refusera d'abjurer malgré l'instance de Louis XIV et de ses conseillers (COLBERT et BOSSUET).
Q/M GOARIN Charles - Matelots : BELLAIR Pierre - BOULIC Joseph ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - BOURGOGNE Fénelon - DELOLME Maurice - GILLET Jean - HÉRELLE Robert - JEUNEHOMME Daniel ( Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949 ,Indochine) - LE DU Robert ( Cdo François, tué enembuscade le 23 04 1949 à Han Thoï , Indochine) - MAY Gérard, MÉNARD Pierre - ROBERT Jean François tué le 25 02 1953 à Ho Tuong Indochine - VINCENT Jacques - WOLFF Ernest (Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949, Indochine).(Remember commandos du stage DUQUESNE).
PRIMAUGUET (PORTZMOGUER), un corsaire au service d'Anne de Bretagne.En cette fin de XVème siècle, la Bretagne doit faire face à la volonté de la France d'annexer le riche duché. Ce sont les dernières années de l'indépendance. Originaire du Léon, le jeune et turbulent Hervé de PORTZMOGUER est éduqué comme page au service de la duchesse Anne (qui a le même âge que lui) au château des ducs de Nantes. Il commandait La "cordelière", navire armé de 200 canons, dont 16 de gros calibres et 14 bombardes avec 1000 hommes d'équipage. La "Cordelière évolue en Méditerranée de 1501 à 1504, elle participe notamment à la campagne de Mytilène. En cette période la flotte anglaise effectuait régulièrement des descentes meurtrières sur les côtes bretonnes. Le 10 08 1512, lors de la fête de Saint Laurent, une réception est organisée sur la "Marie Cordelière" alors que les anglais commandés par l'amiral Sir Edward HOWARD s'apprêtent à débarquer à la pointe Saint Mathieu à la sortie de la rade de Brest, après avoir ravagé la presqu'île de Crozon. Hervé de PORTZMOGUER (connu sous le nom francisé de PRIMAUGUET) capitaine de la "Marie Cordelière" en est averti et à la demande d'Anne de Bretagne lève l'ancre vers l'ennemi amenant à son bord les invités de la réception. A la sortie du goulet de Brest, la "Cordelière" se retrouve seule, les autres bateaux bretons ayant rebroussé chemin, face à l'escadre anglaise dont font partie le "Regent" commandé par Thomas KNYVETT le "Sovereign" et la "Mary James". PORTZMOGUER parvient à démâter le "Sovereign" et la "Mary James" est mise hors d'état de nuire. L'engagement est d'une grande violence, la "Cordelière" est accrochée par les grappins du vaisseau anglais "Regent" et l'abordage est féroce, avec un corps à corps particulièrement meurtrier. Lors de l'abordage, les deux navires sont cruellement abîmés et sombrent au large du Conquet. PORTZMOGUER prépare son équipage et ses invités à mourir par cette phrase " Nous allons fêter Saint Laurent qui périt par le feu". Les deux navirent coulèrent emportant avec eux plus de deux mille âmes, dont celles de PORTZMOGUER et de KNYVETT.
Matelots:ARBELET Gérard (Cdo François, tué en embuscade le 23 04 1949, Indochine) - BERNARD Gilbert - BESSON Francis - BILDGEN Jean - BOURGUIGNON Marcel - Q/M1 BRANQUET Marcel Mle 169 B 38 ( mentionné reçu au CS 10) - CADIOU Pierre - CHARTIER Claude - COPPIER Michel - DUPUY Claude - GODEC Yvan - GUEGUEN Jean Mle 81 B 45, (Penfen Mai 1948, 31 12 1949 arrivé certifié au cours gradés 17) - HOCQ Marcel - HOUDRICHON Roland - LECLERC Robert - LÉON Michel Mle 21 B 45 ( confirmé Cdo au CS 13 et BS 10) - LUCHE Théophile, - MANDRAY Camille - MARÉCHAL Pierre - MARZIN René - MONGIN Raymond - NÉA Alexandre - Q/M OGOR Yves Mle 456 B 45, ( confirmé Cdo au CS 27) - PARDON Bernard - PERCHOC Félix Mle 80 B 45 (confirmé Cdo au CS 27) - STIMEC Joseph - THOMAS Michel - VOILLEMIN Michel. (Remember commandos du stage PRIMAUGUET) -
Le 11 01 1915, remise du drapeau par le président de la République: Raymond POINCARÉ -
"Le drapeau que nos fusiliers marins n'ont pas encore" ( Pierre Loti). De Paris où ils avaient pour mission de rétablir l'ordre, on les envoya en hâte à Gand pour protéger la retraite de l'armée belge, mais en route on les arrêta à DIXMUDE où "les barbares à couenne rosé" étaient en nombre dix fois plus fort qu'eux. Ils ont tenu 26 jours mortels, (Octobre 1914) sur 6 000 il n'y eut que 3 000 survivants.
Q/M : ABGRALL François - CONSTANTIN Jacques tué au Cdo Tempête le 20 01 1954 à Takhek, Laos - LAURENT Ernest - Matelots: COMPAGNON Jean - DECLERCQ Georges - DURAISIN Roland - LE GALL Henri - MEYER Jacques - STEIN Jean - TORTAY Robert - BRUYNEEL Jacques - COEUR-JOLY Gérard - KADDARI Bouderbalah - GONIN Michel - RAY Antoine - RITTON Jean - SERVENTI Jean - NOCACK Romain - POCHON Julien - POSTY Pierre - PRETRE Maurice - TACHEN Yves - MEYER Jean-Marie. (Remember commandos du stage DIXMUDE).
Du 27 05 au 27 06 1942, le 1er BFM (DCA, canons de 40 m/m automatiques Bofors) participe et se distingue à la bataille de Bir-Hakeim, il est cité à l'ordre de l'armée, Hubert Amyot d'Inville et l'EV Lehlé reçoivent la croix de la libération.
Matelots : ABGRALL Jacques - BAIGNEZ Louis - BÉTOURNE Jacques, - COCUT Jean ( mort noyé en Indochine), COLLOT Robert - COUDERC Fernand - DUBY Jacques - FOUCHAUX Rémy - GENEVOIS Maurice - GIGI Jean-Pierre - GRAS Pierre - GUILLON André(Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - KONSTANTINOFF Jim - MARCHAL Pierre - MARTIN René - MASSEBOEUF Raymond - MONTARNIER Michel - PILET Henri - PLACAIS Louis - SEVEN Charles Joseph ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951, Indochine) - SIMON Camille - SOUBRAT Eugène - VAL André - YVERGNIAUX Jean - ZIMMERLI André. (Remember commandos du stage BIR-HAKEIM).
DOMPAIRE: Vosges, la 2ème DB de Leclerc va occasionner une des plus sévères défaite allemande sur le front Ouest, 90 chars Panthers de 40 tonnes de la 112 ème Panzer Brigade seront détruits les 12 et 13 09 1944.Le L/V DURVILLE, le Q/M LE CALONNEC, le Q/M SABADIE, le Matelot JACQUOT étaient présents. 7 chars Tank Destroyer du 4 ème escadron, 3 ème peloton, du RBFM détruiront 13 chars ( dont 11 Panthers) en quelques heures. Les chars " Simoun", "Mistral" et " Siroco" ( le char aux 9 victoires) ont participé.
L/V Durville
Matelots: BIETTE Max ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - CARAÈS René - COUDERT René - DONNEN Camille - DOUZET Georges - FENDLER Robert - FRANCOIS Paul - GOUYSSE Bernard - JOMARD Guy - LAGET Jean - LÉGER Pierre - LE POCHER Henri - LERESTEUX Henri - LETELLIER René - MULLER André - PAPINAUD Bernard (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh puisfusillé par les viets le 29 05 1951) - PENNEC Guillaume - PERRAUD Jean - PICOT André - POULICHET Marcel - RAVAUX Roger - REMACK Jackie - SAILLANT Moïse - SALAUN Yves - VADELLE Daniel - VINIKOFF Jean - WLEKLY Bronislaw. (Remember commandos du stage DOMPAIRE) -
4963 canadiens, 50 rangers américains, 1020 britanniques du N° 4 commando, dont 15 français débarquent à Dieppe le 19 08 1942. C'est un massacre: 1380 tués alliés dont 913 canadiens, 1600 blessés, 2000 prisonniers, 107 avions de la RAF abattus, 34 bâtiments coulés, 345 allemands tués ou disparus, 268 blessés. Le sacrifice de tant de soldats, la perte énorme en matériel justifient-ils les renseignements tirés pour le futur débarquement allié? Le S/M BALOCHE reçoit la 1ère "Military Médal" décernée à un commando français après l'attaque de la batterie allemande de Varengeville où à l'aide de son rasoir qui ne le quittait jamais il trancha la gorge à un allemand.
Q/M : BRUNIE André Mle: 2314 R 45 (certifié au CS 14) - CARNELOS Daniel - HÉNAFF Lucien - LE GOUIL Julien - Matelots : BAVENT Maurice - BÉNARD Georges (Cdo François, faitprisonnier à Ninh Binh, décédé en camp Viet) - BÉYER Jean (Cdo François, tué en embuscade le 23 041949, Indochine) - CARNELOS Daniel Mle 2504 T 48 - EISENBART Joseph - FEREZ Michel - GASTALDIN René - GAY René - GÉRARD André - GRIGNON Michel - HICHER Jean - KINTZ Marcel - PONCIN Jean. (Remember les commandos du stage DIEPPE).
LAFFAUX ( 02) . En Novembre 1915, la brigade de Fusiliers marins en voie d'extinction est dissoute, elle a perdu l'équivalent de son effectif de départ, soit plus de 6 000 marins. 850 hommes formeront un bataillon qui reprendra le 14 09 1918 le Moulin de Laffaux perdu à maintes reprises par l'armée. 18 officiers et 430 hommes y seront tués.
Q/M : BAILLY Gilbert, Mle: 7802 C 45 - ESNAULT Albert - HENRY Jean ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - SIMON René, maistrancier -Matelots:BRAN Claude - CALICHON André - CANNEVET Armand - CANUT René - CHAMFLY Michel - COUTURIER André - DEL CASTILLO dit CASTEL Norbert - DELMOTTE René - DENIS Maurice - DIAZ Bénito - DINAHET André - FACQUEUR Jack - GAUDEY Marcel - GONDELLE François - GOURIFF René - GUG Gérard - GUILLAUMOT Raoul maistrancier - GUILLEVIC Jean Cdo François,tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - HENAFF Lucien(Cdo Hubert, certifié Cdo si sait nager à Hubert dans les deux mois, RNV CS 25) - LABROUSSE André - LENOIR Claude - LETROUIT Jean - MACHIN Roger - MAHÉ Jean - NICOLAS Roger - OLSZEWSKI Miespo - PELLERIN Yves - PENNOBER Joseph - PÉRINO Louis - PETRYSZYN Pierre - PIHAN Pierre - QUILICHINI François - ROGER Raymond ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - SARRAZIN Georges - SCHMITT Eugène - SCHWARTZ Frédéric - SEGUIN René Victor né le 26 07 1929 ( CdoTrépel, tué à l'oued M'Zi, Algérie le 07 05 1960) - SIFFER Joseph - VAN HILLE Dominique né le 16 11 1930 (Cdo de Montfort, tué dans l'oued Bou-Kiou, Algérie le 17 04 1957) - WAGNER Robert.(Remember commandos du stage LAFFAUX) -
En septembre 1943, à l’issue des opérations d’Afrique du Nord, le Bataillon devient le 1er Régiment de Fusiliers marins (1er RFM). Avec le 1er RFM, devenu régiment de reconnaissance de la 1ère Division française libre, Marcel Guaffi débarque en Italie en avril 1944. Pendant l'attaque du 12 mai 1944 sur le Garigliano, son char ayant été touché par un coup de canon, il est contraint de l'évacuer et se bat alors contre l'infanterie ennemie jusqu'à la dernière cartouche. Blessé par balle et fait prisonnier, il s'échappe dès le lendemain en ramenant deux prisonniers allemands.
Q/M : COMTE Jean - HAMEL Yves - VARLOT Claude - Matelots: ACKER Charles - BERTRAND Jean - CHARLOTTE Gilbert - DAVID Maurice - DELLA-NOCE Emile - DESGUERRE Henri - DUPUY Roger - DURIN Pierre - FAY Bernard - FÉBURIER Armand, tué le 25 01 1951 à Haï Dong, Tonkin - FRANCK Charles - HIRTH Fernand - KUROWSKI Michel - LE JUNTER André - LOUIS dit BOGMONT - MACCARINELLI Bortolo - MERCIER Jean - Q/M2 PÉRON André - PETIT Roger - PIERRET Jean - PIVIN Maxime - SALLE Jean, Mle: 47 R 48 - SCHIER Albert - SCHWARTZ Robert - SELO Fortuné (en RNV stage Cdo "Duquesne" et RNV CS 28) - STUDER André - THOLE Guy. (Remember commandos du stage GARIGLIANO).
Le "Menuet de Baccarat", objectif: anéantissement de la 21 ème Panzerdivision du Général Manteufel. Le "spectacle", écrit MARTEL André a été préparé dans les moindres détails, sur une scène reconnue, exécuté par une troupe rodée et bien encadrée, conduit par un train d'enfer par des commandants de sous-groupements résolus et imprégnés du triple principe d'emploi de l'arme blindée:"surprise, rapidité, puissance". Il plongera dans l'admiration les observateurs américains présents. Une de mes plus belles réussite confiera Leclerc. C'était le 31 Octobre 1944. Une fois encore les fusiliers marins étaient là.
S/M FLOCH Joseph, Mle 1139 B 45 - Q/M LELEU Rély - Matelots : ABAUTRET Jean- ARZUL Jean - BEAUDOUARD Lucien - BOUCHET Christian ( Cdo François, tué le 25 01 1951à Dong Binh- CAPRON Justin - COSTEDOAT Michel - Q/M DUFRECHE Joseph - DUPOND André - DUSSIER Marcel - EROUT Lionel - GATEAU Gilbert - GRANDJEAN Robert - GUILLERM Henri - HERMELIN Gérard,(tué au Cdo Tempête le 20 11 1953 Indochine) - HÉZARD Robert - LAWNICZAK François - LAUNAY Roger - LE BOZEC Roger - MICHEL Marcel - MORVAN Joseph - OPTEL Robert - PÉDRONI André - PILLARD Gérard tué le 13 08 1952 au CapBatagan centre Vietnam - RIGAUX René - ROUDIER Guy - ZIMMERMANN Marcel. (Remember commandos du stage BACCARAT) -
Monument de la flamme qui symbolise le sacrifice des français libres ce 6 Juin 1944 -
Session du 1.4 au 1 12 1949 - Cours "Ouistreham" - Texte de la décision N° 93 du 21 10 1944 du Président du Gouvernement Provisoire ( 1 ère citation à l'ordre de l'armée de Mer du 1er Bataillon de Fusiliers - Marins Commandos). Le premier Bataillon de Fusiliers-Marins Commandos sous les ordres du LV KIEFFER a débarqué le premier à Ouistreham le 6 Juin 1944 sur une côte puissamment défendue et sous un feu violent a neutralisé les défenses ennemies et atteint tous les objectifs qui lui étaient assignés au prix de pertes très lourdes. A fait preuve d'un allant magnifique et du plus bel esprit de sacrifice.
Siroco le 30 Avril 1949, PCC le CC RICHARD commandant le centre Siroco.
Kieffer et 176 de ses hommes seront ainsi parmi les premières troupes alliées à prendre contact avec la terre française, à l'aube du 6 juin 1944. "Vous allez nous montrer ce que vous savez faire", leur avait dit le brigadier général lord Lovat, commandant la 1ère brigade SAS, quelques jours plus tôt. Il ne devait pas être déçu. Après un débarquement mouvementé et meurtrier, l'assaut contre les positions ennemies commença peu après 8 heures. Les combats durèrent jusqu'à la fin de la matinée. Le "4 Commando" s'empara de Riva-Bella et Ouistreham avant de faire sa jonction avec la 6e division aéroportée, qui tenait Bénouville. Dans la soirée, Kieffer et ses hommes entrèrent dans le Plain-Amfreville, d'où ils continuèrent à tirer sur les positions ennemies.
Le bilan de cette première journée était lourd pour les Français: 21 tués, 93 blessés - dont le commandant Kieffer, qui avait reçu un éclat à la cuisse, mais ne sera évacué que le 10 juin. Le lendemain, les Français en état de combattre se trouvaient à 14 kilomètres à l'intérieur des terres, après avoir atteint tous leurs objectifs.
Matelots : AUCHE Jacques - BASSANI Gilbert - BURNICHON Jacques - CHEMERY Roger - COLLETER Maurice - DESHOGUES Roger - DOUVIER René - FICOT Robert - FRANCOIS François - HÉRITIER Georges ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - HOFFMANN Armand - JANSSEN Gaston - KÉRUZORET Jean ( mort noyé en Indochine) - LE BRAS Robert - LE GALL Auguste - LE JEUNE Henri ( tué le 07 10 1960 à Aïn Séfra Algérie, à la DBFM) - LELAURAIN Bernard - MARIE Noël - MASSON Raymond - MULLER René(Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - MUSIOLIK René - PICCOZ Guy - PY Robert (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, décédé le 06 12 1951 au camp viet 5 D) - QUEMERAIS Pierre - TRANCHAND Jean - WECK Lucien - YNG Guy. (Remember commandos du stage OUISTREHAM).
Les héros de l'YSER à Paris en décembre 1915. C'est une dette de reconnaissance que la France payait aux fusiliers marins qui traversaient Paris. Un émouvante revue eut lieu à 9 heures du matin à la caserne de la Pépinière en présence de l'amiral LACAZE. A 10 heures une messe est dite par l'abbé TOUCHARD aumônier du bataillon des fusiliers marins. Les fusiliers marins se répandirent ensuite dans Paris où la foule les fêta et les acclama, le lendemain matin ils repartaient et se rendaient aux gares, le sac au dos et la longue miche de pain sur le sac.
École des fusiliers-marins, cours du brevet élémentaire, session du 1.6 au 01 12 1949 - Cours YSER - Texte de l'ordre N° 45 du 19 Novembre 1915. GQG, ( 2 ème citation de la Brigade de Fusiliers Marins). Avant que la Brigade de Fusiliers Marins ne quitte la zone des armées, le Général commandant en chef tient à lui exprimer sa profonde satisfaction pour tous les brillants services qu'elle n'a cessé de rendre au cours de la campagne, sous le commandement de son chef: l'Amiral RONARC'H. La vaillante conduite de cette Brigade dans les plaines de l'Yser, à Nieuport et à Dixmude restera aux armées comme un exemple d'ardeurs guerrières d'esprit de sacrifice et de dévouement à la patrie. Les fusiliers marins et leur chef peuvent être fiers des nouvelles pages glorieuses qu'ils ont écrites au livre d'or de leur corps.
Siroco, le 11 Juin 1949, PCC le CC RICHARD, commandant le centre Siroco.
Matelots : AULLEN Jean - BELPAUME René - BESSIERES Pierre - CAMUS Jean ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh et décédé dansles camps viets) - CAROFF Michel - CARRER Jean - COZIEN Maurice - CZARNECKI Léon ( Cdo François, faitprisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - DARS Gilbert - GARRIC Élie ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - GUGLIELMI Georges - HERBULOT Armand - HINSCHBERGER Jean-Claude - LE CORRE Jean - LE ROUX Robert - LEWANDOWSKI Louis - MAHÉ Claude (DBFM) tué le25 07 1957 par une mine ( Algérie) à Sidna Youcha - MARTIN Lucien - QUELENNEC Yves ( Cdo François, faitprisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - QUENTEL Joseph ( Cdo de Montfort, tué en Algérie) - ROUGEMONT Marius (Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - SEILLER Jean-Paul - TANGUY Joël ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh puis fusillé parles viets le 29 05 1951). (Remember commandos du stage YSER) -
Les allemands ont abattu les arbres pour aménager un champ de tir, c'était sans compter sur les pointeurs du 1er R F M considérés comme les meilleurs -
École des fusiliers marins, cours élémentaire, session du 01 08 1949 au 01 02 1950, cours "CAVALAIRE" - Extrait de la décision du 15 01 1947 du Président du Gouvernement Provisoire. A l'ordre de l'armée de Mer: Le premier Régiment de fusiliers marins: glorieuse unité formée le 1 er Juillet 1940 à Londres, qui n'a cessé de s'illustrer sur les champs de bataille de l'Empire au cours des années les plus sombres de la guerre. Débarquée le 16 08 1944 à Cavalaire sous le commandement du CC de MORSIER déploie ses escadrons de reconnaissance et de chars qui atteignent les premiers Hyères, de nombreux villages et pénètrent de vive force au prix de nombreux morts et blessés, le 23 Août, dans les faubourgs Est du camp retranché de Toulon, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi et lui faisant des centaines de prisonniers. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme au CC De MORSIER.
Siroco le 20 08 1949 - PCC, le CC RICHARD, commandant le centre Siroco -
Le 16 08 1944, sous le commandement du Capitaine de Corvette de MORSIER, le 1er RFM ( unité blindée de reconnaissance de la 1ère DFL) débarque en Provence à Cavalaire. Une fois de plus les Fusiliers Marins vont s'illustrer.
Matelots : ABJEAN Christian - ABRAM Edouard - AUGÉ Christian Mle 4314 T 49 ( sur la liste du BE, notes bonnes, prévu pour le stac mais non mentionné dans la chemise du stage, ni comme reçu, ni comme échec, donc probablement reporté ou simple oubli, rajouté dans le stage Cdo "Paris") -BALICHARD Julien ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951 (Indochine) - BARLOY Marcel ( Cdo François, tué à NinhBinh le 29 05 1951 ( Indochine) - BEAUMENIER Lucien BECHLITCH Antoine - BOUSSAC Émile - DOUCET James - Q/M DUFEIL Pierre - DUMAS Michel - LANGLET Jean - LAVARTE Jean - LE BIHAIN Clément - LE HUÉDÉ Pierre - LOZANO Lucien - Q/M RABILLARD André - RACLET Michel - VIOLINO Mario. (Remember commandos du stage CAVALAIRE) -
Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France toute entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1949 au 01 04 1950 - Cours "PARIS" - texte de la décision 171 du 21 11 1944. Citation à l'ordre de l'armée de Mer: Le régiment blindé de fusiliers marins qui, du 10 08 au 28 09 1944, en Normandie, à Paris et en Lorraine a donné la preuve de sa valeur militaire et de la bravoure de ses équipages en détruisant ou capturant 48 chars, 11 pièces de canons, 22 véhicules blindés, 78 camions et véhicules légers, faisant à l'ennemi plus de 1200 prisonniers.
Siroco, le 29 10 1949, PCC, le LV LESTY, commandant p.i. le centre Siroco.
Q/M : BOTHOREL Hervé (RNV CS 32) - CLÉMENT Alfred - LE BRIGANT Raymond - MÉVEL Félix (maistrancier RNVCS 32) - TOUSSAERT Bernard - Matelots :AUGÉ Christian ( Cdo François, tué en Indochine) - BASSANI Julien - BERGAMO Pierre (Cdo François,fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - BEYSSELANCE Hubert (RNV CS 33) - BICKELMANN Prosper RNV CS 36) - BIGNARD Jean (RNV CS 36) - BOITEAU Maurice - BROSSEL Jacques - BRUN André - CAGLIERO Émile ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - CAZEAU André (certifié Cdo à l'arrivée au CS 37) - DRÉANO Hubert (certifié à l'arrivée au CS 47) - GAUDIN Gabriel (certifié à l'arrivée au CS 41) - GIBOUIN Jacques (certifié à l'arrivée au CS 49) - GUÉGAN Pierre (RNV CS 33) - GUYON Robert ( Cdo François, fait prisonnier à NinhBinh et décédé le 08 12 1952 au camp viet D) - HEURTAULT Roger (certifié à l'arrivée au CS 38) - JOURGETOUX Jean - MASSON Julien (RNV CS 34) - MILLERET Michel - MOISAN Fernand (certifié à l'arrivée au CS 38) - MOUGNE Georges - PETTON René - PRIGENT Jean Maurice François ( RNV CS 32) ( Tué à la DBFM, le 15 05 1956 djebel Fillaoussene, région de Nédromah) - ROBERT Roger ( Cdo François, fait prisonnierà Ninh Binh, blessé dans un camp viet) - SCANVIC Eugène - SOUMAN Alphonse - YONGER Gabriel (certifié à l'arrivée au CS 34). (Remember commandos du stage PARIS).
Après un retour en Angleterre, pour mise au repos et reconditionnement, le 4ème commando, unité de 500 hommes, est intégré à la 1ère armée canadienne en Belgique. Un mission difficile se présente: prise de l'ile de Walcheren afin d'ouvrir le canal d'accès au port d'Anvers. La ville de Flessingue est le premier objectif. En deux jours la ville est prise. L'ennemi a 500 tués ou blessés et plus de 1000 prisonniers. Le commandant suprême des forces alliées devait déclarer qu'il considérait cette opération comme la plus brave et la plus audacieuse de cette guerre. Suivent ensuite 3 raids sur l'ile de Schouwen et deux dernières batailles à Wessel et Minden avant la signature de l'armistice. Les commandos rentrent alors en Angleterre. Durant cette guerre, le bataillon de Fusiliers Marins aura été cinq fois cité à l'ordre de l'Armée et aura reçu les fourragères de la croix de guerre et de la médaille militaire.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1949 au 01 06 1950 - Cours "FLESSINGUE" - Texte de la décision 454 du 01 03 1945 ( citation à l'ordre de l'armée de Mer) - Le 1 er bataillon de fusiliers marins commandos, magnifique unité détachée 4 ème commando Britannique, sous les ordres du CC P. KIEFFER, a participé le 01 11 1944, après un débarquement par surprise à l'assaut du port de Flessingue ( île de Walcheren) qui a été conquis de haute lutte en sept heures, en dépit d'une résistance acharnée de l'ennemi fortement retranché et trois fois supérieur en nombre. A ensuite participé à l'attaque générale de l'île, mettant fin, le septième jour à toute résistance ennemie et obtenant la reddition du colonel allemand, des 35 officiers et 1500 hommes qui la défendaient. Ce brillant fait d'armes a été relaté par le commandement suprême des armées alliées comme un des plus braves et des plus audacieux de la guerre.
Siroco le 17 12 1949, PCC le CC RICHARD, commandant le centre Siroco.
QM BALCON Marcel (certifié à l'arrivée au CS 23) - Matelots : BEAUP Pierre - BRUNEAUX Louis - CHEVALLIER Léon ( Cdo François, tué à Ninh Binh le 29 05 1951) - COSQUER Guillaume (Cdo François,mort accidentelle) - DAMPIERRE Yves - DELAITRE André - DELCLAUD Guy - FAOU Michel (RNV CS 32) tué le 20 07 1961 par une mine à la frontière marocaine,DBFMà Alazetta - GUÉHO André (certifié à l'arrivée au CS 41) - GUIET Pierre - HAUVILLER Gilbert - KERGOAT Louis - LE LOUER Jean (certifié au CS 36, ne renouvelant pas) - LE POGAM Yves,prisonnier à Ninh Binh et fusillé par les viets le 29 05 1951 - MOISIARD François (certifié à l'arrivée au CS 37) - MONTJAUX Maurice (RNV CS 32) ( Cdo Jaubert, Mortaccidentelle) - MOZE Doris - MULLER Roland (RNV CS33) - PHILIPON Julien - VALLET Bernard (certifié à l'arrivée au CS 38) - VOISIN Marcel. (Remember commandos du stage FLESSINGUE.
Nieuport, le Redan, la passerelle Mantel: blessés revenant du combat de Lombartzijde: voiture d'ambulance, la grue du quai, vue de l'estuaire;
Le 24 Octobre 1914 à 21 heures, ordre de l'Amiral Ronarc'h: "le rôle que vous avez à remplir est de sauver notre aile gauche jusqu'à l'arrivée des renforts, sacrifiez-vous, tenez au moins quatre jours". Ils s'étaient engagés à tenir la ville pendant 4 jours, mais ils ont tenu trois semaines face à 50 000 allemands qui ont laissé 10 000 morts et 4 000 blessés. Les marins ont plus de 3 000 morts et hors de combats, 23 officiers, 37 officiers mariniers, 450 QM et matelots ont été tués, 52 officiers, 108 officiers mariniers, 1774 QM et matelots sont blessés, 698 ont été faits prisonniers ou disparus. On remarqua que cette unité n'avait pas de drapeau, le 11 Janvier 1915, Raymond POINCARÉ, remet solennellement à l'Amiral Ronarc'h le drapeau des fusiliers marins dont la garde est confiée au 2 ème régiment.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 au 01 08 1950 - Cours "NIEUPORT" -Extrait du décret en date du 05 07 1919, décoration du drapeau des fusiliers marins ( croix de chevalier de la légion d'honneur) - Le Bataillon de Fusiliers-Marins, troupe splendide, d'un esprit magnifique, qui n'a cessé au cours de la campagne de donner les preuves les plus éclatantes de son esprit de sacrifice, de son dévouement à la patrie, et de son enthousiasme guerrier, s'est particulièrement illustrée: en 1914 et 1915, à l'effectif d'une Brigade sous les ordres du contre-amiral RONARC'H, dans les plaines de Nieuport et à Dixmude.Puis réduite à l'effectif d'un bataillon au cours de la bataille des Flandres en 1917.
Siroco le 18 02 1950, PCC, le CC RICHARD, commandant le centre Siroco.
Matelots: BOUTY Maurice (RNV CS 34) - CHASSAIGNE Serge - COEFFEUR Jacques - COSSON François - DACHE Gilbert - DALBO Valère (certifié au CS 36, ne renouvelant pas) - DOCREMONT Jean - GHERSI Pierre - LE SONN Raymond - NICHOLSON Gabriel - SAINTE-MARIE Roger - SASSI François - TURCAS Robert (Cdo François, disparu à Ninh Binh le 29 05 1951). (Remember commandos du stage NIEUPORT) -
Libération de Toulon, Août 1944, la ville a été détruite à 45%
Le 22 août la progression continue. Vers midi le BM11 s'empare des Cotes 79,2 et 75,3 en y perdant son troisième commandant de compagnie en deux jours. Elles sont furieusement contre-attaquées mais conservées grâce à l'appui de chars légers du RFM.
La 2e Brigade s'empare de la Valette ; puis Toulon est atteint.
La dernière ligne de défense ennemie est enfoncée.
Le 24 au soir, en avance de plusieurs jours sur les prévisions, la 1ère DFL a rempli sa mission -
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1950 au 01 10 1950 - Cours "TOULON" - Texte de la décision du 15 01 1947, citation à l'ordre de l'armée de Mer. Le premier Régiment de Fusiliers-Marins, glorieuse unité formée le 01 07 1940 à Londres, qui n'a cessé de s'illustrer sur tous les champs de bataille de l'Empire au cours des années les plus sombres de la guerre. Débarquée le 16 08 1944 sous le commandement du CC de MORSIER, déploie ses escadrons de reconnaissance et de chars qui pénètrent de vives force, au prix de nombreux morts et blessés, le 23 08 dans les faubourgs Est de Toulon, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi et lui faisant des centaines de prisonniers.
Siroco le 22 04 1950, PCC le CC GRINCOURT, commandant le centre Siroco
Matelots: AMANN Roger (certifié à l'arrivée au CS 39) - AUDOIN Amédée - DEVOGE Maurice - FISAC Jacques (certifiéà l'arrivée au CS 57) - FROMENTIN Claude - GUÉRIN Michel (certifié à l'arrivée au CS 39) - GUILLOU Jacques (certifiéà l'arrivée au CS 37) - HOCHARD Roland ( Cdo François, tué à NinhBinh le 29 05 1951) - IANNA Sylvain - ISNARD André ( Cdo François, prisonnier à Ninh Binh, décédé le 01 02 1952 au camp 5 E) - LEBEL DE PENGUILLY Charles - MÉAR Roger (certifié à l'arrivée au CS 37) - PAUCHET Jacques (Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - PAVON Joseph - PEYRAT Jean (certifié à l'arrivée au CS 37) - PRUD'HOMME René (certifié à l'arrivée au CS 42) - ROBE Roger - STEINBACH Hubert - THIÉBAULT Raymond. (Remember commandos du stage TOULON).
Le RBFM à Strasbourg Le char "Strasbourg du S/M Leroux
" Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotteront sur la cathédrales de Strasbourg." Le 23 11 1944, le serment de Koufra est tenu, le RBFM du 1er régiment de chasseurs de chars y était.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1950 au01 12 1950 - Cours "STRASBOURG" - Extraits du texte de la décision 649 du 19 04 1945, citation à l'ordre de l'armée de Mer: Le Régiment Blindé de Fusiliers-Marins, magnifique régiment de chasseurs de chars, digne héritier des fusiliers-marins, héros de la guerre 14-18..... qui a jalonné de ses succès la route glorieuse de la 2ème division blindée ......Ses escadrons, toujours en tête, ont contribué à ouvrir à la Division les portes des Vosges en détruisant les canons qui verrouillaient les défilés. Pénétrant dans Strasbourg, ils ont atteint le pont de Kehl dans les premiers....Emportés dans le même souffle de patriotisme ardent, les marins, apportant à terre les qualités techniques et militaires de leur métier, la rude discipline acquise à la mer, l'esprit de sacrifice conforme aux plus anciennes traditions de la marine, se sont égalés par leur courage aux meilleurs défenseurs de la patrie.
Siroco le 24 06 1950, PCC le CC GRINCOURT commandant le centre Siroco
QM LE FRIEC Yves (certifié à l'arrivée au CS 42) - Matelots : ARZEL Joseph - AUBIN Bernard (certifié à l'arrivée au CS 35, inapte définitif au RNV) - AVRY André (RNV CS 29) - BERNARD Pierre - BIZET Jean ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puisfusillé par les viets le 29 05 1951) - BLATTMANN François ( Cdo François, fait prisonnier à NinhBinh puis fusillé par les Viets le 29 05 1951) - CLAVET Michel - COUTELET Pierre - DAOUDAL Yves - FOUCAUD Jacques ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - GRANDCLÈREGilbert, tué à la DBFM le 30 10 1956 à Alnabra, Algérie - LORHO Maurice - LOUIS Roger - MADEC Yves (certifié à l'arrivée au CS 45) - MARIE Claude (RNV CS 28) - MERLE Fernand ( Cdo François, fait prisonnier à Ninh Binh, puis fusillé par les viets le 29 05 1951) - NETZELARD Jean - OGER Lionel - PESLERBE Joseph (certifié à l'arrivée au CS 43) - TISSERAND Daniel - WARIN Christian. (Remember commandos du stage STRASBOURG).
Nuit de Noël 1943, six commandos opèrent à travers les défenses allemandes derrière Gravelines. Wallerand, Caron, Meunier, Navrault, Pourcelot, Madec à la recherche de renseignements. Devant l'impossibilité de rejoindre la vedette de recueil ( doris coulé), Wallerand tente de rejoindre celle-ci à la nage, mais échoue et se noie. Les cinq autres commandos se dispersent dans la France occupée et après de maintes péripéties rejoignent l'Angleterre et reprennent leur place au bataillon.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1950 au 01 02 1951 - Cours "GRAVELINES" - Extrait du texte de la décision 1116 du 10 09 1945. Citation à l'ordre de l'armée de Mer: Le premier bataillon de fusiliers marins commandos, sous le commandement du CC Philippe KIEFFER, a fait preuve d'un magnifique esprit de sacrifice dans la conduite de raids secrets et de sondage des défenses ennemies sur les côtes de France, destinés à préparer le débarquement final. Au prix de pertes sérieuses, a participé et joué un rôle de premier plan dans l'exécution des raids glorieux de Dieppe, Isigny, Gravelines qui ont permis de recueillir des renseignements de la plus haute importance. Signé: De GAULLE.
Siroco le 12 08 1950, PCC le CC GRINCOURT commandant le centre Siroco.
Matelots : BAYER Roland - BERTHO Michel - BLANC François (certifié à l'arrivée au CS 42) - BONNET Marcel - BOUDEAU Georges - CAROU Henri (certifié à l'arrivée au CS 44) - CARRIÈRE Gabriel (certifié à l'arrivée au CS 36 ne renouvelant pas) - CHARDONNET Auguste (certifié à l'arrivée au CS 43) - DJEDAINI Georges - DUVAL Léon - GARGAM Jean (RNV CS 31) - JESTIN Claude - MOREAU André - ROUÉ Guillaume (certifié à l'arrivée au CS 45) - TOURNEUR Raoul - VÉSINE Michel - YVON André (certifié à l'arrivée au CS 36). (Remember commandos du stage GRAVELINES) -
Les fusiliers marins sur le canal de l'Yser dans les Flandres
Du 31 Juillet au10 10 1917
La 162e division atteint d'un seul bond son premier objectif, puis son deuxième sans coup férir.
Seul, le 127e régiment rencontre une certaine résistance devant deux points qui nécessitent une nouvelle préparation d'artillerie. L'un d'eux cède dans la matinée mais l'autre, résistera jusqu'au lendemain.
Cependant les fusiliers marins enlèvent successivement leurs objectifs dans la presqu'île de Poësele et poussent jusqu'à Drie Gratchen, faisant de nombreux prisonniers.
Une contre attaque ennemie, qui tente de déboucher de Merckhem, est rejetée dans les marais. Nos marins s'organisent sur les positions conquises, après avoir coupé les passerelles qui enjambent le Martjewaert.
École des fusiliers-marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1950 au 01 04 1951 - Cours "FLANDRES" - Extrait du décret en date du 05 07 1919, décoration du drapeau des fusiliers marins ( croix de chevalier de la légion d'honneur). Le bataillon de fusiliers marins, troupe splendide, d'un esprit magnifique qui n'a cessé au cours de la campagne de donner les preuves les plus éclatantes de son esprit de sacrifice, de son dévouement à la patrie, et de son enthousiasme guerrier. S'est particulièrement illustrée......Réduite à l'effectif d'un bataillon sous les ordres du CF MAUPÉOU, au cours de la bataille des Flandres en 1917.
Siroco le 14 10 1950, PCC le CC PARFOND commandant p.i. le centre Siroco.
QM : BORTOLETTO Charles ( devenu pilote) - FOUILLET Yves - ROISSAT André ( devenu pilote, a été abattu àDien Bien Phu) - Matelots : BERTHEAU Michel - BRÉHINIER Léontué le 21 04 1953 à Thong Cau province de Kien An - CAILLER Jacques - CANAULT Claude - GOUNET André - LAU Jacques - LE MAO Yves - LE PENN Jean - MÉHOUAS Christian - RENAUDAT René - RIBOULET Claude. (Remember commandos du stage FLANDRES).
Le RFM poursuit son avance en direction des Vosges. Le 27 septembre, l'escadron de chars mène l'attaque sur Clairegoutte avant de prendre Ronchamp le 8 octobre, puis Vescemont, Rougegoutte, Romagny et Rougemont-le Château le mois suivant. Se distinguent particulièrement dans ces opérations : l'enseigne de vaisseau Bokanowski, l'aspirant Vasseur et, aux côtés des marins, les hommes du 11e Cuir-Vercors qui ont été mis sous les ordres du 1er RFM.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1950 au 01 06 1951 - Cours "VOSGES" - Extrait de la citation à l'ordre de l'armée de Mer en date du 22 01 1947. Le premier régiment de fusiliers marins, unité à la fougue légendaire qui n'a cessé de faire flotter son étendard sur les théâtres d'opérations du Moyen-Orient, de Tunisie, d'Italie et de Provence, poursuivant l'ennemi en retraite, lui infligeant des pertes considérables par des raids audacieux, attaquant partout avec mordant et opiniâtreté, éclaire la marche de la première DFL jusqu'aux contreforts des Vosges, unité titulaire de la croix de la libération.
Siroco le 09 12 1950 PCC le CF Grincourt
Matelots: BELBÉOCH Auguste (RNV CS 35) - BOUCHER Christian - BOUDIER Pierre (certifié à l'arrivée au CS 38) - BRÉHIER Louis (certifié à l'arrivée au CS 41) - COUTURIER Claude - DERCOURT Marcel - FAIVRE Paul - FARCY Hugues - GATEBOIS Yves (RNV CS 29) - HOUVION Jean-Pierre (certifié à l'arrivée au CS 44) - HURIER Bernard (RNV CS 30) - LE CALVEZ Marcel - LE GOFF Marcel (certifié à l'arrivée au CS 49) - LE LAGADEC Jean-Paul (RNV CS 33) - LE ROHELLEC Paul (certifié à l'arrivée au CS 37) - LIMOGE André - MULLER Charles - NADZEYKA Francis (certifié à l'arrivée au CS 39) - NOURDIN René - SYSSAU Pierre - TABURET Christian (RNV CS 35). (Remember commandos du stage VOSGES).
La 2° D.B se dirige vers la Moselle combat durement à Dompaire contre la 112° Pz.brigaden qu'elle détruit presque en totalité, la division est à Baccarat le 01/11, le 23/11 elle entre dans Strasbourg (le serment de Kouffra est tenu), elle combat à Gross-Rederching en janvier 1945 et réduit la poche de Colmar, certains de ses éléments partent nettoyer la poche de Royan en avril 45, le reste combat en Allemagne et arrive à Berchtesgaden où une de ces unités arrive la première au Nid d'aigle complètement démoli par un bombardement aérien (et non dans un nid aigle intact par la 101° Airborne US comme le montre la série Band of brothers.... sans commentaire), la division se regroupe à Bad Reichenhall où elle apprends l'armistice.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1951 au 01 08 1951 - Cours "ALSACE" - Extrait du texte de la décision 649 du 19 04 1945. Citation à l'ordre de l'armée de Mer, le régiment blindé de fusiliers marins. Magnifique régiment de chasseurs de chars, digne héritier des fusiliers marins, héros de la guerre 14/18 ..... qui a jalonné de ses succès la route glorieuse de la 2ème division blindée, des plages de Normandie aux rives du Rhin... Ses escadrons ont combattu avec le même élan jusqu'à la libération totale de l' Alsace. Étroitement unis aux chars et aux fantassins du Tchad dans une cohésion qui a été la clef de tous les succès, emportés dans le même souffle de patriotisme ardent, les marins apportant au combat à terre les qualités techniques et militaires de leur métier, la rude discipline acquise à la mer, l'esprit de sacrifice conforme aux plus anciennes traditions de la marine, se sont égalés par leur courage aux meilleurs défenseurs de la patrie.
Siroco le 10 02 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant du centre Siroco: Matelots : BRIANT Yves - CARON Maurice - COULOMB François - DELAITRE Serge - KÉROUANTON Pierre - LE DRÉAN Paul - LE MARCHAND Jean - MACHEFAUX Claude - MAQUAIRE Germain - OTTIGER Walter - RIVOAL Robert - ROGER Jean - VEINHARD Marc. (Remember commandos du stage ALSACE).
La ville de My-Tho ( les quais) à l'époque coloniale
Ce furent les commandos marine qui arrivèrent les premiers à My Tho, le LCI ayant canonné et cassé tous les barrages constitués de fortes chaînes soutenues par des jonques armées installées en travers des arroyos. La ville fut rapidement occupée à l'aube du 25 Octobre 1945 en provoquant la surprise et la débandade des Viet -Minh et des japonais. Les blindés de Dronne retardés par les coupures de la route et par de nombreux accrochages n'arrivèrent à My Tho que deux jours plus tard et Ponchardier fit à Massu un accueil goguenard. Après ce premier succès le SASB enlève Vinh-Long le 29 Octobre et s'empare de Cantho le 30.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 au 01 10 1951 - Cours "MY THO" - Extrait de l'ordre général 326 du 30 04 1946: est cité à l'ordre de l'armée: Le commando "PONCHARDIER".Remarquable unité de commandos parachutistes qui, sous les ordres de son brillant chef, le CC PONCHARDIER, s'est toujours distinguée par ses rares qualités de courage, d'audace et d'allant. Après avoir débarqué le 03 10 1945 en Cochinchine avec les premiers éléments du corps expéditionnaire, s'est aussitôt signalée en dégageant la région Nord de Saïgon. Puis en une campagne de 65 jours, dans le Sud cochinchinois, s'est emparée successivement de MY THO par un coup d'audace, de Vinh Long, Cantho et Travinh par des débarquements de vive force, ramenant la confiance et la vie normale dans plus de 50 localités, après 150 accrochages victorieux sur rebelles et délivrant de nombreux otages. Le 25 01, a bousculé à Tan Uyen une bande de rebelles nombreuse et fortement armée, enlevant à la baïonnette les derniers retranchements rebelles du village de Tan Phu; A décimé dès le début d'Avril les bandes de pillards de la région de Govap en leur infligeant des pertes sévères en moins d'une semaine. Restera pour la marine et les troupes coloniales un magnifique exemple des plus hautes qualités guerrières pratiquées dans l'union et l'enthousiasme les plus parfaits. Signé: JUIN
Siroco le 07 04 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.
QM POILANE Michel - Matelots: ALBERT Henri - BERNARD Pierre - BILLON Georges - CHARPENAY Guy - FERRÉ Robert, tué à Montfort en Algérie - HERBES Gérard - HOCHSTETTER Daniel - KIEFFER Roger - LEMONNIER Marcel - LEQUEN Georges - MADEC Jacques - MAGUET Albert - MENETRIER Alexandre - RENAUDAT Michel - ROBERT Marius. (Remember les commandos du stage My Tho) -
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 au01 12 1951 - Cours "LONGEWAEDE- Extrait de la citation à l'ordre de l'armée en date du 05 10 1917 obtenue par la brigade de fusiliers marins à Longewaede. Troupe splendide animée du plus bel esprit offensif, sous l'impulsion vigoureuse de son chef le CF De MAUPÉOU et de ses excellents cadres, a enlevé d'un seul élan une organisation ennemie des plus solides, y a fait 150 prisonniers appartenant à 3 régiments différents et en a maintenu victorieusement la possession. Fait à Paris le 05 07 1919 par le Président de la République R. POINCARÉ, le Président du conseil, ministre de la guerre: G. CLÉMENCEAU.
Siroco le 09 05 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco -
Matelots: ABALÉA Jean - ANCEL Jean - ABILY Germain - ALLAIN Michel - BERTHOU Yves - BRAS Roger - DERÉAC Marcel - DEVIGNE André - DERLON Claude - GAUBERT Raymond - JAN Maurice - LE DROGOU Émile (Cdo Jaubert tué en Indochine : opération Pélican le 16 Octobre 1953 à Tinh Gia, Nord Vietnam) - LE GLATIN Louis - MARCHETTI Edouard - MOKHEFI Sid-Ahmed - MUNIER Marcel - PAUTRAT Michel - PATHIER Jacques - PLANTAROSE Roland - SIMON Armand - SOULIMAN Louis - VAVASSORI Robert. (Remember les commandos du stage LONGEWAEDE).
COLMAY Constant se distingue le 26 01 1946 à Tan-Uyen lors d'un combat qui dure 11 heures -
Le 25 01 1946, Tan Uyen, cette opération fut l'une des plus dures, il a fallu 10 heures de combats de rues acharnés pour déloger l'adversaire d'une ville transformée en position retranchée et dont il ne resta malheureusement que des ruines. Le général Leclerc déclara au général Juin: " Voyez mon général, je ne vous avais pas menti, Ponchardier est vraiment imbattable.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1951 au 01 02 1952 - Cours " TAN UYEN"- Citation à l'ordre de l'armée du commando Ponchardier, le 30 04 1946. Remarquable unité de commandos parachutistes qui, sous les ordres de son brillant chef, le CC PONCHARDIER, s'est toujours distinguée par ses rares qualités de courage, d'audace et d' allant. Le 25 01 1946 à bousculé à Tan Uyen une bande de rebelles nombreuse et fortement armée, enlevant à la baïonnette les derniers retranchements du village de Tan Phu. Restera pour la marine et les troupes coloniales un magnifique exemple des plus belles qualités guerrières pratiquée dans l'union et l'enthousiasme les plus parfaits.
Siroco le 18 08 1951, PCC le CC R. GEHIN, commandant p.i. le centre Siroco.
QM COLOMBAT Roger - Matelots : BELMIN Gilbert - BOURDIN Maurice - CAUBET Jacky - CHALIER André, Dinassaut, tué 12 07 1953 à Tienlang, Indochine - DELBECQ Claude - DENIS Marcel - DESPREZ Christian - DEPUYDT René - DETCHI Jackie - FÉDIT Georges - HAGEAUX Michel - LAPEYRE Albert - PEYROT Charles - PRUD'HOMME Robert - PULOC'H Yves - RUSCA Gaston - SURBIER Serge. Remember les commandos du stage TAN UYEN).
Hailles: Région Picardie, département de la sommes: 80440. La guerre de 14-18 allait exalter aux yeux de tous la renommée des fusiliers marins, mais leurs faits d'armes à Hailles ont marqué les esprits. Leur drapeau fut décoré de la légion d'honneur et ils se virent attribuer le droit au port de la fourragère rouge. Cette batailles est inscrite dans les plis du drapeau: Hailles 1918.
MTr KILLING Raymond - QM maistranciers : ANDRÉ Jean - GODEFROY Marcel - GUITTON Jacques - SEBILLE Yves - TANGUY Albert - Matelots : BAILLY-MAITRE Jean - BOULANGER Henri - BRIMONT Jean - CAPITAINE Paul - CHARDONNET Claude - CLAVEL Hubert - COUANEAU Raymond - CRONIE Henri - DENISART Michel - FLORENTIN Fournier - GOURLAY Pierre - HADJAKLI Jean-Claude - LAURIE Max - LÉGER Bernard - LE MÉE Jean - MAILLET Pierre - PANASSIE Louis - PAUGAM Yvon - ROUFFIE André - TAURELLE Martial - VARLET Gilbert - VINET Marcel - UGUEN Jean - WENTZINGER Serge. (Remember les commandos du stage HAILLES).
08 au 10 09 1944 - Libération d'Autun, place de l'hôtel de ville -
Le 2ème escadron de reconnaissance SAVARY, du 1er RFM, entre à Autun après un dur accrochage au cours duquel 5 hommes sont tués et 4 blessés.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1951 au 01 06 1952 - Cours"AUTUN"- Extrait de la citation à l'ordre de l'armée en date du 10 04 1945 obtenue par le deuxième escadron de reconnaissance du 1er R F M à Autun. Sous le commandement du LV SAVARY, s'est illustré en Italie. Prend brillamment part au siège de Toulon, entre à Toulon, continue à foncer vers le nord-est pour pénétrer seul à Autun, infligeant à l'ennemi de très lourdes pertes en tués et en prisonniers.
Siroco le 28 12 1951, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.
QM :ABROSSIMOFF- MARBACH Michel - COURRIEU Jean - DRÉAN Jean - FRITSCH Marcel - GUÉRIN Clément - Matelots : ANSOVINI Richard - AUBOEUF Claude - AULOY Michel - AUSSARESSE Armand - AVANCINI Adrien - BARON Pierre - BAZART Christian - BOSA Ernest - COTTON Michel - CUYNET Fernand - DUPHIL Jean - GABREL Jean-Pierre - GRAVELLE Claude - GHYSELINCK Albert - GROSPIRON Louis - GUILLEMOT Joseph - JANOD Michel - KAEDER Jacques - KAIBER Robert - KERSAUDY Michel tué le 08 06 1953 à Cong Duong Xa centre Vietnam - LAIK Georges - LATAPIE Gérard - LAURENT Pierre - LE GALL Jean - LE GUENNIC Louis - LE MAOUT Joseph - LENAERS Henri - LEQUEUX Raymond - MINET Maurice - MOUNIER Roland - MROROWSKI Jean - PAGEAUD Claude - PAIN Georges - PLATINI Jean - PICHON Jean - ROULLE Paul - SCHAUFELBERGER Willy - SCHWEIZER Gabriel - STROH André - TIREAU Jacques - WERESZCZYNSKI Jean. (Remember commandos du stage AUTUN).
Premier char entré à Marckolsheim: le "Hartmannwillerkopf"
Citation pour le 2ème escadron de reconnaissance du 1er RFM.
Sous le commandement de l'officier des équipages Colmay, pendant les plus durs combats défensifs de la campagne d'Alsace, soutient le choc à Sano et Martzerheim, la Division repassant à l'offensive, le deuxième Escadron enlève par un coup d'audace le pont de Marckolsheim sur le canal du Rhône au Rhin, ouvrant le passage à la division et aux blindés de la Division blindée. Du même élan, dépassant les objectifs et précédant les chars, il s'empare du village dArtzenheim, faisant de nombreux prisonniers, abrégeant ainsi de plusieurs jours, par son action décisive, la résistance allemande dans la poche de Colmar.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 au 01 07 1952 - Cours "MARCKOLSHEIM" - Extrait de la citation du 2 ème escadron de reconnaissance du 1 er R F M, 10 04 1945. Sous le commandement de l'officier des équipages COLMAY, pendant les durs combats défensifs de la campagne d'Alsace, soutient le choc ennemi à Saus et à Martzerheim. La division passant à l'offensive, le 2ème escadron enlève par un coup d'audace le pont de Marckolsheim sur le canal du Rhône au Rhin ouvrant le passage à la division et aux blindés de la division blindée.
Siroco le 01 03 1952, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.
Matelots: BASSET Jacques - BERREST Claude - BOVAGNET-PASCAL René - BURIN Gérard - COLLOT André - FARESIN Bruno - Q/M FLORENTIN Joseph - GAVARD-BOITIER Marcel - GENOT Serge - GRAS Claude - GROTZ Georges - GUIRAO Jean - HUBERT Michel - INIAL Jean - LAMBOLLEY Serge, division navale d'assaut N° 12, tué le 16 021954 à Nam Din Giang - MATUSZAK Serge - PIVAIN René - QUERIAUX Gilbert - RUAULT Georges - SCHOENDORF Marcel - SOCHARD Yves, tué à Montfort en Algérie - VILLET Jackie. (Remember commandos du stage MARCKOLSHEIM).
Mai 1951. La guerre d'Indochine fait rage. Deux fois vaincu par de Lattre aux portes de Hanoi, Giap a décidé de conquérir coûte que coûte le delta tonkinois. Aux lisières de la jungle, il a posté ses trois meilleures divisions. Au soir du 28 mai, elles se ruent à l'assaut des rizières. Pour leur barrer la route, un fortin dérisoire, l'église de Ninh-Binh tenue par le "commando François", une poignée de marins aux ordres du lieutenant de vaisseau Labbens. Soixante-dix gamins, dix-neuf ans en moyenne, contre lesquels se brisent les vagues viêts. Grâce à leur courage, Giap, qui comptait sur l'effet de surprise pour gagner la bataille du Day, devra admettre son échec: l'héroïsme des commandos a permis à de Lattre d'organiser sa riposte. Les commandos-Marine de Ninh-Binh avaient de qui tenir: sept ans plus tôt, leurs anciens, les 177 volontaires de Kieffer, avaient, le 6 juin 1944, représenté la France sur les plages de Normandie.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 au 01 09 1952 - Cours "NINH BINH" - Extrait de la citation à l'ordre de l'armée de mer du commando François, 12 12 1951. Le commando François dans la nuit du 28 au 29 Mai 1951, témérairement campé en avant de la ligne de nos postes de NINH BINH doit subir par surprise le choc de l'attaque V M contre la province de Nam Dinh. Encerclé dans la nuit par deux bataillon VM, soutient jusqu'à l'épuisement une lutte prodigieusement inégale et après avoir tenté et réussi une sortie en force, après s'être regroupé à mi-chemin du DAY, doit finalement succomber à bout de munitions ayant en un combat digne des meilleures traditions militaires tenu en échec presqu'un régiment entier et fait perdre à l'ennemi 24 heures de son attaque. Par sa témérité, par son ardeur au combat, le commando François restera comme un exemple des plus belles qualités militaires poussées jusqu'au sacrifice total.
Siroco le 30 04 1952 , PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.
Matelots: ALIZARD Jean - BLAIZE André - CHOLLET Robert - COLOMBIER Jean - COMBE Daniel - DENIZOT Pierre - GLOEKLER Christian - HÉNOU Christian - JOUSSELIN Claude - LE FRANCOIS Guy - LE STRAT Joseph - LUIRETTE Élie - MARSAULT Bernard Charles ( S/M CS 2ème Bataillon DBFM, tué à Mazer, Tlemcen le 26 04 1961 Algérie) - NIGOUT Marc - PATRAS Armand - PÉTRAULT James - PEYRET Jackie - SOHNER Henri - SOREL Albert - TUR Denis - VERRIEST Robert - VITTOZ Jean. (Remember commandos du stage NINH-BINH).
Une des 16 sculptures du Mont Valérien : RHIN, sculpteur: Louis DIDERON -
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire - Cours " RHIN " - Extrait de la citation accordant la croix de la libération au 1 er R F M ( 18 06 1945 ) - 1er régiment de fusiliers marins, après 4 ans de luttes glorieuses, après s'être illustré à Bir-Hackeim, en Italie et dans les Vosges a continué sans faiblir en Janvier 1945 débloquant les villages d'Herbsheim et Rosfeld, pour finalement, les 30 et 31 Janvier, dépassant les objectifs assignés atteindre: le RHIN au prix de pertes très élevées.
Siroco le 21 07 1952, PCC le CF GRINCOURT, commandant le centre Siroco.
L'armée française repousse victorieusement l'offensive allemande sur Strasbourg et franchit le Rhin le 31 mars 1945. Ce relief symbolise Strasbourg, ville mutilée mais indomptée, brisant ses chaînes et libérant le fleuve.
Matelots : BECARRI Serge - BORÉ Bernard - DURUPT Gilles ( mort noyé à Siroco en exercice après le stage Cdo) - HOPIN Roland - kÉRAUDREN Marcel - LE BLOCH François - LERGENMULLER Jean - LE GUEN Adolphe - MARMIER Paul - MERRIEN Jean - RIO Pierre. (Remember commandos du stage RHIN).
Après la campagne de Tunisie en mai 1943, le Bataillon des Fusiliers Marins ne s'arrête pas là et se voit grossir de nouvelles recrues venues de tous les coins. Après quelques mois d'entraînement et de manoeuvres, le 1er bataillon de Fusiliers Marins, devenu régiment, embarque le 13 avril 1944 pour l'Italie. Le 27, il débarque à Naples et le 4 mai, le Régiment de Fusiliers Marins doit éclairer l'avance de la 1ère Division Française, sous les ordres du général Brosset. Les missions qu'il entreprend sont nombreuses et difficiles. Jusqu'au 22 mai il est à l'extrême pointe de la conquête, Ponte Corvo, Cellano, Coleferro, Zagarollo près de Tivoli, tel fut l'itinéraire du 1er Régiment de Fusiliers Marins. Le 9 juin, il traverse Rome et arrive le soir près de Viterbo pour atteindre Montefiascone et le lac de Bolsena.
Le capitaine de frégate Amyot d'Inville fait une réconnaissance devant ses troupes avec sa jeep, celle-ci saute sur une mine, Hubert Amyot d'Inville meurt sur le coup, il avait 34 ans.
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 au 01 04 1953 - Cours "MONTEFIASCONE" - Citation à l'ordre de l'armée en date du 22 07 1944 du premier régiment de fusiliers marins. Magnifique unité de reconnaissance pleine de bravoure, d'ardeur et d'allant, vient d'en faire la preuve au cours de la campagne d'Italie de Mai à Juin 1944, pressant constamment l'ennemi en retraite, atteignant la première sous l'énergique impulsion de son chef, le CF AMYOT-D'INVILLE, tué dans l'action, 17 bourgs ou villages, jalonnant de pertes qui atteignent le quart de ses effectifs la route glorieusement ouverte de Girofano au seuil de la Toscane. Le nom de MONTEFIASCONE est inscrit sur le drapeau.
Siroco le 23 10 1952, PCC le CF LEGENDRE, commandant le centre Siroco.
QM ROSSET Jean - Matelots :ALLIENNE Claude - BESSIERE Robert - DAPARO Michel - FILIPPI Jacques - GADOIS Guy - GUILLERME Lucien - HÉRICOURT André - GESTIN André - KRASKA Pierre - LE TORREC Maurice - MASSON Gaston - MAZÉ Gabriel - MÉHAT Marcel - PELLON Yvan - PHILIPPE Maurice - PHILIPPE Serge - RABOTEAU Charles - SAUZÉA Jacques - TERRADE Léon - TOULALAN Laurent - TRULLARD André - TRUY Bernard tué le 22 06 1958 à la DBFM, Oued Bélalam, Algérie - VAISSON Fernand - WULLEMAN Daniel. (Remember commandos du stage MONTEFIASCONE) -
LE BORGNE -1er B F L - Tué le 01 06 1942 à Rotunda Signali (Lybie), pointeur d'un canon de D C A Bofor, tué par bombardement de JU 87 - M P F - Inhumé à Bir Hakeim, tombe 153 - Mle: 729 B 36 - Q/M -
École des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1952 au 01 05 1953 - Cours Quartier-maître fusilier LEBORGNE - Citation du Quartier-Maître fusilier LE BORGNE Charles Yves Emmanuel du R F M, 1er B F L - Chef de pièce de D C A d'un courage calme et tranquille et d'une rare conscience professionnelle. Au cours d'une forte attaque de bombardiers en piqué "Stukas", le 01 06 1942, à Bir-Hacheim (Lybie) n'a cessé malgré les bombes de gros calibre tombant à proximité immédiate de la pièce, de servir son arme, montrant à ses hommes l'exemple du sang-froid. Mort pour la France le 01 06 1942 à Bir-Hacheim.
Siroco le 24 01 1953, PCC le CF LE GENDRE , commandant le centre Siroco.
Matelots : ARMAND Gustave - AVRIL Jean - BARLET Jean - BERNARD Robert - BOURRET Gérard - BRILLAND Jean - BULTEAU Hervé (tué en Indochine en plongeant) - CAROFF Olivier - HAMON Pierre - MARTIN Claude - PICARD Edouard. (Remember commandos du stage LE BORGNE) -
DAVID - DINASSAUT, mortellement blessé le 11 12 1951 à Bao-Yen (Indochine)
Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 au 01 08 1953 - Cours matelot fusilier "DAVID" - Citation du matelot fusilier DAVIDGuy de la division navale d'assaut N° 3. Exemple de courage et de valeur militaire. Au cours des engagements des 10 et 11 Décembre 1951 sur la rivière noire, a constamment fait preuve des plus belles qualités de marin. Devant Bao-Yen, sous le feu intense de l'artillerie ennemie, sa mitrailleuse étant mise hors d'usage, s'est spontanément porté au poste de chargeur au fusil mitrailleur où il a été mortellement blessé. Le matelot fusilier Guy DAVID faisait partie du cours Flessingue ( 01 12 49 - 01 06 1950 )
Siroco le 11 02 1953, PCC le CF LE GENDRE, commandant le centre Siroco.
Matelots : CATHELINEAU Maurice - MARCHAND André - ANGÉLINI André - VARVENNE André - SEASSEAU Emile - BOUILLAC Daniel - DELESSARD Claude - HENRIOT Henri - DETREZ Florent - LE MAUST André - FAURIE Yves - TRINQUECOSTE Pierre - CHANAL Pierre. (Remember commandos du stage DAVID) -
BERNIER -1 er R F M, tué le 02 10 1944 à Champagne (Doubs) -
Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 au 01 10 1953 - Cours Maître fusilier "BERNIER " Extrait de la citation à l'ordre de l'armée de Mer du Maître fusilier du 1 er R F M. Engagé aux F N F L en Juin 40, a participé à toutes les campagnes des fusiliers marins, fut cité à l'ordre de l'armée à Bir-Hacheim, se distingua en Tripolitaine et en Tunisie. Blessé et cité à l'ordre de l'armée en Italie a exécuté le 19 Août une liaison importante du Gapeau à Pierrefeu, assurant le déminage de la route sous un feu violent d'armes automatiques. Le 8 Septembre, s'est distingué par sa manoeuvre lors de l'investissement d'Autun. Mort pour la France au cours d'une patrouille dans la forêt de Chérimont le 02 10 1944. Le Maître fusilier BERNIER Lucien a reçu la légion d'honneur à titre posthume.
Siroco le 22 04 1953, PCC le CF LE GENDRE, commandant le centre Siroco.
S/M MAURY Francis - QM OMPHALIUS Martin - Matelots : CAUSEUR André - JÉGOU Alain - LEMONNIER Alain - BENACHOUR Jean (Cdo de Montfort,tué en Algérie) - VANDEN BROECK Jean-Paul - PESTRE Bernard - ABDOU Jacques - MAO François - LE BRIS Etienne - GUENNEUX Albert - RAGUIDEAU Gilbert - DUBERT Jacques - LUCCHESI Serge - CORDIER Georges - LIEVIN Pierre. (Remember commandos du stage BERNIER) -
Cdo François, tué le 29 05 1951 à Ninh-binh ( indochine) -
COSSO Michel
La puissance de feu des Viets est telle, que le pacha estime impossible de passer les lignes en groupe et donne l’ordre de dislocation : « petits groupes et foncez ! » PIHAN (le Quintal) en tête, suivi de SEVEN, MULLER, BRIOT et de COSSO se dirigent vers un pagodon qui se dessine en contre-jour dans les lueurs des départs. Les Viets pensent que les commandos sont encore tous dans l’église et concentrent leurs tir sur le bâtiment. La petite équipe est en train de se diriger vers le rach et les doris camouflés, lorsqu'une volée d’obus de mortier et de grenades leur tombe dessus. Les Viets sont juste derrière le remblai à trois mètres des commandos qui plongent dans la vase. COSSO couché contre PIHAN devient inerte. Le géant se tourne vers SEVEN qui grimace et meurt aussi. Un choc, une douleur effroyable ; le Quintal vient d’être touché, il se relève et voit le corps de BRIOT.
Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 au 01 11 1953 - Cours Q/M " COSSO" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer du QM fusilier COSSO Michel au commando François, tué le 29 Mai 1951 à Ninh Binh. QM 1 promis au plus bel avenir, se distingue constamment dans les engagements, ce qui lui vaut au cours d'une première campagne, l'attribution de la médaille militaire. De retour en Indochine, se fait remarquer par son efficacité au combat, son esprit d'initiative et son sang froid sous le feu. Ces qualités le font désigner : chef de groupe Mortier. Le 29 Mai 1951, à Ninh-Binh (Tonkin) son groupe sauve le commando d'une perte certaine en forçant l'encerclement des rebelles. Tué à son poste de combat après épuisement complet de ses munitions et une lutte au corps à corps, donnant à tous les meilleurs exemples de courage et d'héroïsme.
Siroco le 22 06 1953, PCC le CF LE GENDRE commandant le centre Siroco.
QM : DESBOIS Marcel - LAPORTE Jacques - Matelots : AUSSELLO Hervé - BERNARD Georges - BLARD Jacques - BORRE Serge - BOUCLY Roger - BOUTHORS Guy - CHOMETTE Pierre - CHRISMANN René - HINDELANG Maurice - LAMOUREUX Guy - PASCAUD Robert - PICHOU Louis - POUDOULEC Pierre - PREVOTAT Roger - SIMON Alain - UGUEN Louis, Flotille Amphibie Nord, mortellement blessé le 06 01 1947 dans le Nam Dinh Giang, Indochine).(Remember commandos du stage COSSO) -
CLERC -1 er Bataillon F M, blessé mortellement le 22 10 1942 à El-Hunum (Lybie) - Décédé au 14ème Light Field Hopital, inhumé au cimetière français de Himmeimat -
CLERC Amédée Albert - Né le 10 08 1921 à Baumes les Dames (Doubs) - Mle: 5631 T 38 - M M - CG avec palme -
Ecole des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1953 au 01 12 1954 - Cours " CLERC" - Extrait de l'ordre général 46 du 04 05 1943 du Gal C E C, les FFL MO . CLERC Amédée Albert QM fusilier du 1 er R F M. QM Fusilier d'une conscience professionnelle exemplaire. Se trouvant avec sa section de D C A dans une zone particulièrement repérée par l'aviation ennemie a été grièvement blessé le 22 10 1942 à Quaret El Huimur ( Egypte) par des éclats de bombes. A fait preuve jusqu'à ses derniers instants d'un calme et d'un courage admirables. Est mort quelques heures plus tard des suites de ses blessures. S'était déjà distingué au cours des opérations de Bir-Hacheim (Lybie) de Février à Juin 1942 et pendant les campagnes antérieures.
Siroco le 21 08 1953, PCC le CF LE GENDRE commandant le centre Siroco.
PM KERHERVÉ Louis - SM DA SILVA Linart - QM : BRUNET Jean - DUROSE Gilbert - GRITTI Jean - Matelots : CHANAL Gustave - VELTER Jean - MARCHAL René - BESSE Georges - RIVARD Michel - MICHARD Claude - CHAUCHOT René - BOUGON Gaëtan - BERTRAND Aimé - OSTERMANN Pierre - HUNI Bernard - BOUCHER Claude - MATHIS Jean - BOISSEAU Norbert - BOSC Guy - (Remember commandos du stage CLERC) -
ROBLES -DINASSAUT, tué le 24 02 1952 sur le rach Giong-Mieng à Xam Lang Sen (Indochine, Sud Vietnam) -
Cap Matifou, le 31 10 1953, Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1953 au 01 06 1954 - Cours "ROBLES" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer par décision du 09 10 1952 ; Le QM 2 fusilier ROBLES Robert Onofrio, Matricule 677 BIZ 49. Jeune QM fusilier, plein d'entrain et de courage, s'est distingué particulièrement le 26 06 1951 lors du bazookage de l'engin d'assaut 182 à Binh-Duc-Tay en aidant par l'efficacité de son tir à mettre en fuite un important détachement rebelle. Le 28 12 sur le Vaico a montré à nouveau les plus belles qualités militaires lors d'un violent accrochage par armes automatiques. Est mort pour la France le 24 02 1952 lors de la destruction de l'engin d'assaut 288 par mine sur le Rach-Giong-Rieng. Le QM ROBLES ayant suivi le cours du brevet élémentaire PARIS au centre Siroco du 01 10 1949 au 01 04 1950 et le stage amphibie au C I O A Arzew du 01 04 50 au 01 06 1950.
Le CF DEGOY, commandant le centre Siroco -
Matelots : DUPONT Hilaire - DEBROWSKI André - COJEAN Guy - BLAYO Albert - MEICHELBECK Régis - BRUGEL Michel - BERTRAND Pierre - GRENETIER Roland - PUIG Guy - WOJTASZEWSKI Roland - ROSSELLO Barthélémy - GASTADELLO Jean - HAMON Jean-Claude - MORO Bernard - CHEUTIN André - HENRY Alain - MATISSE Pierre - HOAREAU Jean - THOREL André - PALLIER Guy. (Remember commandos du stage ROBLES) -
LEGAGNEUX (héros de Marckolsheim), qui a accompagné COLMAY depuis Londres en Juillet 1940, en passant par Bir-Hacheim, l' Italie, l'Alsace est tué le 23 01 1946 à Tan Uyen d'une balle en plein coeur.
Cap Matifou le 09 01 1954, centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1953 au 01 08 1954- Cours "LEGAGNEUX" - Décret de nomination au grade de chevalier de la légion d'honneur à titre posthume en date du 27 04 1946 du Maître fusilier LEGAGNEUX Marius, matricule 5663 T 39. Officier marinier d'une valeur exceptionnelle, rallié au Général De GAULLE en Juin 1940 il participe à toutes les campagnes de la France Libre. Cité à Bir-Hacheim, blessé en Italie. Il confirme ses belles qualités militaires en faisant une splendide campagne de France qu'il couronne par un bel exploit en Alsace. Animé d'un amour profond de la patrie, il poussait l'esprit de sacrifice jusqu'au mépris absolu du danger. Il fut toujours pour ses hommes et ses camarades un véritable exemple de courage calme et résolu. A l'escadron de tradition participant aux opérations d'Indochine, LEGAGNEUX se dévoua avec la même ardeur. Le 25 01 1946, l'escadron durement accroché devant Tan-Uyen (Cochinchine) et son peloton étant pris à revers il bondit à la tête de ses hommes et est tué d'une balle en plein poitrine, alors que l'ennemi surpris par cette fougue commençait à reculer. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.
PCC, le CF DEGOY, commandant le centre Siroco.
QM : CHEVALIER Michel - ALÉGOT Joseph - LANDEAU Maurice - Matelots :BALLIN Claude - KALINOWSKI Yves - MOSNA Hubert - GRUNY Louis - HOUPERT Nicolas - ISSELE Hubert - DOUCET Martial - NAUD Michel - FICHET André. (Remember commandos du stage LE GAGNEUX II) -
LE GOFFIC - 1er R F M, tué le 22 08 1944 à Toulon (Var) -
Fils d'agriculteur, Pierre LE GOFFIC est né le 02 01 1912 à Perros-Guirec dans les côtes du Nord. Engagé dans la Marine, il choisit la spécialité de fusilier et est formé à l'école des fusiliers marins de Lorient. Lorsque les allemands arrivent à Lorient en Juin 1940, Pierre LE GOFFIC sert comme second-maître instructeur à l'école des fusiliers marins. Resté seul gradé à l'école et refusant la défaite, il embarque sur un canot à la tête d'un groupe de jeunes élèves, tout en emportant avec lui la fourragère de la Légion d'Honneur du drapeau de l'école remise par le Maréchal FOCH au premier régiment de fusiliers marins après les combats de Dixmude et de l'Yser lors de la guerre de 14/18. Ayant rencontré un cargo au large, le groupe peut alors monter à bord et rejoindre l'Angleterre. Immédiatement rallié à la France libre, Pierre LE GOFFIC demande, en signant son engagement, à servir dans les fusiliers marins de la France libre. L'unité n'existe pas mais sa demande est entendue par le L/V DETROYAT et par l'E/V de 1 ère classe AMYOT D'INVILLE. Immédiatement, les trois hommes se rendent chez l'Amiral MUSELIER, nouvellement nommé commandant des forces navales françaises libres et lui propose la création d'un bataillon de fusiliers marins. L'idée est retenue et, quelques jours plus tard, le 1 er bataillon de fusiliers marins (1er B F M) est mis sur pied sur décision de l'amiral MUSELIER. Pierre LE GOFFIC est affecté à la 2 ème compagnie du 1 er B F M avec lequel il prendra part à toutes les campagnes. Sous les ordres du L/V DETROYAT, il embarque pour l'opération de ralliement de l'A O F. Après l'échec de l'expédition devant Dakar, il prend part à la campagne de ralliement du Gabon à la France libre en Novembre 1940. Avec le 1 er B F M, Pierre LE GOFFIC prend part ensuite aux combats de la difficile campagne de Syrie en Juin 1941. A l'issue des combats de Syrie, le bataillon est transformé par son nouveau commandant, Hubert AMYOT D'INVILLE en unité de D C A, chargée de la défense aérienne de la 1 ère Brigade française libre sous les ordres du général KOENIG. Chef de section de la 1 ère batterie du bataillon, le Maître fusilier LE GOFFIC se distingue lors des combats de Bir-Hakeim en Lybie, du 27 Mai au 11 06 1942. Le 01 06 1942, alors qu'il est en patrouille à Rotonda Signali il abat deux Messerchmitt 110 qui attaquent sa colonne. Malgré le harcèlement des avant-gardes ennemies, il arrive à ramener dans la position de Bir Hakeim ses deux pièces d'artillerie. Le 11 Juin, lors de la sortie en pleine nuit de Bir Hakeim il réussit à ramener une de ses pièces malgré le feu intense de l'ennemi. Promu premier maître fusilier, il combat de nouveau à El Alamein en Egypte en Octobre 1942 puis en Mai 1943, lors de la fin de la campagne de Tunisie à l'issue de laquelle le 1 er B F M devient le 1 er Régiment de fusiliers marins (1er R F M). Au sein de la 1 ère Division française libre, Pierre LE GOFFIC est engagé en Italie où il débarque en Avril 1944. Chef de groupe de chars légers pendant les opérations du Garigliano et du Liri, il se distingue le 17 Mai à San Giorgio en n'abandonnant que sur ordre ses véhicules immobilisés par des tirs d'armes automatiques et d'antichars. Le maître-principal LE GOFFIC est promu officier des équipages de 2 ème classe à l'issue de la campagne d'Italie. Il débarque en Provence le 16 08 1944 pour prendre part aux combats de la libération de Toulon. Le 22 08 1944, lors d'une attaque près du château Saint Michel sur la route d'Hyères, il descend de son char pour repérer les nids de mitrailleuses allemands. Remonté sur son char pour diriger le feu il est tué d'une balle en plein coeur. Il est inhumé dans sa ville natale de Perros-Guirec. Chevalier de la Légion d'Honneur - Compagnon de la libération, décret du 20 11 1944 - Médaille Militaire - Croix de guerre 39/45, 4 citations - Médaille de la résistance avec rosette - Médaille coloniale - Médaille des Services Volontaires dans la France Libre -
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1954 au 01 10 1954 - Cours "LE GOFFIC" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à l'officier de 2 ème classe des équipages LE GOFFIC Pierre du 1 er R F M par décret du 23 03 1945. Officier des équipages de la plus haute valeur morale a toujours été depuis 1950, sans une seule défaillance, un exemple de probité, de volonté, de courage. Tué le 22 08 1944 en appuyant avec son peloton de chars une attaque d'infanterie au Sud de La Valette ( Var). Figure symbolique du régiment, sa mort est une perte non seulement pour ses compagnons d'armes, mais pour le pays. Déjà cité trois fois, croix de la libération, médaille militaire.
Siroco le 13 03 1954, PCC le CF DEGOY, commandant le centre Siroco.
QM TURMEAU Marcel - Matelots : SALAUN Gérard - PICHON Jean - VERDIER Daniel - BORGNE Eugène - LORIOUX Guy - RENARD Jean - DESISLES Jacques - LAURENT Guy - BEAUFILS Raymond - MARTINEZ René - LUCAS Joseph - BURGER Raymond - ROTA Fernand - QUEREL René - KERLOEGAN Joseph - TANNE Jacques - BONNIER Robert - WITCZACK Jacques - TAILLEPIED Joël - HENDRICK Maurice - MONTHEIL Gilbert. (Remember commandos du stage LE GOFFIC) -
CHEVALLIER-Cdo François, tué le 29 05 1951 à Ninh-Binh (Indochine) -
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1954 au 01 12 1954 - Cours "CHEVALIER". Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée par décision du 18 02 1952 au Matelot fusilier CHEVALIER Léon Émile matricule 4352 T 49. Jeune matelot arrivé récemment volontaire pour l'Indochine fait preuve dès le début d'allant et d'enthousiasme. Pourvoyeur du groupe de mortiers, le 29 05 1951 à Ninh-Binh ( Tonkin), après avoir assuré la protection du commando forçant l'encerclement des forces rebelles de beaucoup supérieures, a repris le combat en première ligne auprès de son chef de groupe sauvant d'une destruction certaine le commando pris dans un réseau d'embuscades. Tombé à son poste de combat au cours de cette action, s'est montré digne des plus belles traditions de ses ainés. Le matelot CHEVALIER avait suivi le cours du brevet élémentaire "PARIS" du 01 10 1949 au 01 04 1950 et le stage commando du 01 04 au 01 06 1950 -
Apprenti fusilier : GUINEPAIN Lucien -
PCC le CF DEGOY, commandant le centre Siroco - Siroco le 10 05 1954 -
QM : DEBEUGNY Claude - REFLOCH Guillaume - Matelots : ALBERT André - ALIOTTI René - ANDRES François - ARHAN François - BOISLEVE Daniel - BRAILLON Jacques - CADO Maurice - COLLINET André Jean Henri né le 28 06 1935 ( Cdo deMontfort, tué dans l'oued Bou-Kiou le 21 06 1957, Algérie) - CONNAN Georges - DALLOZ Guy - DELEUZE Georges - FAVENNEC Jean - FLOCH René - GARROS Robert - GÉDÉON Gérard - HERLANT Hervé - JACOB Robert - JOURDAN René - MATHIEU Jean - MICHAUD Guy - PEIRETTI Claude - PERRAULT José - RENAUD Guy - STÉPHAN Jean - THEILLET Michel - YVERGNIAUX Jacques - ZIADI Abdelhamid (ROLLAND Jean) - ZORNINGER Maurice. (Remember commandos du stage CHEVALIER) -
NONEN - 1er R F M, tué le 24 11 1944 à Sewen (Haut Rhin) -
Yves Nonen est né le 5 août 1916 à Lanmerin dans les Côtes du Nord.
Engagé volontaire dans la Marine comme mousse en avril 1933 à l'âge de 16 ans puis comme apprenti marin, il est breveté matelot fusilier en juillet 1934.
Rallié à la France libre dès le 18 juin 1940, le quartier maître de 1ère classe Yves Nonen est affecté au 1er Bataillon de fusiliers marins (1er BFM) mis sur pied en Angleterre par l'amiral Muselier en juillet 1940.
Avec son bataillon, il prend part à toutes les opérations : Dakar, Syrie et Libye de 1940 à 1942.
Il est promu second maître en février 1941 et décoré de la Croix de Guerre pour son action à Bir-Hakeim.
Le 1er BFM devenant en 1943 le 1er Régiment de fusiliers marins (1er RFM), Yves Nonen y reste affecté, comme maître fusilier, pour participer aux combats d'Italie. Il se distingue de nouveau le 15 juin 1944, au cours d'une patrouille devant Torre Alfina, près de Tivoli, en détruisant un important noyau de résistance ennemie.
Il participe ensuite à la campagne de France où il débarque le 16 août 1944 à Cavalaire, prenant une part active à la libération de Toulon. Le 23 août 1944, à la Garde, il se porte, avec son scout-car, au pied du château et y reste sous des feux meurtriers d'armes automatiques et de tireurs d'élite ennemis. Il ouvre le feu pour protéger l'infanterie amie et ne se replie que sur ordre formel.
Le même jour, au pont de chemin de fer de La Garde, son peloton ayant reçu l'ordre de se replier après l'infanterie, sous les feux d'artillerie et d’antichars ennemis, il ne quitte sa position qu'après le repli de son dernier blessé.
Pour faits de guerre, Yves Nonen est promu au grade de premier maître le 1er septembre 1944.
C'est en restant le dernier, une fois encore, lors des combats au Ballon d'Alsace qu'il trouve la mort à la tête de son peloton, le 24 novembre 1944, tué d’une balle dans la tête dans une action décisive pour l'entrée de sa Division en Alsace et l'encerclement des forces allemandes du Sundgau.
Inhumé dans un premier temps à Giromagny, le corps d'Yves Nonen a été transféré dans le cimetière de Louannec dans les Côtes d'Armor.
• Chevalier de la Légion d'honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 26 septembre 1945
• Médaille Militaire
• Croix de Guerre 39/45 (4 citations)
• Médaille de la Résistance
• Médaille Coloniale
• Médaille Commémorative 39/45 -
Ecole des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1954 au 01 02 1955 - Cours " NONEN " - Décret de nomination au grade de chevalier de la légion d'honneur à titre posthume en date du 11 09 1947, du PM fusilier NONEN Yves Marie, matricule 685 B 35
Officier marinier d'une valeur exceptionnelle. L'un des héros du 1 er R F M , aux traits impassibles cachant une âme fière ardente et généreuse, voyant la France à son image et combattant pour le prouver depuis le 18 06 1940. Décoré de la croix de guerre à Bir-Hacheim, de la médaille militaire à Tivoli ( Italie), encore cité à Toulon. Arrivant toujours le premier sur le champ de bataille et y apportant avec lui la confiance et la discipline, il est resté le dernier au ballon d'Alsace en trouvant la mort la plus glorieuse à la tête de son peloton, le 24 11 1944, dans une action décisive pour l'entrée de sa division en Alsace et l'encerclement des forces allemandes du Sundgau.
PCC, le CF DEGOY, commandant le centre Siroco -
Matelots : TONETTI André - PÉLISSIER Alain - GERARD Charles - FIOT Marcel - KORALEWSKI André - THOMAS Roland - GHAFAR Messaoud - MARCHAND Eugène - GERLA Claude - L'HUILLIER Georges - DUMONTET Paul - GAURIN Yves - BUHOT André. (Remember commandos du stage NONEN) -
ARNOUX - F A I S, tué le 09 12 1949 à Cauke, province de Can Tho sur le L C M 26 (Cochinchine) -
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1954 au 01 04 1955 - Cours "ARNOUX" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 10 06 1950 au SM fusilier ARNOUX Frédéric Pierre, matricule 619 T 28. A la barre du L C M 26 au cours du violent engagement du 09 12 1949 sur le rach CAUKE, a fait preuve de calme et de courage, manoeuvrant avec le plus grand sang-froid et poursuivant sa route sous un feu nourri de bazookas et d'armes automatiques lourdes pour porter aide à la 24 ème section de L C V P . A remplacé son commandant grièvement blessé et a été tué après à son poste de combat.
Siroco le 04 09 1954, PCC le CF DEGOY commandant le centre Siroco.
SM CORBOLIOU Jean - Matelots : LEQUEN Jean - MÉDINA Guy - DUFOUR Bernard - LAGUET François - MAHÉ Henri - BARLET Gabriel - GENETAY Bernard - CHARLOT Jean - ROUAULT Daniel. (Remember commandos du stage ARNOUX) -
HERMELIN-CDO Tempête, tué le 19 11 1953 à Ha-Lao ( Indochine) -
HERMELIN Gérard, sa tombe en Indo -
Témoignages de Robe Roger et Lorho Maurice (ensemble à Tempête) en rampant à l'approche du village, a sauté sur une mine.
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1954 au 01 06 1955 - Cours "HERMELIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 28 04 1954 au QM1 fusilier HERMELINGérard André, matricule 1884 L 48 du commando Tempête. Combattant depuis plus de 4 ans en Indochine, s'est maintes fois fait remarquer comme chef de section du commando Tempête par son courage et ses qualités de commandement. Déjà 3 fois cité, s'est à nouveau distingué le 9 11 1953 lors d'une rencontre de nuit à Van Lai dans le Nord Vietnam, qui a opposé le commando à deux compagnies régulières Vietminh; A trouvé une mort glorieuse le 20 11 1953 au cours d'une patrouille audacieuse effectuée de nuit à proximité d'un village rebelle pour protéger le L C T 9060 échoué et exposé aux attaques du Vietminh. Le QM HERMELIN avait suivi le cours du brevet élémentaire BACCARAT au centre Siroco du 01 02 1949 au 01 08 1949.
Siroco le 30 10 1954, PCC le CF TOURNYOL du CLOS commandant le centre Siroco.
QM : CARRÉ Jean - GAIARSA François - BERNARD Hervé - MEIFFREN Aimé - FORICHER Jean-Louis (tué à la DBFM le 30 03 1958 , Oued Saftar, Algérie) - Matelots : LE GAL Pierre - PRIGENT Jacques - GIRAUDON Jean - FRÉCHARD Henri - NUNES-PINTO Jean - CARIOU Raymond - DI PASQUAL Roger né le 22 08 1936 Cdo de Montfort, tué en Algérie le 18 04 1957) - GUÉGOU François - DELANGE Marcel - MORIN Pierre - MELLANO Françis (Cdo de Montfort, tué dans l'ouedBou-Kiou, Algérie) - AULNER Maurice - LE BRIS Gilbert - THOMAS Claude - MACZIEJEWSKI Alex - LAGARDÈRE William - LOMET Yvon - THIOLON Claude - FISCHER Gérard - COURTET Gabriel. (Remember les commandos du stage HERMELIN).
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1954 au 01 05 1955 - Cours "GERLAUD" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 15 04 1954 au matelot fusilier GERLAUDMichel Jean Marie, matricule: 1623 T 52 du L C I 9049. Jeune matelot fusilier embarqué depuis Mai 1953 à bord du L C I 9049, s'est toujours fait remarquer pare son entrain, son sang-froid et son courage. Comme tireur à une mitrailleuse de 12/7 a contribué par la précision de ses tirs à infliger des pertes aux rebelles au cours de nombreux accrochages, notamment pendant les opérations du mois d'Août 1953, dans la province de Bui-Chu ( Nord-Vietnam). Le 28 09 1953, alors que le L C I touché par une mine dans le bas fleuve rouge, coulait rapidement, est resté à son poste de combat sur la passerelle supérieure répondant avec un calme parfait au tir violent des mortiers et des armes automatiques des rebelles; a disparu glorieusement avec son bâtiment. Le matelot GERLAUD avait suivi le cours du brevet élémentaire "RHIN" au centre Siroco du 01 06 1952 au 01 11 1952.
Siroco le 08 01 1955, PCC le CF TOURNYOL du CLOS commandant le centre Siroco.
QM: KLEIN Noël - THOMASSET Louis - VALDENAIRE Claude - RENAUX Laurent - LE DURAND Léon - Matelots : MER André - GAUTHIER Claude - PARENT Claude - MALHERBE Guy - LE GUEN François - TRAPE Jean - DELAIRIS Alain - DUCLAY Marcel - AUPOIX Jean - CHAVAL André - THIL Jean. (Remember commandos du stage GERLAUD) -
BREHINIER - Cie Légère d'Acc N° 4, tué le 21 04 1953 à Thuong-Cau (Indochine) -
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1955 au 01 07 1955 - Cours " BREHINIER" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 26 10 1953 au QM fusilier BREHINIERLéon, matricule 46 B 50. Excellent QM fusilier, volontaire pour les commandos de la marine au Nord Vietnam, a participé depuis Novembre 1952 à toutes les opérations de la compagnie légère d'accompagnement N° 4 dans le secteur du canal des bambous, au coeur desquelles il s'est toujours signalé par son courage et son sang-froid. S'est particulièrement distingué le 21 04 1953 au cours de l'attaque du village de Thong Cau ( Province de Kien An) solidement tenu par les rebelles. A trouvé une mort glorieuse à la tête de son groupe et contribué par son sacrifice à la chute de la position Vietminh où furent retrouvés plus de cent tués et un matériel important. Le QM BREHINIER avait suivi le cours de brevet élémentaire "FLANDRES" au centre Siroco du 01 10 1950 au ,01 07 1951 -
Siroco le 05 03 1955, PCC le CF TOURNYOL du CLOS, commandant le centre Siroco.
QM : TANNE Alfred - RAULT Jean - BRECHENMACHER Charles - BOISSONNET Maximin - LE NOTRE Pierre - Matelots : DURAND Abel - NIEUCEL Gilles - BOUKEMIDJA Mohamed - ROMAGNE Jacques - DESMARAIS Richard - MIALHE Paul - MIDON Martial - PICHON Jean - GERARDIN Christian - FORTUI Henri - MATHIEU Claude - BOURHIS André. (Remember commandos du stage BREHINIER) -
ROBERT - Cdo Tempête, tué le 25 02 1953 à Ho-Thuong (Indochine)
ROBERT Jean sa tombe au cimetière d'Haïphong
ROBERT Jean- Stage Duquesne: 1948 - matricule 03253 T 47, blessé mortellement en Indochine au commando Tempête au cours d'un assaut, le 26 02 1953 à 10h23 au Tonkin à Tan Hoa, c'est son ami : LORHO Maurice qui l'a ramené sur le bateau où il est mort quelques heures après.
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1955 au 01 09 1955 - Cours "ROBERT" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 26 10 1953 au QM 1 fusilier ROBERT Jean-François, matricule 3253 T 47 du commando Tempête. A participé comme sous-officier adjoint de la 2 ème section aux opérations menées par le commando Tempête de Décembre 1952 à Février 1953 en zone rebelle de Tan Hoa. S' est particulièrement distingué à Hao Thach le 10 01 1953 en dirigeant le nettoyage d'un village infesté de guerilleros, puis en se lançant à la poursuite de groupes rebelles cherchant à entamer notre dispositif. Le 25 02 1953, a fait l'admiration de tous par son ardeur et son mépris du danger, dégageant par d'incessantes patrouilles sa section perpétuellement harcelée dans le village de Ho Tuong. Au cours de ce combat est tombé mortellement blessé, alors que, pris à partie par des éléments rebelles embusqués, il faisait mettre ses hommes à couvert, donnant ainsi le suprême exemple d'abnégation. Deux fois cité. Le QM ROBERT avait le cours du brevet élémentaire DUQUESNE au centre Siroco du 01 08 1947 au 01 02 1948 et le stage commando du 01 02 1948 au 01 04 1948.
Siroco le 07 05 1955, PCC le CF TOURNYOL du CLOS commandant le centre Siroco.
QM : BEAUMONT Louis, WOIRAYE Bernard, DUVAL Pierre, WEYBANCK Joseph, MEIGNEN Jacques - Matelots : MAILLARD René, GAILLOT Claude, DUPUIS Robert, SIMON Jean-Marie, BODART Georges, FLECHER André, JANOT Yvon, NOC Jean, GRZANKA Jarzy, CALENDINI Gérard, LE PAIH Marcel Félix Jean né le 19 03 1937 ( Cdo Trépel, tué dans le djebel M'Zi le 22 09 1959, Algérie), FAUSTINI Henri, BARETT Marcel, JALLON Jean-Pierre, THORAL Marc, MERCIER Claude, BRUNET Ernest ( Cdo de Montrfort, tué en Algérie), LACHOQUE André, GOURLAY Georges. (Remember les commandos du stage ROBERT).
FEBVRE - DINASSAUT, tué le 22 12 1952 à Van-Uc (indochine)
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1955 au 01 11 1955 - Cours "FEBVRE" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer décernée à titre posthume par décision en date du 03 11 1953 au matelot fusilier FEBVRE RogerAndré, matricule 1238 R 49 de la division navale d'assaut N° 4. Excellent matelot embarqué dans la division navale N° 4 depuis Août 1952 a participé à bord d'un engin d'assaut de cette formation à de nombreuses opérations au cours desquelles il a toujours fait preuve de courage et des plus belles qualités morales. Le 22 12 1952, au cours d'une opération de dragage dans la coupure 37, son engin ayant sauté sur une mine, est resté à son poste de combat et a disparu avec son bâtiment. Le matelot FEBVRE avait suivi le cours de brevet élémentaire PARIS au centre Siroco du 01 10 1949 au 01 04 1950.
Siroco le 02 07 1955, PCC le CF TOURNYOL du CLOS, commandant le centre Siroco.
QM GOARANT Marcel - Matelots : BIGOURDAN Yves, BOCAZOU Armand, COUILLANDREAU Jean, ANCHER Yvan, EMILY Yves, FRANCOIS Roger, KERAMPRAN Jacques, GRANDJEAN Roger, mortellement blessé le 28 011959 à Sakamody, Algérie, LEFLOCH Albert, KERMORGAN Goulven, DENIS Jean, GENAY Maurice Edouard Achille né le 07 05 1937 (Cdo de Penfentenyo, mort électrocuté en Algérie le 04 07 1957), STARK Charles, SZLEZAK Jean, BONNET Jacques, KERVELLA Alain, CARROU Jean, SCHINDLER Daniel, ATTELANN Auguste, ROUGEOT Robert, NORMANT Noël. (Remember commandos du stage FEBVRE)
LAMBOLEY- DINASSAUT 12, tué le 16 02 1954 à Nam-Ding-Giang, L C M 9190, (Indochine)
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1955 au 01 01 1956 - Cours "LAMBOLEY" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer (croix de guerre des TOE) décernée à titre posthume au matelot fusilier LAMBOLEY serge Daniel, matricule 13106 T 51 de la division navale d'assaut N° 12. Magnifique combattant, modèle de courage et de dévouement, animé du plus pur désir de servir. Blessé une première fois le 04 02 1954 par éclats de bazooka devant le bac des quatre colonnes (haut fleuve rouge) a été volontaire pour reprendre son service dès le 11 Février avant que ses blessures ne soient complètement cicatrisées. Blessé à nouveau le 16 Février par éclat de 20 m/m au menton sur le Nam Dinh Giang a continué à servir sa mitrailleuse sous le feu violent de l'ennemi avec un courage exemplaire et un parfait sang-froid. Tué quelques instants plus tard par une balle de 12/7 en pleine poitrine demeurera pour ses camarades de combat un exemple des plus hautes vertus militaires. Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs avec palme. Le matelot LAMBOLEY avait suivi le cours du brevet élémentaire MARCKOLSHEIM au centre Siroco du 01 02 1952 au 01 07 1952, il était titulaire des certificats de commando et de clairon.
Siroco le 03 09 1955, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
QM : SYGLOSKI Robert Victor né le 15 12 1934 ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie le 29 06 1957), PORHEL Joseph, BAOT Guy - Matelots :BLANC Pierre, Cdo Penfen, tué le 17 04 1957 oued Bou Kiou, GROBEL Paul, MILIN Charles (Cdo de Penfentenyo tué en embuscade enAlgérie le 01 07 1956), FONDER Max, PASSAQUAY Jacques, BARBON Pierre, GELGON Paul, HUOT Jean, BLONDEL Pierre, SCHEIDECKER Francis, NICOT Pol, DELECROIX Henri, COSNARD Jean, DUBIEL Jacques, OSCHE Alfred, FRANCINEAU Jean, LEVELEUX Bernard, LAADJEL Abdellaoued, DEMMER André, RUPERTI Henri, MARTINEAU Joé, HERTZLER Léopold, WALGENWITZ Bernard, GUEGUENIAT René, CALENDINI Pierre, BIENVENU Victor, SOLER Daniel, DEBIERRE Pierre, SIBLOT Serge. (Remember commandos du stage LAMBOLEY).
MARIN -Cdo De Montfort, tué le 16 07 1953 à Hoa-Tranh (Indochine)
Q/M 1 MARIN Christian, stage: groupe de renfort du Cdo de Montfort (du 18 06 1947 au 30 07 1947)Siroco, Algérie, tué à Hoa Than au commando de Montfort le 11 07 1953
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1955 au 01 03 1956 - Cours "MARIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre des T O E avec palme décernée au QM 1 fusilier MARIN Christian, matricule 7302 T 45 tué en opération le 16 07 1953 à Hoa Thanh ( Nord Vietnam). QM commando courageux et dynamique dont l'ascendant sur ses camarades s'est révélé dès son arrivée au commando Montfort. Caporal voltigeur du groupe de choc s'est toujours porté volontaire pour toutes missions. Plusieurs fois cité pour sa brillante conduite au cours de 52 mois de campagne, s'est à nouveau affirmé comme un gradé d'élite au cours de plusieurs séries d'opérations sur les côtes du centre Vietnam au printemps 1953. Le 16 078 1953, à Hoa-Thanh ( centre Vietnam ) s'est élancé à la tête de son groupe contre un élément rebelle qui menaçait de contourner la section de tête de son commando, contraignant l'adversaire à battre en retraite, continuant sa poursuite, a été mortellement atteint au moment où il s'apprêtait à attaquer la position sur laquelle les rebelles s'étaient repliés. Le QM MARIN a déjà obtenu une citation à l'ordre de la brigade et une citation à l'ordre de la division. La médaille militaire lui a été décernée à titre posthume. Le QM MARIN avait suivi le cours du brevet élémentaire de fusilier du 01 11 1945 au 31 03 1946 et le stage commando du 01 05 1947 au 30 07 1947
Le 12 11 1955, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco
QM : BILLIARD Raymond, GODIER William (Mort accidentelle), BODENES François - Matelots : CHAUDRON Hubert, MARTIN Pierre, MARTIN Gaëtan, BALISSON Jean-Claude, FAVÉ André Jean Martie né le 23 08 1934 (Cdo Jaubert, tué en embuscade, poste Requin le 30 08 1957, Algérie), GLOAGUEN Marcel, BARBIER Gabriel, FOURNEL Lucien, NICOLAS Jean-Pierre, CASES Alain, LE QUELLEC Paul, PEGART Jean, CASTEL René, MATTÉONI Adrien, VERDURE Georges, BOUTIER Philibert, BIGAUD Claude, GUILBOT Calixe, DENIAUD-JAFFROT Yves, VEYSSEYRE Christian, ZÉGUÉNANI Abdallah, SCHLUTT Robert. (Remember commandos du stage MARIN).
KERSAUDY - Cdo Jaubert, tué le 08 06 1953 à Cong-Dong-Xa (Indochine)
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1955 au 01 05 1956 - Cours"KERSAUDY" Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre TOE avec palme, décernée au matelot fusilier KERSAUDY Michel, matricule 6982 T 51, tué en opération le 08 06 1953 à Cong Duong Xa ( centre Vietnam). Jeune matelot d'élite, a participé à toutes les opérations du commando Jaubert depuis Octobre 1952 se distinguant par ses belles qualités de courage et d'énergie. A trouvé une mort glorieuse le 08 06 1953 au combat de Cong Duong Xa ( centre Vietnam) au cours du nettoyage d'un village fanatique défendu par 300 guérilleros, alors qu'il s'était posté avec son fusil mitrailleur en haut d'un toit pour surveiller un fort groupe rebelle qui donnait l'assaut. Le matelot fusilier KERSAUDY avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando du centre Siroco du 01 12 1951 au 01 08 1952.
Siroco le 07 01 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
HANS - Cdo jaubert, tué le 21 03 1951 à Lo-Son (Indochine)
Le 23 02 1956, baptême de la promotion des nouveaux fusiliers. Le cours du BE reçoit le nom du S/M HANS (NCC), élève du cours du cadre spécial du 01 08 1948 au 01 02 1949, tué à l'ennemi au Tonkin le 21 03 1951
Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 au 01 07 1956 - Cours "HANS" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer, à titre posthume décernée au SM fusilier HANS René Joseph, matricule 11611 T 45 tué en opérations le 21 03 1951 à Van Chanh dans le Lo Son ( Tonkin). Chef de groupe magnifique qui a toujours montré au cours de 8 mois d'opérations au commando Jaubert les plus belles qualités de courage et d'initiative. Entraîneur d'hommes exceptionnel, s'est signalé le 07 03 1951 au cours de l'opération "DÉSIRADE" ( île de la Cac Ba) en prenant d'assaut le camp rebelle de Hang Do avec ses trois voltigeurs profitant du tir de son FM posté à 500 mètres de là pour semer la panique dans les rangs ennemis et récupérer des documents extrêmement importants. Le 21 03 1951 au cours d'un coup de main sur le village de Vah Chanh dans le Lo-Son, Tonkin, a trouvé une mort glorieuse en lançant son groupe à la poursuite des fuyards, après avoir été l'élément décisif de la prise de ce village sous un feu violent de fusils-mitrailleurs et de VB. Reste pour les commandos le type parfait du SM commando d'élite. Le S/M HANS a déjà obtenu une citation à l'ordre de l'armée de Mer le 06 05 1951. La médaille militaire lui a été décernée à titre posthume. Le SM HANS avait suivi les cours du CS et le stage commando du 01 08 1948 au 15 02 1949
Siroco le 22 02 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
QM RUBY Eugène Nicolas né le 14 12 1933 ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie le 30 06 1957) - Matelots : BERNARD René, BOUILLON-PERRON Christian HANSER Ernest, ROUX Christian, VADAINE Raymond, DUPRÉ Lucien ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie), DE PETRIS Patrice, QUÉRÉ Fernand, PAROT Gabriel, TROCHU Serge, TANGUY Jean-Pierre, BINDER Guy, JAJOUX Claude, GOUX Daniel, RIGAUD Paul, SIMON Jean, SOUPLY Alain, CAUJAN Michel. (Remember commandos du stage HANS)
PILLARD - Cdo De Montfort, tué le 13 08 1952 à Cap Batagan ( Indochine)
PILLARD Gérard- stage Baccarat (1949) tué à Cap Batagan LE 13 08 1952, Indochine.
Centre Siroco, école des fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1956 au 01 09 1956 - Cours "PILLARD" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre TOE avec palme décernée au QM PILLARD Gérard, matricule 2312 C 48 tué au cours d'un débarquement au cap Batagan, centre Vietnam, le 13 08 1952. QM Fusilier d'élite. A participé à toutes les opérations du commando De Montfort depuis Janvier 1951 faisant preuve des plus belles qualités de courage et d'énergie. A trouvé une mort glorieuse le 13 08 1952 au cours d'un débarquement au cap Batagan, centre Vietnam, en se portant à l'assaut d'un piton fortement défendu par les rebelles. Restera au commando un exemple de courage et d'abnégation. Le QM PILLARD a déjà obtenu une citation de l'ordre de la brigade. Le QM PILLARD avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando du centre Siroco du 01 02 1949 au 01 11 1949.
Siroco le 05 05 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
QM : PORÉE Raymond, BOLCHAKOFF Basile- Matelots : BÉCHU Jean, DELAHAYE Gérard, HILLION Jean, JACQUEMIN Guy, THIÉBAUD Jacques, UFATOV Alphonse Félix né le 10 07 1938 ( Cdo deMontfort ,tué dans l'Oued Bou-Kiou le 17 04 1957, Algérie), BARE Daniel, HARIVEL Jean, GAUDIN Gilles (blessé par une mine, Algérie), MARIE Yves, PLANCHET Michel, JOSWIAK Pierre, SÉNARD Daniel. (Remember commandos du stage PILLARD)
ARBELET - Cdo François, tué le 23 04 1949 à An-Thoï (Indochine)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 au 01 11 1956 - Cours "ARBELET" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre TOE avec palme décernée au QM fusilier ARBELET Gérard, matricule 42 T 47 tué au cours d'un combat dans la région d'An Thoi ( Cochinchine ) le 23 04 1949. Jeune QM intrépide et courageux. Le 23 04 1949, dans la région d'An Thoi s'est porté au secours d'un camarade blessé en dépit d'un feu violent d'armes automatiques. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat, après avoir résisté jusqu'à l'épuisement total de ses munitions. Le QM ARBELET avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando au centre Siroco du 01 10 1947 au 01 06 1948.
Siroco le 30 06 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
QM TARICCO Roger - Matelots : CISEY Michel, GIRAL Louis, LE LANN Claude, LETELLIER Claude, SAUTRON Jean-Pierre, NÉDELEC Robert, KRONENBERGER Hervé, BRONEC Auguste, MANGIN Roger, DUCHENE Claude, FLEURY Marc, COUSSOT Maurice tué à la DBFM le 25 04 1961 à Tlemcen, Algérie, LARCHE José, ROUTELOUS Robert, CHANCE Marius, KERDONCUFF Jean, BILLIAR Roger. (Remenber commandos du stage Arbelet)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1956 au 01 01 1957 - Cours " LETROADEC" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille de la valeur militaire avec palme et promotion au grade de chevalier de la légion d'honneur décernée à l'EV 1 LE TROADEC Michel Yves, tué en opération près de Felfela, région des Béni-Ménir, département d'Oran le 18 08 1956. Jeune officier remarquable par son enthousiasme et son ascendant sur les hommes. D'un courage exemplaire, après avoir servi deux ans en Indochine à la sortie de l'école navale, a choisi la spécialité de fusilier pour venir combattre en Algérie. Volontaire pour la D B F M s'est tout de suite imposé comme capitaine de compagnie. A participé à toutes opérations menées depuis le 01 06 1956 par la DBFM dans la région des Béni-Ménir. Est tombé glorieusement à la tête de sa compagnie en poursuivant des rebelles qu'il avait réussi à déloger d'une mechta fortifiée au Felfella le 18 08 1956, donnant ainsi à ses hommes et à la brigade toute entière le plus bel exemple d'allant et d'héroïsme. L'EV LE TROADEC avait suivi le cours d'officier fusilier au centre Siroco du 01 01 1956 au 13 04 1956.
Siroco le 15 09 1956 , PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
KRYSHINE - D B F M, tué le 29 08 1956, Sud Nédroma (Algérie)
Kryshine Wladimir (NCC), matricule 3417 T47, musicien des équipages de la flotte ( 1947 à 1955), deux ans en Indochine (1952-1954), embarqué sur le Jean-Bart, les officiers lui font miroiter un avancement rapide chez les Fusiliers marins, effectue le CS N° 41 du 01 01 1956 au 01 06 1956 et est reçu 10ème de son groupe. Il est affecté à la DBFM, 3ème bataillon, 32 ème compagnie, marié, 3 enfants. Le 29 08 1956, vers 8 heures du matin, il est tué d'une balle dans la tête à l'opération du djébel Zakri.
Centre Siroco, CS 41, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1956 au 01 03 1957- Cours " KRYSHINE" - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, médaille de la valeur militaire avec palme décernée au QM CS KRYSHINE Wladimir, matricule 3417 T 47, tué en opération de maintien de l'ordre le 29 08 1956 dans la région de Nédroma ( Oran ). QM fusilier d'une remarquable valeur professionnelle a toujours fait preuve de magnifiques qualités de courage et de sang-froid. S'est particulièrement distingué lors de l'opération du 29 08 1956 dans la région de Nédroma; a été mortellement blessé alors qu'il emmenait son équipe à l'assaut d'un piton où se retranchaient de nombreux HLL fortement armés.Le QM CS avait suivi le stage préliminaire du cadre spécial et le CS N° 41 au centre Siroco du 01 11 1955 au 01 06 1956. Il a été affecté au 3 ème bataillon de la D B F M.
Siroco le 27 10 1956, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.QM : LAROQUE Guy, BONNAL Gérard, LETE Clément, CANJOUAN Pierre, BRONZINO Sylvestre, CORLAY André, PLUCHON Jean-Marie, - Matelots: CONQ Jean-Claude, SEBERT Hugues, LOUCHARD Fernand, NÉGRI Guy, PETITJEAN Pierre ( Cdo de Montfort, tué en Algérie), VANDAMME Alain, MARTIN André, ROCHE Michel, MÉAR Hervé, LE BRIS Jean-François, GEORGES Jacques, GUILLEVIC Jean, BÉZU Henri, ANDRÉ Jacques, AQUATELLA Françis, MEROUR Roger. (Remember les commandos du stage KRYSHINE).
MILIN - Cdo De Penfentenyo, tué le 01 07 1956, Herbillon (Algérie)
MILIN Charles Joseph, né le 05 01 1938, stage Lamboley ( du 01 01 1956 au 01 04 1956) Siroco, Algérie, commando de Penfentenyo, tué le 07 07 1956 à mechta Sgaa, Algérie.
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 12 1956 au 01 05 1957 - Cours "MILIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier MILIN Charles, matricule 2720 T 55 du commando de Penfentenyo, tué en opération sur la route d'Herbillon, département de Constantine, le 01 07 1956. Jeune matelot fusilier qui s'était déjà fait remarquer par son courage et son sang-froid au cours de nombreuses opérations. A été mortellement blessé le 01 07 1956 alors qu'il s'élançait à l'assaut des rebelles embusqués sur la route d'Herbillon. Le matelot fusilier MILIN avait le cours du brevet élémentaire de fusilier et le stage de commando au centre Siroco du 01 08 1955 au 31 03 1956 ( copurs Lamboley)
Siroco le 05 01 1957, le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
QM : GUYOT Armand, JAN René - Matelots: RAMEAUX Pierre, LE RIDANT Bernard Charles Louis né le 01 03 1930 ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 03 01 1958), DIDIER Marcel, LABARRE Claude, SANTIA Jean Henri né le 17 06 1939 (Cdo de Montfort, tué par les obusfrançais en Algérie le 16 08 1959), FAUVEAU Claude, VAILLIER Claude, EHRMANN Jean-Claude LE BEC René, LE MÉE François, THOMAS Xavier, SALAUN Guy, BONTE Michel, CASTAGNAS Albert, MONTAYE Pierre, BOLLMANN François, POCHARD Jean, TOUBOIS Serge, PERNIN André, PLESSIER Roland, FAYNOT Bernard, DELAHAYE Serge, PARIS Gérard, MUSART Daniel, PUCHEU-COURTEILLES Jean, PAPIN Jacques, LE DU Michel, MICHELS Hubert, VISSAC Raymond, BERTHIER Henri, GUYOT Georges, CHALINE Marc, TOULEMONT Jean-Paul. (Remember commandos du stage MILIN).
DARASSE- Cdo Jaubert, tué le 07 09 1956 au djebel Zakri (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 02 1957 au 01 07 1957 - Cours "DARASSE"- Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, la croix de chevalier de la légion d'honneur et la croix de la valeur militaire avec palme ont été décernées au PM fusilier commando: DARASSE Henry, matricule 1287 T 36, très gravement blessé au cours des combats du djebel Zakri ( Dpt d'Oran) le 29 Août et décédé le 07 09 1956 des suites de ses blessures. PM fusilier commando de valeur exceptionnelle, a servi pendant 5 ans dans les commandos comme chef de section. Réunissant toutes les qualités du chef, combattant hors pair, camarade admirable, a fait preuve lors des combats du Zakri le 29 08 1956 d'un courage et d'un sang-froid qui ont fait l'admiration de tous. Très gravement blessé au ventre, encourageait ses hommes à continuer le combat et à montrer à l'adversaire ce que valent les commandos. Le PM fusilier DARASSE avait suivi au centre Siroco le stage du CS et commando en 1949 et le BS N° 14 du 01 10 1953 au 01 04 1954
Siroco le 09 05 1957 PCC le CF GARNIER, commandant le centre Siroco.
GRANDCLERE - D B F M, tué le 30 10 1956 à Alnabra (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 04 1957 au 01 09 1957 - Cours "GRANDCLERE"- Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 1 fusilier GRANDCLERE Gilbert Jean Léon, matricule 908 T 50 du 2 ème bataillon de la D B F M tué en opérations dans le secteur côtier de Nemours, région d'El Anabra, Dpt d'Oran le 30 10 1956. Remplissait provisoirement les fonction de chef de demi-section avec un courage et un entrain exemplaires. Calme, froid, décidé et toujours prêt pour des missions périlleuses. Le 30 10 1956 dans le secteur côtier de Nemours, après une journée de poursuite épuisante en terrains difficiles, a enlevé avec un entrain splendide, ses équipes à l'assaut d'une grotte fortifiée tenue par une bande rebelle. Pénétrant le premier dans le repaire il abat un rebelle et s'empare de son arme, son PM s'enraye alors, mais il saisit le fusil récupéré par le canon et assomme deux autres rebelles dans un corps à corps furieux. Les rafales d'armes automatiques crépitent, les grenades explosent de tous les bords, mais il rallie ses hommes et les lance en avant avec un calme et un sang-froid inaltérables. Ses ordres sont précis, nets et compris par tous. À 16 H 15 il tombe frappé d'une balle en pleine tête alors que la rupture de la résistance adverse était presque consommée. Son courageux sacrifice a permis le plein succès de nos armes. Sa bravoure, son parfait mépris du danger et son abnégation font de lui un des dignes héritiers des plus belles gloires militaires e la France. Le QM 1 GRANDCLERE avait suivi le cours du brevet élémentaire et le stage commando au centre Siroco du 01 06 1950 au 01 02 1951, cours STRASBOURG.
Siroco le 27 04 1957, PCC le CF GARNIER commandant le centre Siroco.
QM BALESTRA Albert, PLONKA Maurice - Matelots : BOUTIER Joseph, BOUVIER Jean-Yves, BRIENT Gérard, BOURGEOIS André, BUENO Jean-Pierre, BOUDJEMIL Jacques, CRÉACH Paul, CUGNET Jacques, LE DELLIOU Paul, CHAMPOUGNY Claude, CAPIOMONT Pierre, DERVIEUX Guy Marcel né le 04 10 1939 ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 05 07 1959, djebel Medboua, secteur d'Aflou), ENA Bernard, FAESS Georges, GANDON Michel, LE HENAFF Bertrand, LEPOTTIERBertrandtué au Cdo Jaubert, LEVAUFRE Michel, LEVAVASSEUR Daniel, MILOT Jean-Claude, MOUILLOT Bernard, NICOLAS Louis, PERRAUD Joël, POLJANEC Antoine, PHILIPPE Pierre, ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 05 07 1959, djebel Medboua, secteur d'Aflou), PENDINO Paul, PELÉ Charles, PRIGENT Joseph, PAUL Henry, QUINQUIS Pierre, QUERE Jacques, RAUCH André, ROMEZIN Georges, THOREZ Gérard, TOURAILLE André. (Remember commandos du stage GRANDCLERE).
LOHIER - Cdo Jaubert, tué le 16 07 1953 à My-Son (Indochine)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 06 1957 au 01 11 1957 - Cours "LOHIER" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille militaire, croix de guerre des T O E avec palme décernée au SM fusilier LOHIER Pierre, matricule 3062 L 45 du commando Jaubert, tué en opération le 16 07 1953 à My Son, centre Vietnam. SM fusilier de très grande valeur effectuant sa troisième campagne en Indochine comme chef d'un groupe du commando Jaubert, a toujours montré dans les circonstances difficiles une bravoure exemplaire alliée aux plus belles qualités de chef. Depuis sa dernière citation, a brillamment participé au succès du commando lors de l'assaut de Cong Duong Xa , centre Vietnam, le 08 06 1953 où les rebelles laissèrent 90 tués sur lr terrain. Le 16 07 1953, à My Son après avoir mené son groupe à l'assaut d'une position rebelle tuant 4 vietminhs et s'emparant d'un fusil, a trouvé une mort glorieuse en se portant de nouveau en avant à la tête de ses hommes sous le feu nourri des armes automatiques adverses. Le SM LOHIER avait déjà obtenu 2 citations, une à l'ordre de l'armée de Mer et une autre à l'ordre du corps d'armée. Le SM LOHIER avait suivi le cours de brevet élémentaire et le stage commando en 1948 et le stage CS en 1950 au centre Siroco.
Cap Matifou le 29 06 1957, le CF MERCERON commandant le centre Siroco
QM ENAULT Denis, SEAKA Jean-Baptiste - Matelots: BARRE Pierre, BLANCHE Jacques, DEGEROMINI Guy, DUCHEMIN Michel, DUCROQ Claude, FERRANDINI Claude, GEROT Jean-Pierre, LE BERRE Pierre, LE BRUN Raymond, LE BRUN Jean-Claude, LE COLLAIRE Jean-Marie, LE LAURAIN Philippe, LE YONDRE Yvon, KER Marcel, KERGOSIEN Léon, MARTIN Christian, MENGES-MILHOMIS Pierre, NORAIT Alain, NOUGUIER Yves, QUEMENER Roger, TILY Romain, VARLET Clotaire. (Remember commandos du stage LOHIER)
VINCENT - ECOFUSIL, tué le 23 07 1957 au djebel Taoudet (Algérie)
Du cours Darasse ( 01 07 1957 au 01 10 1957), le matelot VINCENT n'a pu terminé son stage, il a été tué le 23 07 1957 à l'engagement du djebel Taoudet
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 08 1957 au 01 01 1958 - Cours " VINCENT" Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier VINCENT Jean-Pierre, matricule 5575 T 56 tué en opération le 23 07 1957 sur le djebel Taoudet en attaquant avec le plus grand courage une position fortement défendue. Le matelot fusilier VINCENT avait suivi le cours du brevet élémentaire " DARASSE" et venait d'être au stage commando.
Cap Matifou le 07 09 1957, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.
Matelots : BERTRAM Jacques, BEAUDOUX Christian, BONAFÉ Jean-Marie, BONCI André, CARON Maurice, CHAFFURIN Hubert, tué à la DBFM le 28 08 1958, Nemours, Algérie, CIBOULLE Robert, CASTANIER Yves, CASIMIR Jacques, CATILLON Jean, DAVID Jacky, DUBOIS Christian, DELBOSC Henri, DONNIO Jean, FUSCHS Raymond, FINOT Jacques, JACOB Marcel, JOLY Euphrasie, LE BON Jean ( Cdo de Montfort, tué à l'ouedGoursifane, Algérie), LESAULNIER Roland, LE MEUR Yves, LE GRAND Alain, NÉLAUPE Max, PRZETOCKI Alexandre, SEPANSKI Guy, VOLLAT Michel, WEYRICH Hubert, et quatre stagiaires cambodgiens: Q/M BORITH Khieu, S/M CHHEM Tes, CHIM Duck, KIMSOCH Chhim. (Remember commando du stage VINCENT)
HAMONIAUX - F A N, noyade accidentelle le 06 08 1950 à Gian-Khau (indochine), Mle: 3177 B 44 - M P F -
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du brevet élémentaire, session du 01 10 1957 au 01 03 1958 - Cours "HAMONIAUX" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, médaille militaire, croix de guerre TOE avec palme décernée au QM fusilier HAMONIAUX Roger, matricule 3177 B 44 tué au cours d'une mission le 06 08 1950 à Gian-Khan, Tonkin. QM fusilier volontaire pour toutes les missions dangereuses, a su montrer dans les plongées de combat les qualités les plus rares de calme et d'enthousiasme. Vivant exemple de courage et d'abnégation. A trouvé la mort au cours d'une de ces missions le 06 08 1950 à Gion-Khan, Tonkin. Le QM fusilier HAMONIAUX avait suivi le cours de BE et les stage commando au centre Siroco en 1945.
Cap Matifou le 26 10 1957, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.
Matelots : AUGUSTINE Bernard BERLUREAU Christian, BESANCENEZ Georges, BRISSAUD-DESMAILLET Gérard, COUSSI Roger, CRUPEAUX Maxime, COQUART Claude, DRAPIER Bernard, GIRARD Stéphane, GOTORBE Bernard, GOURDON Philippe, HESS Serge, JUTHY Christian, LAE Marcel, LE GOVIC Roger, MARTINEZ Christian, MAGNIER Louis, NICAISE Jean, PICARD Yvon, QUINTIN Noël, RICHARD Hubert, RUIZ Joseph, RIGENBACH André, tué le 28 02 1959 par une mine à la frontière marocaine, SCHMITT Raymond. ( Remember commandos du stage HAMONIAUX).
BLANC -(Mention de 5 BE en provenance du C A M, 1 Maître fusilier en provenance de Siroco ( déjà instructeur à l'école des fusiliers-marins, placé en subsistance au stage Cdo)- Admis au stage Cdo = 20: (1Maître, LE LEUCH André, Mle 402 L 46, 16 du BE et 3 du C A M, certifiés = 17: 1 Maître, 13 BE matelots et les 3 matelots du C A M.
Q/M BLANC Pierre Emile Lucien, né le 14 01 1935, stage commando "Lamboley" du 01 01 1956 au 01 04 1956 à Siroco (Algérie).Commando de Penfentenyo, tué le 17 04 19-57, oued Bou- kiou, Algérie. Inhumé à Le Monastère, commune de Rodez.
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 12 1957 au 01 05 1958 - Cours "BLANC" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 2 fusilier: BLANC Pierre, matricule 3895 T 55 du commando de Penfentenyo, tué en opération le 17 04 1957 dans la région de l'oued Bou Kiou, Nord-Est de Nédroma. QM fusilier d'élite, dynamique et courageux, volontaire pour toutes les missions, s'est toujours fait remarquer par sa valeur militaire lors de nombreuses opérations de maintien de l'ordre dans le Constantinois, l'Algérois et l'Oranais ainsi que pendant l'opération de l'Egypte. Est tombé glorieusement lors du violent engagement entre le commando et une bande rebelle fortement armée le 17 04 1957 dans la région de l'oued Bou Kiou alors qu'il se portait à l'assaut d'un adversaire fortement retranché. Le QM fusilier BLANC avait suivi le cours du BE et le stage commando LAMBOLEY au centre Siroco en 1955-56.
Le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.
Matelots: LE LEUCH André, AFANASSIEF Théodore, CALVARIN Marcel né le 22 04 1940 ( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 24 05 1960 ), CHEPPY Claude, COLLIOT Christian, DUCLAUX Alain, GAUTHIER Bernard, GUESNEAU Gérard, GILLET Edgard, LONGECHAMP Robert, MORAND Jean Félix né le 31 10 1939 ( Cdo Trépel, tué au djebel M'Zi le 22 09 1959, Algérie), MORICE Jean, ODET Jean-Claude, PÉRON Albert PICHOT Roger, SERRA Jean, SPARAPAN Bernard Marie Auguste, 23 ème Cie de la DBFM, tué le 19 06 1959 djebelAïssa. (Remember commandos du stage Blanc).
PASCALIDIS - Cdo De Montfort, tue le 18 12 1947, rach Balanc (Indochine)
L'E/V Pascalidis qui vient des rangs de la résistance porte fièrement le drapeau du REBFM
Pascalidis Claude - E/V à bord du contre torpilleur Verdun qui se saborde à Toulon en 1942 - Sert à l'école des Mousses, est renvoyé en 1944 : incompatibilité d'humeur avec Vichy - Chef FFI section de Mousson - R B F M - Indochine, pacha du Cdo de Montfort, tué le 01 12 1947 sur le rach Ba Lang.
Bel hommage d'un fusco: "jusqu'ici, je n'avais connu de héros que par ce que j'en avais appris à l'école. Mais aujourd'hui je puis dire que j'en ai connu un, exactement comme dans les livres."
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 02 1958 au 01 07 1958 - Cours "PASCALIDIS" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre des TOE avec palme décernée au LV PASCALIDIS ( C J S M ) décédé à la suite de ses blessures sur le Rach Ba Lang ( Indochine). Officier d'élite ayant pris part à la campagne de France au R B F M puis à la campagne d' Indochine à la tête du commando De Montfort. Déjà 4 fois cité, il a déployé au cours de sa carrière toutes les qualités qui font une grande et belle figure de chef. A la suite d'une opération de nuit sur le Rach Ba Lang le 18 12 1947, a été gravement blessé au moment où il obligeait l'adversaire à s'enfuir. Est décédé de la suite de ses blessures.
PCC le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.
QM : MESSAGER Hubert, RIVES Roger Arnaud né le 20 09 1936 ( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 16 08 1959) - Matelots : BILLIET Christian, BURLOT André, FANTOU Claude, FOUEILLASSA Yves , JAYET Jean-Pierre, LECULIER André, LE GUERROUE Joseph, LIPIARSKI Jean, LOUVEAU Serge, LE MARCHAND Pierre, LUTON Jacky ( Cdo de Penfentenyo, tué en Algérie), NENNO Louis, NENERT Raymond, NEZET Paul, ORVOEN Joseph, PIERRES Yves, PELLETIER Rémy, ROUME Roger, SZYMYSNIK Daniel( Cdo de Montfort, tué en Algérie), TOUBHANS Claude, TOUQUET Henri, VALEAUX Roland, VRIGNAUD Michel. (Remember commandos su stage PASCALIDIS)
MOUTTET- Bataillon F M en 1870, estafette en ballon au siège de Paris - Mle 1860 Rochefort
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 04 1958 qu 01 09 1958 - cours "MOUTTET" Abel Henri - Matelot fusilier en 1870, en service dans un bataillon de fusiliers marins participant à la défense de Paris contre les assiégeants prussiens qui : chargé après un court entrainement de piloter un ballon libre, quitta Paris par ce moyen le 27 12 1870 pour porter les dépêches au gouvernement réfugié à Bordeaux. Réussit pleinement dans sa mission. Accomplit ensuite le remarquable exploit de revenir à Paris à pied à travers les lignes ennemies, en rapportant les dépêches du gouvernement aux assiégés.
Cap Matifou le 16 04 1958, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.
LE RIDANT - Cdo Trépel, tué le 03 01 1958 à Honaïne (Algérie)
Matelot LE RIDANT Bernard (STAC MILIN) tué au Cdo Trépel, Algérie
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 09 1958 au 01 11 1958 - Cours "LE RIDANT" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 2 fusilier LE RIDANT Charleslouis, matricule 7205 T 55, tué en opération le 03 01 1958 dans la région d'Honaïne ( Algérie). QM fusilier remarquable par son allant et par son courage. Le 03 01 1958, dans la région d'Honaïne ( Algérie) a été mortellement atteint par l'explosion d'une mine rebelle. A accepté la perspective d'une mort inévitable avec un calme et une simplicité qui ont fait l'admiration de ses camarades de combat. Déjà blessé le 23 07 1957 en portant secours à d'autres blessés, restera pour les fusiliers-commandos l'exemple du courage et de l'abnégation poussés jusqu'à l'ultime sacrifice. Déjà cité à l'ordre de la division. Le QM fusilier LERIDANT avait suivi le cours du BE PILLARD du 01 04 1956 au 01 09 1956 et le stage commando du 01 05 au 01 08 1957 au centre Siroco
Cap Matifou le 28 06 1958, le CF MERCERON, commandant le centre Siroco.
Matelots:BOUSSANGE Jean Paul René Louis né le 26 05 1939 ( Cdo Trépel tué au djebel M'Zi, Algérie le 07 05 1960), CLÉMENCEAU Michel, COLIN Jean-Claude, DENOEU Jean, HOFFMANN Bernard, JEANDAINE Alain, JOFFRE Jean-Pierre, KRELIL Chali, L'HERME Christian, MAUGUEN René, ORHAND Alain, PETIT-JACQUES Pierre, ROURE Léandre, SIKORSKI Jean, SPÉRANDIO Georges Charles Louis né le 19 09 1940 ( Cdo Jaubert,tué dans le djebel M'Zi le 07 05 1960) SENE Jean. (Remember commandos du stage LE RIDANT).
BEYER -Cdo François, tué le 23 04 1949 à An-Thoï (Indochine)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de DE, session du 01 08 1958 au 31 12 1958 - Cours "BEYER"- Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de guerre des TOE avec palme décernée au matelot fusilier BEYER Marcel, matricule 1113 R 45, tué en opération le 23 04 1949 dans la région d'An Thoi ( Cochinchine). Jeune matelot intrépide et courageux. Le 23 04 1949 dans la région d'An Thoi, pris avec son groupe sous un feu violent d'armes automatiques, a opposé une résistance farouche à un ennemi supérieur en nombre. A trouvé une mort glorieuse au cours du combat après avoir lutté jusqu'à l'épuisement total des ses munitions. Le matelot fusilier BEYER avait suivi le cours du BE et le stage commando au centre Siroco du 01 03 1946 au 01 02 1947
Cap Matifou le 30 08 1958, le CF ORTOLAN, commandant le centre Siroco.
FAVÉ - Cdo Jaubert, tué le 30 08 1957 au djebel Tadjéra (Algérie)
FAVE André Jean-Marie, né le 23 08 1934, stage Marin ( du 01 06 1956 au 01 06 1956) Siroco, Algérie. Commando Jaubert, tué le 30 08 1957 en embuscade près du poste Requin ( Algérie) par un obus de mortier de 81 tiré du poste Requin.
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 10 1958 au 01 03 1959, Cours "FAVÉ" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée qu QM 2 fusilier FAVÉ André Jean-Marie, matricule 5537 T52, mortellement blessé le 29 08 1957 dans la région du Tadjéra ( Algérie). Excellent QM fusilier commando ayant un sens élevé du devoir, a participé à toutes les opérations du commando Jaubert depuis le 01 06 1956. Débordant d'activité, il s'est signalé dans tous les engagements par son calme et son courage et dans la vie courante par ses qualités militaires. Au cours d'un engagement de nuit le 29 08 1957 dans la région du Tadjéra, mortellement blessé, conservant son sang-froid, il s'inquiétait du sort d'un de ses camarades blessé. Le QM fusilier FAVÉ avait suivi le cours du BE et le stage commando MARIN au centre Siroco du 01 10 au 01 06 1956.
Cap Matifou le 25 10 1958, le CF ORTOLAN, commandant le centre Siroco.
SM BAKANYI Louis - QM QUENNEDEY Guy - Matelots : SALLEI François, MARTIN Jean, BOUTIER Henri, RIO Joseph, PARISIS Daniel, BERTHOMIER Georges, THOMAS Bernard, MARCHYLLIE Jean, HERBERT Philippe, SOUETRE Jean, BERVAS Jacques Germain Jean né le 26 01 1941 ( Cdo Trépel, tué en Algérie le 03 03 1961), NOUAUD Philippe, LE MENEZ Noël, GLOUX Jean, COAT Jean, CLAVEYROLLES André, PERES Vincent, LIDY Robert, LAMOUREUX Bernard. (Remember commandos du stage FAVE).
CABOT - ECOFUSIL, tué le 23 07 1957 au djebel Taoudet (Algérie)
E O R CABOT Pierre Lucien Auguste, né le 15 07 1933, tué le 23 07 1957 , opération du djebel Taoudet Algérie, à une quinzaine de kilomètres du barrage du Hamiz. Trois compagnies de fusiliers marins et le commando école de Siroco participent à cette opération, l' EOR Cabot, les matelots Vincent et Fournier ( élèves Cdos) sont tués, l'OE2 Nozières et le QM Bruant sont blessés mortellement. 12 rebelles ont été mis hors de combat.
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 12 1958 au 01 05 1959 - Cours "CABOT" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée à l'élève aspirant de réserve"branche commando": CABOT Pierre Lucien Auguste, matricule 40023 T 57 tué en opération dans le djebel Taoudet (Algérie) le 23 07 1957. Jeune EOR élève commando possédant toutes les qualités du fusilier-marin français. A trouvé une mort glorieuse le 23 07 1957 au cours d'un engagement contre les rebelles sur le djebel Taoudet en tentant avec le plus magnifique mépris du danger de ramener dans la zone battue par le feu adverse des camarades blessés. L'EOR élève commando CABOT Pierre avait suivi le cours au centre Siroco du 01 05 au 23 07 1957.
Cap Matifou le 03 01 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.
CHAFFURIN - D B F M, tué le 28 08 1958, Nemours (Algérie)
CHAFFURIN Hubert dit la Chute, stage Vincent (du 01 07 59 au 01 10 1959 Siroco, Algérie) tué à la DBFM Algérie.
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 02 1959 au 01 07 1959- Cours "CHAFFURIN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier CHAFFURIN HubertSimon Etienne, matricule 4669 T 57, décédé des suites de ses blessures après avoir été blessé le 28 07 1958 en assurant l'escorte d'un convoi dans la région de Nemours. Jeune matelot calme et réfléchi, arrivé depuis un mois à la D B F M, s'était déjà fait remarquer par ses belles qualités de courage tranquille. Chef d'une pièce de FM, a participé à toutes les opérations effectuées par sa compagnie depuis son arrivée à la D B F M au cours desquelles il fit toujours preuve de calme et de sang-froid. Le 28 07 1958, assurant l'escorte d'un convoi de ravitaillement à bord d'un GMC, a sauté sur une mine avec son véhicule et est décédé des suites de ses blessures. Le matelot fusilier CHAFFURIN Hubert avait suivi le cours du BE et le stage commando (VINCENT) au centre Siroco du 01 08 1957 au 01 04 1958.
Cap Matifou le 28 02 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.
GRANDJEAN - ECOFUSIL, tué le 28 01 1959 à Sakamody (Algérie)
Opération du 28 01 1959 ( forêt de Si Amroune près de Sakamody) à laquelle participe le bataillon de la compagnie école du centre Siroco, le commando-école et 3 compagnies du C I R. Le QM CS Grandjean est blessé mortellement.
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 04 au 01 09 1959 - Cours "GRANDJEAN" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, croix de la valeur militaire avec palme, et concession de la médaille militaire décernées au QM fusilier: GRANDJEAN Roger, matricule 4935 T 55 mortellement blessé au cours d'une opération dans la région de SAKAMODY (Algérie) le 28 01 1959. Gradé fusilier commando de grande valeur ayant participé aux opérations du Moyen-Orient en 1956 et celles du maintien de l'ordre dans les commandos à la D B F M depuis deux ans. Au cours d'une opération dans la région de Sakamody, dans l'après-midi du 28 01 1959 a attaqué avec un total mépris du danger un groupe rebelle embusqué et fortement armé. A été mortellement blessé en donnant l'assaut à l'ennemi. A donné aux élèves fusiliers engagés dans l'action l'exemple magnifique du courage tranquille et l'esprit offensif. Aété déjà deux fois cité. Le QM fusilier GRANDJEAN avait suivi le cours du BE et le stage commando au centre Siroco, ainsi qu'une partie du cours des gradés du CS.
Cap Matifou le 02 05 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.
JAUFFRET - D B F M, tué le 01 09 1958, Nemours (algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 06 1959 au 01 11 1959 - Cours "JAUFFRET" - Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume, concession de la médaille militaire à titre posthume avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier: JAUFFRET Michel, matricule 5806 T 56 tué au cours d'une patrouille dans la région de Nemours dans la nuit du 31 08 1958. Jeune matelot fusilier volontaire et courageux, voltigeur à la section de protection du QG de la D B F M. A toujours été par son entrain et ses qualités de combattant un exemple pour ses camarades et un précieux auxiliaire pour ses chefs. Déjà cité pour sa belle conduite au feu, s'est à nouveau distingué le 28 08 1958 lors de l'opération de l'oued Saftar où 21 rebelles furent hors de combat. A trouvé la mort au cours d'une patrouille dans la nuit du 31 08 1958 alors que son équipe effectuait une reconnaissance dans les environs de Nemours. A déjà été cité une fois. Le matalot fusilier JAUFFRET avait suivi le BE et le stage amphibie "DARASSE" au centre Siroco du 01 02 1957 au 01 10 1957.
Cap Matifou le 01 07 1959, le CF ORTOLAN commandant le centre Siroco.
Matelots : POUGIS Jean-Claude, BOITEL Gérard, PERISSIN Marius Jean né le 06 06 1940 ( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 26 04 1961), DEBUIRE Raymond, FOURNIER Noël, MARLIER Bernard, VERMESSE Philippe, FERNANDEZ René, PRIEM Daniel, FRANCOIS Bernard, FRONSACQ Jacques, LECHEVALIER Philippe, PENNES Gérard, PANARIELLO Yves, BASTIDE Jean-Pierre, CHARBONNIER Michel, NAVEAU Louis, AIACH Rémy, ROLLAND Michel, POIROT Lucien CAZEAU Yves, TARFAYA Ladhar Maurice né le 30 04 1941( Cdo Trépel, tué en Algérie le 03 03 1961), EGRON Jean. (Remember commandos du stage JAUFFRET).
PERON - D B F M, tué le 15 06 1958, Nemours (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 08 1959 au 01 01 1960- Cours PERON - Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), croix de la valeur militaire avec palme décernée au S/M de 1ère classe fusilier PERON Raymond, Mle 10156 B 45, tué au cours d'une opération dans la région de Tarnana le 15 06 1958. Second-maître fusilier du cadre de maistrance, magnifique entraîneur d'hommes et combattant hors de pair. Adjoint de section à la 21 ème compagnie de la D B F M, a forcé l'admiration de ses chefs par son courage, sa compétence et la pratique constante des plus hautes verts militaires. Le 15 06 1958, dans la région de Tarnana, est tombé glorieusement à la tête de son groupe en traquant un élément rebelle embusqué dans un oued. Le S/M PERON avait suivi le cours du BE et le stage commando au centre Siroco du 01 03 1946 au 31 01 1947, ainsi que le cours de C S du 01 10 1950 au 01 03 1951.
Cap Matifou le 05 09 1959, le C/F Ortolan commandant le centre Siroco.
Matelots: VACHER Jacques, LE MARCHAND Jacques, DANES Jean-Noël, DENEUVILLE Henri, MARTIN Gérard, LUC Gérard, LEPELLETIER Gérard, LEVROT André, GUILLIEN Claude, GIRONIE Serge, ARNAUD Nigel, FOURNIER Jacques, FRANCO Marcel, TRICHET Michel, GUINVARC'H Jacques, ALLAIRE José, CHARDIN Claude, NOLF Marius, HERVE Joseph, VEDRENNE Claude, ROUBERT Jean, LEROUX Noël, LOMBARDO Jean-Pierre, LE TORREC Yvon, GLEYOT Jean-Pierre, CAMELIO François, GUERIN Christian, RIVOALLAN René, YVARS Paul, GILLET Georges, LE LEU Guy, ALLANIC Georges MONTEZE Bernard, CHARLES Francis, PERRIER Jean-Noël. (Remember commandos du stage PERON).
PRUVOST - D B F M, tué le 24 01 1959, Nemours (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE , session du 01 10 1959 au 01 03 1960. Cours PRUVOST- Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), concession de la médaille militaire avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Q/M fusilier du cadre spécial, PRUVOST Gilbert, Mle 5219 T 52, tué dans une embuscade de nuit dans la région de Tifférès le 24 01 1959. Q/M fusilier C S , chef de demi-section, type de l'entraîneur d'hommes, aimé de tous, retardant au maximum le déclenchement du feu pour assurer le succès de l'affaire, a trouvé une mort glorieuse à la tête de ses hommes dans la région de Tifférès lors d'une embuscade de nuit, au cours de laquelle un sergent-chef rebelle a été abattu, un fusil et des documents récupérés. Le Q/M fusilier C S PRUVOST avait suivi au centre Siroco le cours de C S N° 48 du 01 10 1957 au 01 03 1958.
Cap Matifou, le 31 10 1959, le C/F Ortolan commandant le centre Siroco.
QM : MIGUEL André, SAUBAN Joseph, GAUTHIER Adrien - Matelots: BREVET Henri, BRISSET René, CAZAUBON Roland, CENDRE Claude, CAILLAUX Pierre, DANCOINE Daniel, DOLLO Robert, GAUVILLE Dominique, LAMOUREUX Georges, LE GUILLOUX Jean, LE LAY André, LENOURY Gérard, LE RHUN Jean-Pierre, MAI Benjamin, MARROT Gilbert, PIAT Jacques, PIERRE Georges, RAISON Jean-Luc, ROLAND Georges ( Cdo de Penfentenyo tué à l'Oued Mélal, Algérie), ROBERT Jean, SILLY Guy, THÉODEC Raymond, ANDRÉ René, BORDIER Gérard, BRAINVILLE Bernard, DUMAS Alain, DUFOUR Daniel, LOPEZ Martial, MESBAUER André, GAUDE Hervé, CLUZEAU Jean-Claude, SCHEIBEL Norbert, GRASSET Norbert, BRAULT Claude, HOUZIAUX Serge, ROUX André Disparu àla DBFM), VIELLEDENT Louis, GOUPIL Marcel, MARTINEZ Richard. (Remember commandos du stage PRUVOST).
BIZIEN - D B F M, tué le 29 08 1958, oued Saftar (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 12 1959 au 01 05 1960. Cours BIZIEN, citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), concession de la médaille militaire avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Q/M fusilier BIZIEN Joseph, Mle: 2339 T 54, à trouvé la mort lors des opérations des 28 et 29 08 1959 dans la région de l'oued Saftar ( département de Tlemcen). Q/M fougueux et dynamique, a rempli pendant 15 mois à la DBFM les fonctions de chef de pièce et de chef d'équipe avec une grande compétence, se faisant remarquer par son expérience, son sens tactique et son courage à toute épreuve. S'est particulièrement distingué le 07 03 1958 à Ouled Hamou au cours d'une patrouille de nuit sous le feu, puis à nouveau le 12 04 1958 où il manoeuvra rapidement et habilement son équipe et intercepta deux fuyards. A trouvé la mort lors des opérations des 28 et 29 08 1958 qui permirent d'abattre 21 rebelles dans l'oued Saftar. Le Q/M fusilier BIZIEN avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage amphibie (HERMELIN) du 01 10 1954 au 01 06 1955.
Cap Matifou le 09 01 1960, le C/ Ortolan commandant le centre Siroco.
SM HASSELWANDER Jean - Matelots : KUSEK Pierre, DUBOURG Marc, BROUSTE Armand, REICHART Jacques, VIDAL Jean-Paul, COSTE Gaston, SÉNÉCHAL Gilbert Marcel Edmond né le 19 01 1941( Cdo Jaubert, tuéen Algérie le 26 10 1960), RABAT Henri, PAUL Gilbert, LE VOT Jean, MARKOVCIC Jean, LE MAGUERESSE Lucien, FOUQUET Roger, THIBAULT Jean-Jacques, ULSAMER François, MALDINEY Jacques, JOUFFREY Alain, MARQUET Pierre, SARNIGUET André, BRUN Bernard, RIZOUL Yvan, GROLLEAU Jean-Pierre, CHARLOT Raymond, LE GUEN Jacques, COCHET Daniel, BRETON André, MALBERT Paul, MALATESTE Charles, LE GAL Jean-Louis, BOSA Roger, PLATEAU Christian, DEFFERRARD Georges, MONNET Roger ( Cdo Jaubert, tué en Algérie), COSTELLA Jean, ACCOSSANO Cyrille. (Remember commandos du stage BIZIEN).
CARNOT - D B F M, tué le 23 03 1959 à Tlemcen (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 02 1960 au 01 07 1960. Cours CARNOT, citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), croix de la valeur militaire avec palme au Q/M 2 fusilier CARNOT Alain Jean-François, Mle 1048 T 56 tué en opération le 23 03 1959 dans la région de Tlemcen( Algérie). Jeune Q/M fusilier déjà cité, embarque à la DBFM, 16 ème compagnie du 1 er bataillon. S'est fait remarquer dès son arrivée par ses magnifiques qualités de courage, de sang froid et d'allant. Voltigeur d'élite, toujours volontaire pour les missions dangereuses, avait su acquérir d'emblée la confiance de ses chefs et l'estime de ses camarades. Le 23 03 1959, au cours de l'accrochage de sa section, dans un terrain particulièrement difficile et touffu, a trouvé une mort glorieuse en se portant à la tête de son groupe, à l'assaut d'un adversaire très supérieur en nombre et solidement retranché. Le Q/M fusilier CARNOT avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando Kryshine du 01 10 1956 au 01 06 1957: ( Contrairement à ce qui est indiqué, CARNOT n'a pas pas effectué le stage commando).
Cap Matifou, le 12 03 1960, le C/F Ortolan commandant le centre Siroco.
FERRE - Cdo De Montfort, tué le 16 08 1959 à Aïn-Sefra (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 04 au 01 09 1960, cours FERRE. Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), croix de la valeur militaire avec palme décernée au QM 1 fusilier FERRE Robert, Mle: 3072 T 51, mortellement blessé le 16 08 1959 dans le djebel Bou Lerhfad, secteur d'Aïn Sefra. Jeune Q/M fusilier chef d'équipe de voltigeurs, d'un courage et d'un allant exceptionnels, médaillé militaire, cinq fois cité pour sa conduite au combat. Le 16 08 1959, au cours d'un violent acrochage avec une bande de H L L retranchés dans le djebel Bou Lerhfad ( secteur d'Aïn Sefra) a été mortellement blessé alors qu'il partait à l'assaut des positions rebelles à la tête de son équipe. Le Q/M FERRE avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando ( MyTho) du 01 04 1951 au 01 12 1951 et le stage de CS 45 du 01 01 au 01 06 1957.
Cap Matifou le 07 05 1960, le C/F Hinden commandant le centre Siroco.
SM LE SAINT René - Matelots : CORBEL Michel, DIEUDONNÉ Pierre, ROBELIN Jean-Claude né le 12 07 1941( Cdo Jaubert, tué en Algérie le 14 04 1962), KOHLER Pierre, BOURSIAC Christian, LEMONNIER Gilles, CARAZZAI Marcel, SAUNIER Paul, GUIBAUD Jean-Claude, KERSTEMONT Lionel, JEHL Pierre, JÉGOU Yvon, GAYRAUD Jean-Pierre, VANHELEPUTTE Charles, BULÉON Jean, MORNET Gérard, KERROS Robert, PETIT Jean, GREMERET Jean-Claude, AUBERT Aimé, LÉGER Daniel, LE CHARLES Jacques, BILORE Alain, BERTRAND Jacques, COUSIN Guy, LEFÈVRE Guy, KLEIN Charles, PLUMER Bernard, GRIMOUX Alain, LABAYE Christian, FISCHER Henri, HERRARD Marc, KERISIT Pierre, DASSONVILLE Gilbert, DUREAU Pierre, BRUNET-MANQUAT Gilbert, CHALTON Yves, BERNARD Christian, DESLANDES Claude, GALLOIS Jean-Marc, MOREL Jean-Pierre, ROCHETEAU Guy, MAURICE Jean. (Remember commandos du stage FERRE).
VALLEE - ECOFUSIL, tué le 03 06 1960, Cap Matitou (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 06 au 01 11 1960. Cours VALLÉE, citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume), concession de la médaille militaire avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Maître fusilier VALLÉE Pierre, Mle 75 T 47, mortellement blessé le 03 06 1960 dans le djebel Guerguour ( quartier de Fondouk). Maître fusilier de très grande valeur, instructeur et entraîneur d'hommes remarquable a été mortellement blessé à la tête de sa section alors qu'il tentait de réduire un groupe rebelle fortement armé dans le djebel Guerguour ( Quartier de Fondouk) le 03 06 1960; Déjà deux fois cité. Le Maître fusilier VALLÉE instructeur au centre d'instruction des relèves avait déjà suivi au centre Siroco, le BE, le CS ainsi que le BS.
Cap Matifou, le 09 07 1960, le C/F Hinden commandant le centre Siroco.
MUNK - D B F M, tué le 27 10 1959, poste de Tizza (Algérie)
MUNK Carlos Robert
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 08 au 31 12 1960- Cours MUNK . Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume) avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au S/M 1 fusilier MUNK Carlos Robert, Mle: 1793 T 42, tué par l'explosion d'une mine le 27 10 1959 à la frontière Franco-Marocaine. S/M fusilier affecté à la 55 ème compagnie de la DBFM, poste de Tizza, chef de groupe remarquable d'énergie et d'enthousiasme, a été tué par l'explosion d'une mine le 27 10 1959 à la frontière Franco-Marocaine, alors qu'il commandait une patrouille dans une zone particulièrement dangereuse. Gradé d'élite a toujours fait preuve dans les situations difficiles d'un courage et d'un sang froid à toute épreuve. Médaille militaire par décret du 11 04 1959 à compter du 08 05 1959. Le S/M Munk avait suivi au centre Siroco le cours de BE en 1944 - 1945 et le cours CS 29 en 1953.
SOCHARD -Cdo De Montfort, tué le 12 08 1960, Aïn-Sefra (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE session du 01 10 1960 au 01 03 1961, cours SOCHARD- Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume) avec concession de la médaille militaire et attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au Maître fusilier SOCHARD Yves Alain, né le 31 07 1933, Mle : 10458 T 51, tué dans le djebel Béni Smir ( secteur d'Aïn Sefra) le 12 08 1960 au commando De Montfort. Maître fusilier commando remarquable de courage et de sang froid. Déjà cité pour sa brillante conduite au feu en extrème-Orient, puis à trois reprises dans les combats pour le maintien de l'ordre en Algérie. Le 12 08 1960 dans le djebel Béni Smir ( secteur d'Aïn Sefra) a trouvé une mort glorieuse à la tête de sa section au cours d'un engagement avec un élément rebelle tombé en embuscade, donne à tous un magnififique exemple de sacrifice total et de l'acceptation du devoir militaire. Le Maître fusilier SOCHARD avait suivi au centre Siroco: le cours de BE, le stage commando ( Marckolsheim), le stage de CS et le BS.
Cap Matifou le 05 11 1960, le C/F Hinden commandant le centre Siroco. Signé Hinden. QM : BÉLALIA Djilali - Matelots: AUGEROT Jean-Paul, BELLEC Michel, BEUF Gabriel, BORE de PONTBRILLANT Jean-Noël, CASSAT Claude, COULOMB Francis, DANO Alain, DAUNIS Jean, DIEBOLD Jacques, DUBUIS Jean, FOUTRIER Alain, GILABERT Jean-Pierre, GODON Christian, GRASSET Christian, KERMABON Yannick, MAES Henri, MERCIER du PATY de CLAM Amédée, MOREL Arnaud, NIVET Maurice, PHILIPPE Joël ( CdoTrépel, tué en Algérie), RODRIGUEZ GARCIA Christian, DUCHESNE Gérard, SERRE Jean-Claude, SCHNEIDER René, BERRY Gabriel. (Remember commandos du stage SOCHARD).
Centre Siroco, école des marins fusiliers,cours du BE, session du 01 12 1960 au 01 04 1961, cours MORAND - Citation à l'ordre de l'armée de mer (à titre posthume) avec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier MORAND Jean Félix né le 31 10 1939, Mle : 2450 T 57, tué en opération le 22 09 1959 dans le djebel Mzi, secteur d'Aïn Sefra. Jeune matelot fusilier du commando Trépel, s'est toujours distingué par son courage, son ardeur combative et son dynamisme au cours des 12 mois passés en Afrique du Nord. Le 22 09 1959 dans le djebel Mzi, secteur d'Aïn Sefra, sa section en nomadisation s'étant heurtée à la tombée de la nuit à un fort élément rebelle, a combattu avec une bravoure admirable sous un feu particulièrement violent et meurtrier, a lancé à bout portant toutes ses grenades à fusil sur les rebelles qui tentaient une manoeuvre d'encerclement. A trouvé une mort glorieuse en essayant par la suite de ramener à l'abri un de ses camarade tombé blessé en terrain découvert. Le matelot fusilier MORAND avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando ( BLANC ) du 01 12 1957 au 01 08 1958.
Le C/F Hinden commandant le centre Siroco.
SM DUBUIS Georges, VIDAL Maurice - QM KLEIN Maurice - Matelots : YONNET Jean, CHALEYSSIN Jean-Paul, GASSIAN Marcel, PINSAULT Gérard, CHARABOUSKA Michel, REYNAUD Henri, GUILMEAU Yves, LEVIS Lucien, KOPP Norbert, HAEHNEL Michel, FORRLER Bernard, BARRY Francis, MURAT Jean-Claude, FOHRER Pierre, LE BIHAN Pierre, APPEL Jean, COUDERT Jean-Claude, VIVET Georges, BASTARD Michel, HERLIN Patrick, AMAT Michel, LANNEAU Claude, LEMOINE Alain, LEJEUNE Lionel, DUCHEMIN Jacques, DESOCHE René, PAJOT André, LIBERT Richard, CHAUVEAU Claude, SABATER Eugène, DEBROAS Pierre. (Remember commandos du stage MORAND).
DIROU- D B F M, tué le 21 01 1961 à Nemours par une mine (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours du BE, session du 01 02 1961 au 01 06 1961, cours DIROU - Citation à l'ordre de l'armée de mer (à titre posthume) avec concession de la médaille militaire et attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier DIROU Jean Louis, Mle: 1199 T 58, décédé le 21 01 1961 par suite explosion mine rebelle au cours d'une patrouille le long de la frontière Algéro-Marocaine, dans le secteur de Nemours. Jeune matelot fusilier ardent et courageux, affecté à la 31 ème compagnie du 3 ème bataillon de la DBFM depuis le 21 04 1960, a conduit de très nombreuses patrouilles et interventions le long de la frontière Algéro-Marocaine contribuant très efficacement à interdire l'entrée en Algérie des rebelles stationnés au Maroc. Le matelot fusilier DIROU avait suivi au centre Siroco le cours de BE "GRANDJEAN" du 01 04 au 01 09 1959. Son corps repose au cimetière de Santec (29)
Cap Matifou le 11 03 1961, le C/F Hinden commandant le centre Siroco
QM ZANNA Pierre- Matelots: DUVERGÉ François, MULLER Roland, LIVENEAU Régis, JACQUET Claude, JACQUET Gérard, MARCHI Pierre, BARREAU Jean-Claude, BRISTAUT André, CORRE Alain, BRADMETZ Jacques, RENAUD Jean-Pierre, BOMBACE Dominique, MAHAUT Eugène Auguste Albert né le 12 02 1941( Cdo de Montfort, tué en Algérie le 21 01 1962), BOUISSET Jacques, AUDIBERT Gérard, MONDIERE Jean, VIALETTE Alain, GUENGARD Alain, GENRIES Jean-Claude, GUIVIER René, RALEMA Jean-Baptiste, GILET François, LHUILLIER Claude, BISBARD Didier, GUERIN Georges, TAHINDRO Fidèle, RIMASSON Loïc, POIRIER Jean-Pierre, VIGIER Daniel, LE GOUEFF François, ALBERT Jean-Pierre, NIGAGLIONI Armand, RICHE Jacques. (Remember commandos du stage DIROU).
RABAUD - D B F M, tué le 30 09 1959 à Azazga (Algérie)
Centre Siroco, école des marins fusiliers, cours de BE, session du 01 04 1961 au 01 10 1961, cours RABAUD- Citation à l'ordre de l'armée de mer ( à titre posthume) avec concession de la médaille militaire et attribution de la croix de la valeur militaire avec palme décernée au matelot fusilier: RABAUD René, Mle: 4749 T 57, tué en opération dans le secteur d'Azazga en Kabylie le 30 09 1959. Matelot fusilier d'élite embarqué le 25 03 1959 à la DBFM, puis au bataillon d'intervention, a participé à toutes les opérations de son unité et notamment " Étincelles" et " Jumelles". Pratiquant sa spécialité de fusilier marin avec la plus grande maîtrise, il se faisait sans cesse remarquer par son dynamisme et sa volonté de vaincre, il avait été cité pour s'être distingué le 15 Avril dans la région d'Aïn Sefra. Le 30 09 1959 il devait trouver une mort glorieuse au combat dans la région de Bouzeguen ( grande Kabylie) alors qu'il se portait au secours d'un de ses camarades mortellement frappé par un ennemi embusqué dans un maquis inextricable. A donné à tous le plus bel exemple du devoir et de la générosité. Le matelot fusilier RABAUD avait suivi au centre Siroco le cours de BE " HAMONIAUX" du 01 10 1957 au 01 03 1958.
Cap Matifou le 13 05 1961, le C/F Hinden commandant le centre Siroco.
SM TAESCH Robert - QM : JUBELIN Claude, LE BAIL Jean-Baptiste, SOUAL Paul, RAPETTO Henri - Matelots :THOMAS Claude, RIMETZ Guy, BRIEDA René, DESBOIS Guy, CAUFAPE Daniel, RAILLE Pierre, ARBISA Pierre, ROIG Germain, LUCAS Jean-Paul, KERMOAL Michel, CHORLAY Yves, JANKOWSKI Jean, LESPRIT André, EQUIS Jean-Paul, BIEVLIET René, REIG Alain, N'KANDZA Gaston, BOULINGRE Gérard, LEFEUVRE Michel, BONOU Pierre, MEDEVIELLE Jean-Luc, MORITZ Daniel, REQUET Christian, SALLABERRY Jean-Baptiste. (Remember commandos du stage RABAUD).
Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du BE, session du 01 06 1961 au 01 10 1961. Cours "SENECHAL". Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume avec attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme, décernée au matelot fusilier: SENECHAL Gilbert Marcel Edmond, né le 19 01 1941, Mle 3489 T 59, tué en opération dans le djebel Bou Lerhfad (secteur d'Aïn Sefra) le 26 10 1960.Matelot fusilier commando d'un dynamisme et d'un courage exceptionnels. Héliporté le 26 10 1960 dans le djebel Bou Lerhfad avec le commando Jaubert, il n'hésite pas à se porter à l'assaut d'une bande rebelle fortement retranchée. Bien qu'embarqué depuis peu de temps au commando Jaubert il manoeuvre avec précision au mépris du danger. Son commandant étant mortellement blessé à côté de lui, il le protège et repousse l'attaque des rebelles qui marchaient sur eux. A son tour, frappé d'une balle, il tombe face à l'adversaire donnant le plus bel exemple des qualités de combattant et de commando. Le matelot fusilier SENECHAL avait suivi au centre Siroco le cours de BE Bizien du 01 12 1959 au 01 04 1960 - Cap Matifou, le 10 07 1961, le CF SERVENT commandant le centre Siroco.
Maître GUILLARD Albert - S/M LE GALL Jean - Q/M CHENOUARD Henri - BERNARD Pierre - DZELLAT Hyacinthe - Matelots TRECHOT Claude - FEVER Gilbert - LARHANT Jean-Pierre - BONNET Guy - BAYON Alain - FONTROUGE Bernard - DEMORY Raymond - PRIGENT Daniel - HENRY Roger - POTOT Bernard - ROCHETEAU René - DUHARD Philippe - MACKERER Roland - COUTANT Michel - MEREL Jean-Marie - DAUVIAU Alain - DUJEAN Christian - GIBERT Claude - THEPHANY André - LEDRICH Eric - ANGER Jean-Claude - BOQUILLON Daniel - BIDART Serge - MULLER Jacques - DOUMENC Yves - PILCHEN Guy - TOURE Blamissi - BOUCABEILLE Jean - BURGER Jean-Paul - BOULAY Claude - MABILAIS Patrick - N'KOUNKOU Jonas - DAGUET Claude - COLMERAUER Georges - SUZANNA Roger - GALLICE Guy - ROBLIN Jean-Paul - DUPONT Jean - PIERRESTEGUY Eugène - FERRARI Louis - JOUANNAIS José - THIRIET Frédéric - TREHARD Marc - (Remember, commandos du stage SENECHAL)
ROLAND- Cdo de Penfentenyo, tué le 04 07 1960, oued Mélal Saïda (Algérie)
Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du BE, session du 01 08 1961 au 01 12 1962, cours ROLAND. Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume avec concession de la Médaille Militaire et attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme décernée au matelot fusilier commando ROLAND Georges, Mle: 5128 T 59 tué dans l'oued Méllal le 04 07 1960. Jeune matelot fusilier commando affecté au commando de Penfentenyo le 21 06 1960 a fait preuve dès son arrivée d'un enthousiasme exceptionnel, a trouvé une mort glorieuse à son premier combat le 04 07 1960 en abordant le premier un nid de mitrailleuse rebelle caché dans une falaise. Le matelot fusilier commando ROLAND avait suivi au centre Siroco le cours de BE et le stage commando "Jauffret" du 01 06 1959 au 01 02 1960. Cap Matifou le 16 09 1961, le C/F SERVENT commandant le centre Siroco.
S/M THOMAS Alain - Q/M MONNIER Paul - VAGNEUX Bernard - GARCIA Robert - LARREGAIN Pierre - Matelots THOMAS Yves - THEVENIN James - SCHMIDT Jean-Pierre - VIENNOT Claude - LECONTE Jean-Pierre - MISPELAERE André - LE FLOCH Jean - BRAY Christian - BERNARD Roger - LHOMME Bernard - DURET François - PENSIER Serge - TRIBOUX Raymond - THOMAS Robert - MAURY Norbert - DAYRE Jean-Louis - HEURTEBIZE Michel - BOUCHEZ Emile - ROY Pierre - CHARRAULT Jacques - HOLLET André - ESTINGOY Francis - KLEINCLAUS Alphonse - PIERRON Jean - FAURY Jean-Claude - LOMELET Michel - DEGUFFROY Kléber - BELMER Valère - DAGANAUD Jean-Pierre - BLUM Albert - PAGES Francis - BOOG Pierre - BELLEC Lucien - PESTEL Michel - HAMEL Jean-Claude - MEIGNE Alaibn - DEVERGNE Christian - PINSON Yves -(Remember, commandos du stage ROLAND)
Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours du BE, session du 01 10 1961 au 01 02 1962: cours SEGUIN. Citation à l'ordre de l'armée de Mer, à titre posthume avec concession de la Médaille Militaire, attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme au S/M 1 fusilier commando SEGUIN René Victor né le 26 07 1929, Mle: 5116 T 48, tué en opération sur le djebel Mzi, secteur d'Aïn Sefra le 07 05 1960. S/M fusilier d'élite déjà plusieurs fois cité pour sa bravoure et son allant au cours de précédentes campagnes en extrême-Orient et en Algérie. Affecté au commando Trépel le 04 05 1960, a été héliporté le 7 sur le djebel Mzi au contact même d'une très forte bande rebelle. S'est élancé en tête de sa section contre les positions successives de l'adversaire avec une fougue et une audace faisant l'admiration de tous. A conduit ses voltigeurs de succès en succès pendant plus de deux heures au cours d'un combat meurtrier et implacable. A trouvé une mort glorieuse dans un furieux corps à corps livré à bout portant dans les falaises où s'étaient retranchés les derniers rebelles. Le S/M fusilier commando SEGUIN qui avait suivi au centre Siroco le cours de BE, de commando: stage Faffaux et de CS, avait en outre effectué une affectation comme instructeur. Le C/F SERVENT, commandant le centre Siroco
S/M GOAOC Robert - Q/M GENTILHOMME Louis - BOISNARD Jean - CHAIGNEAUD Georges - BERNARD Jacky - MAILLARD Claude - BRETON Robert - Matelots GALOUYE Claude - GOURITEN Jean - GIBOULOT Claude - JAMET Berbnard - LAVOIGNAT Jean-Louis - MENARD Louis - SAINT-Jean Roland - Kieffer Jean-Marie - JOSSIC Bernard - MELOT Yves - MARHOFFER Paul - VOINCHET Serge - MAUGUIN Christian - EDOUARD Marceau - VOILLEQUIN Serge - BEOBIDE Michel - HARNOIS Claude - MELEARD Michel - MARTINY Alain - GERMONY Eddy - TISSOT Jean-Paul - LECA Lucien - BROCHARD Jack - (Remember, commandos du stage SEGUIN)
CHAUDRON- Cdo Jaubert, tué le 28 08 1958 à Nemours (Algérie)
Centre Siroco, école des fusiliers marins, cours BE Session du 01 12 1961 au 01 04 1962, cours CHAUDRON. Citation à l'ordre de l'armée de Mer à titre posthume avec concession de la Médaille Militaire et attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme décernée à l'Aspirant de marine de réserve: CHAUDRON Claude René, Mle: 40576 T 57 du commando Jaubert tué en opération le 28 08 1958. Jeune aspirant d'une conscience et d'un dynamisme exceptionnels, entraîneur d'hommes de classe supérieur. S'était déjà signalé au cours d'une opération à la frontière marocaine le 26 04 1958 en repoussant avec sa section un élément rebelle qui tentait de franchir le barbelé. S'était à nouveau distingué le 09 08 1958 où, à la tête de sa section il encercla une petite bande rebelle tuant son chef et son guide près du village de Dar-Freine. A été tué à la tête de sa section sur la piste Cuttoli Est par l'explosion d'une mine le 29 08 1958. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme. L'aspirant de marine de réserve CHAUDRON avait suivi au centre Siroco le cours d'EOR branche fusco et le stage commando "Vincent" en 1957. Le C/F SERVENT, commandant le centre Siroco.
S/M VILLENAVE Gérard - Q/M PUCCI Christian - BAILLES André - JEGOUZO Michel - SPERANZINI Bernard - CHAMBET James - DIEUDONNÉ Daniel - MASSON Albert - Matelots LECLERE Jean - GOUET Michel - LECOURRIARD Michel - BESSONNET Michel - RAMONDA Andréino - LE HOUX Christian - CHRISMANN Louis - DURAND Jean-Bernard - MULLER Robert - CLERO Georges - GUICHARD Yannick - BOURGADE Christian - CASSAN Daniel - BRET Maurice - CYPRIEN Claude - TOUCHARD Daniel - BENACHAUD Etienne - MASSIF Alain - QUINCONNEAU Joël - DIONIS Jean - TOUPET Roger - FOURNIER Roger - SCARTON Jackie - BECHARD Philippe - BOURCY Jean - DEROSNE René - LE DANOIS Jean - (Remember, commandos du stage CHAUDRON)
Ces deux insignes ont été fabriqués par les soeurs à Haïphong courant 1947 (sauf le premier modèle qui a dû être fait par un particulier). Ils étaient portés en un seul exemplaire, soit sur la manche droite, soit sur la manche gauche. Ils sont donc de fabrication locale. Chaque section portait le même modèle, mais la fabrication était bien différente sur le plan du tissage ou de la grandeur. Comme tous les insignes de la marine, ils étaient certainement tolérés, puisque portés - (Mispelaere André)
Mais avant de devenir "COMMANDO MARINE", il nous faut franchir un premier écueil : "FUSILIER MARIN"
À juste titre, comme me l'a fait remarquer l'ami PICCOZ, il manquait un béret vert, voici celui de PICCOZ Guy, Mle 1893 R 48 du stage Ouistreham : 1949, à remarquer que le bord en cuir a souffert de la sueur et que le badge lui-même n'est pas exempt des vicissitudes endurées par les campagnes d'Indochine.
Fanion de Jaubert
"Tape de bouche" commando Jaubert
le commando Jaubert, déjà une des unités les plus décorées de France, a reçu hier des mains du CEMM une croix de valeur militaire (CVM) pour son engagement dans l'opération Pamir, en Afghanistan. Un des membres de Jaubert l'a payé de sa vie, le 14 juillet 2011 : le maître Benjamin Bourdet. À noter qu'avec cette citation, assortie d'une nouvelle fourragère aux couleurs de la croix de la valeur militaire, l'ensemble des commandos de la marine, s'ils étaient regroupés en corps régimentaire doté d'un drapeau, auraient immédiatement l'emblème le plus décoré de France.
Appellations diverses avant d'en arriver au "commando Jaubert"
Rapport N° 1, commando Jaubert du 13 11 1947: (Je vous transmets ci-joint le rapport N° 1 du commandant du commando Jaubert - provisoirement le L/V Champetier de Ribes remplaçant le L/V Saint John de Crévecoeur tué en opérations) Tous les officiers du commando Jaubert ont été tués ou blessés pendant les opérations en rivière Claire.... Message .....
Capitaine de Frégate JAUBERT François Gabriel Pierre
Né le 16 janvier 1903 à Perpignan, François Jaubert est entré à l'école Navale en octobre 1922. Enseigne de vaisseau de 2ème classe du 1er octobre 1924, il est affecté le 21 octobre 1925 sur le croiseur cuirassé Jules Michelet de la Division Navale d'extrême Orient, puis sur la canonnière fluviale Doudart de Lagrée, le 14 septembre 1926.
Il passe son brevet d'officier fusilier le 15 décembre 1928 puis est affecté successivement comme chef du corps de débarquement à bord du croiseur Mulhouse le 21 janvier 1929, officier en second de l'aviso Aldébaran le 13 janvier 1931 (Pacifique et Indochine) et Chef du corps de débarquement à bord du croiseur Suffren le 10 septembre 1934.
Le 28 juin 1935, à l'age de 32 ans, il est déjà promu chevalier de la légion d'honneur. Professeur à l'école des fusiliers marins de Lorient en septembre 1936, il obtient son premier commandement le 30 avril 1938 avec la canonnière fluviale Balny de le flottille du Yang-Tsé-Kiang.
Promu capitaine de corvette le 23 novembre 1940, il est officier en second puis commandant du torpilleur Baliste le 9 juillet 1940, avant d'être nommé chef de la 2ème section extrême Orient au 2ème bureau de l'amirauté française à partir du 21 décembre de la même année jusqu'au 6 mai 1942, où il est ensuite désigné comme commandant la Marine à Djibouti. Il rejoint ensuite le d'Iberville comme commandant en second le 21 septembre 1942.
En congé d'armistice le 8 mars 1943, il devient chef du laboratoire d'acoustique des ultra-sons du Centre de Recherche Scientifiques de Marseille. Il est promu capitaine de frégate le 15 juin 1944 (reconnu à titre provisoire le 22 février 1945).
Chargé de mettre sur pied la Brigade Maritime d'extrême Orient en novembre 1944, il créé la flottille fluviale des Troupes Françaises d'extrême Orient à partir de jonques, vapeurs, chalands et du pauvre matériel trouvé sur place.
Blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen, il est mort pour la France le 29 janvier 1946 à Cholon
Citation
Par décret en date du 27 Août 1946, "JO" du 10.10.46 a été promu dans l'ordre national de la légion d'honneur au grade d'officier pour le motif suivant:
"Officier supérieur de grande valeur plein de rayonnement et de dynamisme, organisateur né, travaille dès sa formation à la mise sur pied de la Brigade Marine d'extrême Orient. Dès son arrivée en Indochine, a créé de toutes pièces avec des moyens de fortune, la flottille fluviale des Troupes Françaises d'extrême Orient, et a ainsi contribué grandement au succès des opérations en Cochinchine. Blessé mortellement alors qu'il allait personnellement reconnaître en vedette, sous le feu ennemi, l'endroit où les bateaux de la flottille allaient être engagés." Cette promotion comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.
JAUBERT François Gabriel Pierre (Photo 1= école navale en 1922)
Le commando Jaubert est, paraît-il, l'unité élémentaire (équivalent compagnie) la plus décorée de France. Tous les Commandos Marine portent la fourragère rouge, car ils sont les héritiers de cette valeureuse unité. Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de croix de guerre des TOE. Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).
Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations. On citera parmi les plus connues ces dernières années : Oryx en Somalie (1993) ; Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge; Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique; Germon dans le golfe de Gascogne; Azalée aux Comores (1995) ainsi que la mission Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Hubert (1997).
IMG 1 - 002 - Monument à la mémoire de la B M E O - Arcachon - (Bonnet Jacques)
Morts pour la France en Indochine:
ANDREZ Jean-Marie (Infirmier), BERTHEVAS François, BONZANINI Louis (EV), BULTEAU Hervé, CHANAY François (EV), FEBURIER Armand, FERRELEC Louis, FLEUREAU Marcel, HABASQUE Albert, HANS René, JANOD Michel, JAUBERT François (CC), KERSAUDY Michel, LEDERMANN Jean, LE DROGOU Emile, LOHIER Pierre, MAILLOCHON Jean, MICHEL Henri, MORVAN Emile, RAMBOZ Pierre (EV), REDON Charles, RICHEN Pierre, ROUCHAUD PARDONNAT Jean-Bernard (EV), SAINT JOHN de CREVECOEUR Phippe (LV), SALLE René, TIRAN Max.
14 12 1946, envoi d'un détachement en Indochine afin de constituer le Cdo Jaubert, ce détachement est absorbé dans un premier par la "compagnie Jaubert", cette dernière ayant remplacé la "Compagnie Merlet" de la B M E O. Il est composé essentiellement des deux premiers stages fusiliers et fusiliers commandos: "SUFFREN 1" et "JEAN BART 1"
Le commando Jaubert en Indochine
IMG 1-0 - Le commando Jaubert, 18 05 1951 lors de la remise de la fourragère de la médaille militaire à Crèvecoeur, ,Haïphong - Au premier rang accroupis de G à D: 1er GUICHARD Serge, 3ème DURIN Pierre, 6 ème TRANCHANT Jean, 7 ème LE JUNTER, 8 ème LAURENT Ernest, 9 ème SALLÉ Jean, 10 ème PICCOZ Guy. Deuxième rang, accroupis: 1er LOUIS dit Bogmont, 3 ème CANUT René, 4 ème HICHER Jean, 5ème JANSSEN Gaston, 7ème: un légionnaire qui s'est collé une balle de 45 in the panard, 10 ème MONTJAUX Maurice, 11 ème BIGNARD Jean, 12 ème LE POCHER Henri, . Troisièmerang: DARASSE ( le seul à porter son béret inversé, il était coutumier du fait), 2 ème E/V MÉNAGE Georges, 3 ème E/V1 PROVOST Joël, 4ème VOISIN Marcel, 5 ème SARRAZIN Georges, 6 ème LEWANDOWSKI Louis, 7 ème QUÉAU, 8 ème TANGUY François, 9 ème DUPUY Roger,11 ème S/M HOCQ Marcel, 13 ème LE POCHER Henri. Quatrième rang: 2 ème LE BOZEC Roger, 3 ème KUROWSKI Michel, 5 ème DELAITRE Serge, 6 ème GRIMAUX, 7 ème LENOIR Claude, 9ème ACKER Charles, 10 ème GRIGNON Michel, 14 ème HERVÉ, 15 ème HOUDRICHON Roland, 16 ème BERTRAND Jean, 17 ème S/M GRALL Jean. (Kurowski Michel) -
IMG 1 - 0/1 - Photo prise le même jour que la précédente, 18 05 1951, remise de la fourragère de la Médaille Militaire à Crèvecoeur, Haïpong - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 1 - 1955/56 - Vue aérienne de Saïgon - (Pétrault James) - Il convient de l'avouer, par bien des côtés, la guerre d'Indochine déconcerte notre esprit occidental. Ce pays de contrastes par excellence a étonné des milliers de français qui vinrent s'y battre. Non seulement le combattant devait se doubler d'un pacificateur, mais encore, l'essentiel de son comportement devait s'inspirer souvent de connaissances relevant de la prestigidation - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 2 - 1955/56 - Tiwan - (Pétrault James) - L'Indochine n'intéressait guère l'opinion publique, à l'exception des communistes qui y étaient violemment opposés et déployaient leurs efforts pour, selon le mot de Jacques Duclos, l'un de leurs leaders, "contribuer à la défaite de l'armée française où qu'elle combatte" . (Erwann Bergot - La bataille de Dong-Khê) -
IMG 1 - 3 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James) -
IMG 1 - 4 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James) -
IMG 1 - 5 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James) -
IMG 1 - 6 - 1955/56 - SOREL Albert, HUNI Bernard, PETRAULT James, THOMAS Claude, à gauche 2ème: MATHIS Jean, 3ème: MADEC Yves, 4ème: DEBROWSKI André, au centre couché au premier plan: HAMON Jean - derrière avec la cigarette: CHEUTIN André - assis, angle tribord: DELESSARD Claude- (Pétrault James) -
IMG 1 - 15 - 1955 -Le "Parc à buffles" - Le boulevard Galliéni d'une longueur de 5 Km, est une grande artère qui relie Saïgon à Cholon, on y trouve: sur le bord de celui-ci le "Parc à buffles" qui est à la fin des années 40 et au début de la décade suivante un gigantesque bordel de l'armée avec un sommaire cordon sanitaire, de nombreuses paillotes en terre battue et des centaines de filles contrôlées par des mères maquerelles pour le compte du corps expéditionnaire français - L'immense bordel de l'armée tourne comme une usine. Au-delà d'un fronton vaguement asiatique, au-delà d'un cordon sanitaire d'infirmiers sales et négligés, s'étend un enclos. Au centre, une vaste cour de terre battue fermée par des paillotes en quinconce, d'où monte une rumeur de bataille. Sortant de leurs huttes, des tourbillons de centaines de filles jaunes s'abattent sur les soldats de toutes les couleurs de peau du monde. Dans la mêlée, en se battant, en faisant des gestes obscènes, elles hurlent en français des mots extraordinairement orduriers, les seuls qu'elles connaissent. Les grasses maquerelles auxquelles elles appartiennent glapissent en vietnamien des mots d'encouragement. Les gagnantes rentrent avec leur proie dans les cabanes. Aussitôt le calme s'établit; les vaincues s'embrassent, pouffant de rire. Ces filles sont encore des paysannes. Elles sont habillées comme dans leurs villages, pieds nus, leurs minces corps flottant dans des pantalons noirs bouffants et de primitives blouses. Par la porte entre-ouverte d'un paillote, j'en vois une, debout, petite statue rustique et gracile, laver son sexe dans une kabat ( un bol de bois) qu'elle tient elle-même, après un client, avant l'autre. C'est une vision de grâce. Personne n'a honte. On se gêne si peu qu'il y a un écriteau ainsi rédigé" Par ici, pour les fusils à trois coups". C'est quand même extraordinaire que ce "Parc à buffles" soit placé au bord même du boulevard Gallieni , la grande artère qui! relie Saïgon à Cholon. Loin de la cacher, on l'étale face à la ville entière. Un sage m'a cependant expliqué: les Vietminh font de la vertu une mystique cruelle. Les français ont raison de s'opposer à eux en encourageant l'autre tradition asiatique: celle du bonheur par la jouissance, par la satisfaction de toutes les "illusions heureuses". (Lucien Bodard, "l'enlisement) -
IMG 1 - 15/1 - 1955 - Insigne "militaire" B M C (Bordel Militaire de Campagne) du B E P, très bien imagé - Les grandes dames de Dien Biên Phu - Il a a celles dont on ne parlait jamais, dont on parlera si peu, les petites P... des B M C - La bataille de Dien Biên Phu, du 13 Mars au 7 Mai 1954, a fait, du côté français 16 000 morts, blessés et prisonniers, et marqué la fin de la guerre d'Indochine et le retrait de la puissance coloniale française. Jacques CHIRAC a rendu hommage aux vétérans, aux "gueules cassées" et à Geneviève de GALARD, infirmière- chef du camp retranché qui resta jusqu'au bout pour s'occuper des blessés et des agonisants, tandis que le colonel de CASTRIES était retranché dans son QG souterrain et ne prit pas la peine de rendre visite aux blessés. Geneviève de GALARD était-elle la seule ? l'hommage rendu aux combattants a pudiquement passé sous silence celles qui l'aidèrent: les pensionnaires des B M C installés par une armée soucieuse du moral des troupes. Françaises, Maghrébines ou annamites, ces très grandes furent, aux dires des survivants, admirables de courage, bravant le feu et la mitraille pour venir au secours des soldats. Aucune n'a survécu. Prisonnières du Viet Minh, les unes, d'origine vietnamienne, ont été exécutées. Les autres ont été victimes de mauvais traitements de leurs geôliers. Aujourd'hui encore, aux yeux de certains, elles ne sont pas présentables. La morale est sauve. Lors de la chute du camp de Dien Biên Phu, la plupart ont été capturées, les algériennes ont été libérées, tout au moins celles qui ont survécu au siège puis à la longue marche et à la détention. Les vietnamiennes ont disparu, toutes et pour toujours. Un journaliste, Alain SANDERS, rencontrant des années plus tard le docteur GRAUWIN (médecin chef du camp) lui demande s'il a connu le sort des prostituées du B M C de la légion, des vietnamiennes donc, dont plus personne n'a entendu parler. Docteur GRAUWIN: " ces filles étaient des soldats. De vrais soldats. Elles se sont conduites de façon remarquable. Tous mes blessés, tous mes amputés, mes opérés du ventre étaient à l'abri dans des trous souterrains. Et il fallait qu'ils pissent, qu'ils fassent leurs besoins, qu'ils fassent un peu de toilette. Ce sont ces femmes, ces prostituées transformées en "anges de la miséricorde" qui m'ont aidé à les aider, qui ont permis à nos blessés de supporter leur misère. Elles les on fait manger, boire, espérer contre toute espérance. De la suite, de leur agonie, il n'y a plus de témoins directs, simplement le récit que GAUWIN a recueilli plus tard, parce qu'un commissaire politique, dans un camp a parlé de ces femmes à un prisonnier:
- pourquoi un commando de femmes contre nous?
- iI n'y avait pas de tel commando
- Si, elles nous ont tiré dessus
Ainsi donc, les filles du B M C, infirmières au plus fort de la tragédie, auraient- elles aussi pris les armes lorsqu'elles n'ont plus eu d'espérance à offrir. GRAUWIN sait qu'elles ont été rossées, tabassées, affamées. Elles n'ont cessé de crier à leurs bourreaux, qu'elles étaient françaises qu'à l'instant où elles ont reçu, l'une après l'autre, une balle dans la nuque.
Les femmes vietnamiennes présentes dans la vallée:
Sur les centres de résistance de "Béatrice" et "Gabrielle", deux avaient installé des B M C 3, celui de "Béatrice" tenu par un bataillon de la 13 ème D B L E était constitué d'une quinzaine de prostituées vietnamiennes - Celui de "Gabrielle", tenu par un bataillon de tirailleurs algériens, par autant de jeunes nord-africaines. Lorsque "Béatrice" a été attaquée, le chef de bataillon PÉGOT, qui commandait cette position, a aussitôt ordonné aux femmes de rejoindre le centre du camp, pour les soustraire au combat. Lorsqu'elles parvinrent au réduit central, le colonel de CASTRIES leur ordonna de prendre le prochain avion qui décollerait et de rentrer à Hanoï. Elles refusèrent toutes et réclamèrent de demeurer au service des soldats français, commes aides-soignantes, lavandières, cuisinières et porteuses de colis.Elles restèrent donc et, jusqu'à la fin de la bataille déployèrent des trésors de dévouement, auprès notamment des blessés. Vers la fin, elles se transformèrent en infirmières de fortune. Avec dévouement, elles ont tenu des mains d'agonisants , elle ont rafraichi des fronts d'hommes gémissants, elles ont lavé des blessés qui chiaient sur eux, elles ont recueilli des confidences de types qui appelaient leurs mères, elles ont changé des pansements puants. Les asiatiques, et même les autres, auraient pu déserter et se "refaire une vie" en face en expliquant que ces fumiers de français les avaient arnaquées. Quel soldat de DBP aurait tiré sur une nana courant les mains en l'air vers les lignes viets! Aucun, mais elles ne l'ont pas fait. A la chute du camp retranché, elles furent capturées par les soldats vietminh er envoyées au camp de détention où nul n'entendit plus jamais parler d'elles. Il en fut de même pour les prostituées nord-africaines. (Contrôleur général des armées: Philippe de Maleissye) -
IMG 1 - 16 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Par la propagande et la terreur, l'influence Viêt-Minh s'étend dans les régions difficiles d'accès, d'abord les montagnes du nord de l'Annam, puis les régions marécageuses de la plaine des joncs et de la presqu'ile de Camau en Cochinchine. L'élimination systématique des notables et la redistribution des terres aux petits paysans, associée à une propagande intense, crée progressivement un véritable état communiste. Par contre, les minorités ethniques (Moï, Méo) qui étaient protégées par l'administration françaises sont persécutées.
IMG 1 - 17 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - parallèlement, le gouvernement de Bao-Daï, crée une armée nationale vietnamienne, à laquelle s'ajoute des armées nationalistes du Laos et du Cambodge. Elles combattent sous commandement français, mais la coopération est loin d'être parfaite. D'autant plus que leurs gouvernements répètent que l'armée française devra quitter la région aussitôt après la fin du conflit. Il y a de nombreux groupes de partisans formés par des minorités ethniques, qui font de la contre-guérilla dans certaines zones tenues par le Viët-Minh.
IMG 1 - 18 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - en 1950, la France reconnaît officiellement l'indépendance du Vietnam, du Laos et du Cambodge. Cette "décolonisation sur le papier" ne change pas grand chose à la situation militaire.
IMG 1 - 20 - 1955/56 - MAIREY Marcel, en arrière plan: CHEUTIN André - (Pétrault James) -
IMG 1 - 21 - 1955/56 - De G à D: DELESSARD Claude, FOURCADE,???, MAIREY Marcel- (Pétrault James) -
IMG 1 - 22 - 1955/56 - LUCCHESI Serge - (Pétrault James) - Le 02 11 1946, le général VALLUY affirme qu'un homme sur 7 est affecté par une maladie vénérienne, je constate, moi, que la vérole est victorieuse partout... chez nous...et je constate aussi qu'à côté, la Marine l'a vaincue... nous ne sommes pas plus bêtes que les marins... certainement pas... Dans la foulée le général VALLUY décide la création d'un B M C. - (Soldats perdus) -
IMG 1 - 25 - 1955/56 - Equipe de foot : PETRAULT James, MONTJAUX Maurice, CONQ Jean-Claude, RIVOAL Robert - (Pétrault James) -
IMG 1 - 26 - 1955/56 - Le cloître de Mika - (Pétrault James) - Extrême-Orient....Ce mot a une exceptionnelle résonance. Tout d'abord l'esprit est capté par l'aventure; on se représente la brousse mystérieuse, les pagodes d'or. On imagine le Khène plaintif; une atmosphère où l'étrange se marie au voluptueux. Et bientôt on apprend que là plus que partout ailleurs, les génies de la terre rejoignent ceux du ciel. Tout se fond, tout se confond. Légendes, moeurs, sortilèges et croyances servent de prétextes à des religions nées, semble-t-il, de la magie la plus hallucinante. Vite instruit, le soldat français jongle avec les théologies et les cultes, il croit comprendre, mais il n'atteint jamais le fond de son étonnement. - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 27 - 1955/56 - Largage - (Pétrault James) - Le sabotage en Indochine: l'adjudant PARSIANI du 3 ème R E I se fait tuer à cause d'une grenade qui n'a pas fonctionné, elle est près du corps entourée d'une multitude de tracts miniatures de la taille d'une boîte d'allumettes, sur une face sont dessinés des papillons et sur l'autre en lettres tricolores "Paix en Indochine, don de l'union des femmes françaises" (Soldats perdus) -
IMG 1 - 28 - 1955/56 - PETRAULT James - (Pétrault James) - 28 12 1949, l'humanité titre: nous ne fabriquerons plus de fusils pour la guerre décident les ouvriers de l'usine de Nanterre - (Soldats perdus) -
IMG 1 - 29 - 1955/56 - PETRAULT James - ( Pétrault James) - Les communistes accueillent les blessés et les troupes d'Indochine en les huant et en leur jetant des pierres - (Soldats perdus) -
IMG 1 - 30 - 1955/56 - PETRAULT James - (Pétrault James) - La gare d'Avignon est le théâtre d'un incident très pénible: des manifestants agressent des blessés d'Indochine en leur criant: " Salauds, c'est bien fait pour vous", les soldats, tous des rapatriés sanitaires, couchés sur leurs brancards, incapables de se défendre, en pleurent de douleur et de rage, l'incident sera évoqué en conseil de la République. (Soldats perdus) -
IMG 1 - 31 - 1955/56 - PETRAULT James en rêve encore - (Pétrault James) - Jamais les petites putains vietnamiennes, au contraire, n'ont été aussi mignonnes. Elles sont innombrables. Tout juste sorties de la rizière, elles font l'amour avec une simplicité enchanteresse. C'est pour elles tellement moins dur que de repiquer, courbées en deux, les plants de riz ! Souvent, elles ont à peine 15 ans. Elles aussi bénéficient de l'élévation du niveau de vie. Sans la guerre, elles n'auraient pas pu venir en ville et trouver des clients. Avec elles, aussi sordide que soit le cadre, rien n'est dégradant. Elles sont comme une innocence. (Lucien Bodard, "l'enlisement") -
IMG 1 - 32 - 1955/56 - Iles Paracelles - À droite: DELESSARD Claude - (Pétrault James) -
IMG 1 - 33 - 1955/56 - Iles Paracelles : de G à D: PETRAULT James, CHAUCHOT René - (Pétrault James) -
IMG 1 - 34 - 1955/56 - Iles Paracelles: de G à D: PETRAULT James, CHAUCHOT René, ??? - (Pétrault James) -
IMG 1 - 35 - 1955/56 Iles Paracelles: De G à D: DELESSARD Claude, PETRAULT James, DEBROWSKI André - (Pétrault James) -
IMG 1 - 36 - 1955/56 - Les Paracelles : CHAUCHOT René, PETRAULT James, ??,FOURCADE Jean, LUCCHESI Serge, THOMAS Claude - (Pétrault James) -
IMG 1 - 38 - 1955/56 - à gauche : MAHE Henri - (Pétrault James) -
IMG 1 - 39 - 1955/56 - Que cherche t-il dans ces vieilles barquasses ? - (Pétrault James) -
IMG 1 - 40 - 1955/56 - Félicitations, à gauche: LAURENT Ernest - (Pétrault James) -
IMG 1 - 41 - 1955/56 - Il aurait fallu se dégrafer ? - (Pétrault James) -
IMG 1 - 42 - 1955/56 - DARRASSE Henry, bidel de Jaubert,tuéau djébel Zakri en Algérie - (Pétrault James) -
IMG 1 - 43 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James) - Les Forces Maritimes d'Extrême-Orient disposent des trois commandos: Jaubert, De Montfort et François. Leur base est établie au Cap Saint Jacques, secteur paisible dont l'atmosphère calme, rafraîchie par la brise de mer, est bien faite pour reposer et délasser. Sous ce point de vue, le commandement ne pouvait mieux choisir. En outre, placée à l'embouchure de la rivière de Saïgon, au point de passage de tous les bâtiments de mer, les pertes de temps sont assez réduites pour les embarquements après un message d'alerte préalable. Le Cap Saint Jacques, malheureusement, ne dispose que des rudiments d'une installation portuaire, sur un mauvais mouillage qui devient intenable aux embarcations par mousson de suroît. Il faut alors utiliser l'appontement fluvial de Rach-Dua, situé à quelques kilomètres, sur une rivière que les bateaux à fond plat peuvent remonter jusqu'à ce point en toutes marées. ( Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 44 - 1955/56 - Cap Saint Jacques, place du marché - (Pétrault James) -
IMG 1 - 46 - 1955/56 - Base arrière du Cap Saint Jacques, les deux grands bâtiments en bas à droite: infirmerie de garnison et le cercle des officiers - (Pétrault James) -
IMG 1 - 47 - 1955/56 - Avec la bouée : RIVOAL Robert - (Pétrault James) -
IMG 1 - 48 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Les missions des commandos marine dans la guerre d'Indochine sont caractérisées par trois dominantes qui les rendent assez différentes de celles qu'ils peuvent rencontrer sur un théâtre européen. ( Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 49 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Première dominante: A) fluidité des forces adverses- Les forces Viets Minh sont tout à fait comparables à des maquis, tantôt embryonnaires, tantôt organisées par bataillon. Tandis que les forces françaises ont la charge d'assurer l'ordre et la sécurité, doivent se montrer au grand jour, tenir garnison, avoir des centres innombrables très définis qui, en raison de leur importance, ne sauraient être déplacés tous les 15 jours, les Viets Minh au contraire, tiennent la brousse, ils n'ont pas à assurer la paix, mais à la troubler, et maintiennent les populations dans le secret par la terreur, ne reculant devant aucuns sévices, aucunes cruautés; Leurs installations rudimentaires et leurs besoins matériels assez minces, comparés aux nôtres, les rendent très mobiles. En outre ils fuient toujours le combat qu'ils n'ont pas cherché; ils arrivent ainsi à courir beaucoup plus vite que nos compagnies bien organisées, pour aller se transformer parfois en paisibles paysans dans le village voisin. Les renseignements précis seront par conséquent difficiles à obtenir et deviendront souvent trop vieux dès qu'ils auront pu être recoupés. ( Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 50 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Deuxième dominante: B - Difficultés des terrains - Les commandos apprennent au cours de leur formation que leurs terrains de faveur seront les plus impraticables parce qu'ils permettent davantage la surprise. En Indochine malheureusement, tous les espoirs en la matière sont dépassés et la nature a voulu trop bien les servir en offrant des terrains rigoureusement impraticables, surtout la nuit. Les affronter équivaut à courir au-devant d'un échec: ce sont des zones de palétuviers particulièrement denses et étendues, des extrémités de deltas, mélange de racines enchevêtrées atteignant jusqu'à un mètre de haut et de boue, où l'on enfonce parfois jusqu'au ventre, le tout recouvert d'une végétation touffue, réduisant la visibilité à quelques mètres; ce sont également les versants des montagnes qui portent une végétation arbustive si serrée qu'elle n'est pénétrable qu'au coupe-coupe; lourd handicap dans une action rapide et qui, d'ailleurs, empêchera toute surprise. Dans ces coins- là il n'y a vraiment pas de cheminement possible en dehors des pistes fragiles ou des rivières navigables jusqu'à leur extrémité en "Assault-Boat" ( radeau plat en bois, de forme rectangulaire, qui peuvent s'assembler deux par deux par le tableau arrière) et qu'il faut remonter pour parvenir aux paillotes suspectes établies assez près de leurs rives - (Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 51 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Troisième dominante, C) Différence de race - Le troisième caractère spécial à ce genre de guerre est la différence de race qui rend illusoire le stratagème du déguisement d'un Européen en combattant autochtone; ceci n'est possible qu'avec des partisans à condition d'en disposer, ceci n'a jamais été le cas des commandos marine, en outre particulièrement sélectionnés du point physique dans leur taille et leur poids. En résumé, la situation se présente sous la forme suivante: un ennemi fluide, installé souvent au milieu de terrains impraticables en dehors des voies d'accès connues par eux, où l'alerte est facile à donner et provoque régulièrement la même réaction: la fuite, qui, en raison de la légèreté des installations et des équipements, laisse fort peu de choses en place. (Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 52 - 1955/56 - Annam , premier plan : MAIREY Marcel - (Pétrault James) -
IMG 1 - 53 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Malgré ces difficultés, les commandos marine sauront faire face à cette guerre nouvelle et remporter de brillants succès. Leurs moyens matériels sont rudimentaires au début, ils ne disposent même pas de postes radios, du moins en état de marche, il faut emprunter à l'armée des piles et des appareils, réclamer longtemps avant d'obtenir enfin de quoi assurer les indispensables liaisons extérieures et intérieures. Leurs engins de débarquement, des radeaux pneumatiques, sont très usagés et flanchent assez vite. Il faut les remplacer, faute de mieux, par des "Assault-Boats", bons engins fluviaux, malheureusement très peu marin. Les flottilles amphibies prêtent le concours de leurs engins de débarquement: L C M, L C V P, les Vedettes FOM et des doris à moteurs silencieux du type utilisé par les commandos du 1 er B F M C pour leurs raids de sondage et qui font merveille pour surprendre les trafiquants d'armes en baie d'Along. - ( Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 54 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Les armes dont disposent les commandos sont à peu près les meilleures que l'on puisse trouver sur le marché occidental et les rebelles en font la dure expérience à chaque rencontre, comme le prouve le bilan des pertes, environ cent fois plus fortes chez eux. Armes: FM 24/29, fusil MAS 44, carabine américaine, mitraillette allemande MP 40, le PA Colt 45, lance grenade et tromblon canadien, il n'y a donc que des armes automatiques, ce qui porte le groupe commando à une puissance offensive voisine du triple de celle du groupe d'infanterie normal, mais lui ôte toute valeur défensive. (Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 55 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) -
IMG 1 - 56 - 1955/56 - Annam, M2 au complet, composé de deux demi-M2 - (Pétrault James) -
IMG 1 - 57 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Engagés en Corée, les États-Unis furent enfin convaincus de la " théorie des dominos" par la diplomatie française, et fournirent du matériel à l'armée française. Mais les moyens du corps expéditionnaire demeurèrent toujours limités. En Métropole, l'économie se redresse, mais reste loin d'être florissante. Militairement, la menace communiste à Berlin ou en Corée paraît plus préoccupante que les évènements d'Indochine, souvent perçus comme un problème relativement mineur.
IMG 1 - 58 - 1955/56 - Annam -(Pétrault James) -La victoire des communistes en Chine offrit au Viêt-Minh un sanctuaire pour ses troupes et un flot continu d'armements et de ravitaillement chinois et soviétique. Le général Giap disposa alors de véritables divisions et la guerre prit un tour plus classique. Submergée par le nombre, l'armée franco-vietnamienne trop dispersée doit se replier progressivement, l'évacuation se Cao-Bang est dramatique.
IMG 1 - 59 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Le général Delattre de Tassigny, en 1951, parvient à redresser provisoirement la situation, il réorganise le système défensif, brise trois vastes offensives du Viêt-Minh et commence même à reprendre l'initiative. Mais sa santé l'oblige à se retirer au bout de 11 mois. Son successeur, le général Salan, poursuit son action, c'est la victoire de Na-San fondée sur l'utilisation combinée de l'artillerie et de l'aviation. Les positions restent relativement stables pendant l'année suivante, le corps expéditionnaire tient ses positions, mais ne parvient pas à progresser. Le Viêt-Minh renforce son influence dans les zones qu'il contrôle tandis que le général Giap réorganise son armée. Il forme une puissante artillerie terrestre et anti-aérienne grâce au matériel fourni par les chinois et les soviétiques.
IMG 1- 60 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Conçues et constituées pour la guerre européenne, la première des situations à laquelle ces unités ( Cdos marine) ont eu à faire face est donc celle de la guerre d'Indochine. - (Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1- 61 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - En Annam, la côte est plus propice aux coups de main, mais les objectifs matériels sont beaucoup moins nombreux. Les rebelles, qui se méfient, ont la majorité de leurs installations assez loin à l'intérieur dans les montagnes qui leur servent de repaires. Toutefois dans ces vastes zones entièrement contrôlées par eux, les moindres renseignements sont précieux pour l'État-Major français. C'est du vrai sport pour les commandos marine, que d'aller faire des prisonniers dans quelque coin perdu, et le coup de main de quelques heures remplace avantageusement la coûteuse opération menée à l'échelon d'un ou deux bataillon. - (Rapport du L/V DEQUET ) -
IMG 1- 62 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - C'est donc en Annam que les jeunes commandos marine sortis de Siroco préfèrent mettre à profit l'expérience acquise pendant leur entraînement, car, ici, l'énergie, la confiance et le sens du terrain reprennent leur droit au service de l'attaquant favorisé par la nuit. - (Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1- 63 - 1955/56 - De G à D: le Capitaine DELAYEN, ???,??? - (Pétrault James) -
IMG 1- 66 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - La guerre de Corée s'est terminée par un armistice le 27 juillet 1953, les États-Unis et la Chine auxquels ce conflit a coûté très cher, se sont entendus pour convoquer une conférence internationale à Genève pour avril/mai, afin de régler l'ensemble des problèmes de la région. En Indochine, chaque camp est donc poussé à chercher un succès militaire avant cette date. Le général Navarre, qui a succédé à Salan, décide de renouveler l'opération de Na-San sur une grande échelle. En novembre 1953, ce sera l'opération "Castor", c'est-à-dire la création du camp retranché de Dien-Bien-Phu, placé loin à l'intérieur du Tonkin. Giap attaque le 1er mars 1954, disposant désormais de la supériorité en artillerie, il parvient à interdire l'utilisation de l'aérodrome. Piégés, les défenseurs sont submergés le 7 mai 1954. En juillet 1954, les "accords de Genève" prennent acte de la défaite française. La France doit s'engager à évacuer définitivement l'Indochine, ce qui sera terminé en avril 1956.
IMG 1- 67 - Octobre 1949 - Escale à Djibouti, départ en Indochine sur le Jamaïque, de G à D: HOUDRICHON Roland, ?,?,?,?,?, à droite: VAL André - (Houdrichon Roland) -
IMG 1- 68 - 1949 au Cap Saint Jacques, de G à D : BERTRAND Jean dit "le Mouflet" , PICOT André, HOUDRICHON Roland - (Houdrichon Roland) -
IMG 1- 69 - 1951 , Tonkin, de G à D: BERTRAND Jean, KUROWSKI Michel, HOUDRICHON Roland, GRIMAUD - (Houdrichon Roland) -
IMG 1- 70 - Janvier 1951, Haï Duong, 2 ème groupe de la 2ème section, debout de G à D: KUROWSKI Michel, CHAMFLY, BAVENT Maurice Maurice dit "le vieux", assis de G à D: GRANDJEAN Robert, BERTRAND Jean, GRIMAUD, PERCHOC Félix ( chef de groupe), HOUDRICHON Roland, LOUIS dit DOGMONT - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 71 - Janvier 1951, Haï duong, 2 ème groupe de la 2 ème section. Debout de G à D : CHAMFLY, KUROWSKI Michel, PICCOZ Guy, assis de G à D: GRANDJEAN Robert, BERTRAND Jean, GRIMAUD, HOUDRICHON Roland, PERCHOC Félix et LOUIS dit DOGMONT - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 72 - Hanoï 1951 au bordel, de G à D : GRANDJEAN Robert, BERNARD, ??, HOUDRICHON Roland, GOLDBLUM, ??, ??. - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 73 - Fin 1949 - Ile de Phu Quoc, golfe du Siam, de G à D : BAVENT Maurice, KUROWSKI Michel. Nous étions en opération pour la protection de géographes qui recherchaient un emplacement pour l'installation d'un camp d'internement destiné aux militaires chinois qui se réfugiaient en Indochine suite à l'arrivée de MAO au pouvoir. - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 74 - Janvier 1951, Haï Duong ( près de My Duc), quelques uns de la première section, 2 ème groupe, de G à D: GRANDJEAN Robert, HOUDRICHON Roland, LOUIS dit DOGMONT, BERTRAND Jean - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 75 - 1951, dans la plaine des joncs avec les "crabes" des légionnaires du 1er R E C- HOUDRICHON Roland ( tireur au VB) - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 76 - Avril 1950, golfe du Siam, au premier plan: VAL André -
IMG 1 - 77 - Tourane, arrivée le 25 07 1951 de G à D: PICCOZ Guy, François COSSON, BERTRAND Jean -
IMG 1 - 78 - 1951 - Tourane, de G à D: HOUDRICHON Roland, BAVENT Maurice -
IMG 1 - 79 - 1949/51 - Tourane: BAVENT Maurice -
IMG 1 - 80 - 1951/53 - Tourane: à droite: LOUIS dit DOGMONT, le coupe tifs: DAL BO Valère, le patient : MONTJAUX Maurice, en arrière plan: MOREAUX André -
IMG 1 - 81 - 1951/53 - Tourane: de G à D: François COSSON, celui qui "bulle" dans le hamac: PICCOZ Guy, BAVENT Maurice, BERTRAND Jean -
IMG 1 - 82 - Golfe du Siam, Avril 1950 -
IMG 1 - 83 - Golfe du Siam, Avril 1950: DESGUERRE Henri, ??, RAY Antoine, HOUDRICHON Roland -
IMG 1 - 84 - 1950 - Tonkin : Au plan strictement français c'est une décolonisation manquée qui coûte au pays 20 700 morts, tandis que le Vietminh perd peut-être un demi-million d'hommes et que les pertes civiles s'élèvent, selon les estimations, entre 800 000 et 2 millions de personnes. Il faudra attendre la décennie 1990pour que le dialogue soit renoué entre français et vietnamiens.
IMG 1 - 91 - 1951 - Golfe du Siam, le See Otter a perdu son hélice en plein vol -
IMG 1 - 92 - Tonkin, Janvier 1951 -
IMG 1 - 93 - Phu-Quoc, Duong-Dong, Avril 1950 -
IMG 1 - 94 - 1950 - Cochinchine, sur la chaloupe, en blanc, un correspondant de guerre américain- (La Cochinchine est un pays de rizières à perte de vue, vastes étendues d'eau et de boue où l'on peut s'enfoncer depuis la cheville jusqu'au ventre. Pratiquement pas de routes, mais d'innombrables "rachs" qui sont tous à la fois affluents et défluents les uns des autres, sujets aux seuls courants de la marée, découvrant aux basses eaux des berges faites d'une vase immonde, bordées elles-même d'une épaisse frondaison de palétuviers ou de palmiers d'eau. Les cocoteraies verdoyantes abritant de paisibles paillotes, n'ont un air accueillant et serein que pour mieux attirer dans une meurtrière embuscade. Dans un pareil cadre , la formation maritime du commando, jointe à son entraînement au combat, est un des atouts indispensable pour mener à bien les délicates patrouilles de ces "rachs", le plus souvent dans de fragiles radeaux, soit pour protéger les flancs de l'infanterie qui patauge dans la rizière, guidés par un "Sea-Otter" pour s'emparer de la batterie rebelle et fouiller les groupes d'habitations suspectes.) - ( Rapport du L/V DEQUET) -
IMG 1 - 95 - Phu-Quoc, Avril 1950 -
IMG 1 - 96 - Phu-Quoc, Avril 1950 -
IMG 1 - 97 - Octobre 1949, départ en Indochine, escale à Djibouti, paquebot "Jamaïque", à G: HOUDRICHON Roland, avant dernier à droite: VOILLEMIN Michel - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 98 - 1950 - Annam -
IMG 1 - 99 - 1948/50 - Phu-Quoc : RAY Antoine -
IMG 1 - 100 - Sortie de nuit - Opération presqu'île de Phuoc Thien, 30 05 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Paul Goffeny, Cdo Jaubert, G M I du C V N - Objectif: renseignements, batellerie - Bilan: pertes ennemies: 30 tués, 20 prisonniers, 1 village fortifié détruit, grenades, équipements récupérés - Pertes amies: 3 blessés légers - (S H M) -
IMG 1 - 101 - Prise de guerre? - Opération cap Ban Tan 03 06 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Paul Goffeny, Cdo Jaubert, G M I du C V N - Objectif: bouclage de la pointe de Nam Tram, poste de guet, batellerie - Bilan: pertes ennemies: 25 tués, 3 prisonniers, 7 jonques de charge, une passerelle et un poste de guet détruits - Pertes amies: 2 blessés - (S H M) -
IMG 1 - 102 - Des sacs de riz? - Opération de Cua Ron le 17 06 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Paul Goffeny, Cdo Jaubert, G M I du C V N - Objectif: renseignements, batellerie, dépôts - Bilan: pertes ennemies: 6 tués 7 prisonniers, 1 bac, 10 tonnes de sel, 1 blockhaus détruit - S H M) -
IMG 1 - 103 - Juste la largeur du M2 - Opération "Monrondava", 08 06 1953, Cua Ron - Forces amies: Commandant R.Giraud, Dumont d'Urville, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, échelon AR des commandos, 2 centaines G C M A - Pertes ennemies: 152 tués (guérilleros), 8 blessés, 86 prisonniers, détruits: 88 jonques et 35 tonnes de vivres, récupéré: mines et grenades - Pertes amies: 1 tué (français), 12 blessés - (S H M) -
IMG 1 - 104 - Hancoï (et non Hanoï), Novembre-Décembre 1950 -
IMG 1 - 105 - 1952/54 - Pot de départ du pacha BIART Michel - (Boudier Pierre) - Opération "Tamatave", 15 et 16 06 1953 entre Cua Viet et Cua Tung - Forces amies: C E M/D N E O, Dumont d'Urville, Commandant R.Giraud, Chéliff, Flamberge, Cdo: Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines G C M A, 1 sous-Groupement amphibie - Dans le cadre d'une opération conjuguée commandée par le Colonel adjoint au Général F T C V - Bilan d'ensemble: 43 tués, 500 prisonniers, récupération d'importantes quantités d'armes et munitions - Pertes amis Marine: néant - Ensemble: 1 tué, 1 disparu, 7 blessés - (S H M) -
IMG 1 - 109 - Irrigation - Opération "Anjouan", 21 06 1953, rive Sud de la rivière de Fai Foo - Forces amies: Commandant R.Giraud, Dumont d'Urville, Chélif, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines G C M A, 1 L V T - Pertes ennemies: 5 tués, 125 suspects, 40 sampans détruits - Pertes amies: néant - (S H M) -
IMG 1 - 110 - 1949/51 - STUDER André avec la bâton contre lui -
IMG 1 - 113 - Phu-Quoc, Avril 1950 : RAY Antoine -
IMG 1 - 114 - 1950/52 - Débarquement sur la côte d'Annam -
IMG 1 - 115 - 1949/51 - Tonkin : BERTRAND Jean -
IMG 1 - 116 - 1949/51 - Cao-Lanh, delta du Mékong, de G à D: GRANDJEAN Robert, RAY Antoine, S/M PARDON Bernard, BUYGNES, TOUZET, HOUDRICHON Roland, LOUIS dit DOGMONT, KUROWSKI Michel -
IMG 1 - 117 - 1949/51 - Le Cap: HOUDRICHON Roland, VINIKOFF Jean, PICOT André -
IMG 1 - 118 - 1949/51 - Phu-Quoc, au premier plan: BAVENT Maurice et KUROWSKI Michel -
IMG 1 - 119 - 1950 - Cap St Jacques, départ en opération - Opération "Mazagan", 16 07 1953, cap Mia (Song Long Bo) - Forces amies: Paul Goffeny, Golo, Chamois, Trident, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines G C M A, Compagnie de la B A P S - Opposition très vive de deux bataillons vietminh (1 régulier, 1 régional). Appui efficace de l'aviation amie - Pertes amies: 5 tués (commandos marine), 8 blessés - Pertes ennemies: 75 tués dénombrés et de très nombreux tués par la chasse (non dénombrés), 21 prisonniers, détruit: la batellerie et récupéré de l'armement - (S H M) -
IMG 1 - 120 - Débarquement en doris - Opération "Ifrane", 19 07 1953, Son Tra Bong (baie de Kikuik) - Forces amies: Paul Goffeny, Golo, Chamois, Trident, Cdos Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines du G C M A, compagnie de la B P A S - Pertes ennemies: 52 tués avec équipements, 11 prisonniers, détruit: toute la batellerie (en particulier: 20 grosses jonques), fait sauter 70 mines et des caisses de grenades - Pertes amies: 7 blessés dont 5 autochtones - (S H M) -
IMG 1 - 121 - 1950/51 - Port Wallut, debout à G: GRIMAUD, à D :PERCHOC, assis, à G: BERTRAND Jean, à D : PONS Alexandre -
IMG 1 - 122 - 1952 - Cochinchine -
IMG 1 - 123 - 1952 - On se prépare à débarquer -
IMG 1 - 124 - 1950 - Cap St Jacques, à bord d'un Duck -
IMG 1 - 125 - Nha-Trang, 1952, dans le hamac: Guy PICCOZ -
IMG 1 - 126 - 1952 - Cochinchine -
IMG 1 - 127 - 1952 - Cochinchine -
IMG 1 - 128 - 1952 - Dans les sampans -
IMG 1 - 129 - 1952 - Sur un L C T -
IMG 1 - 130 - 1948/50 - Debout de G à D : RAY Antoine, COUTURIER André, ??,??,, assis: HOUDRICHON Roland -
IMG 1 - 131 - 1950 - Cap St Jacques, départ en opération -
IMG 1 - 132 - 1952 - Cochinchine -
IMG 1 - 133 - Phu-Quoc, Avril 1950 -
IMG 1 - 134 - L'île de la Table, début 1951 - A droite ce commando n'a aucun respect pour ces oeuvres d'art !!! -
IMG 1 - 135 - 1951 - Je vous laisse déchiffrer -
IMG 1 - 136 - 1948/50 - Retour d'Indochine sur le "Félix Roussel" ( 24 09 1951- 16 10 1951) de G à D debout: GRIMAUD, SM??,CHAMFLY, HOUDRICHON Roland, DELLA-NOCE Emile, FRANCK Charles, VAL André, assis: BAVENT Maurice, BERTRAND Jean, DESGUERRE Henri -
IMG 1 - 137 - 1952 - Cochinchine -
IMG 1 - 138 - 1952 - Un tender d' aviation: soit le Cdt Robert Giraud, soit le Paul Goffeny,
IMG 1 - 139 - 1952 - L C T -
IMG 1 - 140 - Colombo, île de Ceylan, retour d'Indochine début Octobre 1951 -
IMG 1 - 141 - 1952 - Contre torpilleur le "Triomphant" - (Le Coustour) -
IMG 1 - 142 -Contre torpilleur le "Triomphant" qui a porté ce numéro du 01 08 1948 au 01 01 1950, à la même époque le "Fantasque" avait pour N° de coque X 03. (Le Coustour) -
IMG 1 - 143 - Campha-Port, Janvier 1951 -
IMG 1 - 144 - Arrivée à Saïgon, Novembre 1949 -
IMG 1 - 145 - Haïphong Crèvecoeur, Tonkin, 18 05 1951- 1er rang: S/M GUICHARD Serge, SARRAZIN Georges, LAURENT Ernest, LE JUNTER, BOSHER Gilbert, entre ces deux: LAGET Jean 2ème plan, MONTJAUX Maurice 3ème plan, puis 1 er plan: S/M GRALL Jean et à sa droite le S/M CHARPENTIER Roland, au fond à la gauche de GRALL Jean : DURIN Pierre (souriant), deuxième rang devant DURIN Pierre, 7 ème en partant de la gauche: BAVENT Maurice.
IMG 1 - 146 - 1949/51 - Long Xuyen, assis au centre: TOUZET et GRIMAUD avec à G: CHAMFLY et à D: BERTRAND Jean -
IMG 1 - 147 - 1950 - Cap St Jacques, départ en opération -
IMG 1 - 150 - 1948/50 - BOUREL Georges en Indochine - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 151 - 1948/50 - Se confondre avec la nature pour mieux surprendre - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 152 - 1948/50 - Que des armes étrangères !!!! - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 153 - 1948/50 - C/V PONCHARDIER, commandait l'opération "Méduse" dans la tête de vipère après l'offensive du Day au Tonkin. (Bourel Georges) -
IMG 1 - 154 - 1948/50 - L'équipe de foot de Jaubert, ils ont très certainement battu Montfort ??? - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 155 - 1948/50 - Que des athlètes - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 156 - 1948, opération pointe de Camao. De G à D: LE BRIS Pierre (BRICE), BOUREL Georges - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 157 - 1948/50 - ça c'est un M2 ??, disons: 1/2 partie de M2, car un M2 réunissait deux 1/2 M2 ( c'est simple mais coriace à expliquer, merci GUÉHO André) - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 158 - 1948/50 - Embarquement par la plage arrière d'un Tender d'aviation - "J V " ( j'y vais ?? ) - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 159 - 1948/50 - 9 sur ce rafiot - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 160 - 1948/50 - Et c'est parti pour la grande traversée - (Bourel Georges) -
IMG 1 - 171 - Cam Pha Port, début 1952 au Tonkin -
IMG 1 - 172 - Annam, été 1952 - En Indochine, des hommes sont là parce qu'ils aiment la bataille, d'autres parce qu'ils aiment la piastre. L'étrangeté de la situation, c'est que ces hommes de sang, ces hommes d'argent sont, sans même le savoir, envoûtés par cette Asie qu'ils rançonnent. À leur façon, ils sont marqués par elle, ils ne peuvent plus s'en passer. Leur coeur a été pris. Et c'est cela le caractère unique de cette guerre affreuse et interminable. Dans les pires turpitudes on trouve toujours un peu de désintéressement; et, dans les plus ignobles horreurs, un peu de bonté. Et, en tout, il reste une soûlerie de l'âme, une permanente gaieté. ( Lucien Bodard, "l'illusion") -
IMG 1 - 173 - Annam, été 1952 - L'Asie, c'est le monde secret de la perfidie, de la cruauté et de la haine. Et pourtant - mais comment l'expliquer ? - Ce n'est pas un monde lointain, inaccessible, à part. On n'est pas au pied d'un mur, comme chez les musulmans. Au contraire, l'Asie verse ses philtres, corrompt les coeurs et les âmes; elle a la curieuse faculté d'exaspérer toutes les facultés humaines, de les porter au maximum. Elle est dangereusement, fatalement, amicale. On vit pleinement avec elle, et on en meurt. Mais en attendant, elle est un paradis, le royaume du plaisir - ( Lucien Bidard, "l'illusion") -
IMG 1 - 174 - 1950/51 - Haïphong, base de Crévecoeur ,18 05 1951 à la remise à Jaubert de la fourragère de la médaille militaire, 1ère section, 1er groupe, debout de G à D : LAURENT Ernest, (futur formateur de la cavalerie de Bérhaoun avec le futur Amiral BONBON), LAGET Jean, ARZUL Jean, S/M GUICHARD Serge, HOUDRICHON Roland, LEWANDOWSKI Louis, LENOIR Claude - Assis: BOSCHER Gilbert, BAVENT Maurice, MONTJAUX Maurice, Gabriel GAUDIN. - (Houdrichon Roland) -
IMG 1 - 175 - Golfe du Siam, Avril 1950 -
IMG 1 - 176 - Avril 1950, Long Xuyen, Cochinchine -
IMG 1 - 177 - Port Wallut, Tonkin, fin 1950 -
IMG 1 - 178 - Hanoï, Janvier 1951, le pont Paul Doumer -
IMG 1 - 179 - Tonkin, 1951 -
IMG 1 - 180 - Cap Saint Jacques, 1950, BERTRAND Jean et CHAMFLY -
IMG 1 - 181 - Avril 1950, Phu Quoc -
IMG 1 - 182 - Cochinchine 1950, doris remorqué -
IMG 1 - 183 - 1949/51 - Cap Saint Jacques de G à D : BERTRAND Jean, PICOT André, LE MERER Yves
IMG 1 - 184 - Cap Saint Jacques , 1950: BERTRAND Jean, PICOT André -
IMG 1 - 185 - 1952/54 - Le clairon: MADEC ou GUIVARCH, à droite: le photographe attitré: surnom: "La fourmi" - (Boudier Pierre) -
IMG 1 - 187 - Cap Saint Jacques, 1950, debout de G à D : le 4 ème DELLA-NOCE Emile- accroupis de G à D : le 2ème: LE MERER Yves, le 3ème: DIAZ Bénito, le dernier à droite : YNG Guy -
IMG 1 - 188 - 1952/54 - (Boudier Pierre) - Opération "Drisse", 04 10 1953, Song Ong Co - Forces amies: Paul Goffeny, Foudre, Commandant R.Giraud, Chamois, Cdos Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I Tourane et Culao Ré, B A P S, Avions: 2 Goose, une patrouille de Bearcats - But: destruction de batellerie - Exécution: de 5h12 à 11h45, forte réaction par une compagnie régionale - Pertes ennemies: 51 tués dont 20 régionaux, 22 prisonniers dont 6 régionaux - 5 fusils et une mitraillette récupérés, 17 jonques chargés détruites - Pertes amies: 6 blessés dont un très grave - (S H M) -
IMG 1 - 189 - Fin 1949, base de Cap Saint Jacques -
IMG 1 - 190 - Avril 1950, Phu Quoc -
IMG 1 - 191 - Avril 1950, Phu Quoc -
IMG 1 - 192 - Phu Quoc, Avril 1950, Q/M: RAY Antoine -
IMG 1 - 193 - Cap Saint Jacques, 1950, en haut de G à D : 3 ème: LE JUNTER, accroupis de G à D le 3 ème: PICOT André -
IMG 1 - 194 - Plage du Cap Saint Jacques, 1949 -
IMG 1 - 195 - Cochinchine, fin 1949, delta du Mékong -
IMG 1 - 196 - Avril 1950, Long Xuyen en Cochinchine -
IMG 1 - 213 - Annam 1949, coup de main sur un convoi Viet- (Goarin fils) -
IMG 1 - 214 - Annam, 31 03 1949, le reste du train de Sa Huynh - (Goarin fils) -
IMG 1 - 215 - Annam, 1949, coup de main sur un convoi Viet - (Goarin fils) -
IMG 1 - 216 - 1954 - Des prisonniers viets sous la garde de : GUIVARCH Jean -
IMG 1 - 217 - Capitale administrative du Laos, Vientiane conserve d'admirables monuments. Le That Luang, stupa-reliquaire édifié en 1566 témoigne d'une influence du Siam sur l'architecture religieuse. ( M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 218 - Hanoï, le théâtre aux armées - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 219 - 1954 - De G à D: PLATINI Jean, CARRER Jean, DELAITRE serge - (Colombier Jean) -
IMG 1 - 220 - 1954 - Cap Saint Jacques, 2ème en partant de la gauche: DARASSE Henri, 3ème ALIZARD Jean, le dernier: PLATINI Jean, derrière: BAILLY-MAITRE Jean - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 221 - 1954 - De G à D: STEPHAN Louis, FRISTCH Marcel, BAZART Christian - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 222 - 1951, Tonkin - Sans doute, des nations eurent des combattants plus jeunes, mais souvenez-vous, lecteurs, de quels souvenirs empreints d'une certaine ironie vous les gratifiez au passage. Souvent, vous ressentiez une certaine pitié pour ces gamins, mais vous pensiez ainsi que c'était là " la dernière cartouche" d'une nation sentant s'approcher l'hallali. Le fait, pour cette nation, de devoir faire appel à des adolescents, était considéré par vous comme une marque de déchéance, une de plus, que vous portiez à son actif. Cela reviendrait-il à dire que la guerre ne doit être réservée qu'aux hommes mûrs ? Non pas, mais si les jeunes doivent la faire également, ne conviendrait-il pas de les y préparer et seulement à l'âge où ils ne seraient plus une matière par trop malléable? A la fin de l'épreuve, si le caractère et l'esprit se sont trempés, l'âme " creuset des plus purs et beaux sentiments" risque de s'être desséchée et d'apparaître pleine de rancoeur cachées, derrière des yeux ayant déjà trop vu. Alors il suffira d'un rien et l'homme perdra la foi en son pays dont les gouvernants commirent à son encontre un crime de lèse-majesté - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 223 - 1951, Haï Duong - Le coup de force japonais du 09 03 1945 ayant supprimé l'autorité française, le vieux rebelle Nguyen Ai Quoc, mieux connu sous le nom de Ho Chi Minh, président de la ligue pour l'indépendance du Vietnam (Vietnam Doc Lap Dong Minh, en abrégé: Viet-Minh) eut les mains libres. Il réussit à se faire livrer des armes par les américains, à duper le nouveau gouvernement français et, lorsque le Japon capitula, à installer son administration à Hanoï. Le prologue venait de se jouer et, sur la toile de fond tranchait la physionomie de ce quarante-huitard barbu, qui allait, en quelques années faire disparaître toute trace d'influence française en Asie. - (Histoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 224 - 1951, Haï Duong - La signature des accords du 06 03 1946 entre la France et le Vietnam permit au Général Leclerc de faire son entrée à Hanoï le 19 Mars. Il entreprit aussitôt des négociations, malheureusement sans lendemain, avec Hoi Chi Minh. (Hitoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 225 - 1951, Haï Duong - Le 19 03 1946, le Vietminh attaquait tous les postes français. Une guerre de 7 ans commençait: "La sale guerre, ou la guerre qui n'ose pas dire son nom". On assiste à des faits surprenants: c'est ainsi que fut décidé que les citations obtenues par les soldats d'Indochine ne paraîtraient pas au journal officiel et qu'en 1951 le gouvernement fit connaître que le sang collecté par l'office d'hygiène sociale ne servirait pas aux blessés. Le statut de combattant ne sera conféré aux soldats que par une loi de Juillet 1952 et le décret d'application ne sera pris que 18 mois plus tard! - (Histoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 226 - 1947/51 - Cie Jaubert+Cdo Jaubert- LE GOFF Marcel, ROSENSVEIGH, CALAS, SENGER Raymond, DROUTMAN Raymond, LONGEART Philippe, PONT - (Droutman Raymond) -
IMG 1 - 227 - Au bordel à Hanoï -
IMG 1 - 228 - 1950/51 - (Piccoz Guy) - L'armée française en Indochine arrivera à compter 500 000 hommes dont le quart, à peine, sera tactiquement mobile, et un dixième le sera stratégiquement. Dans cette armée, les forces du corps expéditionnaire comprennent 175 000 réguliers (54 000 français, 30 000 Nords-Africains, 18 000 Africains, 20 000 légionnaires, 53 000 autochtones et 55 000 supplétifs. La marine: 5 000 hommes, les forces aériennes: 10 000, soit 245 000 hommes environ au total. "Les armées associées" (Vietnam, Cambodge Laos) fournissent 225 000 hommes. (Histoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 229 - 1952/53 - DE gauche à droite: LE FLOCH Pierre, FRISTCH Marcel, ANCEL Jean -
IMG 1 - 231 - 1952/53 - RIEUX, FRISTCH Marcel, VALLET Bernard, VADELLE Daniel - 1950/51, nous étions mal habillés, pantalons et sahariennes de l'armée de Rommel, slip flottant sur les balloches, rangers américains... On nous appelait l'armée à Bourbaki. L'armement: FM 24/29, carabine USM 1, fusil canadien, PM 40 allemand, colt 45 et poignard américain, et des munitions parfois sabotées par les "camarades" de France. Je n'oublierai jamais ces L C V P avec 5 matafs à bord, qui venaient nous chercher dans les rachs perdus, pour nous sauver.....
IMG 1 - 232 - 16 Juillet 1953, cimetière de Tourane, le Pacha: BIART Michel. (RUSCA Gaston) - Oui, tu es la victime d'une folle aventure et tu nous quittes avec dans le souvenir la France de l'oubli, la France de l'injure. Ils sont giflés par ton sort, ceux qui nous avaient traités "d'assassins" à notre passage à Marseille. Et qui donc est assassin ?...Est-ce toi, le supplicié reposant à des milliers de kilomètres de la mère -patrie, ou ceux dont tu fus la victime, ainsi que les infâmes qui les approuvent? Oui... Le monde est hideux vu de ce petit cimetière, près de ta tombe. (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 233 - 1952/53 - RUSCA Gaston et toute la bande - (Rusca Gaston) -
IMG 1 - 234 - 16 Juillet 1953, My Son ( centre Vietnam). (RUSCA Gaston) - Combien de journaux surent rendre hommage à nos disparus d'Indochine,... Très peu, nous le savons tous - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 235 - 16 Juillet 1953, My son, aux tués, SALLE René, JANOD Michel, LOHIER Pierre. (RUSCA Gaston) -
IMG 1 - 236 - 16 Juillet 1953, My son, la tombe de SALLE René. (RUSCA Gaston) -
IMG 1 - 237 - 16 Juillet 1953, My Son, la tombe de JANOD Michel. (RUSCA Gaston) -
IMG 1 - 238 - 16 Juillet 1953, My Son, la tombe de LOHIER Pierre. (RUSCA Gaston) -
IMG 1 - 238/1 - 1953/54 - Au cimetière de Tourane, 5ème le Q/M infirmier ANDREZ Jean - (Boudier Pierre) -
IMG 1 - 239 - 16 Juillet 1953, My Son. (RUSCA Gaston) - Les forces du Viet-Minh comprenaient, en 1953, 125 000 réguliers, 75 000 régionaux, 150 000 guérilleros. Ce sont les chiffres du 2 ème bureau, mais ils semblent, aujourd'hui au-dessous de la vérité. Le "corps de bataille" arrivera à comprendre 9 divisions dont une lourde. Celui de l'armée française représentera entre la moitié et le tiers de celui de l'adversaire. L'organisation de l'armée du Vietminh est fort bien conçue et adaptée aux formes de la lutte. A la base, il y a le "paysan" utilisé come porteur, pionnier, ouvrier. Ensuite le "guérillero sommairement armé, sans uniforme, ne quittant pas son village, travaillant dans la rizière le jour, coupant les routes la nuit. On s'élève encore d'un échelon et l'on trouve les "troupes régionales", sortes de milices spécialisées dans les actions offensives locales, les coups de main. Elles sont groupées en compagnies et parfois en bataillons. Enfin, les troupes régulières du corps de bataille, équipées et armées par la Chine, distribuées en 7 divisions normales: 304, 308, 312, 316, 320, 325 et la dernière sans numéro entre Tourane et le cap Varéla; une division lourde portant le numéro 351 ( artillerie, génie, DCA) et plusieurs régiments non endivisionnés formant largement une grosse division. Armée dynamique, jeune, robuste, résistante, fanatisée, obéissant aveuglément et se nourrissant de quelques poignées de riz. (Histoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 240 - 16 Juillet 1953, cimetière de Nha-Trang, enterrement de KERSAUDY Michel, un légionnaire est présent pour la sonnerie aux morts, à gauche: VILLET Jackie dit le "Mousse". (RUSCA Gaston) -
IMG 1 - 241 - 1950/52 - Port Wallut, 1ère section, 2ème groupe - 1er rang: HOUDRICHON Roland, GRANDJEAN Robert - 2ème rang: CHANFLY, GRIMAUD, LOUIS dit DOGMONT, BERTRAND Jean, ??? , absents: KUROWSKI Michel, LE JUNTER, René MAURICE, la première photo de PICCOZ Guy en Indochine.(PICCOZ Guy) -
IMG 1 - 242 - Janvier 1951, de Haïphong à Haïduong via Hanoï, contre le barbu: GRANDJEAN Robert, à l'extrémité droite: PERCHOC adjoint au chef de groupe -2ème rang, au milieu: ARZUL Jean - 3ème rang sans béret: GRIMAUD, FÉBURIER Armand, BERTRAND Jean, LOUIS dit DOGMONT, ,???, tout en haut: CHANFLY, HOUDRICHON Roland, en bas à gauche: DOMINÉ Jean- (PICCOZ Guy) -
IMG 1 - 243 - 27 01 1951, deux jours après My-Duc de G à D : Guy PICCOZ, Bénito DIAZ, Bernard LE LAURAIN, , Lucien BEAUDOUARD, les anciens se font remarquer par une coiffure qui, plus tard sera adoptée par les paras de Bigeard. Les deux bleus arborent fièrement le béret vert, car arrivés directement au Tonkin sans passer par le Cap Saint Jacques, nous n'avions que nos effets métropolitains. La photo a été prise par René MAURICE - ( PICCOZ Guy) -
IMG 1 - 244 - 1950/52 - Baie d'Along, patrouille de surveillance, le doris tracte un M2 où prend place le reste de la patrouille, à la barre l'E/V 1 PROVOST qui a remplacé l'E/V BONZANINI tué le 25 Janvier. Sommes restés un certain temps à Port Wallut avant de rejoindre Haïphong et la caserne Crévecoeur ( une ancienne école ) où nous resteront jusqu'en Juin. - ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 245 - 1950/52 - Baie d'Along: grottede la surprise - ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 246 - 1950/52 - Au Tonkin, sur le terrain, obstacles variés - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 247 - 1950/52 - Autre vue de la baie d'Along - (Piccoz Guy ) -
IMG 1 - 248 - 1950/52 - Il nous arrive de croiser en baie d'Along une grosse "baille", ici le P A Arromanches - ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 249 - 17 10 1951 - Tonkin, opération à l'embouchure du Cua Cam, Dinh Vu - Extérieur droit: GUEHO André, extérieur gauche: LIMOGE André - (Guého André) -
IMG 1 - 249/1 - 17 10 1951 - Tonkin, opération à l'embouchure du Cua Cam, Dinh Vu - (Guého André) -
IMG 1 - 249/2 - 17 12 1951 Tonkin, opération à l'embouchure du Cua Cam, Dinh Vu - (Guého André) -
IMG 1 - 250 - 17 12 1951, Tonkin, Qui Cao, section 1/1 - De G à D : André GUEHO, LIMOGE André, S/M2 LE GLOHAEC ( futur C/F), Gabriel GAUDIN, Louis LEWANDOWSKI, en arrière plan: on venait d'abattre un buffle trop menaçant dont on a récupéré des morceaux pour bouffer, MONTJAUX Maurice est en train de tailler dans la masse. - ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 251 - Campha-Port 10 01 1952 - De G à D: COSSON François, agenouillé: Jean TRANCHAND, debout: DERCOURT Marcel, finissant de s'habiller: PICCOZ Guy, accroupi baissant la tête: Camille MANDRAY dit Gégène. - (Piccoz Guy ) -
IMG 1 - 252 - 1950/52 - Le courrier, au 1er plan le S/M PÉTILLON, à droite le M/T CABILIC adjoint au chef de section, celui sans courrier: Marcel HOCQ - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 253 - 1950/52 - Même en opération le courrier arrive par voie fluviale, un sacré réconfort - ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 254 - 1950/52 - La plaine des joncs - (Piccoz Guy) - Le Général de Lattre de Tassigny, assumant les pouvoirs civils et militaires, déclara en s'installant à Hanoï que le Delta était le "verrou du Sud-Est asiatique ". Aussi lui donna-t-il tous ses soins en le couvrant d'une ligne de fortifications qui engloutit de considérables crédits sans comprendre qu'elle pourrait être tournée un jour comme une quelconque ligne Maginot. (Histoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 255 - 1950/52 - De l'eau et des joncs, c'est la plaine des ...Et toujours le Viet quelque part à l'affût d'un mauvais coup( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 256 - 1950/52 - Prise de guerre, deux VM bien chargés de G à D : Robert GRANDJEAN, PICCOZ Guy, Jean QUÉAU, PERCHOC et l'E/V 1 PROVOSTJoël - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 257 - 1950/52 - Un village dans le delta Tonkinois ( Piccoz Guy) - Après la bataille de Hoa-Binh, le Vietminh s'infiltra en masse dans le Delta: fin 1952 il y contrôlait 5 000 villages sur 7 000, malgré les vérification d'identité que multipliaient les autorités françaises le jour; la nuit le Vietminh régnait. (Histoire mondiale des guerres) -
IMG 1 - 258 - 1950/52 - Bivouac improvisé dans un village - Accessoire indispensable pour une nuit tranquille: la moustiquaire, premier à droite: François COSSON ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 259 - 1950/52 - Cap Saint Jacques, challenge des 17 inter- commandos: ceux de Jaubert: accroupis de G à D : André STUDER, Pierre LOHIER dit PÉPÉ, E/V1 Louis FUZEAU, PICCOZ Guy, Auguste CHARDONNET, Amédée AUDOIN - En haut de G à D : Camille MANDRAY, HOUDRICHON Roland, GUÉHO André, Gaston JANSSEN, Maurice BOUTY, Valère DALBO, Marcel DOCREMONT, Michel RACLET, Gabriel GAUDIN dit GABY, Paul LE ROHELLEC dit Popaul, Jean BIGNARD le biniou, AUDOIN Amédée. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 260 - L'Indochine telle qu'apprise à la communale dans les années 40 ( Piccoz Guy) -
Chaque unité commando avait en dotation une caisse de matériel photo, comprenant outre l'appareil: Foca type marine, un agrandisseur, des cuves et bacs pour développer et tirer les négatifs plus des lampes inactiniques. Le commerce local nous fournissait le papier sensible et les produits chimiques. Ayant une certaine connaissance du laboratoire lorsque je suis arrivé à Hubert qui était alors basé à Hyères le Palivestre, j'ai pu parfaire mon éducation en étant détaché au service photo de la base aéronavale. Planqué!!c'est sûr seulement le service mais pas les corvées. Les gars de ce labo étaient supers, pendant l'année 50 j'ai bien progressé. Arrivé début 51 en Indochine, j'ai trouvé en René MAURICE un interlocuteur de choix. C'était lui qui avait la charge du matériel photo et avait quelques connaissances du labo. Nous avons donc décidé de créer, avec l'aval du pacha, à la caserne Crévecoeur, dans une pièce désaffectée qui avait l'eau et l'électricité, un petit laboratoire. Et ça a marché...Avec quand même quelques petits problèmes, la tension électrique n'était pas régulière le jour, et nous n'avions de l'eau qu'épisodiquement. Il a fallu composer avec tout cela. Se lever à quatre heures du mat pour être certain d'avoir de l'eau jusqu'à 8 heures et subir les baisses de tension. Ainsi nous avons fourni en photos tout le commando. Sans cela beaucoup de nos gars n'auraient jamais eu un seul souvenir de leurs campagnes. Nous avons dû fermer la boutique lorsque Jaubert et Montfort sont rentrés au Cap Saint Jacques. Nous étions en mer lorsque nous avons appris le coup dur des gars du commando François. Qui des autres commandos n'avait pas un copain de cours, ou simplement un camarade chez eux?? Revenus au Cap Saint Jacques, un petit paradis, l'entraînement a repris. René MAURICE a été rapatrié, j'ai donc hérité du matériel photo. En gros je dois avoir pas moins de 3 000 négatifs, assez bien conservés.. un peu rayés.. mais presque 60 ans après.... tous ont été reproduits sur des planches de contact. Il est certain que le dernier d'entre-nous disparu, nous seront vite oubliés. Les jeunes ont vu d'autres combats sous d'autres cieux, avec d'autres enjeux... Alors l'Indochine de Papa !!! ( Piccoz Guy) -
Chaque fois que les commandos ont été utilisés à contre-courant de leur formation, il y eut de la casse. Envoyer 80 bonshommes défendre un point d'appui sans armes lourdes, à la nuit tombée, sans même avoir le temps de se préparer des abris ! à quoi pense le commandement? Le 25 Janvier 1951: idem. Alors que nos actions sont basées sur la vitesse et la surprise, nous pataugions dans la rizière à la vue de tous depuis le matin. Résultat: trois morts dans la section. Sans les fumigènes lancés par le Broussard d'observation, nous y passions tous. Bon... je crois que ça nous a servi de leçon. Nous avons dû ensuite effectuer sur les côtes d'Annam un tas d'opérations. Nous débarquions rapidos le matin, reconnaissance ou attaque des objectifs et retour à bord. Quelques fois nous faisions deux débarquements: un le matin, un le soir.. Jamais de casse. Nous avons aussi effectué de grandes opérations combinées de bouclage avec un grand renfort de personnel de toutes les armes, et là nous avions l'appui nécessaire. Toujours aux côtés de la légion, au moins nous étions certains de ne manquer de rien, y compris le pastis et la glace que les officiers de la légion se faisaient parachuter par leur propre JU 52.( Piccoz Guy) -
Grâce à toi, Guy et à vous tous mes amis, faisons en sorte de faire perdurer ces souvenirs, c'est à nous tous qu'incombe ce devoir de mémoire - BALISSON JC -
IMG 1 - 261 - 1950/52 - Cap Saint Jacques, les paras en provenance du Cdo Hubert ont droit à quelques gâteries. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 262 - 1950/52 - BIGNARD Jean, le biniou dans sa fonction, derrière l'aubette du C I A B au Cap Saint Jacques. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 263 - 1950/52 - Guy PICCOZ et Roger LE BOZEC. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 264 - 1950/52 - Un bivouac, c'est du sable, donc c'est en Annam. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 265 - 02 09 1951, un autre bivouac à l'ombre après la prise de l'île de Culao-Ré. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 266 - 1950/52 - Nos gaziers à l'ombre du FM en profitent pour coincer la bulle...(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 267 - 17 08 1952 - Cochinchine. La fréquentation des cours d'eau ( arroyos et rachs) générait parfois de désagréables surprises. Les sangsues étaient nombreuses, tant dans l'eau que sous les arbres et ces charmantes bestioles avaient le chic pour se laisser tomber sur nos vêtements et se glisser ensuite silencieusement jusqu'à votre peau. Et dans l'eau, même bien lacés, les pataugas étaient une porte ouverte à leur appétit. Rien de bien grave, même pas douloureux, leur morsure générait une espèce de venin qui insensibilisait la plaie. Et le soir, au déshabillage, inspection des corps, repues ces bêtes là quittaient leur proie ...mais tant qu'elles avaient soif, elles restaient accrochées solidement par leur ventouse et tirer dessus ne servait à rien. Seule la brûlure de cigarette finissait par avoir raison de cette sous-classe des Hirudinea. Autre bestiole pas catholique: les moustiques et ça c'est une autre histoire. (Piccoz Guy) - Golf du Siam, Kas Por, GAUDIN Gabriel ferme la progression lacustre de la 1ère section - (GHEHO André) -
IMG 1 - 268 - 1950/52 - Cochinchine, trop d'eau, outre les VM, deux autres prédateurs sévissaient dans ces régions marécageuses: la sangsue (voir 1-267) et le moustique qui pourrissait nos nuits, une moustiquaire en bon état était indispensable, mais quand nous étions de garde ou en embuscade !!!, heureusement que tous ces suceurs de sang n'étaient pas porteurs du paludisme. Quinine journalière, elle aussi nécessaire. (Piccoz Guy) -
(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 269 - 1950/52 - C'est le patron, CABILIC qui aide le "bleu" à passer... car dessous...(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 270 - 1950/52 - C'est l'Annam. Attente, Gaston JANSSEN au FM, PICCOZ Guy à la carabine, sûr qu'il faisait très chaud. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 271 - 1950/52 - Ile de la Cat Ba, baie d'Along au Tonkin: arbre imposant, ce décor est magnifique - HENRY sous les banians. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 272 - 1950/52 - Le sel servant de monnaie d'échange est arrosé de fuel. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 273 - 1950/52 - CABILIC prépare un pétard de 500 g sous l'oeil intéressé de LE GLATIN Louis. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 274 - 1950/52 - Voilà le travail, le top était 250 g de T N T ou une OF pour un sampan, 500 g pour une jonque ou plus selon affinité ( une OF suffit pour une jonque ayant au préalable le fond rempli d'eau) ! le pain de 1 Kg étant gardé pour la pêche ! spécialistes du genre : Roger LE BOZEC et André STUDER. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 275 - 1950/52 - Sans doute une opération combinée, genre "Sauterelle" ou "Caïman" en Annam avec de gros moyens d'appui et beaucoup de supplétifs. Photo prise par un journaliste du service cinématographique des armées.Un L V T de la légion, probable -(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 276 - 22 07 1952, contrôle des blockhaus japonais de la colline au-dessus du Cap, suite à la tuerie de l'attaque viet sur le centre de repos pour officiers du Cap Saint Jacques - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 277 - 1950/52 - Canon conquis sans lutte sur le petit massif au-dessus du Cap Saint Jacques. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 278 - 29 08 1951, opération "Pirate" en Annam, l'île de Culao Ré avec son cratère, sur le radeau: BIGNARD Jean avec son bouc. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 279 - 1950/52 - Hôtels ****, le Paul Goffeny (Montfort) vu du Marcel LE BIHAN (Jaubert) , là au moins, pas de moustiques. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 280 - 1950/52 - Le Savorgnan de Brazza, un aviso de la France Libre qui arborait la croix de Lorraine, avec également une flamme de guerre si longue qu'elle traînait dans la mer lorsque le navire était en route. ( Piccoz Guy)- Un érudit me signale qu'il s'agit de l'aviso de 600 tonnes: la "gracieuse" - (Le Coustour) -
IMG 1 - 281 - 1950/52 - Embarquement sans filet, de G à D: Valère DALBO, Michel RACLET, Louis FUZEAU, (Pépé) Pierre LOHIER, LE GLATIN Louis. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 282 - 1950/52 - Rembarquement au filet quand il s'agissait des gros L S T type "Rance". (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 283 - 14 07 1951 sur le "Marcel le Bihan" en Annam - Après la douche, souvent à l'eau de mer, gros nettoyage soigné des armes. À gauche: "Gaby" Gabriel GAUDIN, derrière GAUDIN Gabriel: JANSSEN Gaston, à droite: Camille MANDRAY - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 284 - 1950/52 - Autre débarquement à partir d'un M2, au F M : Gaston JANSSEN. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 285 - 1950/52 - Arrivons sur l'objectif: un train camouflé entre deux falaises. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 286 - 1950/52 - Les wagons recélaient une bonne prise, DELAITRE André admire un des engins planqué, made in U R S S. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 287 - 1950/52 - Les wagons sont roulés sur un pont au préalable miné. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 288 - 1950/52 - Ce qu'il reste de la voie de chemin de fer. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 289 - 1950/52 - Sur le chemin du retour, coques et paillotes brûlent. ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 290 - 1950/52 - Une noix de coco fraîche qui vaut bien dans ces circonstances tous les cognacs soda du monde, Gabriel GAUDIN et François COSSON sont dubitatifs, leur en restera-t-il une goulée ??, le béret rouge à l'arrière est un maître-chien du G C M A ( groupement des commandos mixtes aéroportés, basés à Ty Wan, Cap Saint Jacques), son chien nous a promené sans rien trouver... si une vieille mamie abandonnée.. trop vieille et trop ridée pour être une Viet-Minh - (Piccoz Guy ) -
IMG 1 - 291 - 1950/52 - Même la gourde basque de Marcel DERÉAC était mise à contribution, à la régalade: PICCOZ Guy . (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 292 - 1949 - L'église du Cap Saint Jacques - (GOARIN fils ) -
IMG 1 - 293 - Défilé au Cap Saint Jacques le 11 Novembre 1949. (GOARIN fils) -
IMG 1 - 294 - Cap Saint Jacques 11 Novembre 1949. (GOARIN fils) -
IMG 1 - 295 - 1955 - A gauche: ROBE Roger - (Verdure Georges) -
IMG 1 - 297 - 1950/52 - KERSAUDY Michel au FM - (Varlot Claude) -
IMG 1 - 298 - 1950/52 - De G à D : RACLET Michel, VARLOT Claude, le barbu - (Varlot Claude) -
IMG 1 - 299 - 1950/52 - KERSAUDY Michel au F M - (Varlot Claude ) -
IMG 1 - 300 - Le premier groupe de choc, Jaubert 1952, 2 ème de G à D: PRUDHOMME René dit la chouette à côté de BERTHO Michel, VARLOT Claude au centre, 2ème en partant de la droite: DOCREMONT Jean - (Varlot Claude ) -
IMG 1 - 301 - Section de commandement de Jaubert, décembre 1951, second rang de G à D: VARLOT Claude, SALLE Jean, BICKELMAN Prosper DIT Biki. 1 er rang : S/M JAN Maurice, MOREAU André, CARRER Jean, RACLET Michel, IANNA Sylvain, DOCREMONT Jean, MADEC Yves - (Varlot Claude) -
MG 1 - 302 - Défilé du 14 07 1952 au Cap Saint Jacques, L/V GAILLARD Pierre, 2 ème rang à droite: BEAUMENIER Lucien, 1er rang de G à D: VARLOT Claude (barbu), LE GLOAHEC dit le petit chef, S/M CHARPENTIER Roland. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 304 - Retour d'opé, 1952 - HOCQ à bord du "Marcel Le Bihan", GUIVARCH ( ancien du N° 4 commando) sur le L C V P . (Varlot Claude) -
IMG 1 - 305 - 1950/52 - Gaston JANSSEN dans le sable d'Annam. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 306 - 1950/52 - VARLOT Claude sur l'Arromanches. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 307 - KERSAUDY Michel, Annam 1953. Photo "bidonnée" même décor que la 1-356, mais avec une mise en place des acteurs différents - (Varlot Claude) -
IMG 1 - 308 - Le groupe de choc, décembre 1951, caserne Bellye, notre base arrière, de G à D: VARLOT Claude,???, PRUDHOMME René, MADEC Yves, le dernier: DOCREMONT Jean. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 309 - VARLOT Claude, jeune et beau en 1949. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 310 - Groupe de choc de Jaubert, décembre 1951, Haïphong, VARLOT Claude (moustachu), debout à gauche: LE BOZEC Roger, à gauche de VARLOT Claude: DAOUDAL Yves. En arrière plan: CARRIERE Gabriel futur chef d'équipe de grottes à la DBFM, MOREAU André, en bas: QM1 armurier SCHARFF, SALLÉ Jean, ???, MADEC Yves. Et à gauche de la porte d'entrée qui regarde: SCHWARTZ Freddy - (Varlot Claude) -
IMG 1 - 311 - Entraînement au tir, Cu Lao Ré, 1953, KERSAUDY Michel, sous l'oeil de l'E/V1 FUZEAU Louis. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 312 - 1950/52 - Au centre, 2ème plan: SALLE Jean. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 313 - 1950/52 - Les mains sur les hanches: E/V BIART Michel, LARRIEU Daniel (QM2 radio), à gauche de dos: LEGER Bernard - Première apparition des casquettes (invention du Cdt BIART) - (Varlot Claude) -
IMG 1 - 314 - 14 07 1952, Cap Saint Jacques, en bas de G à D: MOISIAR François, RACLET Michel, QUÉAU Jean, VARLOT Claude, LE GLOAHEC, GAUDIN Gabriel,???, en haut: BIGNARD Jean, DOCREMONT Jean, CARRIERE Gabriel, ???, BEAUMENIER Lucien, BICKELMAN Prosper, DAL BO Valère. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 314/1 - 14 07 1952 - Pratiquement la même que la précédente - (Bar Aimé) -
IMG 1 - 315 - 03 12 1951 - Les officiers mariniers de Jaubert, Crèvecoeur/Haïphong ,en haut de G à D: S/M GRALL Jean, S/M GUICHARD Serge, S/M CHARPENTIER Roland, P/M CABILLIC, JAN Maurice, en bas de G à D: S/M2 LE GLOAHEC, S/M2 HOCQ Marcel, S/M2 VARLOT Claude, S/M2 JAN Alexandre. (Varlot Claude) -
IMG 1 - 316 - 1950/52 - A Kampot devant l'île de Phu Coq, à la frontière avec le Cambodge, GAUDIN Gabriel, DERCOURT Marcel et MANDRAY Camille à l'écoute - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 317 - 1950/52 - C'est la rizière, l'attaque est lancée - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 318 - 1950/52 - Ici la femme est l'égale de l'homme - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 319 - 1950/52 - Carte ancienne en baie d'Along: le juif - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 320 - 1950/52 - Baie d'Along, le tourisme de papa, et c'était gratuit, de dos: François COSSON - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 321 - 1950/51 - André GUÉHO écrit: Octobre 1951 au 30 11 1951, fouille d'une île dans la baie d'along, escalade d'un piton par deux hommes, dont PICCOZ Guy notre photographe, nom des opérations: Mouette le 03 11, Lynx le 6, Moncay le 8, République le 9; toutes à partir du Savorgnan de Brazza, sa photo vue d'en haut. Opération autour de Campha Mine, froid intense et humide la nuit. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 322 - 1950/52 - Les mille-pattes en action, BICKELMANN Prosper donne la cadence - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 323 - 1950/52 - Port Wallut, toilette à la cascade, TRANCHANT Jean hésite... L'eau était glaciale - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 324 - Noël 1951 à Ninh Giang dans la tête de vipère, la 1ère section de Jaubert a passé la nuit en embuscade entre deux villages viets, sous le crachin: rien. 26 12 1951, toute la section gueulletonne sous la présidence de l'E/V1 PROVOST Joël qui nous a ramené pour le plaisir des yeux une "Marinette" venue tout droit de France ( plein de cadeaux); Les commentaires sont extraits des notes d'André GUÉHO. De G à D en arrière plan: Marcel HOCQ, MANDRAY Camille, LEWANDOWSKI Louis, GAUDIN Gabriel, Q/M 1 armurier SCHARFF, ARZUL Jean, au premier plan: FROMENTIN Claude, la marinette, TRANCHANT Jean. Remarquez la vaisselle de fête ( qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse). (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 325 - 1950/52 - Même lieu et jour que IMG 324; De G à D: GUEHO André ( le seul qui boit), la marinette, FROMENTIN Claude, MOISIARD François, au fond: DOCREMONT Jean et COSSON François ( coincé contre l'épaule), et détaché la bouille hilare d'ARZUL Jean, torse nu de dos: Paul LE ROHELLEC, premier plan de dos: LIMOGE André.- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 326 -1950/52 - " Popaul" LE ROHELLEC Paul dans ses oeuvres, une jolie voix et une chanson poilante : un jour ayant des idées folles - j'entrais dans un grand music hall- on jouait une revue sans voiles - et toutes les filles étaient ... à genoux, André LIMOGE et de dos GUEHO André. (Piccoz) - A Ninh-Giang, nous dormons dans la paille... d'une paillote! bercés par les canons de 105 qui tonnent non loin dans le brouillard de nos rêves. Un de nos gars se fait la peur de sa vie, et colle la courante à tout le groupe en nettoyant maladroitement son PM et tire une fafale qui traverse la case - sans toucher personne - Bienheureux destin...Nous buvons l'eau limoneuse du canal des bambous où flotte de ci, de là un cadavre que nous espérons VM. Cette eau est quand même miraculeusement rendue potable après son passage dans un filtre artisanal consistant en une caisse remplie par plusieurs couches alternées de sable et de charbon de bois. Un robinet fixé au bas de ce récipient permet de récupérer une eau digne d'un bon pastis chargé d'éliminer les derniers microbes vivants. Pastis uniquement chimérique. À côté un quatuor de bridgeurs enragés, ceux-ci tapent le carton avec entrain et paraissent imperméables à tout bruit, seulement dérangés par un seul observateur. Version indochinoise, revue et corrigée d'una partie de campagne à la Renoir.(Guého André) -
IMG 1 - 327 - 1950/52 - Pot caserne Beylies à Ben-Dinh, notre base arrière près du Cap Saint Jacques. De G à D: Pépé LOHIER, P/M BARAZER Charles, E/V 1 FUZEAU Louis, CABILIC le bidel. (Piccoz Guy)
IMG 1 - 328 - 14 06 1951 - Cap Saint Jacques - Popaul donne le ton, de ci, de là. De G à D: S/M JAN Alexandre, ???, LE ROHELLEC Paul, BICKELMANN Prosper, RACLET Michel, CLAVET Michel, ???,??? - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 329 - 1950/52 - Popote en campagne, en string c'est DAL BO Valère - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 331 - 1950/52 - Popote en campagne, RACLET Michel argumente, BICKELMANN Prosper est attentif, tous les autres se marrent. Les tenues sont disparates. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 332 - 1950/52 - Retour aux affaires sérieuses, à bord d'un L C V P, patrouille le long d'un arroyo, JANSSEN Gaston au F M, GAUDIN Gabriel et DERCOURT Marcel sont sérieux. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 333 - 1950/52 - Largage de matos explosifs, opération "Modane" photo prise par un journaliste venu ce jour là faire son papier avec le groupement des commandos - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 334 - 1950/52 - L'objectif est là - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 335 - 1950/52 - À Sa Ki en Annam, , Napalm pour réduire les résistances - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 336 - 1950/52 - Non ce n'est pas le pont de la rivière Kwaï, il n'entrera pas dans l'histoire, mais le boulot a été fait, et bien fait. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 337 - 1950/52 - C'est mon scoop, fallait appuyer sur le bouton au bon moment , un peu d'eau dans les fonds, une OF et ça saute - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 338 - 1950/52 - Le "Morane Saunier, Criquet" (fabrication française du "Fiseler Storch allemand) donne les dernières nouvelles - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 339 - 1950/52 - Obus et chargeurs tambour de mitrailleuse française MAC 31 A 1 sont comptés - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 340 - 1950/52 - Toujours un peu de casse quelque part - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 346 - 1950/52 - Sur le pont du Savorgnan de Brazza, un nhô ( Enfant)- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 347 - 1950/52 - Repos sur le Savorgnan de Brazza, à gauche: Jean QUÉAU, en face :PICCOZ Guy, DERÉAC Marcel se gratte la tête, mise minimum: un paquet de cigarettes- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 348 - 1950/52 - Marie, ( notre ami PICCOZ Guy ne se souvient que du prénom de cette égérie, pas même une petite histoire sulfureuse à nous raconter, décevant, non !!!) Je suis médisant, Guy s'en serait voulu de ne pas nous narrer cette petite histoire:
"Une histoire très salace avec MARIE" : Les commandos avaient dû quitter le C I A B, ce dernier voulant récupérer ses locaux pour instruire des nouveaux et nombreux personnels. Nous sommes donc installés de l'autre côté du Cap dans une ex base du service des phares et balises nommée "le Renflouement". Baraques en bois comme logements, bien moins de confort qu'au C I A B, et plus éloigné d'où se trouvait Marie au centre ville. On se fixait des R V entre les jours de service, de corvées et d'opérations et nous nous voyons assez peu. Un jour, je devais la retrouver... et patratras, le Q/M qui devait assurer ce soir là le service d'ordre au B M C local est malade. Bien que n'étant pas de service, le bidel m'envoie le remplacer. Ps de téléphone, encore moins de mobile pour prévenir ma dulcinée. Je me retrouve en tenue, colt 45 au ceinturon, matraque à la main pour patrouiller dans les couloirs de cette maison pas du tout close...C'était très romantique....Cloisons en lattes de bambou minces comme du papier à cigarettes, on était presque à l'intérieur du compartiment, au pied du lit, et la fille " bientôt fini chep", et les gars de ahaner! As-tu aperçu un gars en pleine action de dos, c'est une paire de fesses toute blanche qui monte et qui descend, ce n'est pas beau...L'abattage... La mère maquerelle leur comptait les passes...Quand toutes les unités étaient au Cap, elles ne chômaient pas...Du moins pendant l'ouverture...Je reviens à Marie qui, ne me voyant pas arriver, enfourche son vélo et pédale ferme jusqu'à notre nouvelle base. À la porte elle demande au factionnaire où était PICCOZ (jamais elle n'a prononcé mon prénom), celui-ci se renseigne à je ne sais qui et réponse abrupte : il est au bordel. Oh... le sang de Marie.. qui reprend sa bécane et entre en coup de vent dans la maison de "santé". Les filles en cartes n'aimaient pas du tout les "civiles" et deux ou trois des filles qui attendaient le client le lui ont fait savoir... Cris, hurlements, coups et gifles; au bruit, j'arrive à tout berzingue, matraque haut levée.. Calmer Marie toute en pleurs et lui faire comprendre ce que je faisais là, ça été long. Les gens heureux n'ayant pas d'histoire ... la suite n'a donc pas eu d'histoire...- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 349 - 1950/52 - Retour au Cap Saint Jacques vers Ben-Dinh en tac tac, passagers: Lucien BEAUDOUARD et Guy PICCOZ - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 350 - 1950/52 - La belle équipe, en haut de G à D:P/M CABILIC, PULOC'H Yves, GUÉHO André, BICKELMANN Prosper, CHARDONNET Auguste, ???,MENARD Pierre, PICCOZ Guy - Accroupis: LIMOGE André, QUÉAU, S/M RABILLARD André, ???, KAEDER Jacques, ???. ( Piccoz Guy) -
IMG 1 - 351 - 14 07 1952 au Cap Saint Jacques: la récompense. Les rangers brillaient - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 352 - 1950/51 - Revenant de la rizière: PICCOZ Guy- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 353 - 1950/51 - Caserne Beylie à Den-Binh, à droite celle des commandos, de face celle des élèves sous-offs. Sur le portail à l'entrée, était portée la devise: " Ils s'instruisent pour vaincre" - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 354 - 1950/52 - Ce qu'elle est devenue aujourd'hui - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 355 - 1950/51 - ça sent la quille, Roger LE BOZEC et Guy PICCOZ à Saïgon, bachi de rigueur, la marine blanche n'aimait pas du tout la marine kaki qui leur donnait des complexes - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 356 - 1950/51 - Opération "Ardoise" type même de la photo bidouillée avec mise en place d'acteurs par le photographe de presse. Décor bien entendu réel avec cadre idéal. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 357 - 1950/51 - Caserne de Ben-Dinh, inspection de la 1ère section par le L/V VEDEL Jack assisté du Maître CABILIC. Second rang: DERCOURT Marcel, MANDRAY Camille - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 358 - 1950/51 - Lever des couleurs à la caserne de Ben-Dinh - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 359 - 1950/51 - En baie d'Along: le chandelier. L'EV2 PROVOST Joël adorait se balader dans ce dédale de pierres figées - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 360 - 1950/51 - Un document rare...retour de chasse..Roger LE BOZEC et VOISIN Marcel reviennent de mission. Admirez la tenue arborée tant par Roger ( plume au vent) que par VOISIN Marcel (un peu débraillé), VOISIN Marcel a rempilé dans la légion, une rafale de FM lui a coûté une jambe à TIMIMOUN. À ne pas mettre au crédit de Jaubert...(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 361 - 1950/51 - Préparation d'une opération combinée, de face l'E/V PROVOST Jack - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 362 - 1950/51 - Embarquement hommes et matériel dans un Dukw - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 363 - 1950/51 - Puis dans un L C V P - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 364 - 1950/51 - Et enfin dans un zodiac - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 365 - 1950/51 - La plage avant du Savorgnan de Brazza et son pavillon frappé de la croix de Lorraine -(Piccoz Guy) - Je doute fort que le pacha, en arborant cet emblème après la guerre 39-45 ait pu finir amiral.. (Balisson Jean-Claude) -
IMG 1 - 366 - 1950/51 - À l'ombre d'un bananier, MONTJAUX Maurice le catalan et PICCOZ Guy armé de l'USM 1( chargeurs: 4 à la ceinture, 2 sur la crosse et un à poste, arme légère, ça repose, mais peu efficace, sera remplacée par le MAS 49. Le catalan est armé de la MAT 49, 4 chargeurs dans une des sacoches ( made in France , en cuir), c'était très lourd et pesait sur les hanches. C'est Roger LE BOZEC qui a créé avec l'aide du tailleur du groupe des commandos le modèle porté sur la poitrine et adopté bien entendu par la plupart des combattants et copié par toutes les armées. Roger LE BOZEC n'a pas touché une seule royalties. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 367 - 1950/51 - Église et pagode de Qui-Nhon - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 368 - 1950/51 - Marcel DERÉAC touriste dans l'île de Culao-Ré - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 369 - 1950/51 - Opération Bie de Song Cau en Annam, Ce n'est pas Tahiti mais c'est tout comme, au F M : DERCOURT Marcel - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 370 - 1950/51 - Jacques BURNICHON avec le béret, rescapé des combats de Ninh-Binh à François, était en subsistance à Jaubert en attendant son rapatriement. Un peu plus bas: Paul LE ROHELLEC - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 371 - 1952, défilé du 14 Juillet au Cap Saint Jacques - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 372 - Février 1952, opération "Tourbillon 6" en Cochinchine, plaine des joncs. Commando embarqué sur un LCI qui naviguait sur le Vaïco. Un sniper viet tire un obus de bazooka à la limite de la ligne de flottaison. À l'intérieur des gars qui, allongés sur leurs bannettes sont blessés par des éclats. - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 372/1 - Février 1952 - Brancardage de BEAUFRERE - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 372/2 - Février 1952 - BEAUFRERE et lucien BEAUDOUARD sont évacués par hélico, Lulu ne reviendra pas au Cdo, car rapatrié sanitaire - (Bar Aimé) -
IMG 1 - 373 - 1950/52 - À gauche, c'était mon copain, mon ami: BEAUDOUARD Lucien - Imaginez Saïgon avec ses avenues tirées au cordeau, ses ombrages, les cyclo-pousses et les Saïgonnaises en habits traditionnels, certaines ( même beaucoup), jolies comme des coeurs. Et puis pas mal de matafs de la marine blanche, chemisette, bâchi, et coiffe réglementaire, et nous pour se démarquer arborions - obligatoire- le bâchi bleu marine, ruban légendé "commando marine". La première fois que je suis monté à Saïgon, c'était pour passer l'examen d'admissibilité au grade supérieur, un bureau à l'intérieur de l'arsenal. Ma tenue était comme celle de la photo. Le gars qui faisait passer l'examen était un vieux P/M canonnier tout bouffi et rongé par l'alcool. Un pif à la Cyrano, pas à sucer de la glace, il est vrai qu'une campagne passée dans un bureau, ça use... Je médis...Le gars me dit: vous venez pour..., je salue réglementairement: pour... la suite..... vous reviendrez quand vous aurez une tenue correcte. Rien à ajouter. Monter à Saïgon était toujours une ballade très recherchée. Pas de fainéants pour aller s'approvisonner en vivres, munitions et habillement, trois ou quatre jours de détente, le soir sortie à Cholon ou Dakao, aller au "grand monde" et visiter le parc à buffles.... La "corvée" désignée prenait la "chaloupe", gros bateau ventru civil à Baria ( port du Cap Saint Jacques), cette dernière remontait la rivière de Saïgon en se tenant bien au milieu( risque de se faire allumer). La route qui reliait le Cap Saint Jacques à Saïgon étant fermée. Mines "zet" et autres joyeusetées dissuadaient d'en parcourir même 1 Km...(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 374 - 1950/52 - Les paillotes, ça brûle facilement - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 375 - 1950/52 - Très rapidement, comme un feu de paille... otes - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 376 - 1950/52 - Sport à Ben-Dinh : Volley-Ball - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 377 - 1950/52 - Sport à Ben-Dinh : Basket-Ball - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 378 - 1950/52 - Sport à Ben-Dinh : Football - SEGUIN René qui sera tué en Algérie au premier plan - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 379 - 1950/52 - Sport à Ben-Dinh, athlétisme, finale du 100 mètres du challenge des 17 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 380 - 1950/52 - Sport à Ben-Dinh, Lancer du disque par Popaul LE ROHELLEC Paul - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 381 - 1950/52 - JANSSEN Gaston se fait chambrer par MANDRAY Camille, la tenue vestimentaire portée par MANDRAY Camille était de rigueur ( pour le tiers de repos et de corvée) à Ben Dinh, et les claquettes, (simple semelle de bois et d'un morceau de cuir) évitaient aux pieds de macérer dans leur jus...(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 383 - 1950/52 - Avec de gros appuis - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 384 - 1950/52 - Et ravitaillement intermédiaire en eau - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 385 - 1950/52 - Au mortier de 60: THIEBAULT Raymond - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 386 - 1950/52 - Il faut des costauds pour trimballer tube et plaque de base du mortier de 60 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 387 - 1950/52 - Grosse saline en vue, elle aussi sera polluée - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 388 - 1950/52 - Pourquoi sont-ils nus ? Aucun doute, ce sont des viets ayant planqué quelque part, armes et uniformes - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 389 - 1950/52 - Et comme par hasard, ils n'ont jamais vu un seul viet de leur vie - (Piccoz Guy)
IMG 1 - 390 - 1950/52 - Tout ce beau monde, et les civils sont convoyés jusqu'au PC qui statuera sur leur sort. Ils seront interrogés par la sécurité vietnamienne qui n'a pas la réputation d'être tendre - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 391 - 1950/52 - Sur le retour, Camille MANDRAY et Marcel DERÉAC accusent la fatigue - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 392 - 1950/52 - Village du delta le long des berges d'un arroyo - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 393 - 1950/52 - Village du delta, ici tout n'est pas que luxe, calme et volupté - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 394 - 1950/52 - Pause cigarette, de G à D: MANDRAY Camille, GAUDIN Gabriel allumant sa clope et le Q/M1 armurier SCHARFF, en arrière plan: SCWARTZ Freddy donne du feu à ???. - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 395 - 1950/52 - Au col des nuages au-dessus de Tourane (actuellement Da Nang, Annam). Pause, MANDRAY Camille se régale d'une boîte de sardines, 2 ème S/M HOCQ Marcel, chef du groupe 2 de la 1ère section. Ce jour là les premiers arrivés au sommet de cette grosse colline ont vu, en bas, dans la vallée, des éléphants (pas roses), de vrais éléphants gris, nous étions à proximité de la jungle - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 396 - 1950/52 - L'objectif indiscret me surprend à en griller une, alors que je ne fumais pas ( enfin presque pas, juste quelques unes pour faire comme les grands - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 397 - 1950/52 - Ce n'est pas mardi gras, c'est juste pour la photo, en haut de G à D : KUROWSKI Michel, CHAMFLY, BERTRAND Jean, ???, PERCHOC, PICCOZ Guy, LE POCHER Henri , assis: HICHER Jean et René MAURICE dit le vieux - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 398 - 1950/52 - Ile de la Table ( village le Chinois), bilan: une guenon. De G à D : DERCOURT Marcel, LE ROHELLEC Paul, TRANCHANT Jean, DELAITRE Serge, JANSSEN Gaston, PICCOZ Guy qui mange des palourdes, la poche gauche en est pleine: c'est également dans cette circonstance que le poignard à son utilité- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 399 - 1950/52 - Pot au C I A B ( centre d'instruction de l'armée blindée) à Ben-Dinh. Gros plan sur Gégène MANDRAY Camille et sur CABILIC, de face au fond: le S/M JAN Maurice - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 400 - 1950/52 - Plage du Cap Saint Jacques, Camille MANDRAY lutine - (Piccoz Guy) - La femme entre les mains du Viet-Minh peut être un instrument apprécié pour lui que redoutable pour nous. Si elle n'appartient pas au mouvement rebelle, sa nature propre, son comportement sont autant d'inconnues auxquelles se heurte l'Européen. (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 401 - 1950/52 - Stade du Cap Saint Jacques, on fête les galons de crabe chef avec Gégène; Photographié par surprise, je suis sobre, malgré la bouteille de tiger à la main ! à droite de Gégène: le P/M BARAZER Charles, au fond avec le bâchi: Marcel DERÉAC, je crois que le S/M qui lève la main est RABILLARD André - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 402 - 1950/52 - Au dancing "Le Papillon" à "Chicago", quatre anciens de Jaubert, de G À D : GAUDIN Gabriel, PICCOZ Guy, MOISIARD François, GUÉHO André - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 403 - 1950/52 - DARASSE Henri, JULOT au milieu et SIMON René -
IMG 1 - 404 - 1950/52 - Haïphong, caserne Crévecoeur, c'est un départ pour...Les sacs tyroliens sont bouclés, c'est donc pour quelques jours. SARRAZIN Georges baisse la tête, le biniou est là, Michel RACLET également, les autres ??? - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 405 - 1950/52 - Réoccupation de l'île de Culao-Ré - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 406 - 1950/52 - Mise à l'eau ou rembarquement d'un L C V P sur le tender "Marcel Le Bihan" - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 407 - 1950/52 - Sea Otter, avion amphibie embarqué sur les tenders, genre Marcel Le Bihan, Paul Goffeny ou Robert Giraud - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 408 - 1950/52 - Le même, hissé et qui prend place sur le chantier placé à l'arrière du tender - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 409 - 1950/52 - Quand les commandos opéreront sur les côtes d'Annam, les supports des avions seront modifiés pour recevoir deux L C V P, des M 2 et des doris, ce qui laissait peu de place pour les hommes du commando. Mais ceux-ci étaient habitués à vivre à la dure, trouvaient toujours une place sous les engins, dans les M 2, le long des coursives, etc...La cohabitation avec l'équipage était quelquefois tendue, surtout quand nous rentrions d'opérations et que les douches étaient fermées ( eau douce rationnée). Alors on se lavait à l'eau de mer avec un savon spécial qui ne moussait pas du tout. Les poilus de 14-18 avaient vu pire.. Ici en l'occurrence, il s'agit d'un L S T, probablement le "GOLO". On se rattrapait aux étapes, dans les bains douches, pas thaïlandais, mais indochinois, avec masseuses SVP... Pas mal du tout...Mais ça s'arrêtait là, pas touche mon gars, les gros bras veillent. Personnellement après le bain et le massage...crevé... il m'arrivait de m'endormir sur cette table...( Toi bientôt fini dormir) - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 410 - 1950/52 - Terre en vue du Pasteur - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 412 - 1950/52 - Véritable M2 assemblé de deux éléments par le milieu. Destiné à l'origine par les Ricains pour servir de base à l'établissement d'un pont de fortune, mais transformé par notre système D en embarcation de transport et de débarquement et qui coûtera la vie à Jean KÉRUZORET au Tonkin- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 413 - 1950/52 - Les perches sont utiles: COSSON François, DERCOURT Marcel, LAURENT Ernest, GAUDIN Gabriel, SALLE Jean la main sur l'épaule et JANSSEN Gaston qui suppute le tirant d'eau. C'est lors d'un passage identique que l'embarcation où je me trouvais, juché sur la plat-bord pour prendre quelques clichés inédits, a été heurtée par un OFNI ( Objet flottant non identifié). Déséquilibré, suis parti à la patouille accompagné du FOCA non submersible. Même démonté, rincé à l'eau douce et séché, il s'est montré récalcitrant. Alors à mes frais je lui ait offert un aller-retour par Air-France sur Paris, il m'est revenu bien requinqué, 2 ou 3 semaines plus tard. - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 417 - 1950/52 - Passage à gué, CHARPENTIER Roland en tête - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 418 - 1950/52 - Dans la rizière sèche - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 419 - 1950/52 - Au coupe-coupe, chaque groupe était doté d'un de ces cure-dents de presque 1 mètre. Dans notre groupe 2 de la 1 ère section c'était MANDRAY Camille qui en avait la charge, et lui de se coller à la tâche quand c'était nécessaire.- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 420 - 1950/52 - Dans les abattis - (Piccoz Guy) - Seuls, depuis des mois, les partis aux menées anti-nationales parlent de la guerre d'Indochine, mais "la sale guerre", comme ils la nomment, ne mérite ce qualificatif que par eux et à cause d'eux. Avec la persistante régularité du marteleur illustré par le "Enfoncez-vous ça dans la tête", les sans-patrie masquent la réalité par l'illusion et la vérité par le mensonge. A ces faux-semblant, à ces diffamations, nos gouvernants n'opposent que le spectacle de l'inertie ou de leurs misérables querelles - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 421 - 1950/52 - Que d'eau !!! au second plan le S/M BARAZER Charles - (Piccoz Guy) - Pour servir la cause du corps expéditionnaire et celle de la France, il suffisait de divulguer officiellement, de présenter aux yeux de tous des textes, tracts ou circulaires du mouvement rebelle. Ce n'est pas sortir du cadre étroit, fixé peut-être implicitement par l'étiquette "carnet de route" que de transcrire des documents édifiants - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 422 - 1950/52 - Sous couvert - (Piccoz Guy) - Nous ne sommes pas des "colonialistes", car notre présence ne fut pas un abus par la force. Il y a des conquêtes bénéfiques et créatrices et des conquêtes maléfiques et dévastatrices. Les conquêtes d'un César sont bénies, mais celles d'un Attila sont haïes, parce qu'elles sèment la ruine et laissent un impérissable souvenir d'horreur - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 423 - 1950/52 - Sur une longue piste rectiligne (poste idéal pour embuscade) - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 425 - 1950/52 - Pour revenir dans la rizière - (Piccoz Guy) - Le 09 03 1945, lorsque le Japon, inquiet de l'évolution des évènements, décida d'annihiler les forces françaises, les Annamites revendiquèrent et obtinrent le pouvoir politique. Puis la place étant libre et sans danger, ils s'installèrent dans le Haut-Tonkin où tout le dispositif français avait été détruit par le coup de force des Japs. Des documents officiels rapportent qu'un officier japonais fut assassiné à Phutho. Huit soldats Japs furent tués au cours d'un combat d'une longueur telle qu'il est permis de supposer que l'on hésita beaucoup à déclencher cette hécatombe... Sans doute, s'ils l'eussent voulu, les viets auraient pu porter de sérieuses estocades aux Japs. Nous le croyons, car les récentes années nous ont édifié sur leurs qualités de guérilleros. Ils ne l'ont jamais voulu et ne l'ont jamais fait, parce que jusqu'à la capitulations des japonais, les viets menèrent avec ceux-ci des transactions occultes et suivies. S'ajoutant à d'autres raisons, celle-ci explique l'extrême facilité de la prise de pouvoir par le Viet-Minh. Comme on le voit, les Viets se sont construits une glorieuse épopée, mais cette dernière ne résiste pas au plus léger souffle de la vérité. Cette vérité, si on avait pu la faire connaître en Indochine, mais surtout en France, le climat psychologique attaché à cette guerre ne serait pas celui qui nous opprime. - (Roger Delpey - Soldats de la boue).
IMG 1 - 426 - 1950/52 - Et vous reprendrez bien un peu de M2. Second plan à gauche, visage à moitié caché: Louis MALLÉGOL, seconde campagne, il est à l'origine de la création de la section fuscos d'Aquitaine dont il a gardé la présidence plusieurs années - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 427 - 1950/52 - Ca, c'est la mangrove - (Piccoz Guy)
IMG 1 - 428 - 1950/52 - Et ça, ce sont des palétuviers, c'est en hiver au Tonkin, il fait froid, BIGNARD Jean le biniou de face, BEAUFRÈRE au fond, au premier plan un "boeuf" ( en langage clair: un S/M et pour les biffins: un sergent) ??? - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 429 - 1950/52 - Le groupe de protection était à poste depuis le petit jour - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 430 - 1950/52 - C'est comme à l'exercice, JANSSEN Gaston capelle le F M - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 431 - 1950/52 - Pas de fainéant pour mettre au sec, au fond le LCVP a largué son chargement d'avants coureurs - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 432 - 1950/52 - Autre départ décontracté, le cyclo-pousse semble désabusé. De G à D: KUROWSKI Michel, GRIMAUD, fusil à l'épaule Maurice BAVENT, PERCHOC à côté, après PERCHOC: le S/M GUICHARD, entre les deux Lucien BEAUDOUARD, les autres ??? - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 433 - 1950/52 - Un L C M s'apprête à beatcher - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 434 - 1950/52 - C'est un p'tit coin d'paradis - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 435 - 1950/52 - Grenade à poste sur MAS 36 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 436 - 1950/52 - Corvée de pluches à l'île de Culao-Ré en Annam, autour du seau de patates: LE GLATIN Louis ,BICKELMANN Prosper, DERÉAC Marcel - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 437 - 1950/52 - Gaston JANSSEN a trouvé la meilleure place, il a quand même un bon petit tas de tubercules entre les jambes, mais ce n'est pas pour ça qu'il aura double ration de frites - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 438 - 1950/52 - Les ustensiles de la marine brevetés SGDG, (la gamelle double et la moque), la caisse de grenades sert de table, quant à Jean QUÉAU, il sait que la meilleure des fourchettes, ce sont encore les doigts - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 439 - 1950/52 - Briefing sérieux, c'est à bord d'un tender que ça se passe, ( ces engins là sont des prises de guerre, confisqués aux allemands en 1945), et la cloche, celle qui pique les heures, le bosco se la bichonne - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 440 - 1950/52 - Re-Briefing, l'E/V FUZEAU Louis est attentif, BIGNARD Jean pansement sur la joue n'en perd pas une, derrière un peu en retrait: STUDER André, les autres sont de la biffe, bérets rouge et combattants de l'armée locale en formation, etc...- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 441 - 1950/52 - La rizière et la mangrove, ça ne s'oublie pas, Auguste CHARDONNET possède son porteur attitré - Le SCR 300 ( utilisation par le groupe de commandement), poste de radiophonie en MF, poids 17 Kg, portée 5 à 6 Km avec grande antenne, 4 à 5 avec antenne courte, alimentation 1 pile BA 70 à 3 éléments, 4,5 V pour le chauffage des lampes, 90 V pour la réception, 60 V couplée en série avec la précédente donnant 150 V à l'émission. Durée maxi des piles= 20 heures, gamme fréquences 40 000 à 48 000 Kilocycles, bande d'ondes 6,25 à 7,50 M, 40 fréquences de travail de 200 en 200 numérotées sur un cadran de 0 à 40. Les chefs de section étaient dotés du SCR 536 d'un poids de 2,5 Kg. Fréquences alignées avec le 300 avant le départ en opération. Ma note: ces appareils, surplus de l'armée américaine étaient assez fiables dans de bonnes conditions de travail. Alpha, bravo, coca, delta.. Bien qu'en principe étanches, ils n'aimaient la rizière, ne marchaient jamais au plus fort des accrochages ! référence: le 25 01 1951 devant My-Duc. Solution de rechange: l'estafette. Étant bon coureur, ce rôle m'a été dévolu, laissant sans déplaisir la fonction de pourvoyeur au FM. De mulet, je devenais pur- sang ! armé de la carabine US calibre 30, c'était l'Amérique... Et vive les transistors... (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 442 - 1950/52 - Poste de commandement. Allo Papa Tango Charly, le L/V VEDEL Jack au combiné + carte+canne + porteur... Volontaire ??? - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 443 - 1950/52 - Coups de feu dans la "Sierra", le coolie est déjà à terre, un homme est prêt à riposter, manque de conviction pour les autres et CABILIC pense à protéger ses arrières - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 444 - 1950/52 - Pause, Jean QUÉAU en protection, MÉNARD Pierre en grille une - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 445 - 1950/52 - Tonkin, La Cac Ba en baie d'Along c'est pas du tourisme ça ??? - (Piccoz Guy)
IMG 1 - 446 - 1950/52 - Fouille d'une jonque; Admirez le professionnalisme de MANDRAY Camille qui a mis son PM en sécurité, chargeur replié, de face: Jean HICHER, un redoutable tireur, dans sa jeunesse: chasseur de gibier, donc habitué à épauler rapidement et à tirer au jugé. Pour la petite histoire, il est arrivé en Indochine avec un vélo de course et a participé à une course locale, un circuit qui partait du Cap, passait par Ben-Dinh, etc...Entraînement ??? son classement!!!, mais comme l'a dit Pierre de Coubertin:" l'essentiel est de participer "- (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 447 - 1950/52 - L'homme descend du singe, et le singe de l'arbre !!! - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 448 - 1950/52 - Dix de der, c'est donc une partie de belote - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 449 - 1950/52 - Plage des cocotiers au Cap Saint Jacques, les vahinés ne sont pas loin - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 450 - 1950/52 - Prise d'armes à bord du PA "Arromanche" pour la venue en Indochine d'une grosse huile du gouvernement d'alors - L/V BIART Michel, porte fanion de Jaubert: Louis MALLEGOL - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 451 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - La réponse du "berger à la bergère" en l'occurrence, celle du V/A ORTOLI au C/A REBUFFEL : "Je désapprouve entièrement cette façon de voir. Si vous persistiez, je considérerais que les conditions des opérations dans le delta vous échappent, et que vous échappe d'une manière générale le sens de votre action maritime traditionnelle en Indochine" (Note 41 E M 3 en date du 12 02 1951, relative à l'emploi des commandos marine en Indochine) - Débarquement à Than Hoa: parachutage des explosifs près du barrage (Octobre 1953) - (Commentaire: GROTZ Georges) -
IMG 1 - 452 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Si la tactique des commandos marine a été fixée dans ses moindres détails, il n'existe pas, par contre, de doctrine d'emploi sur le théâtre actuel de l'Indochine et chacun interprète leur emploi à sa façon. En général on se représente ces comandos comme une troupe de 1ère classe plus spécialement entraînée aux opérations amphibies. On déplore alors que cette troupe soit composée en Indochine uniquement de français, les uns à cause du gaspillage, les autres à cause "du manque à gagner", les uns et les autres s'accordant pour accuser la Marine de sortir de son rôle et les F M E O de vouloir "jouer au petit soldat" - C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 454 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Il est exact que nous n'avons que faire d'une infanterie de Marine à la petite semaine et si les commandos devaient "éclater" pour encadrer des bataillons vietnamiens appelés commandos, la Marine sortirait de son rôle - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 455 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Nos commandos répondent à un autre but, ce but est toujours celui qui a conduit la Marine à constituer ces unités: des actions follement risquées contre des points ennemis très précis, menées par de petits groupes de spécialistes où la minutie de la préparation et la valeur des exécutants sont les facteurs déterminants du succès - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 456 - 1953/54, la baie d'Along - (Guivarch Jean) - Nous sommes loin de l'encadrement d'unités autochtones, quelle que soit leur valeur. D'autant plus que pour répondre à leur but, ces commandos doivent être d'une extrême mobilité à l'échelle du globe, toujours disponibles, aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre et immédiatement récupérables dès que la Marine le juge nécessaire, en cas de tension internationale ou risque de conflit en un point quelconque du globe, par exemple - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 457 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - La première raison du maintien de 3 commandos en Indochine est que la vraie guerre sera toujours la meilleure école pour former un combattant. Car si au début de la guerre le commandement peut admettre dans le combat en général, un certain facteur d'incertitude sur la valeur réelle de la troupe et en particulier sur son manque d'accoutumance au feu, il n'en est pas de même pour les missions de commandos où chaque homme compte - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 458 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Nulle école de risques ne peut en effet remplacer le combat réel pour former et révéler un combattant quel qu'il soit, même si le combat n'est pas celui auquel on le destine, à la seule condition, que les risques courus soient suffisamment élevés pour entraîner et non endormir le sens guerrier, sans être trop effrayants pour éviter de créer chez le combattant une psychose de terreur et de fatalisme - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 459 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - L'entraînement à la guerre c'est là, la raison profonde, celle qui doit toujours guider le commandement qui emploie ces unités en Indochine. Cette règle posée, quelles sont les missions que l'on peut donner aux commandos marine ? Les commandos marine en Indochine permettent au commandant supérieur auquel ils sont donnés de penser: "Guerre amphibie". La guerre en Indochine ? n'est pas une guerre de haute mer où les bâtiment affrontent d'autres bâtiments. A de très rares exceptions près, le combat, pour nous marins, se déroule entre les bâtiments ou engins contre un ennemi fantassin, même si celui-ci est monté sur des embarcations. Mais pour exploiter ce que nous donnent nos vaisseaux ou engins: appui de feu et mobilité, il faut une infanterie. Cette infanterie, pour ne pas encombrer les bâtiments de façon prohibitive, doit être réduite, composée de spécialistes, parlant le même langage que les marins, commandés par les mêmes officiers, animés par le même idéal et disponibles sans intermédiaire - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) - Fouille de pagodes, opération Atlante, Thui Hoa, Janvier 1954 - (Grotz Georges) -
IMG 1 - 460 - 14 Juillet 1953 - Défilé au Cap Saint Jacques, à droite: GUIVARCH Jean, à gauche: ALIZARD Jean, au milieu: BAILLY-MAÎTRE Jean - (Guivarch Jean) -
IMG 1 - 461 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Cette infanterie: ce sont les commandos marine, voici quelques exemples: qu'un bâtiment de commerce s'échoue avec une cargaison précieuse pour l'ennemi, on enverra en même temps que les bâtiments de garde, un commando - Pour assurer la protection rapprochée d'engins navigants dans les deltas on embarquera à bord des commandos ( ceci n'exclut en rien la protection par des éléments spécialisés ou non de l'armée) - Pour exécuter une opération de destruction contre la navigation rebelle on emploiera les commandos marine - La reprise d'agents de renseignements sur les côtes ennemies pourra être protégée par des éléments de commandos - On voit, par là, que la mission des commandos est très diverse et qu'elle n'interfère en aucune manière sur le travail de l'infanterie, même spécialisée en opération amphibie, car l'avantage des commandos est d'être non seulement des spécialistes mais en plus des marins - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 462 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Après avoir vu ce que peuvent faire les commandos, il est bon de voir ce qu'ils ne doivent pas faire ( allusion aux combats de Ninh-Binh) - Les commandos ne sont pas faits pour la défensive, ils ne doivent jamais, même temporairement faire de l'occupation statique. Etant donné la nature de la guerre d'Indochine, il faut éviter plus que jamais de leur confier la garde d'un secteur, car non seulement ce n'est pas leur mission, mais en plus on ne doit pas risque -
IMG 1 - 463 - 1953/54, la pêche au gros - (Guivarch Jean) - Opération "Balancine", 09 10 1953, Cu Mong - Forces amies: Paul Goffeny, Robert Giraud, Foudre, Chamois, l'Ardent, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I de Tourane et Culao Ré, B A P S - Avions: 3 Goose et une patrouille de Bearcats - But: destruction des salines et de la batellerie - Exécution: 5h55 à 14h - L'Ardent et les engins pénètrent dans la lagune. Terrain très piégé, réaction d'éléments régionaux. Pertes ennemies: 23 tués, 1 prisonnier. 4 fusils et nombreuses grenades récupérées, salines de Tuyet Diem sabotées, 400 tonnes de sel et 4 jonques chargées détruites - Pertes amies: 3 blessés - (S H M) -
IMG 1 - 464 - 1953/54, Saïgon rue Catinat, DELAITRE Serge, CARRER Jean, BOUDIER Pierre - (Guivarch Jean) -
IMG 1 - 466 - 1953/54 - (Guivarch Jean) - Opération "Ponton", 26 11 1953, Song Ong Doc - Forces amies: Paul Goffeny, Chevreuil, C H 736, 3 ème section de vedettes "Y", 3 L C M de la Foudre, Cdo Jaubert, supplétifs de Réam - Avions 2 Goose - But: destruction implantation vietminh et batellerie - Exécution: 9h40 à 13h - Pas d'opposition, fouillé les berges de la rivière et de ses affluents - Pertes ennemies: quelques dépôts de vivres et 2 sampans détruits - Pertes amies: néant - (S H M) -
IMG 1 - 467 - 1953/54 - Baie d'Along - (Guivarch Jean) - A l'opposé il n'est pas bon de les confiner dans des opérations faciles et sans grands risques - En particulier, bien que les coups de main contre la navigation rebelle soient un travail spécifique des commandos, bien qu'il serait séduisant d'embarquer à demeure les commandos sur les bâtiments de la surveillance maritime, l'absence habituelle de risques qui a caractérisé jusqu'à présent ces missions en Indochine rendent peu souhaitable et même dangereux pour leur formation, l'emploi permanent exclusif des commandos marine à cette tâche - Par contre il est absolument nécessaire qu'ils y soient employés un certain temps pour leur formation maritime. De plus, l'apparition de vedettes rapides suspectes dans les eaux indochinoises, peut rendre nécessaire l'emploi de la totalité des commandos, si la lutte contre la contrebande devait prendre un caractère plus sévère - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) -
IMG 1 - 468 - 1953/54 - Repas des bretons, Maître MALLÉJAC Pierre et S/M BOTHOREL Hervé - (Guivarch Jean) -
IMG 1 - 469 - 1953/54 - Cap Saint Jacques, repas des bretons (Jaubert et Montfort), à droite: LE BLOCH François (Montfort), à côté: ROUE Guillaume ( Jaubert) - (Guivarch Jean) -
IMG 1 - 470 - 1953/54 - L/V BIART Michel et son remplaçant le L/V GOUVA René - (Guivarch Jean) -
IMG 1 - 471 - 1948/49 - De G à D: ???, SALAUN, LE GUEN, ???, ANDRIEUX, QUEMENEUR, MINIER - (Andrieux) -
IMG 1 - 472 - Annam: 03 03 1949 - (Houllé Edgard, fils) - La mission des commandos en Indochine, contrairement aux idées les plus répandues, n'est donc pas plus celle d'une infanterie de marine que celle d'un groupe de débarquement de bâtiment - La Marine poursuit un but bien défini en formant cet outil coûteux qu'est le commando, il est bon que ceux qui les emploient, leur donnent des missions conciliant à la fois, l'entraînement du personnel à leurs missions de guerre et les vrais besoins de la guerre amphibie, plutôt que la recherche du succès, de prestige personnel - (C/V PONCHARDIER, inspecteur des commandos) - Destruction viaduc et train avec Jaubert, François et Montfort - (Grée René) -
IMG 1 - 473 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 31 Mars 1949: opération, région de Sa Huynh, la mission principale est confiée au Cdo "Jaubert". 6H30 le "Duguay-Trouin" mouille, la 1ère section de "Jaubert" est mise à terre à 6H45 par L C V P au Nord du sommet Bau Nui (55mètres). Un groupe escalade immédiatement cette hauteur. L'autre groupe s'empare du pont et prépare la destruction. La 2ème section débarque peu après, dépose au passage les musettes de plastic (en tout 44 musettes d'environ 10 Kg de plastic, chacune sont utilisées) et assure la protection du pont. Une section du Cdo "de Montfort" débarque à 7H15 et se dirige vers le tunnel - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 474 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - L'autre section ne peut être mise à terre par suite de l'indisponibilité des 2 L C V P que les rouleaux ont endommagés. La 1ère section de "Jaubert" se porte en direction du tunnel pour renforcer la section du Cdo "de Montfort". La 2ème section se dirige vers le Sud et s'établit à 8H45 près du passage à niveau situé à mi-chemin entre le pont et le tunnel. Le pont, dont la destruction est préparée rapidement par des éléments du Génie, est alors protégé par le groupe de renfort du Cdo "Jaubert" - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 475 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - A 9H le pont saute. Vers 9H45, le train, découvert dans le tunnel par le Cdo "de Montfort" se précipite dans la coupure: une locomotive et 6 wagons sont détruits. La locomotive de queue qui est restée sur la voie ferrée au Sud de la coupure est détruite au fusil-mitrailleur. 2 wagons sont restés intacts faute d'explosifs entre la coupure et la locomotive de queue. Le rembarquement devant avoir lieu à Sa Huynh, les Cdos "Jaubert" et "de Montfort" rallient le village vers 11H30. Le rembarquement à bord du "Duguay-Trouin" est terminé à 12H 30 - (Livre d'or des commandos de la marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 476 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 07 05 1949, Phong-Dien, 9H 30, un accrochage sérieux se produit à l'entrée de la rizière. Les Viêt-Minh dont le nombre est évalué à 200 par le Catalina, disposent d'au moins un fusil-mitrailleur japonais. Au cours de l'accrochage un Q/M est grièvement blessé, les pertes rebelles décomptées s'élèvent à 6 tués et 2 prisonniers dont 1 blessé. Le blessé du Cdo (FLEUREAU Pierre) est transporté jusqu'à un lieu ou un radeau M 2 vient le prendre. Dirigé vers Saïgon par Catalina, il meurt peu avant l'atterrissage - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 477 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 16 07 1949, opération "Ursule": mission: sous la protection des éléments "Armée", visiter le Nord de la lagune de Thuy-Trieu et détruire toutes les jonques et sampans trouvés. Après la mise en place du dispositif de protection le Cdo débarque à 7 H et se dirige vers l'Ouest pour atteindre la lagune, une douzaine de jonques et sampans sont détruits. Les radeaux pneumatiques prévus initialement pour faciliter la fouille, se sont dégonflés les uns après les autres; leur remise définitive s'impose... (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 478 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 24/25 Octobre 1949, opération "Coprah" - Des renseignements confirment l'existence d'un centre important de ravitaillement du Nam-Bo, ainsi que la présence d'une importante batellerie maritime et d'installations portuaires diverses à l'embouchure du Cua-Bo-De (Est de la pointe de Ca Mau). Le Cdo "Jaubert" embarqué dans 2 L C A, 1 L C V P et trois radeaux M 2, pousse du "Paul Goffeny". Le Cdo pénètre dans le rach Gia à 14 H25 et arrive sur son objectif à 16H, il y détruit une jonque à moteur, 3 cales de radoub sous paillotes de 12 mètres de longueur et s'empare du "Doc Lap", jonque avec un moteur "Gray Marine" en excellent état et de 10 fûts de 200 litres de gas-oil - (Livre d'or des commandos de la marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 479 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 16 11 1949, opération "Datura", le 16 11 à 10H15 le L C T 7016 stoppe au point 585-370, le Cdo "Jaubert" embarque dans 2 L C V P, 3 vedettes F O M, 6 radeaux M 2. Une section remonte le rach Nuoc pour aider le 10ème B T M à franchir la coupure de la R C 15. L'autre section remonte le rach Veng pour appuyer la progression du 10ème B T M le long de la route coloniale. Nuit à bord du L C T 1187 beaché à X Go Dau - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 480 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - En ce qui concerne les commandos, l'habillement est toujours très hétéroclite. Actuellement en opérations les 3 commanbdos d'Indochine se distinguent à distance: "Jaubert" étant en battle-dress vert d'origine, "François" en battle-dress teint en vert et "de Montfort" en battle-dress pratiquement blanc - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe des commandos) -
IMG 1 - 481 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 06 10 1949 - Opération "Junon" près du cap Falaise - 7 H, le Cdo "Jaubert" se porte à Kind Doi Ouest puis à Bac Hau pour escorter au retour un convoi de blessés du 1er "Groupement" jusqu'en 540-253 d'où ils sont évacués par L C V P. A 12 H10 un peu avant d'arriver au point de rendez-vous avec les L C V P, une embuscade est déjouée, 10 Viêt-Minh sont tués et 3 mines découvertes. A 13H20 le cdo "Jaubert" se dirige vers Dai Dong où il déjoue une autre embuscade, 1 rebelle tué. 15 H40 le commando se dirige vers Thanh Son où il s'installe pour la nuit à l'Est de la passerelle, avec le 2ème "Groupement" - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 482 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 18 11 1949 - Fouille des environs du rocher situé en 552/252. Rien à signaler, le commando rallie le L C T 7016 - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE Andé) -
IMG 1 - 483 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 19 11 1949 - 5 H le commando quitte le L C T 7016 et fouille du rach Ong Men - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 485 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 19 06 1949, fouille de la région comprise entre le rach Tac Ong Nghia et le rach La - Pertes ennemies: 1 prisonnier, récupération de documents et de médicaments, destruction d'un P C et de deux campements Viê-Minh (5 grosse paillotes avec râteliers d'armes, bureaux, bats flancs - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 486 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 20 06 1949 - Commando sur le rach Vam Tuong, pertes ennemies: découverte d'une usine de fabrication de grenades (500 corps de grenades et obus de mortiers, pièces de machines-outils) et deux fusils - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 487 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 30 06 1949/ 01 07 1949 - Débarqué du L C T 1104 À 11 H, le commando dispose de: 1 L C T, 2 L C V P, 2 L C P L (GVNS) et 4 radeaux M 2. L'objectif est atteint vers 17 h 30 (usine d'armement), il est aussitôt commencé à l'inventaire et à la récupération du matériel - Reconnaissance par la 1ère section d'une voie d'eau reliant l'usine au rach Cai Soi. Embarquement de matériel divers - Pertes ennemies: récupération de 5 tours, 1 moteur à essence, 2 moteurs électriques, arbres de transmission, 25 saumons de métal, 7 canons de fusils de guerre, 1 perceuse, 1 étau limeur, du fil électrique, 5 fusils, 2 mitraillettes, 1 canon de fusil de chasse, outillage divers - Destruction de matériel et de matières premières: 1 tour, 1 perceuse, 1 moteur à essence, 3 presses, poudre, souffre, munitions diverses, corps de grenades, salpêtre, charbons de bois, 3 fûts de 200 litres d'essence, 200 litres d'huile moteur, mines - L'objectif est quitté vers 18 h 30 après destruction par incendie - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 488 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 27 07 1949 - Opération presqu'île de Hon Heo - Mission: organisation d'une tête de pont aux points de débarquement Sud et nettoyage de l'île de My Giang - A 5 H 50 le commando touche terre à la plage Ouest. Le détachement de la légion débarque. 6 H 15 le commando rembarque à la plage Ouest et touche terre à la plage Est à 6 H 28. Le détachement de parachutistes débarque à 6 H 51, le commando "Jaubert" rembarque. Il embarque par la suite à 12 H 49 sur les L C V P qui sont pris en remorque par la V P 1 pour aller débarquer dans le Nord-Ouest de l'île de My Giang. Vers 14 H le commando débarque en 285/658 et commence la fouille de l'île. A 15 H 07 le "Robert Giraud" mouille pour rembarquer le Cdo dont la mission est annulée à la suite de l'attaque d'un convoi routier près du poste de Tu Bong - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 489 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 31 07 au 01 08 1949 - Mission: le Cdo "Jaubert" et une section de la Cie disciplinaire du R E I, aux ordres du Cdt du Cdo, constituent le "groupement A" qui doit fouiller minutieusement toute la zone fréquentée par les V M. 31 07 à 6 H le "groupement A" mis à terre en 165/824 progresse sur la piste se dirigeant vers l'Ouest en fouillant toute la vallée. Vers 14 H, la jonction a lieu avec le "groupement B" venant de Hiep My, au point d'eau en 136/838. Le "groupement A" passe la nuit autour de l'aiguarde - 1er Août à 00 h 15, le "Robert Giraud" effectue un tir éclairant de 3 coups. A 7 h 00 départ et fouille de la côte Ouest. De 12 H 30 à 13 H, rembarquement côte Est. 14 H 37, mise à terre d'une section du Cdo et fouille de la vallée jusqu'à la côte Est et rembarque à 15 H 41 - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 490 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - Du 4 au 05 08 1949: opération "François" - Les troupes sont transportées par le "Robert Giraud" et le "Pimodan", la V P 1 participe à l'opération. Mission: le Cdo "Jaubert", 1 Cie du G A C M L (sous-secteur de Khanh-Hoa) et une section de parachutistes composent le "sous groupement 1" aux ordres du Cdt du Cdo dont la mission est de détruire les moyens de transports fluviaux et maritimes de l'embouchure du Song Ban Thach. 04 08 , à partir de 5 H 55, mise à terre du "sous-groupement" en 398/230, le commando "Jaubert" débarquant en 1er échelon. La Cie du G A C M L assurant la protection face au Nord, entre le point de débarquement et le village de X Tiec, le commando et la section de parachutistes, après avoir rencontré une légère résistance (V B et grenades) visitent Da Ngu et Phu Lac. Une embuscade rebelle est déjouée. Le commando passe la nuit à Phu Lac. Pertes ennemies: 5 réguliers VM tués, 1 prisonnier, destruction de 70 jonques et gros sampans - 05 08, à partir de 7 H, le "sous groupement 1" traverse la lagune sur le parallèle 210, fouille le massif de Nui Bai Goc et la plaine à partir de Lac Nong en allant vers l'Est. Rembarquement à partir de 14 H - (Livre d'or des commandos de la marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 491 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - Tous les Extrême-Orientaux ont un goût prononcé par les mouvements politico-religieux et les sociétés secrètes. Certaines comme au Japon, le dragon noir, ont joui d'une réputation quasi infernale. Et puis, pour ceux qui vivent en marge de la loi et nourrissent des visées anarchistes, la robe et le bâton d'encens sont d'excellents attributs pour tromper le temps... Et surtout les gens. - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 492 - Annam, 1948/49 - certainement un enterrement de première classe -(Houllé Edgard, fils)
IMG 1 - 493 - Annam, 1948/49 - Gilbert HOULLÉ - (Houllé Edgard, fils) - 14 08 1949 - Opération "Delta" - Cette opération, comme les opérations récemment menées dans le Sud-Annam avait pour but de détruire les unités V M sur leur propre territoire et d'affaiblir l'économie de guerre du Viêt-Minh dans la région de Thuy Hoa. Participent à l'opération: des éléments de l'armée, l'aviation, le "Savorgnan de Brazza, le "Pimodan, le "Robert Giraud", la V P 13 et le Cdo "Jaubert" - Mission: détruire les moyens de transport maritimes et fluviaux des rebelles dans la région de Thuy Hoa - A 7 H 50, le commando "Jaubert" débarque du "Robert Giraud" avec deux L C V P en 285/387, une section se dirige vers le point 287/378, l'autre vers l'entée de la lagune qui doit être explorée par un L C V P - Pertes ennemies: 3 réguliers V M sont tués, 1 prisonnier - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 494 - Annam, 1948/49 - (Houllé Edgard, fils) - 30 11 1949 - Opération "Ebène" - 11 H 15 le L C T 635 mouille à l'entrée de Goc Tre, le Cdo "Jaubert" embarque dans 1 L C V P, 4 vedettes F O M, 6 M 2 destinés à l'élément de travail. A 13 h la section est envoyée en reconnaissance et découvre 7 silos de paddy, elle reste sur place jusqu'au 1 er Décembre à 10 H où elle est relevée par une Cie du 23 ème R I C. 16 H, une section est envoyée en reconnaissance avec le Cdo "François" et découvre 3 silos de paddy, 1 atelier de construction de jonques - Retour à 18 H 30 - (Livre d'or des commandos de la Marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 495 - 1954/55 - Un L C M bondé - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 496 - 1954/55 - Haïphong, le pont de Haly - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 497 - 1954/55 - Cap Saint Jacques - à gauche de dos: FOURCADE, SAINT JALNES ( infirmier), SCOUARNEC, à droite: PIHAN Pierre, la femme??, BALOCHE ( ex N° 4 cDO), GREN, DESBOIS, COAT - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 498 - 1954/55 - A gauche: MARCEAU, FOURCADE, SCOUARNEC, GREN, à droite: MAQUAIRE Germain, PIHAN Pierre - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 508 - Appareillage imminent pour le Viet Nam, retour le 28 Janvier, salut à tous, Tonkin 1946 - (Goarin fils) -
Pour qu'f'inisse mon service
Au Tonkin je suis parti
Ah! quel beau pays, mesdames,
C'est l'paradis des petites femmes.
IMG 1 - 509 - 1947/48 - (Goarin fils) -
Très gentille, c'est la fille
D'un mandarin très fameux
C'est pour ça qu'sur sa poitrine
Elle a deux p'tites mandarines.
IMG 1 - 510 - 1947/48 - (Goarin fils) -
Mais tout passe et tout casse,
En France je dus rentrer,
J'avais le coeur plein de tristesse,
De quitter ma chère maîtresse.
IMG 1 - 511 - 1947/48 - (Goarin fils) -
T'étais ma p'tite bourgeoise
Ma Tonkiki, ma Tonkiki
Ma Tonkinoise
IMG 1 - 512 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Du secrétaire d'état à la marine: "Jaunissement" non intégration du personnel autochtone qui leur ferait perdre à la fois leur propre valeur et leur caractère particulier de troupe toujours prêtes pour toute mission à l'échelle de l'union française..... mais il faut savoir que les anglais, par nécessité ont également après bien des réticences intégré des étrangers dans les commandos, qui serviront entre-autres d'interprètes, de guide selon les nationalités et les missions. Alors pourquoi pas quelques autochtones dans les commandos marine? - (Livre d'or des commandos de la marine - MISPELAERE André) - Les Cdos portent le béret de toile kaki en attendant le béret vert - (Grée René) -
IMG 1 - 513 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - A l'image de ce qu'il a été fait pour les unités de l'armée où chaque bataillon s'est renforcé récemment d'un commando de supplétifs, permettant un détachement temporaire sans affaiblir l'unité, je vous demande de bien vouloir envisager l'affectation d'un groupe de 60 supplétifs du Nord Viet-Nam au "Groupe des commandos de la marine". L'action des commandos, notamment au cours des opérations du Dong-Trieu, aurait été plus efficace, si cette formation de 200 unités blanches avait été complétée par un commando d'une soixantaine de supplétifs autochtones. Une unité aussi légère et constituée uniquement de français ne peut pas être risquée sans renseignements en zone rebelle ou douteuse. Une reconnaissance préalable est nécessaire, qui peut être effectuée sans engagement lorsqu'on dispose de supplétifs. L'emploi en avant-garde d'un commando de supplétifs armés et équipés de manière analogue aux combattants Viêt-Minh, permettrait d'accroître l'effet de surprise d'une action amphibie engagée de nuit - (Livre d'or des commandos de la marine - MISPELAERE André) -
IMG 1 - 514 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - A la date du 06 10 1951 la mise sur pied des commandos et des C L A de la marine au Nord Viet-Nam est terminée. Il s'agit des commandos "Senée" et "Tempête" ainsi que de 3 C L A et de 4 sections de soutien. Par contre les commandos de la marine, verront une opposition à l'intégration d'autochtones dans leurs unités de la part des autorités supérieures de la marine.
IMG 1 - 515 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - L'emploi des commandos marine en Indochine s'est toujours heurté à deux genres de difficultés - D'une part le manque d'objectifs "Payants" et le manque de renseignements suffisamment sûrs pour risquer en "enfants perdus" des unités considérées comme troupes d'élite - D'autre part la différence de race des antagonistes qui réduit la portée des effets de surprise d'un débarquement, non seulement lorsque le jour se lève, mais encore de nuit, car un autochtone ne confondra pas la silhouette malingre de ses congénères avec celle d'un étranger et à plus forte raison d'un "commandos" bien bâti, de sorte que les commandos marine ont dû rechercher par la rapidité et par le choc, beaucoup plus que la fluidité et le camouflage, la surprise indispensable à toute action de commando - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe des commandos) -
IMG 1 - 516 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Or de même que les raids fulgurants des commandos ne peuvent se concevoir sans une minutieuse préparation, de même leur action n'est "payante" que si elle est l'émanation d'un plan d'ensemble mûrement réfléchi - C'est pourquoi il est indispensable que les commandos ne continuent plus à être lancés dans la balance au dernier moment par des états-majors surchargés de travail, et qui ne connaissent pas plus les possibilités de ces unités, que le terrain sur lequel ils les engagent - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe des commandos) -
IMG 1 - 517 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Il ne faut pas non plus que les 250 hommes des commandos continuent à présenter aux yeux des états-majors, suivant les circonstances, soit l'appoint providentiel d'une troupe d'élite dans les périodes "catastrophiques", soit au contraire dans les périodes "d'euphorie" l'ennui d'utiliser une troupe trop réduite et trop délicate à manier, pour que l'on se donne la peine de prévoir un emploi intéressant pour elle. Ainsi peut-on conclure en premier lieu que les commandos ont leur emploi en Indochine. Ils l'on prouvé en obtenant de nombreux succès de surprise chaque fois qu'on leur a donné le temps, soit de préparer eux-mêmes leurs opérations (opération sur la Cac Ba ou dans la rivière de Saïgon), soit de reconnaître auparavant le terrain sur lequel on allait les engager (Cdo "François" à Duong Dong, opération de la Cac Ba, et quelques coups de main en Annam - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe des commandos) - Cdos "Cao Daïstes", opération en région de Bentré (Cochinchine) - (Grée René) -
IMG 1 - 518 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Si l'emploi du "Groupe des commandos" en bataillon d'infanterie a vécu depuis les engagements de Janvier 1951 dans la région de Haïduong, une nouvelle tendance est à craindre: celle de n'utiliser les commandos qu'en fonction du nombre de leurs doris, et de considérer surtout ces embarcations comme un appoint appréciable d'engins flottants pour assurer un blocus maritime ou un bouclage fluvial sans débarquement - Cet emploi qui a permis quelques succès au cours de ces derniers mois, n'est qu'un pis aller, car les commandos auraient obtenus beaucoup plus de succès, si par exemple au lieu de se contenter d'un bouclage purement fluvial de l'île de Ha Vinh au cours de l'opération "Méduse", bouclage qui permit la destruction par doris de 2 groupes de combat Viêt-Minh surpris en train de traverser le Song Thai Binh à la nage de nuit, les commandos auraient pu débarquer et poursuivre leur action à terre. L'ayant fait sans ordre, ils mirent une compagnie Viêt-Minh en fuite qu'ils ne purent pas poursuivre faute de liaisons avec l'artillerie qui matraquait les villages devant eux à 200 mètres, ou avec l'aviation qui "straffait". En résumé: il ne faut pas oublier que les commandos sont des unités amphibies, c'est à terre que ces unités doivent aller chercher leurs succès - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe des commandos) -
IMG 1 - 519 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Sur le "Jaunissement" l'idée devait néanmoins faire son chemin, un an plus tard, le V/A AUBOYNEAU qui remplace le V/A ORTOLI, ne partage pas son avis, par la note 245 EM/ORG du 03 10 1952, il écrit au secrétaire d'état sur la constitution des commandos marine en Extrême-Orient: "si brillants qu'aient été les résultats qu'ils ont obtenus, le maintien des commandos entièrement européens dans la guerre d'Indochine actuelle me paraît un anachronisme". Il obtiendra du personnel autochtone pour les commandos et la création de 2 commandos de supplétifs à vocation maritime en 1952. Dans tous les rapports de fin de commandement depuis 2 ans, les Cdts de cdos ont conclu à la nécessité de disposer d'éléments autochtones dans les opérations de coups de main, ces éléments permettant: de mieux réaliser la surprise - De mieux effectuer les opérations de fouilles - Pour un rendement à peine inférieur à celui des européens, à réduire considérablement les pertes en effectifs blancs - De former des éléments autochtones aptes le jour venu à remplacer les commandos marine appelés à d'autres missions - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 520 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - A la suite de la proposition par le département de supprimer un des trois commandos d'Indochine, une solution mixte a pu être trouvée, qui permettait de remplacer le commando "François" par deux commandos autochtones, encadrés par du personnel venant du commando "François". C'est ainsi qu'ont été créés les commandos "Tempête" (personnel autochtone fourni par les F T N V) et le commando "Ouragan" (personnel autochtone fourni par le G C M A) - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 521 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Plus la situation évolue, plus il semble inconcevable de lancer dans les opérations de coups de main des unités constituées par 100% d'européens. Cett formule multiplie les risques de pertes inutilement, en effet sur les 84 officiers, officiers mariniers, et hommes d'un commando il y a plus de 20 quartiers-maîtres et matelots qui font le métier de porteurs et pourvoyeurs (5 chargeurs F M, 5 pourvoyeurs F M, 5 pourvoyeurs lance-grenades, 2 pourvoyeurs mortier, 2 pourvoyeurs mitrailleuse, porteur radio, etc...) Ces fonctions sont souvent effectuées par des Q/M qui rempliraient parfaitement des fonctions de chef de groupe d'autochtones (de plus, pour de jeunes Q/M, l'encadrement d'autochtones est une excellente école de commandement, alors qu'un métier de pourvoyeur est peu attrayant - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 522 - 1947/48 - En opération avec des commandos supplétifs - (Goarin fils) - Le 01 10 1953 verra l'affectation d'une dizaine d'autochtones par commando. Puis le jaunissement des commandos "Jaubert" et "Montfort" a été entrepris à partir du 01 01 1954 par le versement du personnel du commando "Ouragan". Les opérations se terminent le 19 06 pour le commando "Montfort" et le 22 06 pour le commando "Jaubert". La signature de l'armistice a lieu le 20 07 1954 à Genève - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 523 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Le personnel affecté aux commandos doit obligatoirement posséder les qualités suivantes: aptitude spéciale à la recherche du renseignement - Sens de l'orientation et aptitude à l'emploi de la boussole de jour comme de nuit - Agressivité et condition physique suffisantes pour supporter facilement les privations, la marche en tout terrain, la chaleur et le froid - Pleine confiance en soi dans l'eau permettant de longs déplacements avec chargement - Habileté dans le maniement des embarcations - Connaissances élémentaires de transmissions - Connaissances élémentaires d'hydrographie - Une place importante doit être réservée dans l'instruction aux exercices physiques - Manoeuvre des embarcations - Notions élémentaires de navigation - Pratique des débarquements de toutes catégories - Notions d'hydrographie et de météorologie - Transmissions - Identification du matériel ennemi - Tir - Démolition, explosifs, pièges, mines - Technique de guérillas - (L/V ALLONGUE Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 524 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - En se référant aux commandos britanniques de la seconde guerre mondiale, particulièrement des N° 1 et N° 6 commandos durant la campagne d'Afrique du Nord, ils avaient été mal utilisés, manquèrent de moyens de transport et d'armes lourdes, cette similitude est en tout point semblable aux commandos d'Indochine, mais les britanniques ont réagi vivement et réorganisé leurs commandos, toute l'organisation de base du commando fut changée dès 1942. Ce qui n'a pas été notre cas - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 525 - 1947/48 - La méfiance est de mise, on fouille même les fruits - (Goarin fils) -
IMG 1 - 526 - 1947/48 - En opération - (Goarin fils) - Le domaine réservé de la marine est bien évidemment les bateaux, elle a su cependant également lever plusieurs formations de marins à terre avec le succès que l'on connaît: (guerre de 1870, 1ère et 2ème guerre mondiale, B M E O), allait-elle encore une fois faire la démonstration de ses compétences en créant un nouveau type de combattant:" les commandos de la Marine", elle qui a eu l'expérience de 2 commandos prestigieux. On pourrait le penser, malheureusement, ces deux commandos, l'un avec une expérience de guerre d'un théâtre européen (1er B F M C) , l'autre avec une expérience de guérilla asiatique (Cdo Ponchardier), ont été dissous sans que la Marine ne prenne la mesure de leurs expériences - (Mispelaère André) - Opération "Viaduc - Train", en premier plan INAUD Gaëtan - (Grée René) -
IMG 1 - 527 - 1952 - Jaubert, 2ème section, Cap Saint Jacques -
IMG 1 - 528 - 1949 - Dans le long palmarès des soldats tombés en Indochine, le pourcentage des suppliciés est éloquent et se cache derrière l'anonyme étiquette: "Mort pour la France", et pourtant... Légionnaires, parachutistes, marins et soldats de toutes armes, n'est-il pas vrai que vous avez retrouvé des camarades les membres fracturés, les organes génitaux sectionnés, le ventre ouvert ? N'est-il pas vrai que vous avez retrouvé des camarades empalés, le corps lardé de mille blessures ? N'est-il pas vrai que vous avez retrouvé des camarades brûlés, alors qu'ils n'étaient que blessés; scalpés alors qu'ils avaient encore un souffle de vie -(Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 529 - 1947/48 - Le "Tourville", il participe aux opérations de 1945 à 1948, il finira comme ponton à l'école de Brest et sera démoli en 1962 - (Goarin fils) -
IMG 1 - 530 - 1947/48 - Sur le "Tourville" - (Goarin fils) - On peut dire que jusqu'à l'année 1951 la situation des commandos de la Marine d'Indochine au lieu d'évoluer était devenue franchement scandaleuse tant ils ont été négligés - (L/V ALLONGUE, Cdt du groupe de commandos) -
IMG 1 - 531 - Mars 1948, secteur de Bac Lieu - de G à D en haut: PITON Marceau, BOHEC Aimé, HABASQUE Albert, LIOT Maurice - En bas de G à D: LEXTRAIT Georges, AUGUSTE Michel, SEZNEC Guillaume, FAGNOUX Robert, MALECOT Henri - (Fagnoux Robert) -
IMG 1 - 534 - Les fusiliers marins sont déjà présents - (Piccoz Guy) - "Verba volant, scripta manent" Les paroles s'envolent, les écrits restent. A ceux qui, par le tract, par l'affiche le manifeste font assaut de propagande pour atteindre les esprits, à ceux qui agissent tels des fossoyeurs pour enterrer sous un amas de mensonges l'action bénéfique et laborieuse de la France en Indochine, n'est-il pas judicieux d'opposer le passé, non lointain, au présent riche de l'oeuvre accomplie ? - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 535 -Beaucoup y sont allés, beaucoup y sont restés - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 536 - Indochine, la carte des moussons - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 537 - Carte de la Cochinchine - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 538 - Poste de douanes de Cac Ba, pourquoi tous ces canons ? Explications données dans "La route de la soie" par Roland Dorgelès (1925): sur la terrasse du fortin, dans un berceau de lauriers roses et de lilas du Japon une cinquantaine de canons sont entassés pêle-mêle, pétardes de tous les âges et de tous les calibres. C'est l'artillerie des jonques. Arrivé dans les eaux françaises, on désarme et toutes les pièces sont descendues, puis la pêche finie on les remonte sur leurs affûts, on les bourre et, l'homme de vigie posté, on met cap à l'Est. Ils n'ont rien d'effrayant, ces vieux canons rouillés où l'herbe grimpe, pourtant n'en riez pas: pendant la guerre, l'un d'eux chargé de ferraille jusqu'à la gueule, a massacré d'un coup 22 pirates entassés pour l'abordage, sabre au poing, sur le pont d'un bateau. C'est le douanier qui me raconte ces histoires, et sa femme, que je plaignais de vivre dans cet isolement, me dit avec naïveté: " vous voyez, ce ne sont pas les distractions qui manquent..." - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 539 - Saïgon, tableau peint par Paul ARSAC en 1911 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 540 - No comments - (Piccoz Guy) - Un des aspects les plus dramatiques de l'affaire indochinoise est, sans doute, l'attitude d'incompréhension et le boycottage qui est celle des gouvernants français. La France sait peu de choses de ses soldats et ignore tout de leur ennemi, parce qu'elle n'a jamais été en état d'entendre et de comprendre. Or, qui mieux qu'un gouvernement, avec ses moyens puissants d'information, peut prévenir et instruire - (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 541 - Indochine, 1952/53, 2ème section de Jaubert au repos au Cap Saint Jacques. En bas de G à D: BETOURNE Jacques, CLAVET Michel, CANNEVET Armand, BERTHO Michel, RUSCA Gaston, MAQUAIRE Germain, BLANC François, DENISART Michel, BOUDIER Pierre - En Haut de G à D: BERTHOU Yves, BEAUMENIER Lucien, MADEC Yves, MASSON Raymond, ROUÉ Guillaume, RACLET Michel, DUCOURNEAU (toubib), FUZEAU Louis (E/V1), JANOD Michel, VALLET Bernard, MOISIARD François, DAOUDAL Yves, MOREAUX André, LE GALL Auguste, LOHIER, DAL BO Valère, FRANCO Antoine, FAIVRE Paul, JAN Maurice. - (Cannevet Armand) -
IMG 1 - 542- 18 05 1951, lors de la remise de la fourragère de la médaille militaire à Crévecoeur, Haïphong; Debout à l'extrême gauche : DARASSE Henri, 4ème rang, en haut de G à D: 2) LE BOZEC Roger, 7) LENOIR Claude, 10) GRIGNON Michel, dernier S/M GRALL Jean - 3ème rang, de G à D: 1) E/V1 PROVOST Joël, 3) VOISIN Marcel, 4) SARAZIN Georges, 5) LEWANDOWSKI Louis, 8) QUEAU Jean, 10) S/M HOCQ Marcel - 2ème rang, de G à D: 4) HICHER Jean, 7) un légionaire qui s'est collé une balle de 45 dans la panard, 10) MONTJAUX Maurice, 11) BIGNARD Jean - 1er rang, de G à D: 1) S/M GUICHARD, 3) DURIN Pierre, 6) TRANCHAND Jean, 8) LAURENT Ernest, 9) SALLE Jean, 10) PICCOZ Guy. (Kurowski Michel) -
IMG 1 - 543 - Car ils sont ainsi ceux qui se battent, ceux de la légion, de la coloniale, des commandos marine, les goumiers, les tirailleurs algériens, tunisiens, marocains, sénégalais. Le sacrifice que la France leur demande, il l'accepte le sourire aux lèvres. Seulement, parfois, quand ils tombent de fatigue au retour de ces raids d'intervention qui les expédient du Tonkin en Annam, quand la fièvre du paludisme ou les convulsion de la dysenterie amibienne les condamne à se traîner d'hôpitaux en hôpitaux, quand, enfermés depuis des mois dans des postes harcelés tous les soirs, ils se sentent devenir fous, une révolte animale fait entendre dans la nuit la plainte de leurs angoisses. Une plainte que j'ai recueillie à Cao-Bang et que j'aurais voulu qu'on entende en France pour qu'ils ne meurent pas les uns après les autres en murmurant les mots du Golgotha "Pourquoi m'avez-vous abandonné ?" ( Charles Favrel ) - (Piccoz Guy) - (Les fusiliers marins en Indochine, livre du C A Robert KILLIAN)
IMG 1 - 544 - 1950/1951 - Exercice de tir à la MAT 49 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 545 - 1950/51 - Même exercice à l'USM 1 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 546 - 1950/51 - Bignard Jean à la manoeuvre surveillé par l'E/V PROVOST Joël et le S/M JAN Maurice - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 547- 1950/1951 - DERCOURT Marcel au FM, CABILIC compte les points - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 548 - 1950/51 - LAURENT Ernest et sa mascotte - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 549 - 1950/51 - Lit picot + collier de barbe + MAS 49, c'est au Tonkin - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 550 - 1950/51 - Sport à Ben-Dinh, VARLOT Claude a perdu le ballon - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 551 - 1950/51 - Groupe de commandement, au 1er plan: VARLOT Claude, au fond: L/V BIARD Michel, VOISIN Marcel sert la 7,62 à bandes souples (refroidissement par air) - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 552 - 1950/51 - Cagna suspecte dans la forêt - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 553 - 1950/51 - Départ ou retour d'opé, de face: Camille MANDRAY - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 554 - 1950/51 - Que ce soit au départ ou au retour d'une opération, ce sont toujours des tonnes de matériel à transbahuter. Nous ne partions jamais sans biscuit et personne ne renâclait pour porter une unité de feu supplémentaire. DARASSE Henri: lève-rame ! RABILLARD André, DELAÎTRE André et LEWANDOWSKI Louis triment. - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 555 - 1950/51 - MANDRAY Camille et DERCOURT Marcel cherchent le viet - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 556 - 1950/51 - Distribution de vivres à la population de Culao-Ré - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 557 - 1950/51 - Paul LE ROHELLEC a un certain succès auprès des nhos de l'île - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 558 - 1950/51 - Le SCR 300, grande antenne dépliée - (Piccoz Guy) -
IMG1 - 559 - 1950/51 - Jaubert, garde d'honneur pour la visite d'un grand ponte - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 560 - 1950/51 - Toujours Jaubert d'honneur, le présentez-armes, même en campagne, ça ne s'oublie pas. BICKELMANN Prosper est gâté et le S/M MÉNARD Pierre salue réglementairement. - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 561 - 1950/51 - île de Culao - Ré, ce buffle est peut-être domestiqué... - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 562 - 1950/51 - Certainement pas ce dernier... Passez au large, dit-il - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 563 - 1950/51 - Mangrove à marée basse, à la base c'est de la vase - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 564 - 1950/51 - Fougères arborescentes en jungle, - (Piccoz Guy) - pour la couleur, retournez-y avec .... votre appareil photo numérique - (Balisson Jean-Claude) -
IMG 1 - 565 - 1950/51 - Également une très belle plante, beauté locale de ville et peut-être bien de rizière !! - (Piccoz Guy) - Les filles étaient si jolies, si faciles, si amusantes, se contentant de si peu, de gentillesse, de quelques piastres. Elles étaient adorables ces gamines de l'arroyo vêtues de coton, pieds nus, des sauvageonnes; et, en même temps, comme, dans leur rusticité, elles étaient civilisées ! Elles avaient derrière elles des siècles de convenances, toute une éthique, des gestes, toute une science de l'abandon et du caprice, et aussi une redoutable lucidité. Quel charme dans leur immoralisme ! Comme elles étaient loin de nos prostituées européennes ! Avec elles, j'ai découvert la liberté. Tout était simple. (Lucien Bodard, l'illusion) -
IMG 1 - 567 - 1950/51 - Le LCVP prend place sur les berceaux qui soutenaient naguère le Sea-Otter - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 568 - 1950/51 - Après le déjeuner dans les gamelles marine, de G à D: HICHER Jean et son quart de Guin-ru, DELAÎTRE André, MANDRAY Camille, PICCOZ Guy, ???, JANSSEN Gaston - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 569 - 1950/51 - Prise de commandement, VEDEL Jack passe le relais au L/V BIART Michel - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 570 - 1950/51 - Pose pour un photographe, fouille de paillotes. De G à D: S/M LE GLOHAEC, IANNA Sylvain, SARRAZIN Georges à la baïonnette...On...pour piquer dans les tas de paddy, LIMOGE André, accroupi: PICCOZ Guy - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 571 - 03 12 1951 - Inspection à Crévecoeur (Haïphong), de G à D: S/M JAN Maurice, ??, ??, GUEHO André, SARRAZIN Georges, TRANCHANT Jean, LAURENT Ernest, LE BOZEC Roger, LIMOGE André - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 572 - 03 12 1951 - Inspection à Crévecoeur (Haïphong), de G à D: S/M JAN Maurice, ??,??, GUÉHO André, SARRAZIN Georges, TRANCHANT Jean, au clairon: BIGNARD Jean, en blouson: le L/V ALLONGUE pacha de Jaubert et le groupe de commandos - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 573 - 1950/51 - Inspection à Crévecoeur, la 1ère section, 1er rang de G à D: L/V PROVOST Joël, S/M LE GLOAEC, LEWANDOWSKI, Louis, MANDRAY Camille, MONTJEAUX Maurice, IANNA Sylvain, HICHER Jean, JANSSEN Gaston, COSSON François, 2 ème rang: de G à D: S/M GUICHARD Serge, S/M HOCQ, PICCOZ Guy, ??, CHARDONNET, DERCOURT, FROMENTIN, ?? - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 575 - 1950/51 - Progression sous la protection des Weasels (crabes) de la légion - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 576 - 1950/51 - Affiche de propagande VM demandant à nos troupes "coloniales" de déserter - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 577 - 1950/51 - Même les chefs ont soif, ici le L/V VEDEL Jack - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 578 - 1950/51 - Scène de vie rurale, buffles labourant la rizière - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 579 - 1950/51 - Lucien BEAUDOUARD, convalescent à l'hôpital Grall à Saïgon - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 580 - 1950/51 - Tenue de sortie pour Lucien BEAUDOUARD et Guy PICCOZ - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 581 - 1950/51 - c'est toujours Marie - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 582 - 1950/51 - Case de repos VM en forêt, mais les oiseaux se sont envolés, de face, DARASSE Henri paraît déçu - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 583 - 1950/51 - Attente en zone VM, au FM JANSSEN Gaston. LE GLATIN Louis semble inquiet, il y avait de quoi, car juste à droite, le tas de coquillages vides paraît innocent et pourtant le hasard ou la chance nous a fait découvrir, planquées sous ces rebuts quelques dizaines de mines que les viets pensaient avoir bien cachées. - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 584 - 1950/51 - Retour de "chasse", pour CHÉMERY Roger encore armé d'un PM allemand, c'était avant que nous recevions notre dotation en PM MAT 49 - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 585 - 1950/51 - Non ce soir nous ne rembarquerons pas. Dodo à terre - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 587 - 1950/51 - En ligne de front à l'aube - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 588 - 1950/51 - Document rare, l'assaut d'un village au petit jour, si seulement nous avions eu les 400 ou 800 ASA des pellicules actuelles, à cette époque, c'était plus souvent du 50, voire du 25 ASA. Pas terrible...mais le noir et blanc pouvait s'améliorer au développement, tandis que la couleur...Non je ne regrette rien... (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 589 - 1950/51 - La forme, il n'y a que ça de vrai - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 590 - 1950/51 - Noix de coco à gogo - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 591 - 1950/51 - Les hautes herbes à éléphants - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 592 - 1950/51 - Recherche dans le marécage - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 593 - 1950/51 - Annam, un autre très beau contre-jour - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 594 - 1950/51 - Un autre paysage rural - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 595 - 1950/51 - Dans la haute végétation en bordure d'une mangrove. En tête: E/V PROVOST (un gars qui en avait...) suivi par DERCOURT au FM, en 3 BICKELMANN Prosper, 4 KAEDER Jacques, 5 LE GLATIN Louis, 6 MANDRAY Camille et son foulard blanc ( indispensable et utile pour éponger la transpiration permanente sous ces latitudes tropicales - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 596 - 1950/51 - Jungle, l'E/V PROVOST Joël suivi comme son ombre par Auguste CHARDONNET, en tête: BEAUFRÈRE - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 597 - 1950/51 - Ne pas mettre ses pieds n'importe où - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 598 - 1950/51 - Arrivée sur un chantier de construction de jonques - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 599 - 1950/51 - L'E/V PROVOST Joël à troqué son béret vert pour un chapeau de brousse, donc nous avions changé de province: Annam ou Cochinchine - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 600 - 1950/51 - Camille MANDRAY, premier voltigeur en Annam, Chaud...Chaud...Chaud...(Piccoz Guy) -
IMG 1 - 601 - 1950/51 - Entraînement au saut au Cap Saint Jacques, VARLOT Claude et CHARPENTIER Roland - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 602 - 1950/51 - Pas facile de trouver un endroit au sec dans la mangrove - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 603 - 1950/51 - Maurice BAVENT aide à descendre LAUNAY blessé dans l'île de la Cat Bha , ce dernier sera amputé d'une jambe - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 604 - 1950/51 - Pause, HICHER Jean indique .. la direction du vent..., assis à droite Paul LE ROHELLEC - (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 605 - Escale à Diibouti -
IMG 1 - 606 - GUICHARD Serge le 01 05 1951, rue Catinat - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 607 - 1953/54 - Mise à l'eau d'un doris - (Fritsch Marcel) - Opération "Trirème", Hon Chong (Cap de la Table), 02 12 1953 - Forces amies: Paul Goffeny, Chevreuil, CH 732, CH 736, 3 ème section de vedettes "Y", 3 L C M de la Foudre, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I de Réam, avions: 2 Goose - Objectif: trafic fluvial et installations vietminh - Exécution: 6h15 à 11h25 - Pa d'opposition - Pertes ennemies: 15 jonques, 30 sampans et un chantier de construction détruits - Pertes amies: néant - (S H M) -
IMG 1 - 608 - 1953/54, à bord du Savorgnan de Brazza - (Fritsch Marcel) - Opération "Pirate", 5 12 1953, canal de Bahon - Forces amies: Paul Goffeny, Chevreuil, CH 732, CH 736, 3 ème section de vedettes "Y", 3 L C M de la Foudre, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I de Réam, 2 avions Goose - But: destruction d'installations signalées par des renseignements qui se sont avérés exagérés - Exécution: de 6h15 à 15h30, les commandos et embarcations pénètrent profondément sur le canal de Bahon et le canal de Hatien à Rach Gia - Pertes ennemies: 1 prisonnier, 4 jonques, 10 sampans et 3 petits ateliers détruits - Pertes amies: néant - ( S H M) -
IMG 1 - 609 - 1953/54 - Exercice de tir sur le Savorgnan de Brazza, 1954 - (Fritsch Marcel) - Opération "Roulis", 11 12 1953, Cua Can (Phu Quoc) - Forces amies: Paul Goffeny, Commandant Robert Giraud, Chevreuil, CH 732, CH 736, 3ème section de vedettes "Y", 3 L C M de la Foudre, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I de Réam, un détachement de Duong Dong, 2 avions Goose - But: éléments vietminh implantés à 10 Km de la côte - Exécution: de 6h15 à 15h, pénétration difficile dans la jungle, engagement avec un groupe rebelle, puis au retour avec des isolés - Pertes ennemies: 2 tués, 2 prisonniers, une mitraillette Thomson, 1 fusil U S, 1 carabine U S, 2 fusils français récupérés - Pertes amies: néant - (S H M) -
IMG 1 - 610 - 1953/54 - Embarquement sur un Dakota, les commandos avaient un casque à part ( casque de saut anglais) - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 611 - 1953/54 - Cap Saint Jacques, KEROUANTON Pierre, MOISIARD François, RIEU, COTTON Michel, LE QUEN, DUVERGE, un vietnamien d'Ouragan et BARRY le chien avec FRISTH Marcel - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 612 - Cap Saint Jacques, 1953, RIEU, FRITSCH Marcel, VALLET Bernard, VADELLE Daniel et le chien BARRY - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 613 - Cap Saint Jacques, 1953, DERRIEN François, BERTHOU Yves, FRITSCH Marcel et le chien BARRY - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 614 - 1954, Savorgnan de Brazza, de G à D: FRITSCH Marcel, ???, ??? - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 615 - Le village des pêcheurs à Qui Nonh, pâques 1954, les doris de Jaubert et Montfort - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 616 -Qui-Nonh, pâques 1954, départ pour une opération de nettoyage avec la légion - (Fritsch Marcel) -
IMG 1 - 617 - 1953/54 - De G à D - VILLET Jackie dit le mousse, DELAITRE Serge, BOUDIER Pierre, le mécano de Jaubert, ALLIENNE Claude accroupi: BAILLY-MAITRE Jean - (Villet Jackie) -
IMG 1 - 624 - 1955, île de Tagne, exercice à tir réel - (Lequen Jean) -
IMG 1 - 625 - île de Tagne, 1955, de G à D MAHÉ Henri, RIVOAL Robert, BOISSEAU Norbert - (Lequen Jean) -
IMG 1 - 626 - île de Tagne 1955, en exercice: FERRE Robert, BERTRAND Aimé, BERTRAND Pierre, RIVOAL Robert - (Lequen Jean) -
IMG 1 - 627 - Départ pour l'Indo le 19 12 1950, trois du Cdo Hubert : Lucien BEAUDOUARD qui sera affecté à Jaubert, le gand DOUVIER René et Job MORVAN à Montfort. C'est un exercice d'évacuation à bord du Pasteur. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 628 - 1950/52 - Première photo retour de campagne, de G à D: PICCOZ et LE BOZEC chez "Martine" dans "Chicago" qui n'était pas encore baptisé de ce nom là, et fait exprès: la serveuse se nommait Marie - (Piccoz Guy) - souvenez-vous: l'adorable p'tite Marie avec ses yeux en amandes, son Annana, son Annana, son Annamite.. (Balisson Jean-Claude) - Nostalgie ! "Chicago n'est plus ce qu'il était. Dans les années 50 quel matelot n'a pas, un jour ou l'autre, été traîner dans ce quartier situé à quelques mètres de la porte principale de l'arsenal, entre les rues Michelet et Semard, appelé aussi "Chicago". Quartier chaud de Toulon avec ses rues grouillantes de filles de joie. De cette époque d'après-guerre il ne reste presque plus rien. Les pâtisseries orientales et les échoppes de change ont remplacé les bars tapissés de néons trop voyants et aux intérieurs trop sombres. Seules les escales des grosses unités de l'US NAVY redonnent quelque peu vie à ces rues jadis pourvues d'une quarantaine de bars de nuit. Mais la NAVY est très stricte avec ses "Boys" et au moindre incident elle décrète le périmètre "Off limits", interdisant pratiquement son accès. Il ne reste plus aujourd'hui, que six ou sept bars dans ce quartier devenu peu à peu un quartier comme les autres. Seul le mythe demeure. (Piccoz Guy) -
IMG 1 - 629 - île de Tagne, 1955, (retour d'exercice) - Debout de G à D: 2ème: MONTJAUX Maurice, 4ème: BOTHOREL Hervé, MAHÉ Henri, BOISSEAU Norbert, LAGUET François, LEQUEN Jean, BRANCHE René, accroupis: BERTRAND Aimé, BERTRAND Pierre, RIVOAL Robert - (Lequen Jean) -
IMG 1 - 630 -1951/52 - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 631 -1951/52 - Avec une croix: JAN Alexandre - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 633 -1951/52 - De G à D: S/M VARLOT Claude, CARRER Jean, Q/M 1 armurier SCHARFF, S/M JAN Alexandre - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 634 -17 10 1951 - Opération sur le Cua Cam à Dinh-Vu, rivière près de Haïphong, 1ère section, 1 er groupe, de dos, 1 er plan: GUEHO André tireur VB - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 635 -1951/52, Installation d'un mortier ( peut-être un 2 pouces canadien) - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 636 -1951/52 - (Jan Alexandre) - Les opérations amphibies qui se déroulent en Indochine ne peuvent avoir le relief des rencontres dont les mers et océans ont été souvent le théâtre. Un combat sur un rach ou un arroyo est moins spectaculaire qu'une bataille navale où s'affrontent des géants d'orgueil et d'acier. Mais que dire du cran des hommes qui sondent, enfoncent et nettoient les cours d'eau de Cochinchine ? Il semble que la quintescence des traditionnelles vertus de la marine apparaisse ici sous sa plus petite dimension et ce, pour auréoler les plus grands actes de courage. (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 637 -1951/52 - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 638 -17 10 1951, sur le rach Cua-Cam, à Dinh-Vu de dos, 1 er plan: GUEHO André tireur au VB, 1 ère section, 1 er groupe - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 639 -1951/52 - (Jan Alexandre) -
IMG 1 - 640 - 1947/51- Cie Jaubert+Cdo Jaubert - Cap St Jacques: ???; LE NAOUR Jean, DROUTMAN Raymond - (Droutman Raymond) -
IMG 1 - 641 - 1947/51 - Cie Jaubert+Cdo Jaubert - Caserne de Ben Dinh au Cap St Jacques : ROSSI Isilio, PIGNON ( NCC), BERTHEVAS François - (Droutman Raymond) -
IMG 1 - 642 - 1947/51 - Cie Jaubert+ Cdo Jaubert - Sur les quais à Saïgon: TOCHON-FERDOLLET Roger, PONT Eugène ( NCC) - (Droutman Raymond) -
IMG 1 - 644 -1947/51 - Caserne du fleuve à Hanoï: de G à D: ARZ Henri, ???, ROPARS Michel, GIRBAL Pierre, ???,???, AUGUSTE Michel, KERAMBRUN Albert, S/M GUEGANTON, RABILLON Gaston avec le clairon - (Droutman Raymond) -
IMG 1 - 645 -1947/51 - Cie Jaubert+Cdo Jaubert: de G à D, debout: HAMEL Yves,???, QUINARD Jean, ???, LAURENT Ernest, accroupis: LE NABOUR Jean, ???,???, S/M RICHEN Pierre ( ancien N°4 Cdo), ??? - (Droutman Raymond): le S/M RICHEN était mon chef de groupe à Jaubert, il a été tué à Khoan-Bo sur le fleuve rouge lors des opérations de la rivière Claire d'Octobre à Décembre 1947. Ce même jour, le 22 10 1947 ont été tués mon commandant de commando, le L/V SAINT JOHN DE CREVECOEUR, mon chef de section l'E/V ROUCHAUD et mon chef de groupe RICHEN. Ce fut l'opération où la marine a eu le plus de pertes de toute la guerre d'Indochine : 28 morts, 50 blessés, 6 bateaux coulés. (Voir conférence faite à l'école navale par le C.C. LANDROT, le 1er Juin 1950 " Les opérations de la rivière Claire, Tonkin: Oct/Déc 1947).
IMG 1 - 646 -1947/51 - De G à D : AUGUSTE Michel, FAGNOUX Robert - (Droutman Raymond) -
IMG 1 - 647 -1951/52 - MAHÉ Claude au centre - (Mahé christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 648 -1951/52 - MAHÉ Claude - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 649 -1951/52 - ( Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 650 -1951/52 - au premier plan, à gauche: MAHÉ Claude, à droite: BOTHOREL Hervé - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 651 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 652 - 1951/52, à droite: BLANC François (le héros du jus au blanc) - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 653 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 654 -1951/52 - VILLET Jackie dit "le mousse" avec le plastron - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 655 -1951/52 - Ils portent la fameuse "Smock Denison" créée en 1941 par le major Denison dont l'origine est la veste Para allemande - En 1942 la version définitive camouflée ne conserve que peu de ressemblance avec la veste Para allemande. Modèle avec tricotine en bas des manches, s'enfile par-dessus la tête, le haut de la veste se ferme par zip sous patte, quatre grandes poches avant fermées par de gros boutons pressions et sa célèbre queue de castor. (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 656 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 657 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 658 -1951/52 - (Mahé Christiann un neveu de Claude) -
IMG 1 - 659 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 660 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 661 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 662 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 663 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 664 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 665 -1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 666 -1951/52 - MAHÉ Claude - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 667 -1951/52 - De G à D: ???, un légionnaire, MAHÉ Claude - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 668 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 669 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 670 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 671 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 672 - 1951/52 - (Mahé Chrisrian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 673 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 674 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude Mahé) -
IMG 1 - 676 - 1951/52, La gare de l'île de Tagne - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 677 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 678 - 1951/52 - (Mahé Christian, un neveu de Claude) -
IMG 1 - 679 - 1950/52 - LE JUNTER -
IMG 1 - 680 - 1950/52 - De G à D en haut, 5ème: CHANFLY, en bas de G à D: ARZUL Jean, BERTRAND Jean, ???, ??? -
IMG 1 - 681 - Hanoï, 1948 - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 682 - Hanoï, le petit lac, Juillet 1948 - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 683 - Hanoï, 1948 - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 684 - Hanoï, 1948 - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 685 - Hanoï, 1948, la chambrée - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 686 - Hanoï, Avril 1948, on rentre les "cuités" - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 687 - Parade du 14 Juillet 1948, Hanoï - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 688 - Hanoï, Août 1948, sortie de messe - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 689 - Parade du 14 Juillet 1948, Hanoï - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 690 - Parade du 14 Juillet 1948, Hanoï, RABILLON Gaston à l'extrême droite au 1er rang - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 691 - 1948, Hanoï: la cathédrale - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 692 - Parade du 14 Juillet 1948, Hanoï - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 693 - 1948 - La mascotte - (M Christine Egger , fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 694 - 1948 - VELLUZ Alfred et la "mascotte" - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 695 - Hanoï, 1948, une pause - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 696 - Hanoï, 1948, On surveille, c'est certainement une embuscade - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 697 - Hanoï, 1948, en patrouille - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 698 - Hanoï, 1948, le groupe de VELLUZ Alfred - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 699 - Hanoï, 1948, un assaut - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 700 -1948 - VELLUZ Alfred - ( M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 701 - Avril 1947, casernement à Crèvecoeur, Haïphong, de G à D: VIAUD, VELLUZ Alfred - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 702 - 1947/48 - Devant le théâtre, Haïphong - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 703 - Décembre 1947 - FILLIOL - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 704 - 1947/48 - Le commando Jaubert, Haïphong - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 705 - Décembre 1947 - De G à D: THIERCE, VELLUZ Alfred, GUILLAUME, DERRIEN Jean, LEMOUSSU Roger, HAMEL Yves, SAUVEZ - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 706 - Novembre 1948 - à genoux: BLUM, debout de G à D: SCHAMBERGER Robert dit CHOUM, FAURE Michel, REDON Charles, COLAS Pierre, GRIFFE Jean, POYARD Michel - (M Christine Egger, fille de Velluz Alfred) -
IMG 1 - 707 - 1955 - Un L C V P ravitaille le Cdo Jaubert, de face: le pacha: RICHARD François -
IMG 1 - 708 - Retour d'un raid sur un village Viet-Minh -
IMG 1 - 709 - 1953 - Revue des troupes - ANDREZ Jean-Marie ( Infirmier) est le premier de la première rangée - (Coulon Jean) -
IMG 1 - 710 - 1948/49 - Après une attaque éclair les commandos attendent les engins des Dinassauts qui doivent les recueillir, de dos: LAURENT Ernest avec l'USM 1, à droite: S/M CHEVALLIER -
IMG 1 - 711 - 1948/49 - Debout, de G à D, 6ème GUINAMANT Jean -
IMG 1 - 712 - 1948/49 - (Simon Alain) -
IMG 1 - 713 - 1948/49 - (Simon Alain) -
IMG 1 - 714 - 1948/49 - (Simon Alain) -
IMG 1 - 715 - 1948/49 - (Simon Alain) -
IMG 1 - 716 - 1948/49 - (Simon Alain) -
IMG 1 - 717 - 1948 - De G à D: ???, BELLEC Yves, ???, LAURENT Ernest, S/M LE ROUX Paul - (Le Roux Paul) -
IMG 1 - 718 - 1954/55, île de Tagne, de G à D: ???, ???, BODENES François, PETRAULT James, THOMAS Claude, à genoux: LAURENT Guy - (Pétrault James) -
IMG 1 - 719 - 1954/55, île de Tagne - PETRAULT James - (Pétrault James) -
IMG 1 - 720 - 1950/51 - GUICHARD Serge à Saïgon, rue Catinat en pousse après les achats - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 721 - 1950/1951, GUICHARD Serge a 26 ans,- (Guichard Philippe, fils de Serge) - Avec Tim, le boy de Montfort à Crévecoeur à Haïphong - (Gueho André) -
IMG 1 - 722 - 1950/1951 - Un supplétif vietnamien avec un FM 24/29 - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 723 - 1950/1951 - GUICHARD Serge armé d'une USM 1 - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 724 - 1950/1951 - Viet ou supplétif ??? - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Viet ou prétendu tel, de la bonne main d'oeuvre gratos pour les postes radios - (Guého André) -
IMG 1 - 725 - 1950/1951 - Amie ou ennemie, toujours est-il que son regard n'a rien à envier à sa chevelure - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 726 - 1950/1951 - La musette, la cartouchière et la sarbacane, adorable femme soldat, mais ce n'est pas du tout le genre " repos du guerrier" - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Le "Bidel": Maître CABILLIC - (Guého André) -
IMG 1 - 727 - 1950/1951 - GUICHARD Serge avec une MP 40 allemande - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 728 - 1950/1951- Jonque ennemie ou suspecte, elle transportait soit des armes, soit de la nourriture pour les viets - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Transportait que dalle ! on faisait tout sauter ou on brûlait - (Guého André) -
IMG 1 - 729 - 1950/1951 - Que des femmes et des enfants, où sont les hommes ??? - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 730 - 1950/1951 - GUICHARD Serge au centre - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Ext. droite: JULOT, mascotte de Jaubert au Cap devant le C I A B - (Guého André) -
IMG 1 - 731 - 1950/1951 - Des supplétifs - Armement de G à D: une mitraillette Sten, un FM 24/29 et deux MAS 36/51 - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Peut-être de "Tempête", commando supplétif "Marine" formé au Cap par LAVERDET Raymond et des gus de "François" - (Guého André) -
IMG 1 - 732 - 1950/1951 - Ces supplétifs donnent l'impression d'être parfaitement disciplinés, il s'agit du Cdo "Tempête commandé par: LAVERDET Raymond à gauche - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 733 - 1950/1951 - GUICHARD Serge au centre - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 734 - 1950/1951 - Arrêt et certainement fouille du village - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 735 - 1950/1951 - GUICHARD Serge avec une PM 40 - Cap Saint Jacques - Débarquement sur une plage du Sud-Annam, opération qui a duré 7 jours, du 29 08 au 04 09 - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 736 - 1950/1951 - Les commandos ont touché la mitraillette française: MAT 49 - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 737 - 1950/1951 - La dune est en feu - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Paysage typique d'Annam - (Guého André) -
IMG 1 - 738 - 1950/1951 - GUICHARD Serge armé d'une USM 1, mission accomplie, - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 739 - 1950/1951 - Derrière la végétation les flammes dévorent quelques "cagnas" - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Euphémisme ! Opérationsreprésailles en Annam en Juillet/Août 1951. De vrais corsaires - (Guého André) -
IMG 1 - 740 - 1950/1951 - La jonque est complètement détruite - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 741 - 1950/1951 - "Au loin l'horizon brûlait" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 742 - 1950/1951 - Mise à mort d'une paillote - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 743 - 1950/1951 - Saïgon, rue Catinat, à droite on reconnait les premières lettres du célèbre hôtel "Continental", repaire des journaleux (Guichard Philippe, fils de Serge + Guého André) -
IMG 1 - 744 - 1950/1951 - Ce navire qui arbore le pavillon de la croix de Lorraine à fait partie des F N F L, c'est le "Savorgnan de Brazza" - (Guichard Philippe, fils de Serge) - JULOT, la mascotte de Jaubert - (Guého André) -
IMG 1 - 745 - 1950/1951 - Les "pataugas" vont mettre un certain temps pour sécher, mais ce n'est pas gagné - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 746 - 1950/51 - Mine d'anthracite, Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 747 - 1950/1951 - C'est la fête, certains se sont déguisés en bonzes - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Au centre le S/M GRALL Jean" enjumellé" - (Guého André) -
IMG 1 - 748 - 1950/1951 - Ces buffles apparemment dociles peuvent s'avérer dangereux lorsqu'ils chargent - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 749 - 1950/1951 - Ce serait un "lance patates" canadien - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Le tireur: LELAURAIN Bernard - (Guého André) -
IMG 1 - 750 - 1950/1951 - Embarquement dans les doris et M2 - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 751 - 1950/1951 - Exercice de tir au FM 24/29 - (Guichard Philippe, fils de Serge) - L'observateur aux jumelles: S/M DARASSE Henri - (Guého André) -
IMG 1 - 752 - 1950/1951 - Corvée de munitions, une opération se prépare avec des "crabes" ( LVT) - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Au centre portant lecarton: MÉAR Roger, dans son dos et sur la droite: LE BOZEC Roger - (Guého André) -
IMG 1 - 753 - 1950/1951 - Est-ce le pont qui relie le Vietnam à la Chine au Tonkin ? - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 754 - 1950/1951 - Débarquement de matériel qui va certainement servir à la construction de routes ou pistes - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 755 - 1950/1951 - La grande pataugeoire - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Avec les jumelles, le chef de la première section: l'E/V PROVOST Joël - (Guého André) -
IMG 1 - 756 - 1950/1951 - Le navire canarde la plage, on aperçoit les chalands de débarquement qui s'apprêtent à "beatcher" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 757 - 1950/1951 - Doris et M2 sont parés - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 758 - 1950/1951 - Traversée d'un "rach" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 759 - 1950/1951 - Les commandos utilisaient également des jonques - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 760 - 1950/51 - Campha, 15 12 1950, GUICHARD Serge au repos au Tonkin, photo prise derrière le cantonnement - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 761 - 1950/51 - GUICHARD Serge sur l'aviso "La Moqueuse" - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Son vis à vis, se gratouillant une noix, le S/MHOCQ Marcel, chef de groupe de la 1 - (Guého André) -
IMG 1 - 762 - 1950/51 - Mine d'anthracite, GUICHARD Serge de dos - (Guichard Philippe, fils de Serge)
IMG 1 - 763 - 1950/51 - Ha-Coï (Tonkin), Novembre 1950, GUICHARD Serge en tenue de combat au retour d'une opération le jour de la Toussaint - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 764 - 1950/51 - GUICHARD Serge au centre - (Guichard Philippe, fils de Serge) - À gauche: SARRAZIN Georges, à droite: GUÉHO André, jourd'inspection à Crévecoeur à Haïphong - (Guého André) -
IMG 1 - 765 - 1950/51 - Au premier plan de G à D: S/M GUICHARD Serge, S/M HOCQ Marcel, S/M DARASSE Henri, S/M CHEVALIER René ( qui a sauté sur un tas de sel piégé en Annam, les yeux atteints, a été déclassé fusilier, a épousé la spécialité de photographe) - (Guichard Philippe, fils de Serge + Guého André) -
IMG 1 - 766 - 1950/51 - La baie d'Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 767 - 1950/51 - À gauche, GUICHARD Serge au repos au Cap Saint Jacques, C I A B, caserne Bellyé - (Guichard Philippe, fils de Serge + Guého André) -
IMG 1 - 768 - 1950/51 - En patrouille - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 769 - 1950/51 - Opération à l' île de la "Table" en baie d'Along - (Guichard Philippe, fils de Serge + Guého André) -
IMG 1 - 770 - 1950/51 - Peinture avec les moyens du bord - (Guichard Philippe, fils de Serge) - De G à D: S/M GRALL Jean, ???, GUICHARD Serge, ??? - (Guého André) -
IMG 1 - 771 - 1950/51 - GUICHARD Serge en chapeau de brousse - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 772 - 1950/51 - FM 24/29 en batterie - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Groupe de protection dans un îlot rocheux de la baie d'Along, PICCOZ Guy et un gus montent sur le faîte, GUÉHO André est là à proximité qui assure la pièce, le S/M qui fait des ronds de jambe au FM: LE GLOAHEC - (Guého André) -
IMG 1 - 773 - 1950/51 - Mine d'anthracite, GUICHARD Serge de dos - (Guichard Philippe, fils de Serge)
IMG 1 - 774 - 1950/51 - Belle brochette de la première section prise à crèvecoeur, Haïphong - Debout de G à D: GUÉHO André, CHARDONNET Auguste, IANNA Sylvain, SCHWARTZ Frédéric, E/V 1 PROVOST Joël, SARRAZIN Georges, S/M GUICHARD Serge, S/M LE GLOAHEC, LAURENT Ernest, accroupis: LIMOGE André, ARZUL Jean, MONTJAUX Maurice, HENRY, FROMENTIN Claude - (Guichard Philippe, fils de Serge + Guého André) -
IMG 1 - 775 - 1950/51 - GUICHARD Serge, 2ème en partant de la gauche, le rire est le propre de l'homme - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 776 - 1950/51 - La baie d'Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) - PICCOZ Guy a pris cette photo de son piton, on est sur la pointe rocheuse aucentre de la vue avec le FM à poste - (Guého André) -
IMG 1 - 777 - 1950/51 - Mine d'anthracite, Along, GUICHARD Serge de dos - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 778 - 1950/51 - En premier plan, à droite GUICHARD Serge, légèrement masqué: HOUDRICHON Roland - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Au Tonkin, le "Savorgnan de Brazza" - (Guého André) -
IMG 1 - 779 - 27 08 1951, baie de Kikuic, 1/1 section de Jaubert - Les farouches guerriers, debout de D à G : HENRY Louis, LAURENT Ernest, FROMENTIN Claude, GUICHARD Serge, SARRAZIN Georges, DARASSE Henri, GUÉHO André, en bas de D à G: MONTJAUX Maurice, GAUDIN Gabriel, BERTRAND Jean - (Guichard Philippe, fils de Serge + Guého André) -
IMG 1 - 780 - 1950/51 - Départ d'Haïphong pour Hanoï pour opérer à Haï-Duong, Janvier 1951 - De G à D: E/V BONZANINI Louis tué à Haï-Duong le 25 01 1951, E/V De CLARENS Pierre, L/V ALLONGUE pacha de Jaubert, S/M HANS René, Q/M CS HOCQ Marcel et GUICHARD Serge - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 781 - 1950/51 - Groupe sur le départ, au premier plan, en haut et à droite: HOUDRICHON Roland - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 782 - 1950/51 - Groupe sur le départ, GUICHARD Serge au centre, derrière le plaisantin du V de la victoire, ou des oreilles d'âne, debout dans l'encadrement de la porte, main sur le montant, à droite: HOUDRICHON Roland - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 783 - 1950/51 - Inspection de la section - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 784 - 1950/51 Contrôle de jonques en baie d'Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 785 - 1950/51 - En patrouille - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 786 - 1950/51 - Mine d'anthracite - Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 787 - 1950/51 - GUICHARD Serge de dos - (Guichard Philippe,fils de Serge) -
IMG 1 - 788 - 1950/51 - À l'apéritif: Cinzano, GUICHARD Serge très sérieux au centre. - (Guichard Philippe, fils de Serge ) - Une main dans la poche, le pacha de Jaubert: L/V MENAGE Georges - (Guého André) -
IMG 1 - 789 - 1950/51 - Le P A "Arromanches" au mouillage - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 790 - 1950/51 - Dans la baie d'Along, que peut-il y avoir dans ces fûts ? - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Tonkin, retour vers Haïphong le 11 11 1951 - De G à D: IANNA Sylvain, ARZUL Jean, GUÉHO André, SARRAZIN Georges, LEWANDOWSKI Louis, S/M LE GLOAHEC - (Guého André) -
IMG 1 - 791 - 1950/51 - La baie d'Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 792 - 1950/51 - Patrouille au Tonkin, Juillet 1950, jonques saisies et brûlées devant Vinh par l'aviso "La Moqueuse" - (Guichard Philippe,fils de Serge) -
IMG 1 - 793 - 1950/51 - Groupe de GUICHARD Serge ( avec la bouteille), le chien mascotte à gauche - (Guichard Philippe,fils de Serge) -
IMG 1 - 794 - 1950/51 - Une patrouille dans la rizière - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 795 - 1950/51 - La baie d'Along - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 796 - 15 12 1950 - Tonkin, Hampho, de G à D: SIZÉ, PAINSET, , ESNAULT Albert, BECQUET Lucien, GUICHARD Serge - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 797 - 1950/51 - Baie d'Along, vue de la grotte de la "surprise" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 799 - 1950/51 - Peut-être le "Paul Goffeny" un tender d'aviation, la grue servait à hisser un hydravion d'observation, ici en l'occurrence, il s'agit d'unL C V P - (Guichard Philippe, fils de Serge)
IMG 1 - 800 - 1950/51 - Tout ce linge qui sèche a été lavé avec "OMO" qui lave plus blanc que blanc, ne dit-on point dans la marine: mouillé c'est lavé, sec c'est propre - (Guichard Philippe, fils de Serge)
IMG 1 - 801 - 1950/51 - Cérémonie mortuaire certainement - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 802 - 1950/51 - " Une ville flottante" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 803 - 1950/51 - De futures bonnes soeurs ??? - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 804 - 1950/51 -" Cachez ces seins que je saurais voir" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 805 - 1950/51 - Scène attendrissante d'un couple avec ses deux enfants - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 806 - 1950/51 - Très beau costume en vérité - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 807 - 1950/51 - Ce fier guerrier appartient à la tribu des Moïs - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 808 - 1950/51 - Il est indéniable que le commando marine normalement constitué ne pouvait que tomber sous le charme de cette charmante personne - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 809 - 1950/51 - Et ne pas résister à cette beauté et à cette douceur qui émanent de ce visage - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Instruction concernant les maladies vénériennes: celle-ci est un chef-d'oeuvre dans son genre, il en résulte que: "l'homme contractant une maladie vénérienne devient, par l'indisponibilité momentanée dans laquelle celle-ci le met, un soldat qui déserte le combat". En conséquence, on prononce contre lui l'anathème, le malade se trouve proprement épinglé avec une sévère punition et inscription à l'encre rouge sur le livret. La conséquence de cet édit se devine: le soldat de Saïgon ou des environs qui peut se faire soigner chez un toubib chinois ou annamite le fait sans en rien dire à personne, mais le pauvre type en fortin qui, après avoir connu la bonne fortune est en proie à la mauvaise, n'échappe pas au major. Notons que les rigueurs de ces mesures ne s'étendent qu'aux non gradés.... (Roger Delpey - Soldats de la boue) -
IMG 1 - 810 - 1950/51 - "Une jonque servant principalement d'habitation" - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 811 - 1950/51 - Un marché bien achalandé - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 812 - 1950/51 - GUICHARD Serge le 01 05 1951 rue Catinat à Saïgon, Brd BONNARD - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 813 - 1950/51 - Pique-nique dans la jungle - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 814 - 1950/51 - En pleine rue on vend sa récolte - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 815 - 1950/51 - Cette peuplade donne l'impression d'être pacifique... (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 816 - Bel édifice ce palais royal de Phnom-Penh - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 817 - 1950/51 - Venez goûter ma bonne soupe - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 818 - 1950/51 - Repas en famille, les baguettes sont de rigueur - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 819 - 1950/51 - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 820 - 1950/51 - Qui peut me donner le nom de ces énormes fruits ou légumes ??? - (Guichard Philippe, fils de Serge) - Il s'agit tout bonnementd'une grappe de noix de coco - (Merci Scarabee) -
IMG 1 - 821 - 1950/51 - Contrôle ou arraisonnement d'un jonque par la marine nationale - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 822 - 1950/51 - Hanoï (Tonkin), les halles - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 822/1 - 1948/49 - Hanoï - Le marché a été reconstruit après un incendie en 1994, aujourd'hui, c'est le marché Dong Xuang, très important, au Nord du lac Hoan Kiem - (Goarin Patrick, fils de Charles) -
IMG 1 - 823 - 1950/51 - Rue piétonnière le jour du marché - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 824 - 1950/51 - Précisions apportées par le spécialiste: André GUEHO - Système D employé par les "nhaqués" (M. PUYO Jean-Yves, géographe, Professeur des Universités m'indique que le terme "nhaqués est extrêmement péjoratif) pour le remplissage des rizières à l'aide d'une sorte de récipient en cuir manoeuvré par deux paysans locaux, à l'aide de ficelles - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 824/1 - 2010 dans le delta du Mékong, là aussi c'est encore très pratiqué - (Puyo Jean-Yves) -
IMG 1 - 825 - 1950/51 - Personnes "déplacées" à bord d'un bâtiment de la marine - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 826 - 1950/51 - Travail dans les rizières - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 827 - 1950/51 - Paysage absolument identique à celui de la Guyane, le fleuve, la pirogue, la forêt, les habitations, le climat - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 828 - 1950/51 - Peut-être un port situé sur une des neuf branches du Mékong - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 829 - 1950/51 - Une cérémonie avec des éléphants - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 830 - 1950/51 - Village typique, certainement en Annam - (Guichard Philippe, fils de Serge) -
IMG 1 - 833 - 1951/52 - Debout de G à D: IANNA Sylvain, FROMENTIN Claude, SARRAZIN Georges, GAUDIN Gabriel, SCHWARTZ Frédéric, accroupis de G à D: LEWANDOWSKI Louis, GHÉHO André, CHARDONNET Auguste, au milieu, le gamin: TIM - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 834 - 1951/52 - Hai Coï, frontière de Chine, Janvier 1952 - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 835 - 1951/52 - Nam Dinh, Indochine Nord - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 836 - 1951/52 - Cimetière de Haïphong, enterrement de KÉRUSORET Jean ( Mort noyé) - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 837 - 1951/52 - Région de Nam Dinh, Nénesse - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 838 - 27 05 1951, Tourane - De G à D: MONTJAUX Maurice, GAUDIN Gabriel - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 839 - 27 08 1951 - Annam - Jaubert 1ère section - En haut de G à D: HENRY, LAURENT, FROMENTIN, GUICHARD Serge, SARRAZIN Georges, DARASSE Henri, GUEHO André - En bas de G à D: MONTJAUX Maurice, GAUDIN Gabriel, BERTRAND Jean - (Guého André) -
IMG 1 - 841 - 1951/52 - Une partie de mon groupe de combat: FROMENTIN Claude, SARRAZIN Georges ( marqué d'une croix), ARZUL Jean, GUEHO André, LEWANDOWSKI Louis - (Sarrazin Georges) -
IMG 1 - 842 - 1954/55 - PASCAUD Robert - (Pascaud Philippe, fils de Robert) -
IMG 1 - 843 - Juin1954 -Débarquement au petit matin à Faï Fô sur une plage tenue par le vietminh - (Pestre Olivier, fils de Bernard) - Après ma blessure - (Grotz Georges) -
IMG 1 - 844 - 13 08 1954 - Cholon, reconnaissance VM - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 845 - 1954 - Patrouille sur le fleuve - ( Pestre Olivier, fils de Bernard) - Opération "Arcachon" (Axelle), 13 Mars 1954 et jours suivants - Forces amies: Dumont d'Urville, Foudre, Francis Garnier, Commandant Robert Giraud, Capricieuse, l'Inconstant, I C Girod, Odet, Rance, Chélif, Golo, Vire, L C T 9063, 9066, L C U 9087, L C I 9043, Tarentule, Valeureux, transports civils: Gascogne, Espérance, Saint-Michel, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I de Culao Ré - Forces terrestres (Colonel Segonne), I G A à 3 escadrons, 1 bataillon du génie, 1 bataillon K Q, éléments du génie des transmissions et du train débarqués, 2 groupes mobiles progressant par terre - Aviation: 1 Goose, Morane de Song Cau, Bearcats du G A T A C Sud - But: Dans le cadre de l'opération "Atlante" (deuxième phase "Axelle), constitution autour de Qui Nhon d'une position de départ appuyée sur une base opérationnelle avec base Marine adaptée. Exécution: Le 13 Mars au jour, débarquement à Phuoc Mai des commandos puis, dans le Sud-Est de Qui Nhon, du G A qui fait jonction à terre avec le G M 42 et du génie de plage. Très faible opposition. Terrain miné et piégé. Beachings de L S T, levés, balisés et aménagés à H + 1h15. Dans la journée, débarquement de tous les éléments de premier échelon, conquête des limites de la tête de pont, nettoyage de Phuoc Mai par les commandos et de la plus grande partie de la ville par les troupes. Les jours suivants, coups de main par les commandos, nouvelles rotations des L S T et L S D, implantation de la base; le mauvais temps persistant a considérablement retardé le déchargement des approvisionnements. Opération encore en cours. Bilan des commandos au 15 Mars: pertes vietminh: 11 prisonniers, 1 fusil, 1 VB, 3 caisses de grenades récupérées - Pertes amies: 4 blessés - (S H M) -
IMG 1 - 846 - 1954, on ramène un de nos blessés jusqu'au point de recueil où les attendent les engins de la "Dinassaut" - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 847 - Février 1954, Qui-Nonh L V T Water Buffalo ( Landing Vehicle Tracked) baptisé en France " Alligator"- (Pestre Olivier, fils de Bernard) 1950 LVT 4 ALLIGATOR -
Le Water Buffalo est introduit dans le corps des Marines à la fin de 1940. Dérivé d'un tracteur amphibie civil initialement conçu pour des opérations de secours en zone marécageuse, il va d'abord rester cantonné à un rôle de soutien logistique jusqu'en 1942. A cette époque, les premières opérations amphibies lancées dans le Pacifique firent apparaître le besoin d'un engin de débarquement capable de franchir les barrières de corail entourant les atolls.
Le Water Buffalo, désigné officiellement LVT (Landing Vehicle Tracked) devint le principal moyen de débarquement de l'infanterie.
Plusieurs variantes ont été développées pour améliorer les capacités de l'engin et l'adapter aux contraintes sévères d'utilisation. La disposition initiale de la soute en position centrale fut modifiée pour aménager un vaste espace à l'arrière avec accès par une rampe rabattable.
Cette version reçut le nom de LVT 4 et fut la plus répandue de toutes avec 8 438 exemplaires construits contre 1 225 LVT 1 et 3 143 LVT 3. La propulsion dans l'eau était assurée par le mouvement des chenilles, dont les patins étaient moulés en formes de godets. L'inconvénient de ces patins était une usure très rapide sur sol dur.
A partir de 1950, les Etats-Unis livrent à nouveau du matériel militaire à la France qui déploie le LVT 4 en Indochine où il sera surnommé Alligator.
L'armement va être considérablement renforcé par installation sur certains engins de canons de 75 mm sans recul en plus des mitrailleuses de 12,7 mm et 7,62 mm. Le blindage est également renforcé.
Malgré son gabarit imposant, l'Alligator s'est révélé un engin bien adapté au conflit indochinois.
A l'issue de la guerre en 1954, il sont ramenés à Arzew en Algérie où sera créé le Centre d'Intervention pour Opérations Amphibies. Ils connaîtront encore une fois un déploiement opérationnel au cours de l'opération Mousquetaire à Suez en 1956.
Le CIOA est rapatrié à Lorient en 1962 et l'escadron amphibie sera basé au Fort de Penthièvre sur la presqu'île de Quiberon. Les Alligators serviront pour des entrainements jusqu'à leur réforme au cours des années 1970 -
Armement : 1 mitrailleuse de 12,7 mm, 3 mitrailleuses de 7,5 mm
Blindage : 7 à 25mm Equipage : 3 hommes Capacité : 30 hommes ou 3 tonnes de matériel
Moteur en étoile Continental de 250 CV à 7 cylindres
Longueur : 7,95 m. Largeur : 3,25 m. Hauteur : 3,33 m Vitesse : 40 km/h. Poids 16 t.
IMG 1 - 848 - 1954 - Le drapeau français flotte en pleine zone Vietminh - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 849 - 14 07 1954 - Cap Saint Jacques, Saïgon, 1er à gauche: PESTRE Bernard la main sur le ceinturon avec le PM - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 850 - 01 07 1955, PESTRE Bernard chez My-My avec le Q/M1 BAZART Christian et sa femme - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 851 - 1954 - Certainement un L C I - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
L C I : Landin Craft Infantry, on devrait en fait écrire: L C I (L), c'est-à-dire (Large); en effet, non seulement il a existé des L C I (S) c'est-à-dire (Small), totalement différents des L C I (L) et d'ailleurs peu répandus, mais surtout les américains ont développé sur les mêmes plans de base, diverses variantes appelées L C I (G) pour "Gunboat", L C I (M) pour "Mortar", L C I (R) pour "Rocket" et LC (FF) pour "Flotilla Flagship". Sur 957 L C I (L) construits, 373 ont été équipés selon l'une ou l'autre de ces quatre variantes. Enfin les L C H et L C Q (peu nombreux) sont des L C I (L) modifiés par les anglais.Tant que les flottilles d'Indochine n'ont disposé que des L C I (L) ordinaires, on s'est contenté de l'appellation abrégée plus simple de L C I et l'on désignait les diverses unités par le sigle L C I suivit d'un numéro d'ordre, exemple: L C I 217. Dimensions: Longueur: 48,3 m - Tirant d'eau AR: 1,50 m - Déplacement (léger) 240 tonnes - Passagers: 200 hommes avec tout l'équipement, 250 hommes pour les trajets de courte durée - Équipage: 29 officiers mariniers, Q/M et matelots commandés par un E/V ou un L/V - Motorisation: 8 Gray marine ( 2X4) couplés et synchronisés - 2 hélices - Vitesse 12 noeuds - Armement: 1 canon de 75m/m (terre) à l'avant, 1 canon de 40 M/M Bofors sur le spardeck, 2 ou 3 canons de 20 m/m, des mitrailleuses et mortiers portatifs.
La variation de vitesse et le passage en marche arrière sont obtenus en faisant varier le pas de l'hélice, dispositif très séduisant, mais constituant le point le plus délicat de ce type de bâtiment, par ailleurs très robuste.
La mise à terre s'effectue par des passerelles disposées de chaque bord, sur l'avant, et que l'on abaisse lorsque le bâtiment est "beaché". Ce procédé est lent, et peut être dangereux pour les troupes ; mais le LCI n'a pas été conçu comme bâtiment d'assaut, et il n'est pas, non plus, utilisé comme tel en Indochine.
L'armement d'origine des L C I (L) est seulement de 5 canons de 20m/m. En Indochine, l'armement des L C I est renforcé par l'intervention de l'arsenal de Saïgon, l'armement résultant n'est donc pas rigoureusement le même sur tous les L C I. Lorsque le L C I est un bâtiment de commandement d'une Dinassaut, il a à son bord: le Capitaine de Corvette commandant la Dinassaut et le L C I, un enseigne "adjoint de Dinassaut" et un enseigne, officier en second du L C I. En général, par manque de personnel, des unités sont placées en réserve: 8 sur 14 en fin 1946, 3 sur 13 en fin 1950. Le nombre de L C I armés a été de 9 ou 10 unités entre 1946 et 1954. Jusqu'en 1951, le L C I a été le roi du fleuve.
IMG 1 - 852 - 1953/54 - Au milieu le Q/M 1 LE DROGOU Emile décédé dans les premiers accrochages lors d'un choc avec l'USM 1 du Premier Maître MALLEJAC Pierre dans les diguettes du centre Annam - (Grotz Georges) - Opération presqu'île de Phu Cat le 24 03 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Cdos Jaubert et Montfort - Objectif: renseignements, nettoyage autour de Qui Nhon - Pertes ennemies: 15 tués, 4 prisonniers - (S H M) -
IMG 1 - 853 - 02 1954, PESTRE Bernard à Tan Son Nhut - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 854 - 25 07 1954 - PESTRE Bernard au Cap Saint Jacques - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 855 - 1954 - Les pousses dans les "starting-block" à Saïgon - (Pestre Olivier, fils de Bernard)
IMG 1 - 856 - 04 03 1954 - Nha-Trang - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 857 - Novembre 1955 - Le PA Bois-Belleau, retour en France en mer rouge - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 858 - P A Bois-Belleau, retour Saïgon-Toulon du 14 11 au 16 12 1955 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 859 - 1954, défilé à Saïgon, PESTRE Bernard 6 ème à partir de la gauche, 1er rang, la main sur le ceinturon - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 860 - 1954, opération terminée, on embarque sur un L C V P - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 861 - 1954 - En opération, le pont est mal en point, ce qui n'empêche pas de passer - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 862 - 1954 En opération avec des L V T "Water Buffalo" surnommés "Alligators" par les français - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 863 - 06 1954 - Le L/V GOUVA René, pacha de Jaubert à Phan-Thiet - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 864 - 1954 - Moïs - "L'appellation assez vague de Plateaux moïs est appliquée à la zone bornée au nord par le Mékong, à l'ouest par la jungle cambodgienne, à l'est par la chaîne annamitique. L'ensemble des plateaux moïs s'étend sur quelques 80.000 kilomètres carrés et leur altitude est d'environ 2.000 mètres aux endroits les plus élevés. Leur sol est couvert de jungles profondes, de forêts giboyeuses, lesquelles constituent les plus belles réserves de chasses de l'Indochine. Dans certaines régions au contraire, des savanes s'étendent à l'infini. Toute cette région abrite le mystérieux peuple Moïs. Pour les Annamites, les Cambodgiens, les Laotiens qui vivent à la limite de ces plateaux, ils sont "les hommes de la forêt"… Moïs: "sauvages" en langue vietnamienne, à savoir par simplification, toutes les ethnies dites minoritaires, au nombre de 54(!) au Vietnam: Thaï noir, H'mong, Cham, Nung, Meo, Jaraï Banhar, etc...(Puyo Jean-Yves) -
IMG 1 - 865 - 1954 - La troupe débarque d'un LSD pour embarquer sur un L C T - (Pestre Olivier, fils de Bernard)
LCT: Landing Craft Tank
La catégorie des "Landing Craft Tank" comprend quelque 8 versions, sensiblement différentes les unes des autres. Il faut donc pouvoir les distinguer : pour désigner, par exemple, la quatrième version, on écrit parfois : "LCT(4)", mais cela ne se prononce pas aisément ; on a donc pris l'habitude de dire "LCT Mark 4", et d'écrire "LCT.Mk.4" (ou LCT.Mk.IV).
LCT Mark 4
Si le LCI et le LCG ont d'assez honnêtes silhouettes de bateaux de guerres, les LCT ont bien l'allure de ce qu'ils sont grandes plate-formes flottantes, très plates et très larges, avec un bloc passerelle à l'arrière. Ces bâtiments sont souvent désignés par l'appellation de "LCT anglais", ou de "LCT longs".
Dimensions: Longueur: 57 m - Largeur 11,80 m - Tirant d'eau AR (léger) 1,20 m - Tirant d'eau AR (Pleine charge): 1,50 m - Armement: 1 canon de 40 m/m Bofors, 4 canons de 20 m/m - Motorisation: deux diésels Gray-Marine - Puissance 1000 CV - Vitesse max: 8 noeuds ( 10 noeuds lège) - Déplacement ( léger): 250 tonnes, pleine charge: 500 tonnes.
Le LCT.Mk.4 (comme les Mk.1, 2 et 3) est de conception et de réalisation britanniques. C'est le plus grand des "chalands" de débarquement. La charge utile qu'il peut transporter est donc celle d'une douzaine de camions GMC classiques. La définition de la charge utile en nombre de chars de tel ou tel type, nécessaire en 1943 et 1944, est devenue à peu près sans objet en Indochine.
Les mouvements de chargement, ou déchargement, se font à l'aide d'une "rampe de débarquement", de près de 4 mètres de large, sorte de "porte" (on emploie d'ailleurs ce terme dans le langage courant) dont la charnière horizontale est située à peu près au niveau de la flottaison. Quand le. LCT est "beaché", il abat sa porte sur la berge et on effectue les mouvements voulus.
Le LCT.Mk.4 est apparu dans les Flottilles en mai-juin 1946, venant de Singapour : il a été de plus en plus apprécié, surtout au Tonkin, pour sa capacité de transport, son tirant d'eau modéré et sa robustesse ; on lui a parfois reproché de ne pas pouvoir faire demi-tour dans certains rachs trop étroits, mais sa longueur est bien évidemment la rançon de sa capacité de transport ! Le nombre de LCT.Mk.4 en service a été constamment croissant : il est passé de quatre en 1946-47 à treize en 1954.
Nota 1 : Lors d'une des négociations d'achat de matériel, en 1948, la Mission Française à Singapour a fait remplacer à la dernière minute un LCT.Mk.4, jugé en trop mauvais état, par un LCT.Mk.3 en meilleure condition : ce bâtiment Mark 3 seul de son espèce le LCT 7016, a une silhouette un peu différente et un tirant d'eau un peu supérieur, mais il rend les mêmes services que les LCT.Mk.4 et on finit par le considérer pratiquement comme l'un d'eux ; il navigue encore en 1954.
IMG 1 - 865/1 - LC T M K 3 -
IMG 1 - 866 - 1955 - Progression sur une "diguette" - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 867 - 18 07 1955 - Les commandos sont recueillis à bord d'un L S T - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
Légende LST : 1-Passerelle de veille 2-Plate-forme pour canon de 40mm 3-Plate-forme pour canons de 40 ou de 20mm 4-Local de commande de barre 5-Plate-forme pour canon de 20mm 6-Treuil 7-Cuisine 8-Coursive 9-Chambre d'officiers 10-Carré (bâbord) commandant (tribord) 11-Ventilation de la cuve 12-Pont supérieur 13-Pont supérieur 14-Ancre de détroit 15-Postes d'équipage 16-Rampe entre cuve et pont supérieur 17-Local de la barre 18-Coursive (soute à bâbord et soute réfrigérée à tribord) 19-Porte d'étrave 20-Cuve 21-Soute à munitions 22-Soutes à eau 23-Compartiment des moteurs de propulsion 24-Compartiment des auxiliaires 25-Ballast utilisables comme soutes à gasoil 26-Ballasts 27-Vide 28-Rampe de porte.
Caractéristiques Techniques des LST
Déplacement lège 1625 tonnes déplacement d'échouage 2366 tonnes déplacement à pleine charge 4080 tonnes
Dimensions : longueur 99.97m largeur 15.24m tirant d'eau 2.5m à l'avant 4.3m à l'arrière
Propulsion : deux moteurs diesels General Motors de 1800ch entrainant deux hélices
Performances : vitesse maximale 12 noeuds distance franchissable 6000 miles nautiques à 9 noeuds
Armement : variable mais généralement composé sous pavillon américain de 8 canons de 40mm, de 10 canons de 20mm et de 6 mitrailleuses de 12.7mm. Sous pavillon français, ils étaient souvent armés d'un ou deux canons de 40mm et de 4 canons de 20mm.
Equipage : 113 hommes dont 9 officiers réduit sous pavillon français à 72 hommes dont 5 officiers.
Embarcations : deux à six LCVP, parfois deux pontons de 53m
Capacité : 20 chars Sherman ou 16 chars Churchill dans un garage de 78.60m de long sur 9.10m de large et 3.40m de haut.
IMG 1 - 868 - 18 07 1955 - Les M2 attendent les commandos qui vont embarquer dans le L S T - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 869 - 13 03 1954, piège Viet-Cong, ce jour là, 1 blessé: GROTZ Georges - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 870 - 1954 - Excellent saut, le corps n'est pas cambré, 20/20 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 871 - 1954 - Des suspects ??? - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 872 - 1954 - Une opération parmi tant d'autres - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 873 - 1954 - Certainement un "Crabe" - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
WEASEL M 29 C : Description: Le M 29 fut initialement conçu comme un matériel de commando pour des opérations spéciales au Groenland. Dans la pratique il fut utilisé plus banalement comme véhicule de reconnaissance et de liaison tout-terrain ses larges chenilles lui assurant une flottabilité excellente en terrain boueux et enneigé. Une version amphibie M 29 C dut également développée pour assister aux opérations amphibies. Le M 29 et le M 29 C furent utilisés par l'US Army et l'U M S C durant la 2 ème moitié de la 2 ème guerre mondiale. Les britanniques le déployèrent au sein de la 79 th A D spécialisée dans l'utilisation d'engins spéciaux. Les français ont utilisé le M 29 C comme engin militaire de reconnaissance sous le nom de "Crabe" en Indochine et comme engin d'exploration civil au sein des expéditions polaires françaises. MOTORISATION: Moteur champion 6 - 70 de 6 cylindres développant 65 CV à 3500 tours m/n - Vitesse maximale : 58 Km/h sur route - Autonomie: 280 Km - Masse: 2,3 tonnes - Longueur: 3,20 m - Hauteur: 1,80 m - Largeur: 1,67 m.
IMG 1 - 874 - 1954 - Un L C V P va les débarquer sur une plage - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 875 - 1954 - Repiquage du riz, depuis la nuit des temps, et même aujourd'hui en 2011, la méthode n'a pas changé - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 876 - 1955, stage para à Tan Son Nhut, 92 ème promo - 2 ème cycle - Moniteur: CC ROBICHON - Debout de G à D: 2ème: DEBROWSKI André, 3ème: LE CHANU, 4ème: GASTADELLO Jean, 5ème HUNI Bernard, 6ème: SEYS Charles, 7ème: ABDOU Jacques, 8ème: HOARAU Jean, 9 ème : BOUCLY Roger, 10 ème: BERTRAND Pierre, 11ème: ALLIENNE Claude - Accroupis : à partir de la gauche: 2 ème: MAHÉ Henri, 3ème : PESTRE Bernard, 4 ème : DELESSARD Claude, 6ème le moniteur ROBICHON (béret rouge), 8ème GUENNEUX Albert - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 877 - Du 08 au 24 02 1954, stage para à Tan Son Nuth, 92 ème promo, 2 ème cycle, accroupi à droite: PESTRE Bernard - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 878 - 1954, sûrement Tourane - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 879 - 1954, Cap Saint Jacques - B A R 10 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 880 - 1954, découverte d'un piège Viet-Cong - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 881 - 1954, Tourane, Prisonnier Viet soigné - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 882 - 13 03 1954 - Qui Nhon - Un allié de poids ; Le M 24 Schaffee - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
CARACTERISTIQUES
Equipage : 4-5 hommes
Poids :18,4 tonnes
Moteur & Puissance : Moteur Cadillac 44T 24 essence de 100 CV refroidis par eau
DIMENSIONS
Longueur : 5,49 m.
Largeur : 2,95 m
Hauteur : 2,77 m
PERFORMANCES
Vitesse de route : 54 km/h
Autonomie : 160 km
ARMEMENT
Canon principal de 75 mm
2 Mitrailleuses de 7,62 et une de 12,7 mm
IMG 1 - 883 - 13 03 1954 - Qui Nhon, on rembarque les M2 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 884 - 30 10 1955, Saïgon, compagnie de garde Oudenal, pour Paris: suivez la flèche, mais que c'est loin !!! - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 885 - 1954 - Embuscade terminée, on attend les engins - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 886 - 1954/55 - Apparemment, tout se passe dans la bonne humeur - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 887 - 1955, Volley-Ball sur le PA "Bois Belleau" - Retour sur Toulon du Cdo Jaubert du 01 11 1955 au 01 12 1955 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 888 - 14 01 1955 - Saïgon - Sur le PA "Bois Belleau" - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 889 - 01 1954, traversée: Toulon-Saïgon sur le "Pasteur" - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 890 - Défilé un 11 Novembre 54 ou 55 au C S U Saïgon - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 891 - 1954 - PESTRE Bernard, tireur au FM 24/29 avec le poignard et le Colt 45 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 892 - 1954/55 - Tourane - PESTRE Bernard debout - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 893 - 1954/55 - Vendeuse de soupe à Saïgon - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 894 - Juin 1955 - Un mortier de 120 m/m en action - (Pestre Olivier, fils de Bernard) - Le " Cdt Robert Giraud", premier navire à servir de base arrière aux commandos marine, le plus souvent "Montfort". Pour "Jaubert" c'était le "Paul Goffeny". Nous avions deux L C V P à bord et nous restions camouflés derrière l'île de Culao Ré. Dans la nuit nous nous rendions au plus prêt des côtes et avant le lever du jour, les L C V P étaient mis à l'eau: embarquement des commandos pour une mission à terre, généralement de retour au début de l'après-midi, le plus souvent les missions de Montfort avaient un objectif précis: démolition de ponts, gares et villages avec l'aide du mortier de 120 m/m. - Ce mortier a été installé sur la passerelle haute lors de son carénage à Nantes en fin 1951. Début 1952, étant de petite taille ( 1,62 m), j'étais l'homme idéal car le chargeur devait rester replié sur lui-même sur la marche haute, inutile de vous dire le boucan et le souffle lors de la mise à feu. Nous étions en mesure d'exécuter des tirs en surplomb, ces derniers étant plus précis au vu de la configuration des côtes - (Martinez Henri) -
IMG 1 - 895 - 1954/55 - Plage Réam, Siam, suis entrain de gréer mes 12 chargeurs de FM , matin où j'ai failli me noyer ( trop chargé) - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 896- Dimanche 25 09 1955, messe sur le pont d'envol du PA "Bois Belleau" - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 897 - 1954/56 - Île de Tagne - De G à D: PASCAUD Robert, PEYRET Jackie - (Peyret Jackie) -
IMG 1 - 898 - 1954/56 - De G à D: LAGUET François, PEYRET Jackie - (Peyret Jackie) -
IMG 1 - 899 - 1954/56 - Debout à l'extrême droite: BRANCHE René, avec le FM à droite: PEYRET Jackie - (Peyret Jackie) -
IMG 1 - 900 - 1955/56 - Certainement une "prise d'armes", (on présente les beaux hommes), 1er à droite 2ème rang: DELESSARD Claude - (Delessard Didier, fils de Claude) -
IMG 1 - 901 - 1955/56 - 1er à droite: DELESSARD Claude, 2ème à droite: PETRAULT James, 3ème THOMAS Claude - (Delessard Didier, fils de Claude) -
IMG 1 - 902 - 1955/56 - On n'a pas l'air de s'ennuyer chez Denise, à gauche avec le pagne: DELESSARD Claude - (Delessard Didier, fils de Claude) -
IMG 1 - 903 - 1955/56 - 1er rang, à genoux au milieu: DELESSARD Claude - (Delessard Didier, fils de Claude) -
IMG 1 - 904 - 1956 - Très certainement Toulon, à droite: DELESSARD Claude - (Delessard Didier, fils de Claude) -
IMG 1 - 905 - 04 1954 -Opération à Qui-Nhon, le plus grand de Jaubert, il faisait de l'ombre à BAILLY-MAÎTRE - (Colombier Jean) - Sur cette photoil s'agit d'un supplétif: TO BINH KIEU, 19 ans 1/2, affecté à "Ouragan" du 01 12 1954 au 07 10 1955 - (Pestre Bernard) - Opération Degi, 21/22 Août 1953 - Forces amies: Savorgnan de Brazza, Commandant R. Giraud, Cdos: Jaubert et Montfort - Objectif: Batellerie, renseignements - Pertes: 32 jonques et sampans détruits - (S H M) -
IMG 1 - 906 - 1953 - M2 + doris sur un arroyo en Cochinchine - (Colombier Jean) - Opération presqu'île de Phu Cat, 3 et 4 Mai 1953 - Cdos: Jaubert et Montfort - Objectif: renseignements, nettoyage - Pertes vietminh: 3 tués, 6 prisonniers, 10 suspects arrêtés - (S H M) -
IMG 1 - 907 - 1950/51 - LEWANDOWSKI Louis - ( Son fils, Franck Lewandowski) -
IMG 1 - 908 - 1950/51 - Avec le singe sur la tête: LEWANDOWSKI Louis - (Son fils: Franck Lewandowski) -
IMG 1 - 909 -19 01 1955, Cap Saint Jacques de G , à D: RIVOAL Robert, FERRÉ Robert dit:"Filoche", ???, DELESSARD Claude - (Son fils Didier Delessard) -
IMG 1 - 911 - 1955/56 - E A détruit par une mine, récupération des restes - (Loisel Roland) -
IMG 1 - 919 - 1955/56 - Le P/M DARASSE HENRI - (Loisel Roland) -
IMG 1 - 920 - 1955/56 - Le P/M DARASSE Henri - (Loisel Roland) -
IMG 1 - 921 - 21 12 1955, à gauche: PESTRE Bernard avec le radio, côté magasin - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 922 - Mi Mai 1955 - De G à D: S/M BRESSLER, PESTRE Bernard - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 923 -02 1955 - B A P S C E S T S N - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 924 - 1954, baie d'Along - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 925 - 1954, baie d'Along - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 927 - 1954, baie d'Along - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 928 - 07 1955, base de Tagne - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 929 - 1954, ???, base Cap Saint Jacques - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 930 - 01 1954 - Base Cap Saint Jacques - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 931- 09 1955 - Base de Tagne - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 932 - 24 11 1955 - À gauche: PESTRE Bernard, Ceylan, à Kandy au restaurant - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 933 - 01 1955 - De G à D: NUNINGER Jacky, PESTRE Bernard, - Bar "le monde", Cap saint Jacques - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 934 - 24 11 1955, Ceylan, en route pour Kandy - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 935 - 12 1954 - Opération à Binh-Dinh - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 936 - 1954 - Au loin, une bombe au napalm - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 937 - 1955, Cambodge, toute la sagesse de cette statue dans un monde en feu... - (PESTRE oilvier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 938 - 06 1954, Le L/V GOUVA à Phan-Thiet - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 939 -24 11 1955 - Colombo, Ceylan - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 940 - 24 11 1955 - Colombo, Ceylan - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 941 - 24 11 1955 - Colombo, Ceylan - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 942 - 1955 - Supplétifs vietnamiens à Jaubert - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 943 - 14 11 1955, départ Saïgon - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 944 - 14 11 1955, départ Saïgon - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 945 - 1955 -Départ du Vietnam du Cdt GOUVA - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 946 - 14 11 1955 - Saïgon, hôtel Majestic - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 947 - 03 12 1955, Djibouti - (Pestre Oilvier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 948 - 03 12 1955, Djibouti - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 949 - 03 12 1955, Djibouti - (Pestre Olivier, fils de bernard) -
IMG 1 - 950 - 03 12 1955, Djibouti - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 951 - 1952/54 - Aux morts, un légionnaire au clairon - (Boudier Pierre) -
IMG 1 - 952 - 17 07 1954, Saïgon, D Z de Ton Son UT - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 953 - 17 07 1954, Saïgon, DZ de Ton Son Ut - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 954 - 17 07 1954, Saïgon, D Z de Tan Son Nhut - (Pestre Olivier, fils de bernard) -
IMG 1 - 955 - 17 07 1954 - Saïgon, DZ de Tan Son Nhut - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 956 - Novembre 1953 -Saïgon, Tan Son Nhut, embarquement sur Dakota, départ en opération - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 957 - Fin 1955 - Halte de pêcheurs au Siam - (Pestre olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 958 - 1955/56 - île de Tagne - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 959 - 1955 - Une jonque battant pavillon ??? - (Pestre Olivier, fils, de Bernard) -
IMG 1 - 960 - 24 11 1955 - Joueur de musique à Kandy (Ceylan) - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 961 - 05 02 1955 - Jour du départ de Jacky, terrain du Cap Saint Jacques, à droite: PESTRE Bernard, à gauche: NUNINGER Jacky - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 962 - 05 02 1955 - Jour du départ de Jacky, sur la photo: PESTRE Bernard qui a l'air d'être très affecté du départ de son ami- (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 963 - 05 02 1955 - Jacky va s'envoler sur un D C 3 vers la métropole - (Pestre olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 964 - 24 11 1955, Kandy ( Ceylan), il fait trop chaud pour travailler... (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 965 - 24 11 1955, Kandy (Ceylan), dommage que ces pachydermes n'aient pas eu une bassine d'eau à proximité car ils auraient arrosé copieusement tous ces badauds - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 966 - 1955 - La mascotte de Jaubert - Il fallait être un chien breveté commando pour ne pas succomber à l'odeur pestilentielle que dégageaient les pataugas à un retour d'opération....(Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 967 - 19 10 1954, Cap saint Jacques, de G à D: Luong V... ( Jaubert), Nguyen Van Cu (Ouragan) - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 968 - 18 07 1955 - île de Tagne, le légionnaire MILLER Gunter - (Pestre Olivier, fils de Bernard)
IMG 1 - 969 - Mi mai 1955, de G à D: MALLÉJAC Pierre, PESTRE Bernard - (Pestre olivier, fils de bernard) -
IMG 1 - 970 - 11 1955 - Mer de Siam sur le Bois Belleau - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 971 - 1955 - Saïgon, le ministre PLEVEN et le génaral ELY - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 972 - 1954/55 - Débarquement à Nha-Trang - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 973 - 1954/55 -Rassemblement de jonques - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 974 - 1954/55 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) - Cascades de Dalat - (Q/M mécano, F A S, Cantin André) -
IMG 1 - 975 - 1955, Volley-Ball sur le P A Bois Belleau - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 976 - 1955 - Après l'effort, le réconfort, la belote c'est moins physique - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 977 - 1954/55 -Un village vietnamien - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 978 - 1955 - Pot de départ du pacha GOUVA, peut-être un service à Thé ??? - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 979 - 1954/55 - Peu de vent, c'est la "pétole" il faut ramer - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 980 - 1954/55 - Les autochtones nous approvisionnent en noix de coco - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 981 - 1954/55 - Remarquez la poupée guignol fixée au mât - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 982 - 1954/55 - Beau python - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 983 - 1954/55 - Opération avec des L V T - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 984 - 1954/55, opération combinée, certainement avec la légion - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 985 - 1954/55 - Baignade autorisée, mais pas au-dessus des genoux... (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 986 - 1954/55 - Le Cap Saint Jacques - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 987 - 1954/55 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 988 - 1954/55 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 989 - 1954/55 - Saïgon, musée d'histoire situé à côté du jardin botanique et à 300 mètres des casernements de l'infanterie coloniale, quartier Martin des Pallières - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 989/1 - Photo prise en 2008 par M. PUYO Jean-Yves -
IMG 1 - 990 - 1954/55 - Superbe plage bordée de cocotiers - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 991 - 1954/55 - Une météorite tombée du ciel ... (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 992 - 1954/55 - Embarquement pour une séance de saut - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 993 - 1954/55 - Et voilà le grand saut, les articulations ne vont pas trop souffrir, le sol a l'air gorgé d'eau - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 994 - 1954/55 - Une stèle en l'honneur de ??? - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 995 - 1954/55 - "beatchage" d'un L C M - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 996 - 1954/55 - La gare de l'île de Tagne - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 997 - 1954/55 - Gare de l'île de Tagne - Nettement moins d'affluence qu'à Montparnasse ou à la gare de Lyon - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 998 - 1954/55 - À l'extrême gauche, le pacha: GOUVA - (Pestre Olivier, fils de Bernard) -
IMG 1 - 999 - 1954/55 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) - Escorteur de 2ème classe: Savorgnan de Brazza F 733 - (Le Goff Michel) -
IMG 1 - 1000 - 1954/55 - (Pestre Olivier, fils de Bernard) - PC P 626 Pnom-Penh - (Le Goff Michel) -