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Commandos marine
30 décembre 2020

Jaubert en Indo - IMG 1-0 à 1-199

 

 

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En Indochine (1) 

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 Ces deux insignes ont été fabriqués par les soeurs à Haïphong courant 1947 (sauf le premier modèle qui a dû être fait par un particulier). Ils étaient portés en un seul exemplaire, soit sur la manche droite, soit sur la manche gauche. Ils sont donc de fabrication locale. Chaque section portait le même modèle, mais la fabrication était bien différente sur le plan du tissage ou de la grandeur. Comme tous les insignes de la marine, ils étaient certainement tolérés, puisque portés - (Mispelaere André)

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Cdo Jaubert

Mais avant  de devenir "COMMANDO MARINE", il nous faut  franchir un premier écueil : "FUSILIER MARIN"

 

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Fusil
 

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À juste titre, comme me l'a fait remarquer l'ami PICCOZ, il manquait un béret vert, voici celui de PICCOZ Guy, Mle 1893 R 48 du stage Ouistreham : 1949, à remarquer que le bord en cuir a souffert de la sueur et que le badge lui-même n'est pas exempt des vicissitudes endurées par les campagnes d'Indochine.

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Fanion de Jaubert

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"Tape de bouche" commando Jaubert

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le commando Jaubert, déjà une des unités les plus décorées de France, a reçu hier des mains du CEMM une croix de valeur militaire (CVM) pour son engagement dans l'opération Pamir, en Afghanistan. Un des membres de Jaubert l'a payé de sa vie, le 14 juillet 2011 : le maître Benjamin Bourdet. À noter qu'avec cette citation, assortie d'une nouvelle fourragère aux couleurs de la croix de la valeur militaire, l'ensemble des commandos de la marine, s'ils étaient regroupés en corps régimentaire doté d'un drapeau, auraient immédiatement l'emblème le plus décoré de France.

 

Appellations diverses avant d'en arriver au "commando Jaubert"

                              1er D C E O

- Compagnie NYO (07 12 1944 - 21 01 1945)

- Compagnie de reconnaissance (22 01 1945 - 21 04 1945)

- Compagnie de reconnaissance 18ème R T S (21 04 1945 - 26 04 1945)

- Compagnie de canonniers marins (27 06 1945 - 06 07 1945)

                            B L M E O

- Compagnie D (23 07 1945 - 16 08 1945)

- Reconstitution de la compagnie de reconnaissance (17 08 1945)

- Compagnie Marine Merlet  2ème D B  (GTM) (31 08 1945 - 01 12 1945) , départ pour l'Indochine par le " Ville de Strasbourg)

                                     B  M  E  O

                                     B  M  E  O  (Flottille fluviale)

- Commando station  (station Phu My)  (01 12 1945 - 01 03 1946)

- Compagnie Jaubert  (14 02 1946 - 18 05 1946)

                                     B  M  E  O (1ère flottille fluviale Tonkin)

- Commando Jaubert (titre officieux) (23 04 1946 - 31 12 1947)

Rapport N° 1, commando Jaubert du 13 11 1947: (Je vous transmets ci-joint le rapport N° 1 du commandant du commando Jaubert - provisoirement le L/V Champetier de Ribes remplaçant le L/V Saint John de Crévecoeur tué en opérations) Tous les officiers du commando Jaubert ont été tués ou blessés pendant les opérations en rivière Claire.... Message .....

- Commando Jaubert (constitution) (19 12 1947), naissance administrative le 01 01 1948.

    Capitaine de Frégate JAUBERT François Gabriel Pierre

 

Né le 16 janvier 1903 à Perpignan, François Jaubert est entré à l'école Navale en octobre 1922. Enseigne de vaisseau de 2ème classe du 1er octobre 1924, il est affecté le 21 octobre 1925 sur le croiseur cuirassé Jules Michelet de la Division Navale d'extrème Orient, puis sur la canonnière fluviale Doudart de Lagrée, le 14 septembre 1926.

Il passe son brevet d'officier fusilier le 15 décembre 1928 puis est affecté successivement comme chef du corps de débarquement à bord du croiseur Mulhouse le 21 janvier 1929, officier en second de l'aviso Aldébaran le 13 janvier 1931 (Pacifique et Indochine) et Chef du corps de débarquement à bord du croiseur Suffren le 10 septembre 1934.

Le 28 juin 1935, à l'age de 32 ans, il est déjà promu chevalier de la légion d'honneur. Professeur à l'école des fusiliers marins de Lorient en septembre 1936, il obtient son premier commandement le 30 avril 1938 avec la canonnière fluviale Balny de le flottille du Yang-Tsé-Kiang.

Promu capitaine de corvette le 23 novembre 1940, il est officier en second puis commandant du torpilleur Baliste le 9 juillet 1940, avant d'être nommé chef de la 2ème section extrême Orient au 2ème bureau de l'amirauté française à partir du 21 décembre de la même année jusqu'au 6 mai 1942, où il est ensuite désigné comme commandant la Marine à Djibouti. Il rejoint ensuite le d'Iberville comme commandant en second le 21 septembre 1942.

En congé d'armistice le 8 mars 1943, il devient chef du laboratoire d'acoustique des ultra-sons du Centre de Recherche Scientifiques de Marseille. Il est promu capitaine de frégate le 15 juin 1944 (reconnu à titre provisoire le 22 février 1945).

Chargé de mettre sur pied la Brigade Maritime d'extrême Orient en novembre 1944, il créé la flottille fluviale des Troupes Françaises d'extrême Orient à partir de jonques, vapeurs, chalands et du pauvre matériel trouvé sur place.

Blessé mortellement le 25 janvier 1946 devant Tan Huyen, il est mort pour la France le 29 janvier 1946 à Cholon

Citation

Par décret en date du 27 Août 1946, "JO" du 10.10.46 a été promu dans l'ordre national de la légion d'honneur au grade d'officier pour le motif suivant:

"Officier supérieur de grande valeur plein de rayonnement et de dynamisme, organisateur né, travaille dès sa formation à la mise sur pied de la Brigade Marine d'extrême Orient. Dès son arrivée en Indochine, a créé de toutes pièces avec des moyens de fortune, la flottille fluviale des Troupes Françaises d'extrême Orient, et a ainsi contribué grandement au succès des opérations en Cochinchine. Blessé mortellement alors qu'il allait personnellement reconnaître en vedette, sous le feu ennemi, l'endroit où les bateaux de la flottille allaient être engagés." Cette promotion comporte l'attribution de la croix de guerre avec palme.

JAUBERT François11JAUBERT François 22JAUBERT FrançoisMort pour la France Indochine

JAUBERT François Gabriel Pierre (Photo 1= école navale en 1922)

Le commando Jaubert est, paraît-il, l'unité élémentaire (équivalent compagnie) la plus décorée de France. Tous les Commandos Marine portent la fourragère rouge, car ils sont les héritiers de cette valeureuse unité. Son fanion porte les fourragères de la légion d'honneur, de la médaille militaire, et de croix de guerre des TOE. Basé à Lorient, ce commando est spécialisé dans l'assaut à la mer (extraction de personnes, assaut par embarcations d'un bâtiment en route libre, combat en milieu clos).

Depuis 1962, le commando Jaubert continue à participer à de nombreuses opérations. On citera parmi les plus connues ces dernières années : Oryx en Somalie (1993) ; Artimon et Iskoutir à Djibouti et en Mer Rouge; Balbuzard et Sharp Guard en Adriatique; Germon dans le golfe de Gascogne; Azalée aux Comores (1995) ainsi que la mission Alba en Albanie pour récupérer des ressortissants occidentaux et effectuer des reconnaissance de plages avec le commando Hubert (1997).

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IMG 1 - 000 - Square JAUBERT,  Arcachon - (Patrick Goarin)

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IMG 1 - 001 - Square  "Jaubert" Arcachon - (Bonnet Jacques)

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IMG 1 - 002 - Monument à la mémoire de la B M E O - Arcachon - (Bonnet Jacques)

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Morts pour la France en Indochine:

ANDREZ Jean-Marie (Infirmier), BERTHEVAS François, BONZANINI Louis (EV), BULTEAU Hervé, CHANAY François (EV), FEBURIER Armand, FERRELEC Louis, FLEUREAU Marcel, HABASQUE Albert, HANS René, JANOD Michel, JAUBERT François (CC), KERSAUDY Michel, LEDERMANN Jean, LE DROGOU Emile, LOHIER Pierre, MAILLOCHON Jean, MICHEL Henri, MORVAN Emile, RAMBOZ Pierre (EV), REDON Charles, RICHEN Pierre, ROUCHAUD PARDONNAT Jean-Bernard (EV), SAINT JOHN de CREVECOEUR Phippe (LV), SALLE René, TIRAN Max.

14 12 1946, envoi d'un détachement en Indochine afin de constituer le Cdo Jaubert, ce détachement est absorbé dans un premier par la "compagnie Jaubert", cette dernière ayant remplacé la "Compagnie Merlet" de la B M E O. Il est composé essentiellement des deux premiers stages fusiliers et fusiliers commandos: "SUFFREN 1" et "JEAN BART 1"

Le commando Jaubert en Indochine

 

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IMG  1-0 - Le commando Jaubert, 18 05 1951 lors de la remise de la fourragère de la médaille militaire à Crèvecoeur, ,Haïphong - Au premier rang accroupis de G à D: 1er GUICHARD Serge, 3ème DURIN Pierre, 6 ème TRANCHANT Jean, 7 ème LE JUNTER, 8 ème LAURENT Ernest, 9 ème SALLÉ Jean,  10 ème PICCOZ Guy. Deuxième rang, accroupis: 1er LOUIS dit Bogmont, 3 ème CANUT René, 4 ème HICHER Jean, 5ème JANSSEN Gaston, 7ème: un légionaire qui s'est collé une balle de 45 in the panard,   10 ème MONTJAUX Maurice, 11 ème BIGNARD Jean, 12 ème LE POCHER Henri, . Troisième rang: DARASSE ( le seul à porter son béret inversé, il était coutumier du fait), 2 ème E/V MÉNAGE Georges, 3 ème E/V1 PROVOST Joël,  4ème VOISIN Marcel, 5 ème SARRAZIN Georges, 6 ème LEWANDOWSKI Louis, 7 ème QUÉAU, 8 ème TANGUY François, 9 ème DUPUY Roger,11 ème S/M HOCQ Marcel, 13 ème LE POCHER Henri. Quatrième rang: 2 ème LE BOZEC Roger, 3 ème KUROWSKI Michel, 5 ème DELAITRE Serge,  6 ème GRIMAUX, 7 ème LENOIR Claude,  9ème ACKER Charles, 10 ème GRIGNON Michel, 14 ème HERVÉ, 15 ème HOUDRICHON Roland, 16 ème BERTRAND Jean, 17 ème S/M GRALL Jean. (Kurowski Michel)

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IMG 1 - 0/1 - Photo prise le même jour que la précédente, 18 05 1951, remise de la fourragère de la Médaille Militaire à Crèvecoeur, Haïpong - (Guichard Philippe, fils de Serge)

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IMG 1 - 1 - 1955/56 - Vue aérienne de Saïgon - (Pétrault James) - Il convient de l'avouer, par bien des côtés, la guerre d'Indochine déconcerte notre esprit occidental. Ce pays de contrastes par excellence a étonné des milliers de français qui vinrent s'y battre. Non seulement le combattant devait se doubler d'un pacificateur, mais encore, l'essentiel de son comportement devait s'inspirer souvent de connaissances relevant de la prestigidation - (Roger Delpey - Soldats de la boue)

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IMG 1 - 2 - 1955/56 - Tiwan - (Pétrault James) - L'Indochine n'intéressait guère l'opinion publique, à l'exception des communistes qui y étaient violemment opposés et déployaient leurs efforts pour, selon le mot de Jacques Duclos, l'un de leurs leaders, "contribuer à la défaite de l'armée française où qu'elle combatte" . (Erwann Bergot - La bataille de Dong-Khê)

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IMG 1 - 3 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James)

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IMG 1 - 4 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James)

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IMG 1 - 5 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James)

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IMG 1 - 6 - 1955/56 - SOREL Albert, HUNI Bernard, PETRAULT James, THOMAS Claude, à gauche 2ème: MATHIS Jean, 3ème: MADEC Yves, 4ème: DEBROWSKI André, au centre couché au premier plan: HAMON Jean - derrière avec la cigarette: CHEUTIN André - assis, angle tribord: DELESSARD Claude- (Pétrault James)

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IMG 1 - 7 - 1955/56 - RIVOAL Robert - (Pétrault James)

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IMG 1 - 8 - 1955/56 - RIVOAL Robert - (Pétrault James)

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IMG 1 - 9 - 1955/56 - Assis au fond de D à G: DUROSE Gilbert, DEBROWSKI André, PETRAULT James, GASTADELLO Jean - (Pétrault James)

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IMG 1 - 10 - 1955/56 - PETRAULT James - (Pétrault James)

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IMG 1 - 11 - 1955/56 - PETRAULT James - (Pétrault James)

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IMG 1 - 12 - 1955/56 - PETRAULT James - (Pétrault James)

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IMG 1 - 13 -  1955/56 - Debout de G à D: PETRAULT James, PELLE Jean - (Pétrault James)

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IMG 1 - 14 - 1955/56 - Parés à embarquer - (Pétrault James)

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IMG 1 - 15 - 1955 - Le "Parc à buffles" - Le boulevard Galliéni d'une longueur de 5 Km, est une grande artère qui relie Saïgon à Cholon, on y trouve: sur le bord de celui-ci le "Parc à buffles" qui est à la fin des années 40 et au début de la décade suivante un gigantesque bordel de l'armée avec un sommaire cordon sanitaire, de nombreuses paillotes en terre battue et des centaines de filles contrôlées par des mères maquerelles pour le compte du corps expéditionnaire français - L'immense bordel de l'armée tourne comme une usine. Au-delà d'un fronton vaguement asiatique, au-delà d'un cordon sanitaire d'infirmiers sales et négligés, s'étend un enclos. Au centre, une vaste cour de terre battue fermée par des paillotes en quinconce, d'où monte une rumeur de bataille. Sortant de leurs huttes, des tourbillons de centaines de filles jaunes s'abattent sur les soldats de toutes les couleurs de peau du monde. Dans la mêlée, en se battant, en faisant des gestes obscènes, elles hurlent en français des mots extraordinairement orduriers, les seuls qu'elles connaissent. Les grasses maquerelles auxquelles elles appartiennent glapissent en vietnamien des mots d'encouragement. Les gagnantes rentrent avec leur proie dans les cabanes. Aussitôt le calme s'établit; les vaincues s'embrassent, pouffant de rire. Ces filles sont encore des paysannes. Elles sont habillées comme dans leurs villages, pieds nus, leurs minces corps flottant dans des pantalons noirs bouffants et de primitives blouses. Par la porte entre-ouverte d'un paillote, j'en vois une, debout,  petite statue rustique et gracile, laver son sexe dans une kabat ( un bol de bois) qu'elle tient elle-même, après un client, avant l'autre. C'est une vision de grâce. Personne n'a honte. On se gêne si peu qu'il y a un écriteau ainsi rédigé" Par ici, pour les fusils à trois coups".  C'est quand même extraordinaire que ce "Parc à buffles"  soit placé au bord même du boulevard Gallieni , la grande artère qui! relie Saïgon à Cholon. Loin de la cacher, on l'étale face à la ville entière. Un sage m'a cependant expliqué: les Vietminh font de la vertu une mystique cruelle. Les français ont raison de s'opposer à eux en encourageant l'autre tradition asiatique: celle du bonheur par la jouissance, par la satisfaction de toutes les "illusions heureuses". (Lucien Bodard, "l'enlisement)

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IMG 1 - 15/1 - 1955 - Insigne "militaire" B M C (Bordel Militaire de Campagne) du B E P, très bien imagé - Les grandes dames de Dien Biên Phu - Il a a celles dont on ne parlait jamais, dont on parlera si peu, les petites P... des B M C - La bataille de Dien Biên Phu, du 13 Mars au 7 Mai 1954, a fait, du côté français 16 000 morts, blessés et prisonniers, et marqué la fin de la guerre d'Indochine et le retrait de la puissance coloniale française. Jacques CHIRAC a rendu hommage aux vétérans, aux "gueules cassées" et à Geneviève de GALARD, infirmière- chef du camp retranché qui resta jusqu'au bout pour s'occuper des blessés et des agonisants, tandis que le colonel de CASTRIES était retranché dans son QG souterrain et ne prit pas la peine de rendre visite aux blessés. Geneviève de GALARD était-elle la seule ? l'hommage rendu aux combattants a pudiquement passé sous silence celles qui l'aidèrent: les pensionnaires des B M C installés par une armée soucieuse du moral des troupes. Françaises, Maghrébines ou annamites, ces très grandes furent, aux dires des survivants, admirables de courage, bravant le feu et la mitraille pour venir au secours des soldats. Aucune n'a survécu. Prisonnières du Viet Minh, les unes, d'origine vietnamienne, ont été exécutées. Les autres ont été victimes de mauvais traitements de leurs geôliers. Aujourd'hui encore, aux yeux de certains, elles ne sont pas présentables. La morale est sauve. Lors de la chute du camp de Dien Biên Phu, la plupart ont été capturées, les algériennes ont été libérées, tout au moins celles qui ont survécu au siège puis à la longue marche et à la détention. Les vietnamiennes ont disparu, toutes et pour toujours. Un journaliste, Alain SANDERS, rencontrant des années plus tard le docteur GRAUWIN (médecin chef du camp) lui demande s'il a connu le sort des prostituées du B M C de la légion, des vietnamiennes donc, dont plus personne n'a entendu parler. Docteur GRAUWIN: " ces filles étaient des soldats. De vrais soldats. Elles se sont conduites de façon remarquable. Tous mes blessés, tous mes amputés, mes opérés du ventre étaient à l'abri dans des trous souterrains. Et il fallait qu'ils pissent, qu'ils fassent leurs besoins, qu'ils fassent un peu de toilette. Ce sont ces femmes, ces prostituées transformées en "anges de la miséricorde" qui m'ont aidé à les aider, qui ont permis à nos blessés de supporter leur misère. Elles les on fait manger, boire, espérer contre toute espérance. De la suite, de leur agonie, il n'y a plus de témoins directs, simplement le récit que GAUWIN a recueilli plus tard, parce qu'un commissaire politique, dans un camp a parlé de ces femmes à un prisonnier:

- pourquoi un commando de femmes contre nous?

- iI n'y avait pas de tel commando

- Si, elles nous ont tiré dessus

Ainsi donc, les filles du B M C, infirmières au plus fort de la tragédie, auraient- elles aussi pris les armes lorsqu'elles n'ont plus eu d'espérance à offrir. GRAUWIN sait qu'elles ont été rossées, tabassées, affamées. Elles n'ont cessé de crier à leurs bourreaux, qu'elles étaient françaises qu'à l'instant où elles ont reçu, l'une après l'autre, une balle dans la nuque.

Les femmes vietnamiennes présentes dans la vallée:

Sur les centres de résistance de "Béatrice" et "Gabrielle", deux avaient installé des B M C 3, celui de "Béatrice" tenu par un bataillon de la 13 ème D B L E était constitué d'une quinzaine de prostituées vietnamiennes - Celui de "Gabrielle", tenu par un bataillin de tirailleurs algériens, par autant de jeunes nord-africaines. Lorsque "Béatrice" a été attaquée, le chef de bataillon PÉGOT, qui commandait cette position, a aussitôt ordonné aux femmes de rejoindre le centre du camp, pour les soustraire au combat. Lorsqu'elles parvinrent au réduit central, le colonel de CASTRIES leur ordonna de prendre le prochain avion qui décollerait et de rentrer à Hanoï. Elles refusèrent toutes et réclamèrent de demeurer au service des soldats français, commes aides-soignantes, lavandières, cuisinières et porteuses de colis.Elles restèrent donc et, jusqu'à la fin de la bataille déployèrent des trésors de dévouement, auprès notamment des blessés. Vers la fin, elles se transformèrent en infirmières de fortune. Avec dévouement, elles ont tenu des mains d'agonisants , elle ont rafraichi des fronts d'hommes gémissants, elles ont lavé des blessés qui chiaient sur eux, elles ont recueilli des confidences de types qui appelaient leurs mères, elles ont changé des pansements puants. Les asiatiques, et même les autres, auraient pu déserter et se "refaire une vie" en face en expliquant que ces fumiers de français les avaient arnaquées. Quel soldat de DBP aurait tiré sur une nana courant les mains en l'air vers les lignes viets! Aucun, mais elles ne l'ont pas fait. A la chute du camp retranché, elles furent capturées par les soldats vietminh er envoyées au camp de détention où nul n'entendit plus jamais parler d'elles. Il en fut de même pour les prostituées nord-africaines. (Contrôleur général des armées: Philippe de Maleissye)

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IMG 1 - 16 - 1955/56 -  Annam - (Pétrault James) -  Par la propagande et la terreur, l'influence Viêt-Minh s'étend dans les régions difficiles d'accès, d'abord les montagnes du nord de l'Annam, puis les régions marécageuses de la plaine des joncs et de la presqu'ile de Camau en Cochinchine.L'élimination systématique des notables et la redistribution des terres aux petits paysans, associée à une propagande intense, crée progressivement un véritable état communiste. Par contre, les minorités ethniques (Moï, Méo) qui étaient protégées par l'administration françaises sont persécutées.

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IMG 1 - 17 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - parallèlement, le gouvernement de Bao-Daï, crée une armée nationale vietnamienne, à laquelle s'ajoute des armées nationalistes du Laos et du Cambodge. Elles combattent sous commandement français, mais la coopération est loin d'être parfaite. D'autant plus que leurs gouvernements répètent que l'armée française devra quitter la région aussitôt après la fin du conflit. Il y a de nombreux groupes de partisans formés par des minorités ethniques, qui font de la contre-guérilla dans certaines zones tenues par le Viët-Minh.

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IMG 1 - 18 -  1955/56 - Annam - (Pétrault James) -  en 1950, la France reconnaît officiellement l'indépendance du Vietnam, du Laos et du Cambodge. Cette "décolonisation sur le papier" ne change pas grand'chose  à la situation militaire.

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IMG 1 - 19 - 1955/56 - MAIREY Marcel, PETRAULT James, BARLET Gabriel ,DEBROWSKI André, GASTADELLO Jean - (Pétrault James)

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IMG 1 - 20 - 1955/56 - MAIREY Marcel, en arrière plan: CHEUTIN André - (Pétrault James)

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IMG 1 - 21 - 1955/56 - De G à D: DELESSARD Claude, FOURCADE,???, MAIREY Marcel- (Pétrault James)

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IMG 1 - 22 - 1955/56 - LUCCHESI Serge - (Pétrault James) - Le 02 11 1946, le général VALLUY affirme qu'un homme sur 7 est affecté par une maladie vénérienne, je constate, moi,  que la vérole est victorieuse partout... chez nous...et je constate aussi qu'à côté, la Marine l'a vaincue... nous ne sommes pas plus bêtes que les marins... certainement pas... Dans la foulée le général VALLUY décide la création d'un B M C. - (Soldats perdus)

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IMG 1 - 23 - 1955/56 - Iles Paracelles - (Pétrault James)

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IMG 1 - 24 - 1955/56 - Iles Paracelles - (Pétrault James)

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IMG 1 - 25 - 1955/56 - Equipe de foot : PETRAULT James, MONTJAUX Maurice, CONQ Jean-Claude, RIVOAL Robert - (Pétrault James)

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IMG 1 - 26 - 1955/56 - Le cloître de Mika - (Pétrault James) - Extrême-Orient....Ce mot a une exceptionnelle résonance. Tout d'abord l'esprit est capté par l'aventure; on se représente la brousse mystérieuse, les pagodes d'or. On imagine le Khène plaintif; une atmosphère où l'étrange se marie au voluptueux. Et bientôt on apprend que là plus que partout ailleurs, les génies de la terre rejoignent ceux du ciel. Tout se fond, tout se confond. Légendes, moeurs, sortilèges et croyances servent de prétextes à des religions nées, semble-t-il, de la magie la plus hallucinante. Vite instruit, le soldat français jongle avec les théologies et les cultes, il croit comprendre, mais il n'atteint jamais le fond de son étonnement. - (Roger Delpey - Soldats de la boue)

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IMG 1 - 27 - 1955/56 - Largage - (Pétrault James) - Le sabotage en Indochine: l'adjudant PARSIANI du 3 ème R E I se fait tuer à cause d'une grenade qui n'a pas fontionné, elle est près du corps entourée d'une multitude de tracts miniatures de la taille d'une boîte d'allumettes, sur une face sont dessinés des papillons et sur l'autre en lettres tricolores "Paix en Indochine, don de l'union des femmes françaises" (Soldats perdus)

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IMG 1 - 28 - 1955/56 - PETRAULT James - (Pétrault James) - 28 12 1949, l'humanité titre: nous ne fabriquerons plus de fusils pour la guerre décident les ouvriers de l'usine de Nanterre - (Soldats perdus)

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IMG 1 - 29 - 1955/56 - PETRAULT James - ( Pétrault James) - Les communistes accueillent les blessés et les troupes d'Indochine en les huant et en leur jetant des pierres - (Soldats perdus)

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IMG 1 - 30 - 1955/56 - PETRAULT  James - (Pétrault James) - La gare d'Avignon est le théâtre d'un incident très pénible: des manifestants agressent des blessés d'Indochine en leur criant: " Salauds, c'est bien fait pour vous", les soldats, tous des rapatriés sanitaires, couchés sur leurs brancards, incapables de se défendre, en pleurent de douleur et de rage, l'incident sera évoqué en conseil de la République. (Soldats perdus)

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IMG 1 - 31 - 1955/56 - PETRAULT James en rêve encore - (Pétrault James) - Jamais les petites putains vietnamiennes, au contraire, n'ont été aussi mignonnes. Elles sont innombrables. Tout juste sorties de la rizière, elles font l'amour avec une simplicité enchanteresse. C'est pour elles tellement moins dur que de repiquer, courbées en deux, les plants de riz ! Souvent, elles ont à peine 15 ans. Elles aussi bénéficient de l'élévation du niveau de vie. Sans la guerre, elles n'auraient pas pu venir en ville et trouver des clients. Avec elles, aussi sordide que soit le cadre, rien n'est dégradant. Elles sont comme une innocence. (Lucien Bodard, "l'enlisement")

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IMG 1 - 32 - 1955/56 - Iles Paracelles - À droite: DELESSARD Claude -  (Pétrault James)

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IMG 1 - 33 - 1955/56 - Iles Paracelles : de G à D: PETRAULT James, CHAUCHOT René - (Pétrault James)

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IMG 1 - 34 - 1955/56 -  Iles Paracelles: de G à D:  PETRAULT James, CHAUCHOT René, ??? - (Pétrault James)

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IMG 1 - 35 - 1955/56   Iles Paracelles: De G à D:  DELESSARD Claude,  PETRAULT James, DEBROWSKI André - (Pétrault James)

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IMG 1 - 36 - 1955/56 - Les Paracelles : CHAUCHOT René,  PETRAULT James, ??,FOURCADE Jean, LUCCHESI Serge, THOMAS Claude - (Pétrault James)

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IMG 1 - 37 - 1955/56 -  FOURCADE Jean - (Pétrault James)

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IMG 1 - 38 - 1955/56 - à gauche : MAHE Henri - (Pétrault James)

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IMG 1 - 39 - 1955/56 - Que cherche t-il dans ces vieilles barquasses ? - (Pétrault James)

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IMG 1 - 40 - 1955/56 - Félicitations, à gauche: LAURENT Ernest - (Pétrault James)

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IMG 1 - 41 - 1955/56 - Il aurait fallu se dégrafer ? - (Pétrault James)

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IMG 1 - 42 - 1955/56 - DARRASSE, bidel de Jaubert, tué au djébel Zakri en Algérie - (Pétrault James)

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IMG 1 - 43 - 1955/56 - Cap Saint Jacques - (Pétrault James) - Les Forces Maritimes d'Extrême-Orient disposent des trois commandos: Jaubert, De Montfort et François. Leur base est établie au Cap Saint Jacques, secteur paisible dont l'atmosphère calme, rafraîchie par la brise de mer, est bien faite pour reposer et délasser. Sous ce point de vue, le commandement ne pouvait mieux choisir. En outre, placée à l'embouchure de la rivière de Saïgon, au point de passage de tous les bâtiments de mer, les pertes de temps sont assez réduites pour les embarquements après un message d'alerte préalable. Le Cap Saint Jacques, malheureusement, ne dispose que des rudiments d'une installation portuaire, sur un mauvais mouillage qui devient intenable aux embarcations par mousson de suroît. Il faut alors utiliser l'appontement fluvial de Rach-Dua, situé à quelques kilomètres, sur une rivière que les bateaux à fond plat peuvent remonter jusqu'à ce point en toutes marées. ( Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 44 - 1955/56 - Cap Saint Jacques, place du marché - (Pétrault James)

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IMG 1 - 45 - Hanoï, Juin 1947 - (Fagnoux Robert-Villa)

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IMG 1 - 46 - 1955/56 - Base arrière du Cap Saint Jacques, les deux grands bâtiments en bas à droite: infirmerie de garnison et le cercle des officiers - (Pétrault James)

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IMG 1 - 47 - 1955/56 - Avec la bouée : RIVOAL Robert - (Pétrault James)

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IMG 1 - 48 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Les missions des commandos marine dans la guerre d'Indochine sont caractérisées par trois dominantes qui les rendent assez différentes de celles qu'ils peuvent rencontrer sur un théâtre européen. ( Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 49 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Première dominante: A) fluidité des forces adverses - Les forces Viets Minh sont tout à fait comparables à des maquis, tantôt embryonnaires, tantôt organisées par bataillon. Tandis que les forces françaises ont la charge d'assurer l'ordre et la sécurité, doivent se montrer au grand jour, tenir garnison, avoir des centres innombrables très définis qui, en raison de leur importance, ne sauraient être déplacés tous les 15 jours, les Viets Minh au contraire, tiennent la brousse, ils n'ont pas à assurer la paix, mais à la troubler, et maintiennent les populations dans le secret par la terreur, ne reculant devant aucuns sévices, aucunes cruautés; Leurs installations rudimentaires et leurs besoins matériels assez minces, comparés aux nôtres, les rendent très mobiles. En outre ils fuient toujours le combat qu'ils n'ont pas cherché; ils arrivent ainsi à courir beaucoup plus vite que nos compagnies bien organisées, pour aller se transformer parfois en paisibles paysans dans le village voisin. Les renseignements précis seront par conséquent difficiles à obtenir et deviendront souvent trop vieux dès qu'ils auront pu être recoupés. ( Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 50 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Deuxième dominante: B - Difficultés des terrains - Les commandos apprennent au cours de leur formation que leurs terrains de faveur seront les plus impraticables parce qu'ils permettent davantage la surprise. En Indochine malheureusement,  tous les espoirs en la matière sont dépassés et la nature a voulu trop bien les servir en offrant des terrains rigoureusement impraticables, surtout la nuit. Les affronter équivaut à courir au-devant d'un échec: ce sont des zones de palétuviers particulièrement denses et étendues, des extrémités de deltas, mélange de racines enchevêtrées atteignant jusqu'à un mètre de haut et de boue, où l'on enfonce parfois jusqu'au ventre, le tout recouvert d'une végétation touffue, réduisant la visibilité à quelques mètres; ce sont également les versants des montagnes qui portent une végétation arbustive si serrée qu'elle n'est pénétrable qu'au coupe-coupe; lourd handicap dans une action rapide et qui, d'ailleurs, empêchera toute surprise. Dans ces coins- là il n'y a vraiment pas de cheminement possible en dehors des pistes fragiles ou des rivières navigables jusqu'à leur extrémité en "Assault-Boat" ( radeau plat en bois, de forme rectangulaire, qui peuvent s'assembler deux par deux par le tableau arrière) et qu'il faut remonter pour parvenir aux paillotes suspectes établies assez près de leurs rives - (Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 51 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Troisième dominante, C) Différence de race - Le troisième caractère spécial à ce genre de guerre est la différence de race qui rend illusoire le stratagème du déguisement d'un Européen en combattant autochtone; ceci n'est possible qu'avec des partisans à condition d'en disposer, ceci n'a jamais été le cas des commandos marine, en outre particulièrement sélectionnés du point physique dans leur taille et leur poids. En résumé, la situation se présente sous la forme suivante: un ennemi fluide, installé souvent au milieu de terrains impraticables en dehors des voies d'accès connues par eux, où l'alerte est facile à donner et provoque régulièrement la même réaction: la fuite, qui, en raison de la légèreté des installations et des équipements, laisse fort peu de choses en place.  (Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 52 - 1955/56 - Annam , premier plan : MAIREY Marcel - (Pétrault James)

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IMG 1 - 53 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Malgré ces difficultés, les commandos marine sauront faire face à cette guerre nouvelle et remporter de brillants succès. Leurs moyens matériels sont rudimentaires au début, ils ne disposent même pas de postes radios, du moins en état de marche, il faut emprunter à l'armée des piles et des appareils, réclamer longtemps avant d'obtenir enfin de quoi assurer les indispensables liaisons extérieures et intérieures. Leurs engins de débarquement, des radeaux pneumatiques, sont très usagés et flanchent assez vite. Il faut les remplacer, faute de mieux, par des "Assault-Boats", bons engins fluviaux, malheureusement très peu marin.  Les flottilles amphibies prêtent le concours  de leurs engins de débarquement: L C M, L C V P, les Vedettes FOM et des doris à moteurs silencieux du type utilisé par les commandos du 1 er B F M C pour leurs raids de sondage et qui font merveille pour surprendre les trafiquants d'armes en baie d'Along. - ( Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 54 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Les armes dont disposent les commandos sont à peu près les meilleures que l'on puisse trouver sur le marché occidental et les rebelles en font la dure expérience à chaque rencontre, comme le prouve le bilan des pertes, environ cent fois plus fortes chez eux. Armes: FM 24/29, fusil MAS 44, carabine américaine, mitraillette allemande MP 40, le PA Colt 45, lance grenade et tromblon canadien, il n'y a donc que des armes automatiques, ce qui porte le groupe commando à une puissance offensive voisine du triple de celle du groupe d'infanterie normal, mais lui ôte toute valeur défensive. (Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 55 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James)

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IMG 1 - 56 - 1955/56 - Annam, M2 au complet, composé de deux demi-M2 - (Pétrault James)

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IMG 1 - 57 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Engagés en Corée, les États-Unis furent enfin convaincus de la " théorie des dominos" par la diplomatie française, et fournirent du matériel à l'armée française. Mais les moyens du corps expéditionnaire demeurèrent toujours limités. En Métropole, l'économie se redresse, mais reste loin d'être florissante. Militairement, la menace communiste à Berlin ou en Corée paraît plus préoccupante que les évènements d'Indochine, souvent perçus comme un problème relativement mineur.

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IMG 1 - 58 - 1955/56 - Annam -(Pétrault James) - La victoire des communistes en Chine offrit au Viêt-Minh un sanctuaire pour ses troupes et un flot continu d'armements et de ravitaillement chinois et soviétique. Le général Giap disposa alors de véritables divisions et la guerre prit un tour plus classique. Submergée par le nombre, l'armée franco-vietnamienne trop dispersée doit se replier progressivement, l'évacuation se Cao-Bang est dramatique.

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IMG 1 - 59 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Le général Delattre de Tassigny, en 1951, parvient à redresser provisoirement la situation, il réorganise le système défensif, brise trois vastes offensives du Viêt-Minh et commence même à reprendre l'initiative. Mais sa santé l'oblige à se retirer au bout de 11 mois. Son successeur, le général Salan, poursuit son action, c'est la victoire de Na-San fondée sur l'utilisation combinée de l'artillerie et de l'aviation. Les positions restent relativement stables pendant l'année suivante, le corps expéditionnaire tient ses positions, mais ne parvient pas à progresser. Le Viêt-Minh renforce son influence dans les zones qu'il contrôle tandis que le général Giap réorganise son armée. Il forme une puissante artillerie terrestre et anti-aérienne grâce au matériel fourni par les chinois et les soviétiques.

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IMG 1- 60 - 1955/56 - Annam - (Pétrault James) - Conçues et constituées pour la guerre européenne, la première des situations à laquelle ces unités ( Cdos marine) ont eu à faire face est donc celle de la guerre d'Indochine. - (Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1-  61 - 1955/56 -  Annam - (Pétrault James) - En Annam, la côte est plus propice aux coups de main, mais les objectifs matériels sont beaucoup moins nombreux. Les rebelles, qui se méfient, ont la majorité de leurs installations assez loin à l'intérieur dans les montagnes qui leur servent de repaires. Toutefois dans ces vastes zones entièrement contrôlées par eux, les moindres renseignements sont précieux pour l'État-Major français. C'est du vrai sport pour les commandos marine, que d'aller faire des prisonniers dans quelque coin perdu, et le coup de main de quelques heures remplace avantageusement la coûteuse opération menée à l'échelon d'un ou deux bataillon. - (Rapport du L/V DEQUET )

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IMG 1- 62 - 1955/56 -  Annam - (Pétrault James)  - C'est donc en Annam que les jeunes commandos marine sortis de Siroco préfèrent mettre à profit l'expérience acquise pendant leur entraînement, car, ici, l'énergie, la confiance et le sens du terrain reprennent leur droit au service de l'attaquant favorisé par la nuit. - (Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1- 63 - 1955/56 -  De G à D: le Capitaine DELAYEN, ???,??? - (Pétrault James)

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IMG 1- 64 - 1955/56 -  CHAUCHOT René - (Pétrault James)

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IMG 1- 65  - 1955/56 - Annam -  CORDIER Georges  - (Pétrault James)

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IMG 1- 66 - 1955/56 -  Annam - (Pétrault James) -  La guerre de Corée s'est terminée par un armistice le 27 juillet 1953, les États-Unis et la Chine auxquels ce conflit a coûté très cher, se sont entendus pour convoquer une conférence internationale à Genève pour avril/mai, afin de régler l'ensemble des problèmes de la région. En Indochine, chaque camp est donc poussé à chercher un succès militaire avant cette date. Le général Navarre, qui a succédé à Salan, décide de renouveler l'opération de Na-San sur une grande échelle. En novembre 1953, ce sera l'opération "Castor", c'est-à-dire la création du camp retranché de Dien-Bien-Phu, placé loin à l'intérieur du Tonkin. Giap attaque le 1er mars 1954, disposant désormais de la supériorité en artillerie, il parvient à interdire l'utilisation de l'aérodrome. Piégés, les défenseurs sont submergés le 7 mai 1954. En juillet 1954, les "accords de Genève" prennent acte de la défaite française. La France doit s'engager à évacuer définitivement l'Indochine, ce qui sera terminé en avril 1956.

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IMG 1- 67 -  Octobre 1949 - Escale à Djibouti, départ en Indochine sur le Jamaïque, de G à D: HOUDRICHON Roland, ?,?,?,?,?, à droite: VAL André - (Houdrichon Roland)

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IMG 1- 68 - 1949 au Cap Saint Jacques, de G à D : BERTRAND Jean dit "le Mouflet" , PICOT André, HOUDRICHON Roland - (Houdrichon Roland)

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IMG 1- 69 - 1951 , Tonkin, de G à D: BERTRAND Jean, KUROWSKI Michel, HOUDRICHON Roland, GRIMAUD - (Houdrichon Roland)

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IMG 1- 70 - Janvier 1951, Haï Duong, 2 ème groupe de la 2ème section, debout de G à D: KUROWSKI Michel, CHAMFLY, BAVENT Maurice Maurice dit "le vieux", assis de G à D: GRANDJEAN Robert, BERTRAND Jean, GRIMAUD, PERCHOC Félix ( chef de groupe), Houdrichon Roland, LOUIS dit DOGMONT - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 71 - Janvier 1951, Haï duong, 2 ème groupe de la 2 ème section. Debout de G à D : CHAMFLY, KUROWSKI Michel, PICCOZ Guy, assis de G à D: GRANDJEAN Robert, BERTRAND Jean, GRIMAUD, HOUDRICHON Roland, PERCHOC Félix et LOUIS dit DOGMONT - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 72 - Hanoï 1951 au bordel, de G à D : GRANDJEAN Robert, BERNARD, ??, HOUDRICHON Roland, GOLDBLUM, ??, ??. - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 73 - Fin 1949 - Ile de Phu Quoc, golfe du Siam, de G à D : BAVENT Maurice, KUROWSKI Michel. Nous étions en opération pour la protection de géopraphes qui recherchaient un emplacement pour l'installation d'un camp d'internement destiné aux militaires chinois qui se réfugiaient en Indochine suite à l'arrivée de MAO au pouvoir. - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 74 - Janvier 1951, Haï Duong ( près de My Duc), quelques uns de la première section, 2 ème groupe, de G à D: GRANDJEAN Robert, HOUDRICHON Roland, LOUIS dit DOGMONT, BERTRAND Jean - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 75 - 1951, dans la plaine des joncs avec les "crabes" des légionnaires du 1er R E C- HOUDRICHON Roland  ( tireur au VB) - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 76 - Avril 1950, golfe du Siam, au premier plan: VAL André

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IMG 1 - 77 - Tourane, arrivée le 25 07 1951 de G à D: PICCOZ Guy, François COSSON, BERTRAND Jean

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IMG 1 - 78 - 1951 - Tourane, de G à D: HOUDRICHON Roland, BAVENT Maurice

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IMG 1 - 79 - 1949/51 - Tourane: BAVENT Maurice

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IMG 1 - 80 - 1951/53 - Tourane:  à droite: LOUIS dit DOGMONT, le coupe tifs: DAL BO Valère, le patient : MONTJAUX Maurice, en arrière plan: MOREAUX André

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IMG 1 - 81 - 1951/53 - Tourane: de G à D: François COSSON, celui qui "bulle" dans le hamac: PICCOZ Guy, BAVENT Maurice, BERTRAND Jean

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IMG 1 - 82 - Golfe du Siam, Avril 1950

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IMG 1 - 83 - Golfe du Siam, Avril 1950: DESGUERRE Henri, ??, RAY Antoine, HOUDRICHON Roland

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IMG 1 - 84 -  1950 - Tonkin : Au plan strictement français c'est une décolonisation manquée qui coûte au pays 20 700 morts, tandis que le Vietminh perd peut-être un demi-million d'hommes et que les pertes civiles s'élèvent, selon les estimations, entre 800 000 et 2 millions de personnes. Il faudra attendre la décennie 1990 pour que le dialogue soit renoué entre français et vietnamiens.

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IMG 1 - 85 - 1951/52 - Nha Trang, Annam,  François COSSON François, CHAMFLY, GRANDJEAN Robert, BERTRAND Jean, Jean QUÉAU

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IMG 1 - 86 - 1950/52 - Au large des côtes d'Annam

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IMG 1 - 87 - 1950/52,  Annam - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 88 - 1950/52 -  Annam - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 89 -  1950/52 - Tonkin - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 90 - 1950/52 -  Tonkin - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 91 - 1951 - Golfe du Siam, le See Otter a perdu son hélice en plein vol

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IMG 1 - 92 - Tonkin, Janvier 1951

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IMG 1 - 93 - Phu-Quoc, Duong-Dong, Avril 1950

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IMG 1 - 94 - 1950 - Cochinchine, sur la chaloupe, en blanc, un correspondant de guerre américain- (La Cochinchine est un pays de rizières à perte de vue, vastes étendues d'eau et de boue où l'on peut s'enfoncer depuis la cheville jusqu'au ventre. Pratiquement pas de routes, mais d'innombrables "rachs" qui sont tous à la fois affluents et défluents les uns des autres, sujets aux seuls courants de la marée, découvrant aux basses eaux des berges faites d'une vase immonde, bordées elles-même d'une épaisse frondaison de palétuviers ou de palmiers d'eau. Les cocoteraies verdoyantes abritant de paisibles paillotes, n'ont un air accueillant et serein que pour mieux attirer dans une meurtrière embuscade. Dans un pareil cadre , la formation maritime du commando, jointe à son entraînement au combat, est un des atouts indispensable pour mener à bien les délicates patrouilles de ces "rachs", le plus souvent dans de fragiles radeaux, soit pour protéger les flancs de l'infanterie qui patauge dans la rizière, guidés par un "Sea-Otter" pour s'emparer de la batterie rebelle et fouiller les groupes d'habitations suspectes.) -  ( Rapport du L/V DEQUET)

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IMG 1 - 95 - Phu-Quoc, Avril 1950

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IMG 1 - 96 - Phu-Quoc, Avril 1950

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IMG 1 - 97 - Octobre 1949, départ en Indochine, escale à Djibouti, paquebot "Jamaïque", à G: HOUDRICHON Roland, avant dernier à droite: VOILLEMIN Michel - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 98 - 1950 - Annam

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IMG 1 - 99 - 1948/50 - Phu-Quoc : RAY Antoine

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IMG 1 - 100 - Sortie de nuit - Opération presqu'île de Phuoc Thien, 30 05 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Paul Goffeny, Cdo Jaubert, G M I du C V N - Objectif: renseignements, batellerie - Bilan: pertes ennemies: 30 tués, 20 prisonniers, 1 village fortifié détruit, grenades, équipements récupérés - Pertes amies: 3 blessés légers - (S H M)

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IMG 1 - 101 - Prise de guerre? - Opération cap Ban Tan 03 06 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Paul Goffeny, Cdo Jaubert, G M I du C V N - Objectif: bouclage de la pointe de Nam Tram, poste de guet, batellerie - Bilan: pertes ennemies: 25 tués, 3 prisonniers, 7 jonques de charge, une passerelle et un poste de guet détruits - Pertes amies: 2 blessés - (S H M)

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IMG 1 - 102 - Des sacs de riz? - Opération de Cua Ron le 17 06 1953 - Forces amies: Commandant R.Giraud, Paul Goffeny, Cdo Jaubert, G M I du C V N - Objectif: renseignements, batellerie, dépôts - Bilan: pertes ennemies: 6 tués 7 prisonniers, 1 bac, 10 tonnes de sel, 1 blockhaus détruit - S H M)

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IMG 1 - 103 - Juste la largeur du M2 - Opération "Monrondava", 08 06 1953, Cua Ron - Forces amies: Commandant R.Giraud, Dumont d'Urville, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, échelon AR des commandos, 2 centaines G C M A -  Pertes ennemies: 152 tués (guerilleros), 8 blessés, 86 prisonniers, détruits: 88 jonques et 35 tonnes de vivres, récupéré: mines et grenades - Pertes amies: 1 tué (français), 12 blessés - (S H M)

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IMG 1 - 104 - Hancoï (et non Hanoï), Novembre-Décembre 1950

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IMG 1 - 105 - 1952/54 - Pot de dépârt du pacha BIART Michel - (Boudier Pierre) - Opération "Tamatave", 15 et 16 06 1953 entre Cua Viet et Cua Tung - Forces amies: C E M/D N E O, Dumont d'Urville, Commandant R.Giraud, Chéliff, Flamberge, Cdo: Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines G C M A, 1 sous-Groupement amphibie - Dans le cadre d'une opération conjuguée commandée par le Colonel adjoint au Général F T C V - Bilan d'ensemble: 43 tués, 500 prisonniers, récupération d'importantes quantités d'armes et munitions - Pertes amis Marine: néant - Ensemble: 1 tué, 1 disparu, 7 blessés - (S H M)

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IMG 1 - 106 - 1949/50 - Phu-Quoc: PICOT André

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IMG 1 - 107 - 1950/52 - Mer de Chine

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IMG 1 - 108 - 1950/52 -  Annam - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 109 - Irrigation - Opération "Anjouan", 21 06 1953, rive Sud de la rivière de Fai Foo - Forces amies: Commandant R.Giraud, Dumont d'Urville, Chéliff, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines G C M A, 1 L V T - Pertes ennemies: 5 tués, 125 suspects, 40 sampans détruits - Pertes amies: néant - (S H M)

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IMG 1 - 110 - 1949/51 - STUDER André avec la bâton contre lui

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IMG 1 - 111 - 1949/51 - Tonkin

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IMG 1 - 112 - 1950/52 -  Annam: TOUZET, HOUDRICHON Roland ( VB)

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IMG 1 - 113 - Phu-Quoc, Avril 1950 : RAY Antoine

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IMG 1 - 114 - 1950/52 - Débarquement sur la côte d'Annam

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IMG 1 - 115 - 1949/51 - Tonkin : BERTRAND Jean

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IMG 1 - 116 - 1949/51 - Cao-Lanh, delta du Mékong, de G à D: GRANDJEAN Robert, RAY Antoine, S/M PARDON Bernard, BUYGNES, TOUZET, HOUDRICHON Roland, LOUIS dit DOGMONT, KUROWSKI Michel

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IMG 1 - 117 - 1949/51 - Le Cap: HOUDRICHON Roland, VINIKOFF Jean, PICOT André

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IMG 1 - 118 - 1949/51 - Phu-Quoc, au premier plan: BAVENT Maurice et KUROWSKI Michel

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IMG 1 - 119 - 1950 -  Cap St Jacques, départ en opération - Opération "Mazagan", 16 07 1953, cap Mia (Song Long Bo) - Forces amies: Paul Goffeny, Golo, Chamois, Trident, Cdos: Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines G C M A, Compagnie de la B A P S - Opposition très vive de deux bataillons vietminh (1 régulier, 1 régional). Appui efficace de l'aviation amie - Pertes amies: 5 tués (commandos marine), 8 blessés - Pertes ennemies: 75 tués dénombrés et de très nombreux tués par la chasse (non dénombrés), 21 prisonniers, détruit: la batellerie et récupéré de l'armement - (S H M)

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IMG 1 - 120 - Débarquement en doris - Opération "Ifrane", 19 07 1953, Son Tra Bong (baie de Kikuik) - Forces amies: Paul Goffeny, Golo, Chamois, Trident, Cdos Jaubert, Montfort, Ouragan, 2 centaines du G C M A, compagnie de la B P A S - Pertes ennemies: 52 tués avec équipements, 11 prisonniers, détruit: toute la batellerie (en particulier: 20 grosses jonques), fait sauter 70 mines et des caisses de grenades - Pertes amies: 7 blessés dont 5 autochtones - (S H M)

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IMG 1 - 121 - 1950/51 - Port Wallut, debout à G: GRIMAUD, à D :PERCHOC, assis, à G: BERTRAND Jean, à D : PONS Alexandre

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IMG 1 - 122 - 1952 - Cochinchine

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IMG 1 - 123 - 1952 - On se prépare à débarquer

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IMG 1 - 124 - 1950 - Cap St Jacques, à bord d'un Duck

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IMG 1 - 125 - Nha-Trang, 1952, dans le hamac: Guy PICCOZ

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IMG 1 - 126 - 1952 - Cochinchine

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IMG 1 - 127 - 1952 - Cochinchine

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IMG 1 - 128 - 1952 - Dans les sampans

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IMG 1 - 129 - 1952 - Sur un L C T

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IMG 1 - 130 - 1948/50 - Debout de G à D : RAY Antoine, COUTURIER André, ??,??,, assis: HOUDRICHON Roland

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IMG 1 - 131 - 1950 - Cap St Jacques, départ en opération

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IMG 1 - 132 - 1952 - Cochinchine

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IMG 1 - 133 - Phu-Quoc, Avril 1950

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IMG 1 - 134 - L'île de la Table, début 1951 - A droite ce commando n'a aucun respect pour ces oeuvres d'art !!!

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IMG 1 - 135 - 1951 - Je vous laisse déchiffrer

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IMG 1 - 136 - 1948/50 - Retour d'Indochine sur le "Félix Roussel" ( 24 09 1951- 16 10 1951) de G à D debout: GRIMAUD, SM??,CHAMFLY, HOUDRICHON Roland, DELLA-NOCE Emile, FRANCK Charles, VAL André, assis: BAVENT Maurice, BERTRAND Jean, DESGUERRE Henri

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IMG 1 - 137 - 1952 - Cochinchine

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IMG 1 - 138 - 1952 - Un tender d'aviation,soit le Cdt Robert Giraud, soit le Paul Goffeny,

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IMG 1 - 139 - 1952 - L C T

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IMG 1 - 140 - Colombo, île de Ceylan, retour d'Indochine début Octobre 1951

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IMG 1 - 141 - 1952 - Contre torpilleur le "Triomphant" - (Le Coustour)

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IMG 1 - 142 - Contre torpilleur le "Triomphant" qui a porté ce numéro du 01 08 1948 au 01 01 1950, à la même époque le "Fantasque" avait pour N° de coque X 03. (Le Coustour)

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IMG 1 - 143 - Campha-Port, Janvier 1951

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IMG 1 - 144 - Arrivée à Saïgon, Novembre 1949

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IMG 1 - 145 - Haïphong Crèvecoeur, Tonkin, 18 05 1951 - 1er rang: S/M GUICHARD Serge, SARRAZIN Georges, LAURENT Ernest, LE JUNTER, BOSHER Gilbert, entre ces deux: LAGET Jean 2ème plan, MONTJAUX Maurice 3ème plan, puis 1 er plan: S/M GRALL Jean et à sa droite le S/M CHARPENTIER Roland, au fond à la gauche de GRALL Jean : DURIN Pierre (souriant), deuxième rang devant DURIN Pierre, 7 ème en partant de la gauche: BAVENT Maurice.

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IMG 1 - 146 - 1949/51 - Long Xuyen, assis au centre: TOUZET et GRIMAUD avec à G: CHAMFLY et à D: BERTRAND Jean

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IMG 1 - 147 - 1950 - Cap St Jacques, départ en opération

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IMG 1 - 148 - 1949/51 - Nha- Trang : COSSON François, CHAMFLY, GRANDJEAN Robert, BERTRAND Jean, QUÉAU.

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IMG 1 - 149 - 1950 - Port de Saïgon

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IMG 1 - 150 - 1948/50 - BOUREL Georges en Indochine - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 151 - 1948/50 - Se confondre avec la nature pour mieux surprendre - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 152 - 1948/50 - Que des armes étrangères !!!! - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 153 - 1948/50 - C/V PONCHARDIER, commandait l'opération "Méduse" dans la tête de vipère après l'offensive du Day au Tonkin. (Bourel Georges)

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IMG 1 - 154 - 1948/50 - L'équipe de foot de Jaubert, ils ont très certainement battu Montfort ??? - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 155 - 1948/50 - Que des athlètes - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 156 - 1948, opération pointe de Camao. De G à D: LE BRIS Pierre (BRICE), BOUREL Georges - (Bourel Georges)

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IMG  1 - 157 - 1948/50 - ça c'est un M2 ??, disons: 1/2 partie de M2, car un M2 réunissait deux 1/2 M2 ( c'est simple mais coriace à expliquer, merci GUÉHO André) - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 158 - 1948/50 - Embarquement par la plage arrière d'un Tender d'aviation - "J V " ( j'y vais ?? ) - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 159 - 1948/50 - 9 sur ce rafiot - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 160 - 1948/50 - Et c'est parti pour la grande traversée - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 161 - 1948/50 - Quelque chose a sauté - (Bourel Georges)

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IMG 1 - 162 - Annam, été 1952

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IMG 1 - 163 - 1952/54 - Prise de commandement à Jaubert (Nha-Trang), 3 ème section - (Boudier Pierre)

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IMG 1 - 164 - 1954 - Eglise d'Haï Duong au Tonkin

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IMG 1 - 165 - 1950/51 - Haïphong, obsèques du S/M HANS

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IMG 1 - 166 - Port-Saïd, départ en Indochine sur le Jamaïque, fin 1949

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IMG 1 - 167 - Port-SaÏd, fin 1949 sur le Jamaïque, départ pour l'Indochine

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IMG 1 - 168 - Annam, été 1952 - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 169 - Mer de Chine, fin 1951

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IMG 1 - 170 - Mer de Chine, fin 1951

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IMG 1 - 171 - Cam Pha Port, début 1952 au Tonkin

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IMG 1 - 172 - Annam, été 1952 - En Indochine, des hommes sont là parce qu'ils aiment la bataille, d'autres parce qu'ils aiment la piastre. L'étrangeté de la situation, c'est que ces hommes de sang, ces hommes d'argent sont, sans même le savoir, envoûtés par cette Asie qu'ils rançonnent. À leur façon, ils sont marqués par elle, ils ne peuvent plus s'en passer. Leur coeur a été pris. Et c'est cela le caractère unique de cette guerre affreuse et interminable. Dans les pires turpitudes on trouve toujours un peu de désintéressement; et, dans les plus ignobles horreurs, un peu de bonté. Et, en tout, il reste une soûlerie de l'âme, une permanente gaieté. ( Lucien Bodard, "l'illusion")

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IMG 1 - 173 - Annam, été 1952 - L'Asie,  c'est le monde secret de la perfidie, de la cruauté et de la haine. Et pourtant - mais comment l'expliquer ? - Ce n'est pas un monde lointain, inaccessible, à part. On n'est pas au pied d'un mur, comme chez les musulmans. Au contraire, l'Asie verse ses philtres, corrompt les coeurs et les âmes;  elle a la curieuse faculté d'exaspérer toutes les facultés humaines, de les porter au maximum. Elle est dangereusement, fatalement, amicale. On vit pleinement avec elle, et on en meurt. Mais en attendant, elle est un paradis, le royaume du plaisir - ( Lucien Bidard, "l'illusion")

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IMG 1 - 174 - 1950/51 -  Haïphong, base de Crévecoeur ,18 05 1951 à la remise à Jaubert de la fourragère de la médaille militaire, 1ère section, 1er groupe, debout de G à D : LAURENT Ernest, (futur formateur de la cavalerie de Bérhaoun avec le futur Amiral BONBON), LAGET Jean, ARZUL Jean, S/M GUICHARD Serge, HOUDRICHON Roland, LEWANDOWSKI Louis, LENOIR Claude - Assis: BOSCHER Gilbert, BAVENT Maurice, MONTJAUX Maurice, Gabriel GAUDIN. - (Houdrichon Roland)

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IMG 1 - 175 - Golfe du Siam, Avril 1950

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IMG 1 - 176 - Avril 1950, Long Xuyen, Cochinchine

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IMG 1 - 177 - Port Wallut, Tonkin, fin 1950

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IMG 1 - 178 - Hanoï, Janvier 1951, le pont Paul Doumer

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IMG 1 - 179 - Tonkin, 1951

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IMG 1 - 180 - Cap Saint Jacques, 1950, BERTRAND Jean et CHAMFLY

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IMG 1 - 181 - Avril 1950, Phu Quoc

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IMG 1 - 182 - Cochinchine 1950, doris remorqué

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IMG 1 - 183 - 1949/51 - Cap Saint Jacques de G à D : BERTRAND Jean, PICOT André, LE MERER Yves

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IMG 1 - 184 - Cap Saint Jacques , 1950: BERTRAND Jean, PICOT André

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IMG 1 - 185 - 1952/54 - Le clairon: MADEC ou GUIVARCH, à droite: le photographe attitré: surnom: "La fourmi" - (Boudier Pierre)

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IMG 1 - 186 - Avril 1950, Phu Quoc - (Gruffy Georges)

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IMG 1 - 187 - Cap Saint Jacques, 1950, debout de G à D : le 4 ème DELLA-NOCE Emile- accroupis de G à D : le 2ème: LE MERER Yves, le 3ème: DIAZ Bénito, le dernier à droite : YNG Guy

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IMG 1 - 188 - 1952/54 - (Boudier Pierre) - Opération "Drisse", 04 10 1953, Song Ong Co - Forces amies: Paul Goffeny, Foudre, Commandant R.Giraud, Chamois,  Cdos Jaubert, Montfort, Ouragan, G M I Tourane et Culao Ré, B A P S, Avions: 2 Goose, une patrouille de Bearcats - But: destruction de batellerie - Exécution:  de 5h12 à 11h45, forte réaction par une compagnie régionale - Pertes ennemies: 51 tués dont 20 régionaux, 22 prisonniers dont 6 régionaux - 5 fusils et une mitraillette récupérés, 17 jonques chargés détruites - Pertes anies: 6 blessés dont un très grave - (S H M)

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IMG 1 - 189 - Fin 1949, base de Cap Saint Jacques

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IMG 1 - 190 - Avril 1950, Phu Quoc

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IMG 1 - 191 - Avril 1950, Phu Quoc

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IMG 1 - 192 - Phu Quoc, Avril 1950, Q/M: RAY Antoine

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IMG 1 - 193 - Cap Saint Jacques, 1950, en haut de G à D : 3 ème: LE JUNTER, accroupis de G à D  le 3 ème: PICOT André

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IMG 1 - 194 - Plage du Cap Saint Jacques, 1949

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IMG 1 - 195 - Cochinchine, fin 1949, delta du Mékong

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IMG 1 - 196 - Avril 1950, Long Xuyen en Cochinchine

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IMG 1 - 198 - Phu Quoc, Avril 1950

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IMG 1 - 199 - Avril 1950, Phu Quoc

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Commentaires
M
Thank you for Hacoi photo. Hacoi (not Hanoi) is my homecontryside.
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H
bonjour, <br /> <br /> avez vous des photos de Roger LELIEVRE mle 7983 T45 (commando Jaubert)<br /> <br /> merci<br /> <br /> cordialement,
Répondre
L
Bonjour<br /> <br /> Comme pour le trombinoscope sue cette photo IMG 1-40 à gauche ce n'est pas LAURENT Guy José Mle : 3897 T 53.<br /> <br /> Cordialement
Répondre
O
les pertes de soldats francais ont été cachées :pourquoi? puisque l'on dénombre 48000 soldats tués en 1954 de1946 à1954
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F
Bonjour,<br /> <br /> Superbe site racontant une partie de notre histoire.<br /> <br /> Je recherche des informations sur mon oncle Jean DUCHENNE ayant appartenu au commando MERLET, et porté disparu en 1945 en indochine.<br /> <br /> Merci d'avance<br /> <br /> François ORLOFF DUCHENNE
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Commandos marine
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